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Offices religieux - Page 29

  • Liège: Mgr Delville a célébré la solennité de la Fête-Dieu à l'église du Saint-Sacrement

     

    Une heureuse célébration 

    Ce samedi 1er juin, 13_05_11_18-27-10_DxO-border.jpgl’évêque nommé (il sera consacré le 14 juillet prochain) du diocèse de Liège a célébré, selon la forme extraordinaire du rite romain, la messe de la Fête-Dieu à l’église du Saint-Sacrement située Boulevard d'Avroy, au cœur de la cité ardente.

    De longue date déjà, il était convenu que l’abbé Jean-Pierre Delville célèbre la solennité qui marque, chaque année, la fête du Saint-Sacrement dans cette église dédiée au culte eucharistique. Heureuse coïncidence, c’est la veille de cette célébration que fut annoncé le choix du Professeur Delville comme prochain évêque de Liège.

    Comme l’an dernier, quelque cinq cents fidèles ont pris part à cette messe traditionnelle que le nouveau pasteur du diocèse célébra avec le concours des abbés Jean Schoonbroodt (diacre) et Claude Germeau (sous-diacre), responsables du culte dans ce sanctuaire.

    L’homélie de la messe fut prononcée par le chanoine Eric de Beukelaer, doyen de Liège (rive gauche). Celui-ci commenta la nouvelle du jour, ou plutôt de la veille, comme il le fit sur son blog informatique, ici : Nouvel Evêque de Liège – « Ce qui est né de la chair est chair. Ce qui est né de l’Esprit est esprit » (Jean 3,6).

    Revenant ensuite à l’objet de la fête, il en souligna l’un des sens, au départ du récit évangélique de la multiplication des pains « qui nous parle tout à la fois du don de Dieu et de partage humain. En effet, il aura fallu que quelqu’un offre ses 5 pains et deux poissons, pour que le Christ les multiplie et que la foule soit rassasiée. Comme quoi, il ne faut jamais séparer la dimension verticale de l’Eucharistie (le Christ se donne en nourriture) et sa dimension horizontale (l’Eucharistie invite au partage avec les plus démunis). Certains baptisés insistent sur le vertical. D’autres sur l’horizontal. Ces nuances sont humaines. A condition de ne pas oublier qu’il faut les deux dimensions… pour former une croix, symbole des Chrétiens ».

    La messe,chantée en grégorien, plain-chant, déchant et polyphonie ancienne, par la Schola Resupina de Vienne et le Chœur d’enfants de la Basilique de Basse Wavre, fut précédée par une après-midi d’adoration eucharistique animée par des groupes venus de tous horizons ( Communauté africaine de l’Agneau de Dieu, Mouvement eucharistique liégeois, Association Sursum Corda et Communauté de l’Emmanuel ).

    En leur ouvrant ses portes, l’église du Saint-Sacrement a fait sien, à sa manière, le souci fondamental, exprimé la veille par le futur évêque de Liège, de promouvoir le dialogue au sein de l’Eglise, au service de l’unique Parole de Vie  : Mgr Jean-Pierre Delville, 92ème évêque du diocèse de Liège.

  • 1er juin 2013: Fête-Dieu à l'église du Saint-Sacrement à Liège

    LA FÊTE-DIEU À LIÈGE

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    SAMEDI 1er JUIN 2013 À L’EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132

    MESSE SOLENNELLE À 18 HEURES

    célébrée selon le missel de 1962  par 

    L’ABBÉ JEAN-PIERRE DELVILLE

    Professeur à la Faculté de théologie de l’Université catholique de Louvain (U.C.L) 

    Homélie prononcée par le Chanoine ERIC de BEUKELAER

    Doyen de Liège (rive gauche) 

    Propre grégorien de la fête, plain-chant liégeois, diaphonies et polyphonies interprétées par: 

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    LA SCHOLA RESUPINA DE VIENNE

    Dir. Isabell Kösler  

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    LE CHŒUR D’ENFANTS DE LA BASILIQUE

    DE BASSE-WAVRE

    Dir. Charlotte Messiaen

    À L’ORGUE : PATRICK WILWERTH

    professeur au conservatoire de Verviers

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    PORTES OUVERTES LE 1er JUIN 

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    A L'EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège 

    SAMEDI 1er JUIN 2013

    DE 14h à 19h

    ADORATION EUCHARISTIQUE

     animée par 

    14:00 à 15:00 : la Communauté St. Christophe- groupe de prière « Agneau de Dieu »

    15:00 à 16:00 : le Mouvement Eucharistique Liégeois (MEL)

    16:00 à 16:30 : l’Association Sursum Corda

    16:30 à 17:30 : la Communauté de l'Emmanuel -prière adaptée aux enfants et familles 

    De 14:00 à 17:30 : possibilité de recevoir le sacrement de réconciliation chez un des confesseurs présents. 

    À 18:00 : Messe solennelle (missel de 1962) célébrée par l'abbé Jean-Pierre Delville. Homélie du doyen Eric de Beukelaer. Chorales d’adultes (Vienne) et d’enfants (Basse-Wavre)

      19 :00 : Clôture. Bénédiction solennelle avec l’ostensoir

     

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    Liège, église du Saint-Sacrement

     

    BENOÎT XVI : C’EST UNE ERREUR D’OPPOSER LA CELEBRATION ET L’ADORATION 

     Extrait de l'homélie papale pour la Fête-Dieu 2012: Santo_Padre_3.jpg« Une interprétation unilatérale du concile Vatican II a pénalisé le culte eucharistique et en particulier l’adoration du Saint-Sacrement,  en réduisant la pratique de l’Eucharistie au moment de la célébration. En effet, il a été très important de reconnaître le caractère central de la célébration, à laquelle le Seigneur convoque son peuple, où il le rassemble autour de la double table de la Parole et du Pain de vie, le nourrit et l’unit à lui dans l’offrande du Sacrifice. Cette mise en valeur de l’assemblée liturgique dans laquelle le Seigneur agit et réalise son mystère de communion, demeure naturellement valable, mais elle doit être resituée dans un juste équilibre.

     En effet, comme il arrive souvent, pour souligner un aspect on finit par en sacrifier un autre. Dans ce cas, l’accent mis sur la célébration de l’eucharistie s’est faite aux dépends de l’adoration, en tant qu’acte de foi et de prière adressée au Seigneur Jésus, réellement présent dans le Sacrement de l’autel. Ce déséquilibre a aussi eu des répercussions sur la vie spirituelle des fidèles. En effet, si l’on concentre tout le rapport avec Jésus Eucharistie dans le seul moment de la Sainte Messe, on risque de vider de sa présence le reste du temps et de l’espace essentiels. Et l’on perçoit ainsi moins le sens de la présence constante de Jésus au milieu de nous et avec nous, un présence concrète, proche, au milieu de nos maisons, comme « Cœur palpitant » de la ville, du pays, du territoire et de ses différentes expressions et activités. Le Sacrement de la Charité du Christ doit pénétrer toute la vie quotidienne.

    En réalité, c’est une erreur que d’opposer la célébration et l’adoration, comme si elles étaient concurrentes. C’est justement le contraire : le culte du Saint Sacrement constitue comme le « milieu » spirituel dans lequel la communauté peut célébrer l’Eucharistie bien et en vérité. C’est seulement lorsqu’elle est précédée, accompagnée et suivie de cette attitude intérieure de foi et d’adoration que l’action liturgique peut exprimer toute sa signification et sa valeur. La rencontre avec Jésus dans la Sainte Messe se réalise vraiment et pleinement lorsque la communauté est en mesure de reconnaître que, dans le Sacrement, il habite dans sa maison, nous attend, nous invite à sa table, et puis, après que l’assemblée s’est dispersée, il reste avec nous, par sa présence discrète et silencieuse, et il nous accompagne de son intercession, en continuant à recueillir nos sacrifices spirituels et à les offrir au Père. »

     

    BENOÎT XVI :

    JE PRIE AFIN QUE LE «PRINTEMPS EUCHARISTIQUE» SE REPANDE TOUJOURS DAVANTAGE DANS TOUTES LES PAROISSES, EN PARTICULIER EN BELGIQUE, LA PATRIE DE SAINTE JULIENNE »

     imagesCAVSYWZ4.jpg« Je voudrais vous présenter une figure féminine, peu connue,  à laquelle l’Eglise doit toutefois une grande reconnaissance, non seulement en raison de sa sainteté de vie, mais également parce qu’à travers sa grande ferveur, elle a contribué à l’institution de l’une des solennités liturgiques les plus importantes de l’année, celle du Corpus Domini. Il s’agit de sainte Julienne de Cornillon, également connue sous le nom de sainte Julienne de Liège. Nous possédons quelques informations sur sa vie, en particulier à travers une biographie, probablement écrite par un ecclésiastique qui lui était contemporain, dans laquelle sont recueillis divers témoignages de personnes qui eurent une connaissance directe de la sainte.

    Julienne naquit entre 1191 et 1192 près de Liège, en Belgique. Il est important de souligner ce lieu, car à cette époque, le diocèse de Liège était, pour ainsi dire, un véritable «cénacle» eucharistique. Avant Julienne, d’éminents théologiens y avaient illustré la valeur suprême du sacrement de l’Eucharistie et, toujours à Liège, il existait des groupes féminins généreusement consacrés au culte eucharistique et à la communion fervente. Guidées par des prêtres exemplaires, elles vivaient ensemble, se consacrant à la prière et aux œuvres de charité.

    Devenue orpheline à l’âge de 5 ans, Julienne, avec sa sœur Agnès, fut confiée aux soins des sœurs augustiniennes du couvent-léproserie du Mont-Cornillon. Elle fut éduquée surtout par une religieuse prénommée Sapience, qui suivit sa maturation spirituelle, jusqu’à ce que Julienne elle-même reçoive l’habit religieux et devienne elle aussi moniale augustinienne. Elle acquit une culture considérable, au point de lire les œuvres des Pères de l’Eglise en latin, en particulier saint Augustin, et saint Bernard. Outre sa vive intelligence, Julienne faisait preuve, dès le début, d’une propension particulière pour la contemplation; elle possédait un sens profond de la présence du Christ, dont elle faisait l’expérience en vivant de façon particulièrement intense le sacrement de l’Eucharistie et s’arrêtant souvent pour méditer sur les paroles de Jésus: «Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde» (Mt 28, 20).

    A l’âge de seize ans, elle eut une première vision, qui se répéta ensuite plusieurs fois dans ses adorations eucharistiques. La vision présentait la lune dans toute sa splendeur, dont le diamètre était traversé par une bande noire. Le Seigneur lui fit comprendre la signification de ce qui lui était apparu. La lune symbolisait la vie de l’Eglise sur terre, la ligne opaque représentait en revanche l’absence d’une fête liturgique, pour l’institution de laquelle il était demandé à Julienne de se prodiguer de façon efficace: c’est-à-dire une fête dans laquelle les croyants pouvaient adorer l’Eucharistie pour faire croître leur foi, avancer dans la pratique des vertus et réparer les offenses au Très Saint Sacrement.

    Pendant environ vingt ans, Julienne, qui entre-temps était devenue prieure du couvent, conserva le secret de cette révélation, qui avait rempli son cœur de joie. Puis elle se confia à deux ferventes adoratrices de l’Eucharistie, la bienheureuse Eve, qui menait une vie d’ermite, et Isabelle, qui l’avait rejointe dans le monastère du Mont-Cornillon. Les trois femmes établirent une sorte d’«alliance spirituelle», dans l’intention de glorifier le Très Saint Sacrement. Elles demandèrent également l’aide d’un prêtre très estimé, Jean de Lausanne, chanoine de l’église de Saint-Martin à Liège, le priant d’interpeller les théologiens et les ecclésiastiques au sujet de ce qui leur tenait à cœur. Les réponses furent positives et encourageantes.

    Ce qui arriva à Julienne de Cornillon se répète fréquemment dans la vie des saints: pour avoir la confirmation qu’une inspiration vient de Dieu, il faut toujours se plonger dans la prière, savoir attendre avec patience, chercher l’amitié et la confrontation avec d’autres bonnes âmes, et tout soumettre au jugement des pasteurs de l’Eglise. Ce fut précisément l’évêque de Liège, Robert de Thourotte, qui, après avoir hésité au début, accueillit la proposition de Julienne et de ses compagnes, et qui institua, pour la première fois, la solennité du Corpus Domini dans son diocèse. Plus tard, d’autres évêques l’imitèrent, établissant la même fête dans les territoires confiés à leurs soins pastoraux.

    Le Seigneur demande toutefois souvent aux saints de surmonter des épreuves, pour que leur foi soit accrue. Cela arriva également à Julienne, qui dut subir la dure opposition de certains membres du clergé et du supérieur même dont dépendait son monastère. Alors, de sa volonté, Julienne quitta le couvent de Mont-Cornillon avec quelques compagnes, et pendant dix ans, de 1248 à 1258, elle fut l’hôte de divers monastères de sœurs cisterciennes. Elle édifiait chacun par son humilité, elle ne faisait jamais de reproches ou de critiques à ses adversaires, mais elle continuait à diffuser avec zèle le culte eucharistique. Elle s’éteignit en 1258 à Fosses-La-Ville, en Belgique. Dans la cellule où elle gisait, le Très Saint-Sacrement fut exposé et, selon les termes de son biographe, Julienne mourut en contemplant avec un dernier élan d’amour Jésus Eucharistie, qu’elle avait toujours aimé, honoré et adoré.

    Jacques Pantaléon de Troyes, qui avait connu la sainte au cours de son ministère d’archidiacre à Liège, fut lui aussi conquis à la bonne cause de la fête du Corpus Domini. Ce fut précisément lui, devenu Pape sous le nom d’Urbain iv, qui institua en 1264 la solennité du Corpus Domini comme fête de précepte pour l’Eglise universelle, le jeudi suivant la Pentecôte. Dans la Bulle d’institution, intitulée Transiturus de hoc mundo (11 août 1264), le Pape Urbain réévoque avec discrétion également les expériences mystiques de Julienne, soutenant leur authenticité, et il écrit: «Bien que l’Eucharistie soit chaque jour solennellement célébrée, nous considérons juste que, au moins une fois par an, l’on en honore la mémoire de manière plus solennelle. En effet, les autres choses dont nous faisons mémoire, nous les saisissons avec l’esprit et avec l’intelligence, mais nous n’obtenons pas pour autant leur présence réelle. En revanche, dans cette commémoration sacramentelle du Christ, bien que sous une autre forme, Jésus Christ est présent avec nous dans sa propre substance. En effet, alors qu’il allait monter au ciel, il dit: “Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde” (Mt 28, 20)».

    Le Pape lui-même voulut donner l’exemple, en célébrant la solennité du Corpus Domini à Orvieto, la ville où il demeurait alors. C’est précisément sur son ordre que, dans la cathédrale de la ville l’on conservait — et l’on conserve encore — le célèbre corporal portant les traces du miracle eucharistique qui avait eu lieu l’année précédente, en 1263 à Bolsène. Un prêtre, alors qu’il consacrait le pain et le vin, avait été saisi de doutes profonds sur la présence réelle du Corps et du Sang du Christ dans le sacrement de l’Eucharistie. Miraculeusement quelques gouttes de sang commencèrent à jaillir de l’hostie consacrée, confirmant de cette manière ce que notre foi professe. Urbain IV demanda à l’un des plus grands théologiens de l’histoire, saint Thomas d’Aquin — qui a cette époque accompagnait le Pape et se trouvait à Orvieto —, de composer les textes de l’office liturgique de cette grande fête. Ces derniers, encore en usage aujourd’hui dans l’Eglise, sont des chefs-d’œuvre, dans lesquels se fondent la théologie et la poésie. Ce sont des textes qui font vibrer les cordes du cœur pour exprimer la louange et la gratitude au Très Saint Sacrement, alors que l’intelligence, pénétrant avec émerveillement dans le mystère, reconnaît dans l’Eucharistie la présence vivante et véritable de Jésus, de son Sacrifice d’amour qui nous réconcilie avec le Père, et nous donne le salut.

    Même si après la mort d'Urbain iv la célébration de la fête du Corpus Domini se limita à certaines régions de France, d'Allemagne, de Hongrie et d'Italie du nord, ce fut un autre Pape, Jean XXII, qui en 1317 lui redonna cours pour toute l'Eglise. Depuis lors, la fête connut un développement merveilleux, et elle est encore très appréciée du peuple chrétien.

    Je voudrais affirmer avec joie qu'il y a aujourd'hui dans l'Eglise un «printemps eucharistique»: combien de personnes demeurent en silence devant le Tabernacle, pour s'entretenir en une conversation d'amour avec Jésus! Il est réconfortant de savoir que beaucoup de groupes de jeunes ont redécouvert la beauté de prier en adoration devant le Très Saint Sacrement. Je pense par exemple à notre adoration eucharistique à Hyde Park, à Londres.

    Je prie afin que le «printemps eucharistique» se répande toujours davantage dans toutes les paroisses, en particulier en Belgique, la patrie de sainte Julienne »

    Benoît XVI : extrait de l’audience générale du 17 novembre 2010

  • Journée grégorienne à Liège le samedi 11 mai 2013

    PLAIN-CHANT SUR LIEGE

     Au cours de cette journée du 11 mai 2013, l’Ensemble « Psallentes ♀ », dir. Hendrik Vanden Abeele, professeur aux Conservatoires de Leuven, Rotterdam et La Haye, chercheur à l’Université de Leyde et les trente-cinq élèves de l’académie de chant grégorien à Liège, cycle 2012-2013, dir. Stéphan Junker, professeur au conservatoire de Verviers illustreront

     

    LES CHANTS  DE PÈLERINAGE AU TEMPS DES CATHÉDRALES

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    XIIe – XVe SIÈCLES

     

    en interprétant des mélodies grégoriennes, diaphoniques et polyphoniques extraites du Codex Calixtinus de Compostelle (XIIe s.), du Livre Vermeil de Montserrat (XIVe s.), de l’office et de la messe de saint Jacques le majeur (graduel et antiphonaire de l’abbaye de Solesmes) et de l’office liégeois primitif de la Fête-Dieu (Jean de Cornillon, 1246).

     

    Programme du concert

     

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    ( 16h, église des Bénédictines, Bd d’Avroy, 54)

    Académie de chant grégorien:

    Graduel « Constitues eos » et Communion « Ego vos elegi » extraits de la Messe de saint Jacques le Majeur (graduel de Solesmes)

    Hymne « Exultet caelum laudibus », Antienne ad magnificat « Assumpsit Jesus » et « Benedicamus Domino », extraits des Vêpres de saint Jacques le Majeur (graduel de Solesmes)

     Tropes du Kyrie « Pater cuncta »  et « Exultet caeli curia » du Benedicamus Domino, extraits du Codex Calixtinus (Compostelle)

    Canon « Laudemus Virginem », extrait du Livre Vermeil (Montserrat)

    Cantio de Noël « Dies est laetitiae », extrait du Magyar Gregorianum

    Patrick Wilwerth à l'orgue "Le Picard" (1737):

    oeuvres baroques 

    Ensemble féminin "Psallentes":

    Conduit "Nosta phalans" extrait du Codex Calixtinus 

    Antiennes « Sacramentum pietatis », « Misterii veritatem », « Qui semel », « Ore quidem » « Ore vero », Repons «  ad nutum » et Antienne « Jesu bone » de l’Office liégeois primitif de la Fête-Dieu, extraits du manuscrit de Tongres  NL-KB 70 E 4 (13e s.)

     Séquence « Laureata plebs fidelis », extraite de la messe liégeoise de la Fête-Dieu

     Conduit « Congaudeant catholici » extrait du Codex Calixtinus

     Programme des chants de la messe 

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    (18h, église du Saint-Sacrement, Bd d'Avroy, 132) 

    Académie de chant grégorien: 

    Kyriale de la Messe XII « Pater cuncta », Introït, Alleluia et Communion de la messe votive du « Corpus Christi »,  extraits du graduel de Solesmes et du Codex Calixtinus 

    Canon « Laudemus Virginem » extrait du Livre Vermeil (Montserrat) 

    Ensemble féminin « Psallentes »:

    Repons « Christi corpus » et « Panis vivens » extraits de l’office liégeois primitif de la Fête-Dieu  (manuscrit de Tongres) 

    Conduits «  In hac die laudes » et «  Annua gaudia » extraits du codex Calixtinus 

    Patrick Wilwerth: 

    à l’orgue Thomas du Saint-Sacrement 

    La messe sera célébrée, selon le missel de 1962, par Monsieur l'abbé Jean-Pierre Delville, professeur à la Faculté de Théologie de l'Université catholique de Louvain (U.C.L.)U.C.L.)U.C.L)

     Les acteurs musicaux de la journée 

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    imagesCARYE5VP.jpgFondé et dirigé par Hendrik Vanden Abeele, professeur aux conservatoires de Leuven, Rotterdam et La Haye, chercheur à l’Université de Leyde,  l’Ensemble vocal «  Psallentes » est voué à l’interprétation des chants liturgiques du  moyen âge.  Sa branche masculine travaille depuis longtemps la musique ancienne avec la Capilla Flamenca : ensemble ils ont publié de nombreux disques associant le plain-chant à la polyphonie franco-flamande de la fin du moyen âge à la renaissance. La branche féminine qui participe à cette journée grégorienne à Liège a vu le jour en 2007. Elle est composée de jeunes musiciennes professionnelles particulièrement remarquées lors du dernier festival international de Watou, en 2012. Le  Festival des Flandres l’a inscrite à son programme pour 2013.

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    775084727_2.jpgL’Académie de Chant grégorien fête cette année le dixième anniversaire de sa présence à Liège. Depuis 2003, elle y a accueilli plus de trois cents élèves dans les cycles de cours qu’elle organise chaque année dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy. À Bruxelles et à Louvain-la-Neuve, l’académie organise aussi des cycles de cours ouverts tant aux débutants qu’aux persévérants, ainsi que des week-ends consacrés à des formations thématiques de perfectionnement dont la direction est  confiée aux meilleurs spécialistes belges et étrangers. A Liège, les cours sont animés par Stéphan Junker, avec le concours de Gérald Messiaen. Stephan Junker est  licencié en philologie classique de l’Université de Liège et aussi diplômé du conservatoire de Bruxelles, où il fit partie de la classe de Jules Bastin. Il est titulaire d’une classe de chant au conservatoire de Verviers.

    imagesCAA3A3EX.jpgPatrick Wilwerth, organiste, compositeur, professeur d’orgue au conservatoire de Verviers et dans plusieurs académies de la région liégeoise, est diplômé des Conservatoires royaux de Liège et de Bruxelles où il fut l’élève et le disciple d’Hubert Schoonbroodt. Outre ses activités dans le domaine de l’orgue et de la composition, Patrick Wilwerth a fondé en 1994 le chœur de chambre "Praeludium" et a été nommé en 1993, directeur artistique du chœur universitaire de Liège.

     

    Entrée libre à toutes les manifestations. Renseignements : e-mail sursumcorda@skynet.be ou tél. 04.344.10.89

     

  • Malmedy : la messe tradi du premier dimanche du mois

    MALMEDY

    PROCHAINE MESSE TRADITIONNELLE

    Célébrée (missel de 1962) par M. l’abbé Jean Schoonbroodt,

    chapelain au sanctuaire de Banneux et à l’église du Saint-Sacrement à Liège

     

    DIMANCHE 7 AVRIL 2013 A 18 HEURES

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    EGLISE DES CAPUCINS

    Ruelle des Capucins à 4960 Malmedy

     

    CELEBRATION DU PREMIER DIMANCHE APRÈS PÂQUES

    "in albis"  

    "mitte manum tuam et cognosce loca clavorum" 

     

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    Propre grégorien de la messe « Quasimodo »

     

    MISSA BREVIS DE LÉO DELIBES, 1836-1891

    polyphonie et orgue

     

    Cantiques et motets du temps pascal 

     « Isti sunt agni novelli » mélodie traditionnelle (Jean-Marie Taslent, ténor solo)

    « Au festin de l’Agneau » (adaptation en français de l’hymne « Ad regias agni dapes »du dimanche de « Quasimodo »)

    « Das Grab ist leer » (chant populaire en allemand)

    « Il est ressuscité » (mélodie de Jean-Sebastien Bach, 1685-1750)

    Renseignements : Léonard Aussems. Tél. 080.33.74.85

     

  • Retour sur la semaine sainte 2013 à Liège

    Lu dans « La Libre-Gazette de Liège » du mercredi  3 avril: 

    semaine ste 2013 Liège511.jpg

    Voir aussi ici: Le chemin de Croix a traversé le centre de Liège  et là :Ouvrez les portes des églises !

     

  • Ouvrez les portes des églises !

    2252216469.jpgPartageant le repas du jeudi-saint avec quelques prêtres du diocèse de Rome qui se dédient aux plus pauvres (il y a toutes sortes de pauvretés, dont la moindre n’est pas l’indigence et la faim spirituelle), le pape François  leur a dit dans la conversation : "Ouvrez les portes de l'église, et ensuite les gens vont venir.... si vous laissez la lumière allumée dans le confessionnal et êtes disponibles, ensuite vous verrez le type de file qu'il y a pour les confessions".

    C’est un peu ce que nous avons fait, des Rameaux à Pâques 2013, à l’église du Saint-Sacrement à Liège, et il est vrai qu’il suffit souvent de ce « peu de chose » qu’on appelle la foi pour ranimer la flamme, sans soutien particulier de l’ « appareil » ecclésiastique ou de ses médias. Et pourtant.…

    En termes statistiques cela donne près de 500 présences aux offices, dont 180 pour les messes de Pâques (contre 100 pour les messes dominicales habituelles). Par ces temps de disette de la pratique religieuse, cela compte.

    Voici le détail :

    - Dimanche des Rameaux : 120 personnes (malgré le froid intense et les bourrasques de neige) ;

    - Mardi-Saint : 40 personnes à l’adoration eucharistique et surtout, de 17h à 19h15, un défilé ininterrompu au confessionnal de l’abbé Jean Schoonbroodt ;

    - Jeudi-Saint : 50 personnes à la messe de la Dernière Cène et à l’adoration qui la suivit ;

    - Vendredi-Saint : 80 personnes au chemin de croix organisé dans l’église à 15 heures et des dizaines de pénitents aux confessionnaux de l’abbé André Arimont et de l’abbé Claude Germeau ;

    - Vigile pascale et messes de Pâques : 180 personnes. Un moment exceptionnel de grâce. Deo gratias.

  • Des Rameaux à Pâques: votre semaine sainte à Liège

    LA SEMAINE SAINTE ET PÂQUES 2013

     À L’ÉGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    (face à la statue équestre de Charlemagne)  

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    24 mars, dimanche des rameaux

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    09h45 : Procession et distribution du buis bénit

    Chants grégoriens de la bénédiction des rameaux (schola) : antiennes « Hosanna Filio David », « Pueri Haebreorum ». Hymne «  Gloria Laus » de S. Théodulphe d’Orléans, IXe siècle

    10h00 :  Messe (latin) selon le missel de 1962

    Plain chant et orgue (schola) : propre grégorien de la messe « Ne longe ». Psalmodie dialoguée de la Passion selon saint Matthieu. Kyriale XVII. Credo I. Hymne « Vexilla Regis » (Venance Fortunat, VIe siècle). Motets du répertoire classique: Vivaldi, Mozart, Chausson (Micheline Viellevoye, soprano solo)

    11h15 : Bénédiction et distribution des rameaux de buis, suivies de la Messe (français) selon le missel de 1970

    Plain-chant :hymne "Gloria Laus". Kyriale XVII Lecture de la Passion selon saint Matthieu. Œuvres pour violoncelle et orgue. 

    La procession des rameaux, accompagnée plus tard de leur bénédiction est d’institution antique et apparaît à Jérusalem au lendemain de la paix constantinienne (313).Tôt répandue en Orient, elle semble avoir fait son entrée en Occident par la liturgie wisigothique.

    La comparaison entre la liturgie hiérosolymitaine, dont nous avons la description détaillée par Euchéria ( + 384), et nos cérémonies romaines montre bien le génie propre de la Tradition à Rome : fidélité exacte au dépôt liturgique immémorial et assimilation profonde, l’amenant à une plus grande perfection.

    Au cours de la procession, les fidèles chantent en alternance avec la schola l’hymne célèbre Gloria laus, composée par Théodulfe, évêque d’Orléans († 821).

    Le caractère joyeux de la cérémonie des rameaux fait place à l’austérité de la messe, entièrement consacrée à la Passion du Sauveur, dont on chante le texte en saint Matthieu.

    Toutefois, l’Eglise n’oublie pas que cette Passion est génératrice de salut.  Saint Léon l’a rappelé aux lectures des Matines : « La solennité de la Passion du Seigneur, désirée par nous et désirable pour le monde entier est arrivée : elle ne nous permet point de garder le silence parmi les transports des joies spirituelles qu’elle procure à nos âmes. »

    Aussi le souvenir du Christ souffrant ne peut effacer celui du Christ triomphant dans les textes liturgiques.

     

     

    26 mars, mardi-saint

     detail-maitre-autel-saint-sacrement.jpg17h à 19h : confessions pascales et adoration

     Vêpres grégoriennes à 17h, chapelet à 18h., bénédiction du Saint-Sacrement à 18h45

    Tout au long de son règne, notre pape émérite Benoît XVI a recommandé  l'adoration eucharistique, pour y trouver « force, consolation et joie ».

     « En nous souvenant de sainte Julienne de Cornillon renouvelons nous aussi la foi dans la présence réelle du Christ dans l'Eucharistie », a exhorté le pape. L'Eglise, a-t-il fait observer, doit une « grande reconnaissance » à sainte Julienne « non seulement en raison de sa sainteté de vie, mais également parce qu'à travers sa grande ferveur, elle a contribué à l'institution d'une des solennités liturgiques les plus importantes de l'année, celle du Corpus Domini. »

    Surtout, le pape s'est réjoui de ce qu'il appelle un « printemps eucharistique»  spécialement chez les jeunes : « Combien de personnes demeurent en silence devant le Tabernacle, pour s'entretenir dans une conversation d'amour avec Jésus ! Il est réconfortant de savoir que beaucoup de groupes de jeunes ont redécouvert la beauté de prier en adoration devant le Très Saint Sacrement" et le Saint-Père Benoît d'ajouter: " Je prie afin que ce «printemps» eucharistique se répande toujours davantage dans toutes les paroisses, en particulier en Belgique, la patrie de sainte Julienne ".

     

    28 mars, jeudi-saint

     20h00:  Messe de la Dernière Cène (français) , selon le missel de 1970

    boutscene.jpgChants grégoriens : kyriale IV,  introït « nos autem gloriari », kyriale IV,  graduel « Christus factus est », Chant ambrosien : « O sacrum convivium » (Patricia Moulan, alto solo). Motets classiques : « O salutaris hostia » de Léo Delibes,1836-1891, et « Panis angelicus » de César Franck, 1822-1890, (Patricia Moulan, alto solo)

    A la fin de la messe: translation du St-Sacrement au reposoir (autel de la Vierge). Adoration (un quart d'heure).Chant grégorien : « Pange lingua ». 

    Le Saint-Sacrifice était primitivement célébré trois fois en ce premier jour du triduum pascal.  La première messe était celle de la réconciliation des pénitents ; la deuxième, celle de la célébration des saintes huiles et de la consécration du saint Chrême ; la troisième enfin commémorait l’anniversaire de la dernière Cène au cours de laquelle Jésus institua l’Eucharistie et l’Ordre.

    Pendant le Gloria, les cloches se font entendre une dernière fois avant d’entrer dans le grand deuil du Seigneur.

    Comme le saint sacrifice ne célèbre pas le vendredi saint, c’est ce jeudi que l’on consacre les hosties pour la communion du lendemain.  Les fidèles qui viennent de revivre l’institution du mystère de Foi en prolongent la solennité par l’adoration de la sainte Réserve au reposoir.

     

    29 mars, vendredi-saint

    bosch_10.jpg 15h, chemin de la croix suivi des confessions pascales: méditation des 14 stations avec les abbés Claude Germeau et André Arimont

     Chant : extraits du Stabat Mater de Pergolèse, 1736 (Patricia Moulan, alto solo)

     

    Cette cérémonie est, effectuée en s'arrêtant devant 14 tableaux, crucifix et autres symboles disposés soit autour de l'église ou d'un lieu attenant (généralement une voie reproduisant la montée au Calvaire, soit, le plus souvent, dans l'église elle-même

    Le chemin de croix a son origine dans la liturgie du vendredi saint des chrétiens de Jérusalem. Les Franciscains présents en Terre Sainte depuis 1220 suivirent eux-mêmes le rite traditionnel en usage dans l'Église orthodoxe locale, ils le transposent progressivement dans leurs églises en Italie. C'est seulement sous le pape Clément XII, en 1731, que la permission fut donnée de créer des chemins de croix dans d'autres églises que celles des Franciscains et le rite se popularisa au point que l’on connaît encore aujourd’hui.

    N.B: Il n’y a pas d’ "office des Présanctifiés" le soir à l’église du Saint-Sacrement : les fidèles qui le souhaitent  sont invités à se joindre à la cérémonie organisée dans les rues de Liège (18h,départ de Saint-Pholien) jusqu’à la  Cathédrale Saint-Paul (office à  19h30) 

    30 mars,  samedi-saint

    resurrection1.jpg20h, vigile pascale et messe de la Résurrection (missel de 1970) : bénédiction du feu nouveau, exultet suivi de quatre lectures, liturgie baptismale, messe.

    Chants grégoriens : gloria du temps pascal, triple alleluia de Pâques, litanie des saints, antiennes « Vidi aquam » et « Dextera Domini », sanctus du temps pascal, alleluia et chant du psaume 150  « Laudate Dominum ». 

     

    La Nuit de Pâques est, comme le dit saint Augustin, « la mère de toutes les saintes vigiles, en laquelle veille le monde entier. »  Elle s’ouvre sur la bénédiction du feu nouveau, signe de résurrection, et du cierge pascal, qui figure au milieu de nous la présence du Christ en son corps glorieux.  La flamme du cierge pascal se transmet aux cierges des fidèles, exprimant que la vie de Jésus ressuscité est donnée en partage à ceux qui sont renouvelés en lui.  Inondé de cette clarté, le célébrant procède à la grande proclamation de l’Exsultet, où l’Eglise laisse déborder la joie de son cœur.  

    On reprend ensuite provisoirement les ornements violets pour rappeler par des lectures de l’Ancien Testament le premier état du monde et l’annonce de l’Alliance nouvelle. Encadrée par le chant des litanies, vient alors la rénovation des vœux de Baptême.

    Avec le Gloria, c’est le retour des cloches qui saluent à toute volée la résurrection du Sauveur.

    A la fin de l’épître, éclate enfin le triple alléluia.  Et la messe pascale se poursuit dans la joie pour finir sur le chant des laudes.

     

    31 mars, dimanche de Pâques

    3miraflo.jpg10h00 :  Messe du Jour (latin) selon le missel de 1962

    Plain chant et orgue : propre grégorien de la messe « Resurrexi » du Jour de Pâques. Kyriale I « Lux et origo ». Credo I . Motets classiques: Vivaldi, Mozart, Chausson (Micheline Viellevoye, soprano solo)

    11h15: Messe du Jour (français) selon le missel de 1970

    Chants grégoriens: Kyriale du temps pascal. Œuvres pour violoncelle et orgue

    Les mélodies grégoriennes chantent le triomphe du Christ sur la mort : l’Agneau a racheté les brebis (Agnus redemit oves ) : il nous entraîne à sa suite, affranchis, pardonnés, purifiés en Lui.  Car le Christ notre Pâque a été immolé ( pascha nostrum immolatus est Christus ) pour que nous le recevions in azymis sinceritatis et veritatis : sous les apparences du pain azyme, symbole de pureté et de vérité hérité de la tradition juive.  Hors du mystère pascal, auquel nous unit chaque messe, nous sommes perdants face au mal à la souffrance et à la mort.  Seul un Dieu crucifié peut demander que, là, nous nous en remettions à Lui car il nous l’affirme : Resurrexi et adhuc tecum sum.  Je suis ressuscité et je suis avec toi pour toujours. 

    « Le Fils de l’homme, quand il reviendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » Question du Christ lui-même (dans S. Luc, 18, 8).

     

    Rens. Tél. 04.344.10.89

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  • Liège et Malmédy: messes de carême et grégorien et polyphonie ancienne

     

    DIMANCHE 3 MARS 2013

    Premier Dimanche du Mois

    IIIe DIMANCHE DE CARÊME 

    A LIEGE

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132  

    10h, Messe en latin

    célébrée (missel de 1962) par M. l’abbé Jean Schoonbroodt

    Propre grégorien de la messe « Oculi mei », Kyriale XVII« Salve ».

    Credo I (XIe s.) et Repons « Media Vita » (Xe s.)

    par la Schola du Saint-Sacrement, Kaisu Hynninen (soprano solo)

    et Patrick Wilwerth (professeur d’orgue au conservatoire de Verviers)

     

    11h15, Messe en Français

    Célébrée (missel de 1970) par M. l’abbé Claude Germeau

    Chants grégoriens: Kyriale XVIII, Hymne de Carême « attende Domine »)

    Orgue: Mutien Houziaux, ancien titulaire à la cathédrale de Liège

     

    A MALMEDY 

     

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    ÉGLISE DES CAPUCINS

    Ruelle des Capucins à 4960 Malmedy 

    18h., Messe en latin

    Célébrée (missel de 1962) par M. l’abbé Claude Germeau 

    Propre grégorien de la messe « Oculi mei »

    Kyriale XVII« Salve ». Credo I (XIe s.)

    Motets « Ecce homo » à trois voix (Géréon Stein, 1853), « Adoramus Te »  (P.J. Vandamme), « O heilige Seelenspeise » et « Vive Jésus, vive sa Croix »

    par la Schola de Saint-Lambert (Verviers) et la Schola des Capucins (Malmedy)

    Orgue : Michèle Baron et Léonard Aussems, professeur hre à l’académie de Malmedy 

      

     

  • Ouverture du Carême 2013 à l'église du Saint-Sacrement

     

     

    EGLISE  DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

     

     

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    "Devictus vincit" 

     

    MERCREDI 13 FEVRIER 2013 À 18 HEURES

    MESSE DES CENDRES 

    Grégorien:

     Kyriale XVIII. Hymne Attende Domine

    à l'orgue, Thierry de Marneffe

     

     

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    « memento quia pulvis es » 

    Bénédiction et imposition des Cendres aux fidèles

    par Monsieur l’abbé Claude Germeau 

     « Feria Quarta Cinerum » 

    Comme toute fête de l’année au calendrier chrétien, le mercredi des cendres, par lequel débute le carême,  se situe en référence à la fête des fêtes qu’est Pâques qui célèbre le passage de la mort à la résurrection de notre Seigneur Jésus Christ. Fête tellement importante qu’elle est célébrée durant cinquante jours (de là vient le mot Pentecôte), et qu’elle est précédée d’une préparation de quarante jours. Le mot "carême" est la contraction du mot latin quadragesima, qui signifie quarantième -sous-entendu : jour, le quarantième jour étant le jour de Pâques.

    Cette préparation est un temps de cheminement spirituel, tout entier orienté vers Pâques, pour ceux qui se préparent à être baptisés à la veillée pascale et pour tous les fidèles. Il est marqué par le jeûne (privation), la prière et le partage (charité, solidarité), et pas seulement comme pratique à observer - d’ailleurs le plus discrètement possible (voir Matthieu 6, 5-18 "Quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu… mais parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes") - mais véritable démarche spirituelle. La durée de quarante jours est d’ailleurs à mettre en relation avec les 40 jours de Jésus au désert précédant sa vie publique, eux-mêmes en relation symbolique avec les quarante ans de traversée du désert par les Hébreux avant l’entrée en Terre promise.

    C’est pour tenir les quarante jours de jeûne et de privation, en dehors des dimanches qui sont toujours jour de fête et de résurrection - même en temps de Carême - que le début de celui-ci fut avancé au mercredi avant le 1er dimanche de carême. La cendre évoque la faiblesse de l’homme (cf. Genèse 3, 19 "Souviens-toi que tu es poussière…"), elle évoque aussi le péché et la fragilité de l’homme (cf. Sagesse 15, 10 ; Ézéchiel 28, 18 ; Malachie 3, 21) et son regret du péché (cf. Judith 4, 11-15 ; Ézéchiel 27, 30). Pour les chrétiens, l’imposition des cendres est avant tout, un rite pénitentiel dont la signification est portée par la phrase que prononce le prêtre en faisant le geste : "Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle." (Marc 1, 15).  

    "Ne tarde pas, dit le Seigneur, convertis-toi à Dieu, et ne diffère pas de jour en jour." Ce sont les paroles de Dieu et non les miennes; vous ne les avez pas entendues de moi, mais moi je les entends avec vous : "Ne tarde pas, dit-il, convertis-toi au Seigneur." Mais toi tu réponds : "Demain! demain!" (dans le latin du texte : "Cras! cras!") Quel croassement de corbeau! Comme le corbeau envoyé de l'arche n'y est pas revenu et, maintenant qu'il est vieux, dit encore : Demain! demain! C'est le cri du corbeau : tête blanche et coeur noir. Demain! demain! c'est le cri du corbeau : le corbeau n'est pas revenu à l'arche, la colombe est revenue. Qu'il se perde donc, le croassement du corbeau, et que se fasse entendre le gémissement de la colombe." Saint Césaire d'Arles, 470-542

     

  • Le temps de la septuagésime

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT
    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    DIMANCHE 3 FÉVRIER 2013 A 10 HEURES

    Premier Dimanche du Mois

     

    MESSE DE LA SEXAGÉSIME

    Célébrée selon le missel de 1962

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    Évangile : lecture de la parabole du Semeur (Luc, 8, 4-15)

     

    Propre grégorien de la messe « Exsurge, Domine »

    Kyriale XI « Orbis Factor » (XIVe s.), Credo I (XIe s.)

    Repons « Media Vita » (Xe s.)

     

    Chants interprétés par la Schola du Saint-Sacrement

    A l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers  

     Media vita, répons pour le temps de la Septuagésime, composé par Notker le Bègue,  moine de Saint-Gall († 912).

    Media vita in morte sumus, quem quaerimus adjutorem, nisi Te adjutorem, nisi Te, Domine, qui pro peccatis nostris juste irasceris.
    Vivants, nous sommes sans cesse menacés par la mort. Qui nous assistera, si ce n'est Toi, Seigneur, Toi qui es justement irrité contre nous à cause de nos péchés?

    In Te speraverunt patres nostri, speraverunt, et liberasti eos.
    R. Sancte Deus.
    Nos pères ont espéré en Toi, ils ont espéré et Tu les as sauvés.
    R. Dieu saint
     

     

    Qu'est-ce que le temps de la Septuagésime ?

    Supprimé dans le rite de Paul VI, le temps de la Septuagésime est, dans la liturgie traditionnelle, une période de trois semaines qui précède l’ouverture du carême.

    Le temps de la Septuagésime commence toujours la neuvième semaine avant Pâques et compte trois dimanches qui sont respectivement appelés dimanches de la Septuagésime, de la Sexagésime et de la Quinquagésime. Ces appellations proviennent du système de comptage en usage dans l’antiquité et désignent la décade dans laquelle tombe chacun de ces dimanches : si en effet l’on divise les neufs semaines qui précèdent Pâques en séries de dix jours, on constate que le premier de ces neuf dimanches tombe dans la septième dizaine, le deuxième dimanche dans la sixième dizaine, le troisième dimanche dans la cinquième dizaine ; de là viennent leurs noms respectifs de dimanches in Septuagesimain Sexagesima et in Quinquagesima.

    Avec le temps de la Septuagésime nous quittons définitivement le cycle de Noël pour entrer dans le cycle Pascal. Les rites extérieurs propres à cette nouvelle saison liturgique : suppression du Gloria à la messe, suppression du joyeux Alléluia, ornements violets, tout cela est singulièrement évocateur et suffirait à caractériser l'atmosphère où va désormais se dérouler toute la liturgie : c'est maintenant l'esprit de pénitence qui va - et de plus en plus à mesure que l'on approchera des jours saints où se célèbre le mystère de la passion du Seigneur - marquer de son sceau la prière de l'Eglise. Comme le Carême est la préparation à la Semaine Sainte, le temps de la Septuagésime est la préparation au Carême. Il en est comme une sorte d'anticipation. l'Eglise nous fait faire un examen de conscience, de notre misère foncière devant Dieu que reflète l'admirable liturgie grégorienne chantée des trois dimanches de ce temps. Mais on peut y voir également, ainsi que dans la liturgie de Carême, comment l'Eglise comprend la pénitence, faite, bien entendu, de la douleur des fautes commises, mais aussi d'une confiance invincible en la miséricorde infinie