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Offices religieux - Page 31

  • Samedi 9 juin à Liège :

    500 fidèles ont célébré la Fête-Dieu au Boulevard d’Avroy

     

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    Cinq cents fidèles se sont retrouvés ce samedi 9 juin 2012 à Liège, dans l’église du Saint-Sacrement pour la Solennité de la Fête-Dieu (célébrée selon la forme extraordinaire du rite romain) et pour la procession qui s’est ensuite déroulée au Boulevard d’Avroy et dans les rues adjacentes. Beaucoup de ferveur dans la foule venue essentiellement de Liège et de sa grande banlieue mais aussi de Verviers, de Banneux  et  même de Malmedy. Du panache avec l’Harmonie de Montzen, les superbes bannières et le dais du Saint-Sacrement apportés par les paroisses de Vottem et de Grand-Halleux. Sans oublier les chants grégoriens de la Schola Cantorum de Roermond (Pays-Bas) ni Gauthier Bernard, un jeune organiste de talent (titulaire des orgues de l’église Sainte Julienne à Verviers) et sans compter le dévouement de tous ceux qui se sont impliqués dans l'organisation de la fête...

    C’est le Doyen de Liège-Centre, le chanoine Eric de Beukelaer, qui prononça l’homélie de la messe. Voici le texte de sa prédication : 

    «Ceci est mon corps… Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, répandu pour la multitude». (Marc 14, 12-26)

    Le dimanche de la fête du Corps et du Sang du Christ – appelée communément « la Fête-Dieu – est d’origine liégeoise et remonté au XIIIe siècle. Comme le rappela le pape Paul VI en 1965 : « elle fut célébrée la première fois au diocèse de Liège, spécialement sous l’influence de la Servante de Dieu, sainte Julienne du Mont-Cornillon, et Notre Prédécesseur Urbain IV l’étendit à l’Eglise universelle » (encyclique Mysterium Fidei n°63). Il est donc juste que dans notre bonne ville de Liège, ce dimanche de la Fête-Dieu soit particulièrement honoré.

    Je remercie le Comité organisateur de m’avoir invité à prêcher en cette occasion. Car ce n’est pas avant tout l’abbé de Beukelaer, mais le Curé-Doyen qui prêche. Or, qui a-t-il de plus connexe que la célébration de l’Eucharistie et l’apostolat du Curé ? Sans doute que celui qui avait le mieux compris cela, fut le curé d’Ars. Quand il avait un trou de mémoire lors de ses sermons, celui-ci se contentait de désigner le tabernacle en s’écriant : « Mes amis… Il est là ! Il est là ! » Tout était dit et je pourrais me contenter de l’imiter. Mais – comme je n’ai pas la capacité de conviction du Saint Curé – je vais tout de même poursuivre encore un peu. En cette fête de l’adoration eucharistique, arrêtons-nous donc sur le sens de tout cela. Qu’est-ce que l’Eucharistie et pourquoi l’adoration?

    Parlons d’abord de l’Eucharistie. L’Eucharistie est un sacrement. Un sacrement est un acte liturgique – un ensemble de gestes et de paroles – qui nous donne de vivre une communion avec le Ressuscité. Dans chacun des sept sacrements, l’événement de Pâques est rendu présent par la force de l’Esprit, afin de nous conduire vers le Père. L’Eucharistie est le sacrement qui dit, par excellence, la vie de l’Eglise. Où un baptisé trouvera-t-il la force de demeurer fidèle au Christ dans un monde où tant de choses en éloignent? En se nourrissant du Ressuscité lui-même, qui se donne avec Son Corps et son Sang. En communiant, nous sommes nourris du Christ qui se donne pour l’humanité, afin de devenir à notre tour présence du Christ pour le monde. Reçue au sein de l’Eglise, l’Eucharistie crée aussi l’Eglise en nous rendant « Christophores », c’est-à-dire porteurs du Christ. Comme l’enseignait saint Augustin aux chrétiens qui participaient à l‘Eucharistie : « Chrétien, deviens ce que tu contemples, contemple ce que tu reçois, reçois ce que tu es : le Corps du Christ ».

    Devenir « Corps du Christ », ce n’est pas rien. Dans son ouvrage Corpus Mysticum, le cardinal de Lubac a démontré que – durant le premier millénaire – quand on parlait du « verum Corpus », on ne visait pas l’Eucharistie, mais bien l’Eglise. Cela signifiait que la « vérité entière », le déploiement plein, du mystère de l’incarnation, se révélait dans le Christ présent par l’Eglise dans tous les peuples et à tous les siècles. Le « mysticum Corpus » désignait, lui, l’Eucharistie – non pas dans le sens de « simplement mystique et donc pas vraiment réel » – mais bien dans le sens présence sacramentelle – mysterion (mystique) étant le mot grec pour sacramentum.

    Donc – et très concrètement – le Christ qui se donne sacramentellement dans l’Eucharistie, ne peut être reçu vraiment – en vérité – que par celui accepte de se laisser transformer par l’Esprit pour devenir « présence du Christ pour le monde ». Exemple « comique » vécu : quand j’étais au séminaire, certains d‘entre nous avaient d’interminables querelles pour savoir s’il fallait recevoir la communion sur la langue ou sur la main. Je ne dis pas que cette question est sans importance et que chacun ne peut pas avoir son avis. Mais à force de se focaliser sur cela et s’épier l’un l’autre… nous oubliions totalement ce que nous faisions : recevoir le Christ pour devenir Christophores. Nous faisions mentir l’Eucharistie, en faisant de la forme de réception des saintes Espèces une cause de division et de murmures. Ce que nous ne comprenions pas, c’est que l’Eucharistie est – par excellence – le sacrement du sensus ecclesiae, du sens de l’Eglise. Devenir eucharistique, c’est accepter de mettre en poche ses préférences liturgiques, sa spiritualité personnelle, ses préférences d’hommes d’Eglises, etc… pour recevoir l’Eglise, telle qu’elle se donne à nous. L’Eglise m’invite à aimer et à prier pour les prêtres et les évêques que Dieu nous donne. Même si un baptisé n’est pas toujours sur la même longueur d’onde que son curé, ou que son évêque – ce dernier n’en demeure pas moins le pasteur que Jésus lui envoie. Je suis donc invité à prier pour ce pasteur, à l’aimer et à loyalement collaborer avec lui. A quoi cela sert-il de communier, si – en quittant l’Eglise – je m’empresse de critique le sermon, les chants, les autres paroissiens ? « Chrétien, deviens ce que tu reçois… le corps du Christ ». Recevoir le Corps du Christ, ce n’est pas « avoir eu sa Messe » pour être en règle et puis vivre en ennemi de l’Amour. Recevoir le Corps du Christ, c’est laisser l’Esprit donner corps au Christ à travers notre humanité et – ce faisant – de prendre notre part, selon notre vocation et charismes, à ce grand corps du Christ – qui est l’Eglise. Devenons donc ce que nous recevons.

    Parlons ensuite de l’adoration. La prière devant le Saint-Sacrement est née à une époque où peu de fidèles communiaient. D’où le désir de « voir » le don de Dieu. Ceci explique l’attachement à cette forme de prière qu’éprouvent – aujourd’hui encore – ces baptisés qui se trouvent dans une situation canonique ou personnelle qui les empêchent de communier. Mais l’adoration eucharistique est pour tous les fidèles. En effet, « adorer » le Christ-Eucharistique, c’est se laisser transformer par l’Eucharistie. L’adoration nous révèle à nous-mêmes que nous sommes appelés à être des adorateurs, car notre vocation est d’être le temple de Dieu, par la force de l’Esprit – à l’instar de la Vierge Marie. En effet, si la célébration eucharistique est proche du mystère de l’annonciation (Dieu visite son peuple), l’adoration eucharistique est connexe au mystère de la visitation. La visitation d’un Dieu qui dit : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. » (Apocalypse 3:20) Ou plus simplement, ces paroles du vieux paysan au curé d’Ars, qui lui demandait pourquoi il contemplait si longuement le Saint-Sacrement : « je l’aveuse et Il m’aveuse ». (Traduction libre : Je le scrute et Il me scrute »)

    De plus, l’adoration dilate notre cœur aux dimensions de l’Eglise. Celui qui adore le Saint-Sacrement, se laisse remplir du Christ qui nourrit son Eglise. Il prie avec toute l’Eglise, une en Christ mais divisée en ses membres. Il prie avec toute l’Eglise, sainte en Christ mais pécheresse en ses membres. Il prie avec toute l’Eglise, catholique en Christ mais si peu universelle en ses membres. Il prie avec toute l’Eglise, apostolique en Christ mais si sourde à leur enseignement en ses membres : « Chacun de vous prend parti en disant : « Moi, j’appartiens à Paul », ou bien : « J’appartiens à Appollos », ou bien : « J’appartiens à Pierre » » (1 Cor 1, 12). Non seulement l’adoration Eucharistique dilate notre cœur aux dimensions de l’Eglise, mais elle le dilate même par-delà ses horizons, en nous pressant à aimer – jusqu’à ceux qui se moquent : « Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent » (Matthieu 5, 44). Et puis, comment adorer le Christ qui nourrit son peuple de l’Eucharistie, sans à notre tour nourrir ceux qui ont faim ? « En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Matthieu 25, 40). Voilà pourquoi, par une procession en ce jour, cet esprit d’adoration peut aussi se vivre le long des rues de notre Cité ardente. Vivons cette démarche publique, non pas comme un moment d’affirmation agressive de notre foi, mais telle une visitation que le Seigneur fait à sa bonne ville de Liège. Adorons donc ce que nous contemplons et devenons ce que nous recevons: le Corps du Christ. Amen.

    Référence : « Deviens ce que tu reçois » – Fête du Corps et du Sang du Christ 

  • FÊTE-DIEU 2012 À LIÈGE :

     

    Le samedi 9 juin 2012 à 16 heures

    MESSE SOLENNELLE À L’ÉGLISE DU SAINT SACREMENT

    prêchée  par le Chanoine Éric de Beukelaer, Doyen de Liège (rive gauche)

    suivie de la

    PROCESSION AU CENTRE-VILLE

     (Boulevard d’Avroy- Quartier Jardin Botanique) 

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    P6254073 (800x600).jpgLa Solennité de la Fête-Dieu sera célébrée (selon le missel de 1962) le samedi 9 juin prochain à 16 heures, en l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132), avec la participation de plusieurs prêtres diocésains et c’est le Chanoine Éric de Beukelaer, Doyen du Centre-Ville, qui assurera la prédication de cette messe. La Schola Cantorum de Roermond (Pays-Bas) dirigée par Cyriel Tonnaer, un ensemble vocal talentueux qui se produit notamment dans le cadre du célèbre Festival international de Chant grégorien de Watou. prêtera son concours à la cérémonie. A l'orgue Thomas du Saint-Sacrement: Gauthier Bernard.

    0912.jpgComme l’an dernier, la procession du Saint-Sacrement se déroulera ensuite  dans le quartier d’Avroy, avec le concours de la Schola Cantorum et de l’Harmonie du Royal Cercle Musical Saint-Georges de Montzen : départ de l’église du Saint-Sacrement vers 17h15. Itinéraire : Boulevard d’Avroy, Rue Sainte-Marie, Square Lejeune, Rue Louvrex, Rue Darchis et retour au Boulevard d’Avroy (pour la bénédiction finale à l’église du Saint-Sacrement). La fête est ouverte à tous. Ce n’est ni un simple spectacle, ni une parade folklorique mais la proclamation publique d’une bonne nouvelle : oui, sous ces humbles apparences du pain et du vin, Jésus a voulu demeurer vivant aujourd’hui encore dans et pour ce monde,  tous les jours et jusqu’à la fin des temps.

     Cette célébration festive, aujourd’hui universelle, est née au diocèse de Liège en 1246,100_9377.JPG sous l’impulsion de sainte Julienne de Cornillon et d’Ève de Saint-Martin. Elle fut étendue au monde entier en 1264 et la procession  qui  suit la messe instituée quelque cinquante ans plus tard (1318). À Liège, berceau de la fête, cette procession avait disparu dans les années 1970 mais, voici trois ans, un comité issu d’un groupe de jeunes a vu le jour  pour la faire renaître au cœur de la Cité ardente, dans le quartier Avroy-Jardin botanique et propose, à tous les Liégeois et aux autres d’y participer à nouveau cette année, selon l’itinéraire susmentionné.

     

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    Renseignements :

    Tel. +32 (0)4.344.10.89 ou  +32 (0) 4.223.54.11.

    E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com ou http://fetedieualiege.wordpress.com

    Plain-chant pour un jeune musicien doué

    procession de lafête-dieu 2012 à liègeGauthier Bernard, « un musicien pas comme les autres » : voilà comment les journaux sud presse en parlent sur leur site.

    On pourra l’entendre le samedi 9 juin 2012  l’église du Saint-Sacrement à Liège où ce jeune organiste accompagnera notamment le kyriale grégorien dela Messe solennelle dela Fête-Dieu  (16 heures) : un art qu’il pérennise aussi…

    Né à Verviers en 1984, Gauthier à 10 ans lorsqu’il est attiré par le « roi des instruments », grâce à son grand-père paternel (organiste et compositeur). Lui, qui alors pianotait déjà, se lance dans la musique : l’orgue puis l’écriture, le basson, le carillon et le piano auprès de P. Wilwerth, A. Froidebise, J. Gilet, P. Uyttebrouck, A. Cremers, G. Westfald, J-C Michallek…

    Second prix du concours Dexia en composition ainsi que 2 fois lauréat de L’Epreuve Nationale d’Interprétation au carillon (en France), il est premier basson de l’orchestre Jean-Noël Hamal ainsi que membre de l’orchestre Convivium et fréquemment dans l’orchestre de le Choeur universitaire de Liège.

    Titulaire des orgues de Sainte Julienne à Verviers et du carillon dela Collégialede Huy, il s’y produit fréquemment en concert ainsi que sur d’autres instruments (l’église des Bénédictines à Liège, la cathédrale

    Saints Michel et Gudule à Bruxelles, la salle philharmonique de Liège, l’église Saint Antoine à Verviers ou l’église Notre Dame du Finistère à Bruxelles). Il se perfectionne lors de stage à l’étranger auprès de P. Kerremans et F. Vaudray.

    Le jeune musicien est marqué par des compositeurs comme Sweelinck, Bach, Franck, Tournemire ou Messiaen. Une rencontre importante dans sa vie d’artiste fut celle de Jean-Pierre Leguay, organiste à Notre-Dame de Paris, dans le cadre d’un travail d’analyse qu’il a réalisé.

    Imprégné par la musique jusqu’au bout des ongles, Gauthier Bernard est avide de découvertes et de recherches sur des compositeurs connus ou non. Il se destine à l’enseignement, la composition et une vie de concertiste active.

     

    La Schola Cantorum du Ward Instituut de Roermond

     (Limbourg néérlandais)

    procession de lafête-dieu 2012 à liègeVoici comment elle se présente elle-même, sur son propre site web : Les 30 membres de la Schola sont tous originaires des régions du Limbourg et du Brabant néérlandais.  Chacun d’eux est plein d’enthousiasme pour le chant grégorien.

    Tous les membres suivent de manière active les dernières recherches sémiologiques, ce qui fait que la conception dans l’exécution des chants témoigne des nouvelles pratiques mélodiques et rythmiques, tout en respectant les interprétations des anciens manuscrits médiévaux.

    La Schola fut fondée en 1964 à l’initiative de Joseph LENNARDS, directeur de l’ancien Institut Ward. De 1979 à 2008 le chef de chœur fut M. Louis KREKELBERG, auquel a succédé aujourd‘hui.Cyriel TONNAER.

    La Schola n’est liée à aucune aucune autorité communale ou paroisse. Son premier objectif la est de stimuler l ‘intérêt du public pour le chant grégorien, se combinant parfois à des chœurs à voix mixtes pour témoigner des rapports intimes entre chants religieux polyphoniques, trouvant leur base dans la plupart des cas dans le chant grégorien.La Scholaaime se présenter lors des grands festivals de musique religieuse, tel que celui de Watou en 2003. Elle a produit de nombreux et excellents disques de chant grégorien  

     

    La Fête-Dieu aussi pour les enfants :

    La Petite Julienne et le Pain de Vie

     

    procession de lafête-dieu 2012 à liège

    Un album de Jacques Galloy illustré  par Anne Junker, disponible  à l’église du Saint-Sacrement le samedi 9 juin à 16h. Ce bel album illustré raconte aux plus jeunes l’enfance de Sainte Julienne de Cornillon, par laquelle le Christ a demandé à l’Église d’honorer son Corps et son Sang lors de la Fête-Dieu. 

    Résumé

    Si de nombreux fidèles catholiques honorent chaque année la fête du Saint Sacrement, l’étonnante histoire de celle qui conduisit l’Église à la célébrer n’est pas toujours très connue. Orpheline de père et de mère dès son plus jeune âge, Julienne de Cornillon trouve sa plus grande consolation dans la proximité avec l’Eucharistie, à la présence de laquelle elle est très sensible et assidue. Le Christ devient ainsi son meilleur ami. C’est alors qu’ellereçoit de Lui les premières révélations sur l’importance du Sacrement de son Corps et de son Sang et sur la dévotion particulière que l’Eglise devrait lui montrer : « Beaucoup oublient que Je suis présent dans le pain et le vin. Je suis réellement à vos côtés chaque jour. Je désirerais que vous célébriez cela de manière plus particulière une fois par an. Ce sera la Fête-Dieu ». Ce beau récit illustré sensibilisera le coeur des plus jeunes à la réalité de la présence réelle du Christ dans le pain et le vin consacrés.

     

    Points forts

     

    procession de lafête-dieu 2012 à liège- Des illustrations expressives et colorées.

    - Un outil d’éveil à la foi et à l'Eucharistie

     

    - Une idée de cadeau, en particulier pour la première communion.

     

    - Benoît XVI a récemment développé l'histoire de Sainte Julienne : “Je voudrais affirmer avec joie qu'il y a aujourd'hui dans l'Eglise un «printemps eucharistique»”.

     

    Public: Enfants de 6-10 ans. Parents, grands-parents, parrains, marraines, catéchistes et instituteurs.

     

    Les auteurs:

     Jacques Galloy est marié et père de 5 enfants, il est actuellement responsable des jeunes de l'Emmanuel en Belgique et directeur financier d'un groupe de solutions informatiques pour la télévision.

     

    Anne Junker est infographiste et illustratrice, diplômée de Ecole supérieure des Arts Saint-Luc et d'un master d'illustration à l'académie des Beaux-Arts de Liège. Retrouvez ses productions sur anneblog.illustrateur

    Le prix : 10 €

     

    Pour plus d’informations, contacter :  Marie Blétry – Éditions de l’Emmanuel - Relations presse mbletry@editions-emmanuel.fr

     

    Fiche du livre : http://www.editions-emmanuel.com/f/index.php?sp=liv&l

  • Trois cents personnes ont fêté le chant grégorien à Liège

     

    0005510ac.jpgBelle journée festive  le samedi 12 mai dernier pour la clôture du cycle des cours 2011-2012 de l’Académie de Chant grégorien à Liège, une académie qui a vu le jour en 2003 -sans aucun appui officiel, clérical ou autre- et accueilli depuis lors plus de 250 élèves dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement.

    Pour la circonstance, l’Ensemble Vocal « Caliomène » (dir. Ximena Gonzáles) issu du Chœur  Grégorien de Paris et l’organiste Patrick Wilwerth s’étaient joints aux 27 élèves de la « cuvée 2012 » dirigés par Stéphan Junker, professeur au conservatoire de Verviers (sans oublier les juniors accompagnés par Patricia Moulan, issue du même conservatoire).

    Au programme : un concert et une messe qui ont réuni ensemble un vaste public (près de 300 personnes).

    À 16 heures, dans une église (XVIIe siècle) des Bénédictines trop petite pour accueillir tous les auditeurs, un programme éclectique a illustré « les quatre saisons du plain-chant » : grégorien, diaphonie, déchant, plain-chant tardif du XVIIe siècle ont alterné avec le jeu des sonorités baroques du bel orgue « Le Picard »(1737) qui surplombe le chœur des moniales. Une prestation remarquable rehaussée par les voix féminines du chœur parisien, à la fois juvéniles et admirablement posées.  

    trois cents personnes ont fêté le chant grégorien à liège

    trois cents personnes ont fêté le chant grégorien à liègetrois cents personnes ont fêté le chant grégorien à liègetrois cents personnes ont fêté le chant grégorien à liège

    Lors de la messe chantée à 18 heures dans l’église du Saint-Sacrement (XVIIIe s.), le public  nombreux et attentif a pu découvrir un Kyriale (ordinaire de la messe) du XIe siècle, très chantant, dont la simplicité et la pureté psalmodiques contrastaient avec de somptueux motets du siècle de Louis XIV et les mélismes ornés du propre grégorien de la messe du cinquième dimanche après Pâques. À l’autel majeur du Saint-Sacrement, tout illuminé d’or et de marbre blanc, le célébrant, revêtu d’une chasuble moirée de même teinte, était secondé par un cérémoniaire et un groupe de jeunes d’une vingtaine d’années, impeccables en soutanes noires et surplis blancs.

    La journée s’est conclue par une rencontre conviviale dans les locaux de réception de l’église et la vente de superbes disques enregistrés par le chœur des moines bénédictins de Triors (dans la Drôme) illustrant l’année liturgique grégorienne au profit de la réhabilitation de l’hôtellerie de leur abbaye.

    Pour paraphraser Bernard Slade, à l’an prochain, mêmes lieux, mêmes heures : pour la dixième année consécutive !

    Un enregistrement en « live » a permis la gravure de deux CD en souvenir de l’évènement, l’un avec les chants du concert, l’autre avec ceux de la messe (mis en vente au prix unitaire de deux euros chacun, port compris. À souscrire par mail ici : sursumcorda@skynet.be ).

    Sur le même sujet, voir aussi la première page du site du diocèse de Liège ic(cliquez) :300 personnes à Liège pour le chant grégorien

    Prochaine manifestation à l’église du Saint-Sacrement le samedi 9 juin à 16 heures :

    Messe de la solennité de la Fête-Dieu, prêchée par le chanoine Eric de Beukelaer, Doyen de Liège (rive-gauche) et suivie de la procession dans le quartier d’Avroy, Avec la participation de la Schola Cantorum du Ward Instituut de Roermond (Pays-Bas) et  l'Harmonie royale Saint-Georges de Montzen.

    trois cents personnes ont fêté le chant grégorien à liège

    Voir ici

    + FÊTE-DIEU À LIÈGE +

  • Journée grégorienne

      

    PLAIN-CHANT SUR LIÈGE LE SAMEDI 12 MAI 2012 

    A 16 HEURES, A L'EGLISE DE L’ABBAYE DES BENEDICTINES

    (Boulevard d'Avroy, 54 à Liège)

    CONCERT : « LES QUATRE SAISONS DU PLAIN-CHANT »

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    Les plus belles mélodies grégoriennes et diaphoniques sélectionnées au fil des saisons  liturgiques seront  interprétées par l’Ensemble vocal parisien « Caliomène » (direction : Ximena Gonzalès), les trente élèves de l’Académie de Chant Grégorien à Liège (direction : Stephan Junker, professeur au conservatoire de Verviers) et les élèves de l’Académie des Juniors (direction : Patricia Moulan)  A l'orgue Le Picard (XVIIe s.) des Bénédictines : oeuvres baroques jouées par Patrick Wilwerth, professeur au Conservatoire de Verviers

    Programme détaillé

    Juniors:

    Repons Ave Maria

    Litanie du Kyrie

    Académie de chant grégorien:

    Antienne "Rorate Caeli" (déchant)

    Antienne Ô Emmanuel

    Hymne de l'Avent "Veni Emmanuel" (diaphonie) 

    Antienne des Vêpres de Noël "Hodie"

    Alleluia de l'Epiphanie "Vidimus stellam"  

    Communion des Rameaux "Pater si non potest" avec ses versets 

    Antienne « Crucem tuam » de la Vénération de la Croix le Vendredi-Saint  

    Communion du VIe dimanche de Pâques "Spiritus sanctus" 

    Séquence Lauda Sion d'Arauxo  XVIe s.(avec alternance d'orgue) 

    Patrick Wilwerth à l'orgue "Le Picard" (1737)

    oeuvres baroques 

    Ensemble féminin "Caliomène"

    Laudemus virginem (livre vermeil de Montserrat) improvisation en canon sur le thème 

    Kyrie IV Cunctipotens  

    Antienne Venite adoremus Eum 

    Introit  Puer Natus est  

    Graduel  Ecce Quam Bonum  

    Hymne Pange Lingua  

    Allelúia Exívi a Patre 

    Offertoire Ave Maria

    Séquence Veni Sancte Spiritus

      

    A  18 HEURES, A L'EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    (Boulevard d’Avroy, 132 à Liège)

    MESSE « VOCEM IUCUNDITATIS»

    du cinquième dimanche après Pâques

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    célébrée selon le missel de 1962 par M. l'abbé Claude Germeau,

    directeur du Foyer d'accueil des Jeunes à Herstal

    Dans le cadre de cette liturgie, les élèves de l’Académie de Chant Grégorien à Liège (dir. Stephan Junker) chanteront le Kyriale de la Messe XV « Dominator Deus » (XIe s.) et les Juniors (dir. Patricia Moulan) le repons Ave Maria.  L’Ensemble vocal Caliomène (dir. Ximena Gonzalès) interprétera les pièces du propre de la messe du cinquième dimanche après Pâques, ainsi que trois motets baroques de François Couperin (Paris, 1668-1733) , André Campra (Aix-en-Provence, 1660-Versailles 1744) et Nicolas Bernier (Mantes sur Seine, 1665-Paris 1734). A l’orgue Thomas :  Patrick Wilwerth.

    Une réception sera offerte par l'Académie de chant grégorien à l'issue de la messe.

    L’Ensemble « Caliomène » est composé de jeunes musiciennes professionnelles, diplômées du chœur grégorien de Paris, issues du conservatoire de Pantin. L'Académie de Chant grégorien organise, tous les ans, à Bruxelles, à Louvain-la-Neuve et à Liège (depuis 2003, dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement) des cycles de cours ouverts tant aux débutants qu’aux persévérants, ainsi que des week-ends consacrés à des formations thématiques de perfectionnement dont la direction est  confiée aux meilleurs spécialistes belges et étrangers.  Stephan Junker anime les cours de l’académie de chant grégorien à Liège. Il est diplômé du conservatoire de Bruxelles où il fit partie de la classe de Jules Bastin et est titulaire d’une classe de chant au conservatoire de Verviers Il est aussi licencié en philologie classique de l’Université de Liège. Patricia Moulan est issue des classes d'orgue ((P. Wilwerth) et de chant (Céline Vieslet) du Conservatoire de Verviers. Patrick Wilwerth, organiste, compositeur, professeur d’orgue au conservatoire de Verviers et dans plusieurs académies de la région liégeoise, est diplômé des Conservatoires royaux de Liège et de Bruxelles où il fut l’élève et le disciple d’Hubert Schoonbroodt. Outre ses activités dans le domaine de l’orgue et de la composition, Patrick Wilwerth a fondé en 1994 le chœur de chambre "Praeludium" et a été nommé en 1993, directeur artistique du chœur universitaire de Liège.

    Entrée libre à toutes les manifestations. Renseignements : e-mail sursumcorda@skynet.be ou tél. 04.344.10.89

  • Pour ceux qui aiment les chiffres

    La fréquentation de l’église du Saint-Sacrement à Liège

    durant la Semaine Sainte 2012 : 

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    On a dénombré cette année encore plus de 500 participants aux offices : 130 le dimanche des Rameaux et 170 le Jour de Pâques, auxquels il faut ajouter 80 personnes à la messe du Jeudi-Saint, 50 à la Veillée pascale, 30 à l’adoration du Mardi-Saint (confessions) et 50 le Vendredi-Saint à 15h (confessions assurées par deux prêtres).

    Par rapport à l’an dernier : le nombre de confessions a sensiblement augmenté, de même que l’assistance aux messes du Jeudi-Saint et du Jour de Pâques. Pour la fréquentation de la Veillée pascale, cependant très soignée et fort bien chantée par Patricia Moulan et ses amis, "peut mieux faire" : 50 personnes, c’est trop peu. Le chemin de croix du Vendredi-Saint (100 personnes l’an dernier) avait été supprimé cette année, par solidarité avec l’initiative de M. le Doyen de Beukelaer, à laquelle les fidèles du Saint-Sacrement avaient eux aussi été instamment invités (affiches, flyers et monitions). Son grand chemin de croix public dans les rues de Liège (plus de mille participants:voir ci-dessous) est une réussite qui nous réjouit sans réserve.

    Pour mémoire, l'église du Saint-Sacrement à Liège est un sanctuaire jusqu'ici sans statut canonique précis, appartenant à une association de fidèles, l'asbl "Sursum Corda", qui l’a sauvée de la désaffectation programmée en 2003. La responsabilité pastorale de ce sanctuaire est confiée à deux prêtres diocésains: l'abbé Jean Schoonbroodt, chapelain et président de l'asbl, ainsi que l'abbé Claude Germeau, directeur du foyer d'accueil de Herstal. Cette église ne bénéficie d’aucun subside de fonctionnement, public ou autre, et vit uniquement de la charité de ses fidèles, amis et bienfaiteurs.

    Compte IBAN BE58 0003 2522 9579  BIC BPOTBEB1 

    de "Sursum Corda" asbl, Rue Vinâve d'île, 20 bte 64 à B-4000 Liège

     

     cliquez sur l'image puis sur la flèche dans le document ouvert

     
     
    Vendredi Saint :un chemin de croix dans les rues de Liège
  • Votre semaine sainte : tous les offices

    LA SEMAINE SAINTE 2012 À L’ÉGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège  

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    1er AVRIL : DIMANCHE DES RAMEAUX

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    09h45 : Procession

    Bénédiction et distribution du buis bénit.

    Chants grégoriens de la bénédiction des rameaux. Antiennes Hosanna Filio David .Pueri Haebrorum. Hymne Gloria Laus ( S. Théodulphe d’Orléans IXe siècle)

    10h00 :  Messe (latin) selon le missel de 1962

    Plain chant et orgue. Propre grégorien de la messe « Ne longe ». Psalmodie dialoguée de la Passion selon saint Matthieu. Kyriale XVII. Credo I. Hymne « Vexilla Regis » (Venance Fortunat, VIe siècle).

    11h15 : Bénédiction et distribution du buis bénit, suivies de la messe (français) selon le missel de 1970

    Plain chant et orgue. Hymne "Gloria Laus". Kyriale XVII.  Lecture de la Passion selon saint Matthieu.

    3 AVRIL : MARDI-SAINT

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     17h00  à 19h00 : Adoration du Saint-Sacrement et Confessions

    17h00 Vêpres grégoriennes

    18h00  Chapelet

    18h45  Bénédiction du Saint-Sacrement

    De 17h30 à 18h45 : confessions pascales. Un prêtre à votre écoute 

     

    5 AVRIL : JEUDI-SAINT

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    20h00:  Messe de la Dernière Cène (français) ,selon le missel de 1970

    Chants grégoriens : introït « nos autem gloriari » , kyrie et gloria VIII (« de angelis »), graduel « Christus factus est », sanctus et agnus XVI (« in feriis per annum »).

    A la fin de la messe: translation du St-Sacrement au reposoir (autel de la Vierge). Adoration (un quart d'heure). Chant grégorien : « Pange lingua ».

     

    6 AVRIL : VENDREDI-SAINT

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    15h00  Vénération de la Croix. Chant des impropères (grégorien)  Chapelet.

    Possibilité de se confesser jusqu’à 16h00.

    Par ailleurs, vous êtes invités à prendre part au Chemin de la Croix avec Mgr l’Evêque dans les rues de Liège : départ de l’église Saint-Pholien en Outremeuse à 18h00 (rendez-vous dès 17h30). Arrivée à la Cathédrale à 19h00 (office suivi des confessions)

     

    7 AVRIL : SAMEDI-SAINT

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    20h00 : Vigile et Messe de la Résurrection du Seigneur

     (missel de 1970)

    Bénédiction du feu nouveau, Exultet suivi de quatre lectures 

    votre semaine sainte à l'église du saint-sacrement: tous les offvotre semaine sainte à l'église du saint-sacrement: tous les off 

    Gloria (grégorien) du temps pascal

    Oraison suivie de la lecture de la Lettre aux Hébreux

    Triple alleluia pascal (grégorien). 

    Lecture de l’Evangile. Homélie 

    Liturgie baptismale 

    Litanie des saints  (en grégorien).

    Bénédiction de l’eau. renouvellement des Promesses de baptême. Aspersion

    Pendant l’aspersion, chant du « vidi aquam » (grégorien) 

    Offertoire 

    Pendant les encensements :

    « Qui sedes ad dexteram Patris » d’Antonio Vivaldi (XVIIIe s) 

    Préface

    Sanctus « Lux et origo » (grégorien)

    Canon de la Messe

    Pendant la distribution de la Communion

    Motet d’Henry Purcell (XVIIe s) extrait des "Harmonia Sacra",

    Après la Communion

    Alleluia et Psalmodie du Psaume  « Laudate Dominum in sanctis eius » (grégorien)

    Sortie à l’orgue 

     

    8 AVRIL : DIMANCHE DE PÂQUES

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    10h00 :  Messe du Jour (latin) selon le missel de 1962

    Plain chant et orgue : propre grégorien de la messe « Resurrexi » du Jour de Pâques. Kyriale I « Lux et origo ». Credo I 

    11h15: Messe du Jour (français) selon le missel de 1970

     Chants grégoriens et orgue

    Rens. Tél. 04.344.10.89 ou e-mail sursumcorda@ skynet.be

  • Premier Dimanche du Mois avec la Schola grégorienne

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT
    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

     

     

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    DIMANCHE 4 MARS 2012 À 10 HEURES

    MESSE DU PREMIER DIMANCHE DU MOIS 

    Deuxième Dimanche du Carême  2012 

    Evangile de la Transfiguration du Seigneur (Matth., 17, 1-9) 

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    le Mont Tabor 

    Dans la tradition chrétienne, le mont Tabor (en Galilée) est lié au lieu de la Transfiguration de Jésus. Bien qu'il ne soit pas mentionné dans le Nouveau Testament, ce mont Tabor est lié à l'évènement depuis les temps anciens, et l'on trouve, en son sommet, plusieurs vestiges d'églises. Il fut occupé par un nombre non négligeable de moines et d'ermites

    De Jésus, l'Ecriture affirme que, s'étant retiré dans la montagne avec Pierre, Jacques et Jean, « Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements blancs comme la lumière. » Matthieu 17, 2.

    Jésus emmène trois disciples qui lui sont proches, et qui seront présents au moment de son agonie et de sa mort. Cette révélation de Jésus transfiguré leur est accordée pour affermir leur foi avant la passion :« il les emmène à l’écart sur une haute montagne »

     La montagne est le cadre idéal pour la prière. Jésus se rend souvent seul sur une colline pour prier. Le haut d’une montagne est toujours dans la bible le lieu de rencontre avec Dieu. C’est sur une haute montagne que Moïse avait eu la révélation du Dieu de l’Alliance et avait reçu les tables de la Loi. C’est encore sur une haute montagne que le prophète Elie avait eu la révélation du Dieu de tendresse manifesté dans la brise légère.

     « Il fut transfiguré devant eux » Jésus apparaît revêtu de la gloire de Dieu, il se montre sous sa nature divine lui qui est à la fois vrai homme et vrai Dieu.

    « Voici que leur apparurent Moïse et Elie » Moïse et Elie, les deux colonnes de l’Ancien Testament, la loi et les prophètes.« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis tout mon amour ; écoutez-le ! » De même, les dix commandements donnés par Dieu à Moïse commençaient par « écoute Israël. » Le Seigneur nous demande d’ouvrir nos oreilles et notre cœur à sa Parole. « les disciples tombèrent face contre terre et furent saisis d’une grande frayeur …/… Jésus s’approcha, les toucha et leur dit : ‘ Relevez-vous et n’ayez pas peur ! ‘ ».

    Ce n’est pas étonnant que les disciples aient un mouvement de peur devant cette manifestation si spectaculaire de Dieu qui est le tout autre, le tout puissant, le très haut. Tout de suite après, Jésus est là pour les rassurer, il les touche pour leur signifier qu’il est aussi le tout proche, le frère, l’ami. Voilà toute la vérité sur Dieu, transcendant et intime.

    « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. » Jésus leur confie qu’il va ressusciter, mais les hommes ne sont pas encore prêts à recevoir ce témoignage.

    premier dimanche du mois à l'église du saint sacrement à liège

    Messe selon le missel de 1962 

    Propre grégorien de la messe «Reminiscere »  

    Kyriale XVII (XIVe siècle), Credo I (XIe siècle)

    Hymne du Carême « Audi, benigne conditor »  

    L'hymne du Carême nous met dans l'état d'esprit de ce temps liturgique. Cette hymne est plutôt joyeuse, remplie d'espérance, celle de la fin de cette vallée de larmes.  Cliquez ci-dessous pour l'entendre, interprétée par l'ensemble Vox Reflexa :

    Audi benigne conditor performed by Vox Reflexa - YouTube

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    LA MESSE EST CHANTEE PAR LA SCHOLA DU SAINT-SACREMENT

    À L’ORGUE, PATRICK WILWERTH

    Professeur au Conservatoire de Verviers

     Livrets à votre disposition sur la table au fond de l’église pour suivre la messe 

  • Un succès pour la célébration de la messe latine traditionnelle à Malmedy

     Cliquez ici pour voir le reportage:

        Malmedy : retour de la messe en latin - TELEVESDRE Télévision

     

     

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    La première messe latine traditionnelle a eu lieu à l'église des Capucins de Malmedy, le dimanche 26 février 2012 à 18 heures. On a dénombré 130 personnes dans l'assemblée.

    fc04746b-f960-471c-88ff-840ee37bf312.jpgBeaucoup de piété, des Malmédiens mais aussi pas mal de fidèles venus de la Communauté germanophone toute proche. Télévesdre et la BRF étaient présentes et ont interviewé le célébrant, M. l'abbé Claude Germeau, ainsi que les organisateurs. Peut-être n'est-ce pas le plus important, car le sérieux tranquille et priant des fidèles, venus aussi en famille, est ce qui a le plus impressionné. Rien à voir avec la militance et les crispations intégristes dont certaines "chapelles pointues" donnent quelquefois le mauvais exemple.

    "Perge ut instituisti"...

    Voici le calendrier complet des célébrations prévues à Malmedy pour 2012. Il a été établi en concertation avec le Curé-Doyen du lieu :

     26 février, 1eer dimanche du carême ; 18 mars, 4e dimanche de carêmesuccès pour la messe en latin à malmedy (« Laetare ») ; 22 avril, 2e dimanche après Pâques (« bon Pasteur ») ; 20 mai, dimanche après l’Ascension ; 17 juin, 3e dimanche après la Pentecôte ; 22 juillet, 8e dimanche après la Pentecôte ; 19 août, 12e dimanche après la Pentecôte ; 23 septembre, solennité de saint Lambert, patron du diocèse ; 21 octobre, 21e dimanche après la Pentecôte ; 18 novembre, 25e dimanche après la Pentecôte ; 9 décembre, 2e dimanche de l’avent.Toutes ces messes seront célébrées à 18 heures, à la Chapelle des Capucins. Pour plus de renseignements,  tél. 080.33.74.85 (L. Aussems) ou 080/39.81.28 (P. Lambert).

    succès pour la messe en latin à malmedy

    Grenz-Echo 28.2.12

  • Célébration des Cendres

     

     

    EGLISE  DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

     

     

    mercredi des cendres à l'église du saint-sacrement de liège

    MERCREDI 22 FEVRIER 2012 À 18 HEURES

    MESSE DES CENDRES 

    Grégorien: Kyriale XVIII. Hymne Attende Domine

    Ouverture du Carême 2012 

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    « memento quia pulvis es » 

    Bénédiction et imposition des Cendres aux fidèles

    par

    MONSIEUR L’ABBÉ CLAUDE GERMEAU 

    « Feria Quarta Cinerum »

    mercredi des cendres à l'église du saint-sacrement de liège

    Comme toute fête de l’année au calendrier chrétien, le mercredi des cendres, par lequel débute le carême,  se situe en référence à la fête des fêtes qu’est Pâques qui célèbre le passage de la mort à la résurrection de notre Seigneur Jésus Christ. Fête tellement importante qu’elle est célébrée durant cinquante jours (de là vient le mot Pentecôte), et qu’elle est précédée d’une préparation de quarante jours. Le mot "carême" est la contraction du mot latin quadragesima, qui signifie quarantième -sous-entendu : jour, le quarantième jour étant le jour de Pâques.

    Cette préparation est un temps de cheminement spirituel, tout entier orienté vers Pâques, pour ceux qui se préparent à être baptisés à la veillée pascale et pour tous les fidèles. Il est marqué par le jeûne (privation), la prière et le partage (charité, solidarité), et pas seulement comme pratique à observer - d’ailleurs le plus discrètement possible (voir Matthieu 6, 5-18 "Quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu… mais parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes") - mais véritable démarche spirituelle. La durée de quarante jours est d’ailleurs à mettre en relation avec les 40 jours de Jésus au désert précédant sa vie publique, eux-mêmes en relation symbolique avec les quarante ans de traversée du désert par les Hébreux avant l’entrée en Terre promise.

    C’est pour tenir les quarante jours de jeûne et de privation, en dehors des dimanches qui sont toujours jour de fête et de résurrection - même en temps de Carême - que le début de celui-ci fut avancé au mercredi avant le 1er dimanche de carême. La cendre évoque la faiblesse de l’homme (cf. Genèse 3, 19 "Souviens-toi que tu es poussière…"), elle évoque aussi le péché et la fragilité de l’homme (cf. Sagesse 15, 10 ; Ézéchiel 28, 18 ; Malachie 3, 21) et son regret du péché (cf. Judith 4, 11-15 ; Ézéchiel 27, 30). Pour les chrétiens, l’imposition des cendres est avant tout, un rite pénitentiel dont la signification est portée par la phrase que prononce le prêtre en faisant le geste : "Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle." (Marc 1, 15).  

    "Ne tarde pas, dit le Seigneur, convertis-toi à Dieu, et ne diffère pas de jour en jour." Ce sont les paroles de Dieu et non les miennes; vous ne les avez pas entendues de moi, mais moi je les entends avec vous : "Ne tarde pas, dit-il, convertis-toi au Seigneur." Mais toi tu réponds : "Demain! demain!" (dans le latin du texte : "Cras! cras!") Quel croassement de corbeau! Comme le corbeau envoyé de l'arche n'y est pas revenu et, maintenant qu'il est vieux, dit encore : Demain! demain! C'est le cri du corbeau : tête blanche et coeur noir. Demain! demain! c'est le cri du corbeau : le corbeau n'est pas revenu à l'arche, la colombe est revenue. Qu'il se perde donc, le croassement du corbeau, et que se fasse entendre le gémissement de la colombe." Saint Césaire d'Arles, 470-542

     

  • Liturgie au Saint-Sacrement: dimanche de la septuagésime

     

     

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT
    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

     

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    PREMIER DIMANCHE DU MOIS

    Dimanche 5 février 2012 à 10 heures

    MESSE DE LA SEPTUAGÉSIME

    (missel de 1962)  

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    Evangile : parabole des ouvriers de la onzième heure

    Cette parabole signifie que la générosité de Dieu dépasse notre justice humaine. En effet on associe le propriétaire de la vigne au Seigneur, c'est-à-dire Dieu. Les rapports de Dieu avec l'homme ne sont pas les rapports qu'a un patron avec ses ouvriers. Parmi les premiers chrétiens, ceux d'origine juive pouvaient être choqués de voir des pécheurs et des païens appelés comme eux dans la communauté des chrétiens. La leçon est transposable en tous temps.

    Les chants de la messe:

    Propre grégorien  «circumdederunt me »  Kyriale  XI « orbis factor » (XIVe siècle), Credo I (XIe s.) Repons « Media vita »  (XIIe s.)

    La chronique rapporte que lorsqu'on chantait à l'office le célèbre répons Media vita, "au milieu de la vie, nous sommes dans la mort ",  le « docteur angélique » -saint Thomas d’Aquin (1225-1274) - pleurait en silence.

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    Liturgie chantée par la Schola du Saint-Sacrement. A l’orgue, Patrick Wilwerth , professeur au conservatoire de Verviers.

      

     Informations: 04.344.10.89 ou e-mail sursumcorda@skynet.be

     

     

     

    LE TEMPS DE LA SEPTUAGÉSIME

    église du st sacrement liège: messe grégorienne de la septuagésiéglise du st sacrement liège: messe grégorienne de la septuagési

    Avec la Septuagésime, nous quitterons définitivement ce dimanche le cycle de Noël pour entrer dans le cycle Pascal. Les rites extérieurs propres à cette nouvelle saison liturgique  -suppression du Gloria à la messe, suppression du joyeux Alleluia, ornements violets- tout cela est singulièrement évocateur et suffirait à caractériser l'atmosphère où va désormais se dérouler la liturgie : c'est maintenant l'esprit de pénitence qui va - et de plus en plus à mesure que l'on approchera des jours saints où se célèbre le mystère de la passion du Seigneur - marquer de son sceau la prière de l'Eglise.

    En somme, comme le Carême est la préparation à la Semaine Sainte, le temps de la Septuagésime et la préparation au Carême. Il en est comme une sorte d'anticipation durant trois dimanches (septuagésime, sexagésime, quinquagésime)

    Cette messe de la Septuagésime (circumdederunt me gemitus mortis) qui sera chantée dimanche prochain, peut être considérée à tous égards parmi les plus belles de l'année liturgique. On y entendra aussi le célèbre repons « Media Vita », si populaire au moyen-âge . Comme l’a écrit Camille Bellaigue, un critique musical réputé d’autrefois, « c'est un chant tragique et sublime. "Sancte Deus ! Sancte Fortis ! Sancte misericors Salvator !" Sur chaque sancte ! les voix se laissent tomber lourdement, puis remontent, comme si toute l'humanité chargeait cette note unique de tout le poids de son épouvante et de sa misère, pour la relever aussitôt de toute la force de sa foi et de son espérance". Puis, soudain, aux versets, les voix s'élèvent, tranchant nettement sur ce qui a précédé, s'installent à l'aigu, et avec une force splendide, à la fois de supplications et de confiance, rappellent à Dieu ses bienfaits passés, comme pour Le mettre en demeure de se montrer encore. Venez l’écouter…

     Dimanche 5 février 2012 à 10 heures à l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132)