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Offices religieux - Page 25

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 7 février 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du dimanche de la Sexagésime:

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Exsurge, Domine »; Kyriale de la messe XI  « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://youtu.be/doW9TJXAjy8

     

    « Exsurge, quare obdormis Domine?  Exsurge et ne repellas in finem Domine » : lève-toi, pourquoi dors-tu, Seigneur. Lève-toi et ne nous repousse pas pour toujours. Tiré du psaume 43, l’Introït de cette messe est une prière très simple dans laquelle le peuple Juif, écrasé sous l’épreuve et se croyant abandonné de Dieu sans raison, lui demande de revenir et de le sauver.

    Comme en écho, saint Paul dans la seconde Épitre aux Corinthiens répond que l’homme a beau lutter et  souffrir, il reste un pécheur que seule la grâce de Dieu vient sauver. Lui-même n’est qu’un pauvre homme qui a besoin du Christ et trouve en Lui sa force.

    Dans le  chant du Graduel , un extrait du psaume 82 arrive alors comme le plaidoyer qui continue, très habilement d’ailleurs, en évoquant ce que le Seigneur a fait dans le passé pour son peuple.

    Le Trait qui suit est emprunté au psaume 59 que David à un moment où son royaume était attaqué de tous les côtés à la fois. Dans la liturgique de la Sexagésime, il est une prière pour le salut du monde : la prière de Noé et de ses fils à l’heure du Déluge, la prière de David, la prière du Christ, enfin la prière de tous les fidèles qui attendent, de la Rédemption et de Pâques qui la prolonge, le rétablissement de l’ordre et le salut des prédestinés.

    semeur.jpgLa lecture de l’Evangile est empruntée à saint Luc rapportant la parabole du Semeur : elle nous assure que Dieu a pitié de notre terre et qu’il lui envoie son Fils, le Verbe incarné qui, pour notre salut, mourra et sera enseveli comme la semence.

    « Perfice gressus meos in semitas tuas », affermis mes pas dans tes sentiers : il y a plusieurs manières de relier à la liturgie du jour ce chant d’Offertoire dont les paroles sont extraites du psaume XVI. La plus obvie est de le rattacher au sacrifice, qui commence avec l’offrande du pain et du vin. Ce serait alors une prière pour demander la persévérance dans la voie du sacrifice ; dans l’offrande de soi et l’immolation qui s’opère peu à peu par l’acceptation et le support des épreuves dans l’esprit du Christ : ce qui est bien aussi mettre ses pas dans la trace de ses pas. « Celui qui veut venir après moi, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. »

    « Introïbo ad altare Dei » : je m’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu, vers Dieu qui réjouit ma jeunesse : je m’approcherai de l’autel du Seigneur. Cet extrait du psaume 42, chanté à la Communion, exprime la joie du sacrifice eucharistique avec toute l’Eglise : elle le chante au futur parce que, plus elle participe au sacrifice du Christ, plus elle sent ardent en elle le désir d’y participer davantage.

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

    JPSC 

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 31 janvier 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du dimanche de la Septuagésime:

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Circumdederunt me »; Kyriale de la messe XI  « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://www.youtube.com/watch?v=2aY7fg8Ng1g

     

    Circumdederunt.jpgVoici venu le temps de la Septuagésime : septante jours nous séparent de Pâques. Ce temps évoque les septante ans d’exil du peuple fidèle à Babylone. Désormais la liturgie nous oriente vers Pâques, temps du retour en grâce. Le monde chargé de sa misère et de son péché attend que Dieu le sauve par la mort et la résurrection du Christ.

    Depuis Noël et l’Epiphanie, nous connaissons notre Sauveur et notre Roi. La joie fut profonde de « voir les cieux ouverts » et d’accueillir « le Seigneur notre Dieu venu en personne » pour instaurer le royaume de justice et de paix.

    Dieu s’est uni à nous par l’Incarnation et pourtant, aujourd’hui, notre misère reste. C’est seulement la première page qui est inscrite dans l’histoire de la Rédemption. Il nous appartient maintenant d’accepter notre Sauveur et de nous unir à Lui pour qu’il puisse nous sortir de la misère et nous mener à Dieu.

    « Circumdederunt me gemitus mortis » : le chant d’entrée de cette messe exprime le cri d’angoisse de l’homme condamné à mourir depuis la faute des origines : du fond de ma détresse, Seigneur, j’ai crié vers toi, mon rocher, ma forteresse et mon libérateur.

    Comme en écho, la lecture de la première épître de saint Paul aux Corinthiens nous invite à croire que Dieu donne sa grâce, comme il aidait les Hébreux dans le désert.

    Mais cette grâce et la perspective de la victoire ne nous dispensent pas de la lutte : comme nous le rappelle la lecture d’un extrait de l’évangile selon saint Matthieu, engagées les dernières pour travailler à la vigne du Seigneur, les nations païennes sont appelées à partager les privilèges du peuple élu, mais personne n’a de droit à faire valoir devant le Maître de la Vigne. Dans l’édification du Royaume des Cieux, tous nos mérites ne sont que des dons de Dieu : la récompense promise par le maître dépasse infiniment celle que mériterait notre travail.

    Et c’est pourquoi le chant de communion de la messe conclut : « Que la lumière de ta face, Seigneur, brille sur ton serviteur. Dans ton amour, sauve-moi. Je ne serai pas déçu, car j’ai crié vers Toi ».

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

    JPSC 

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 24 janvier 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) de ce 3e dimanche après l’Épiphanie :

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Adorate Deum »; Kyriale de la messe XI  « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://youtu.be/gJZhjnu7wok

     

    Lepreux image (1).jpgComme tous les dimanches de ce cycle de l’épiphanie, l’introït s’inspire d’une sainte joie et d’une allégresse reconnaissante envers Dieu. Il emprunte son antienne intercalaire au psaume 96.

    Dans la collecte nous présentons humblement à Dieu nos vœux, le priant d’étendre sa main puissante pour nous aider.

    Dans la lecture (Rom., XII, 16-21), saint Paul insiste sur la nécessité du pardon réciproque des offenses, montrant que le meilleur moyen de faire valoir notre droit foulé aux pieds, est de s’en remettre tranquillement au jugement de Dieu, vengeur incorruptible de toute injustice.

    Le répons-graduel est pris au psaume 101. Le Seigneur s’est revêtu de puissance en réédifiant Sion, et il a répandu la crainte en tous les monarques de la terre. 

    Le verset alléluiatique appartient au psaume 96, qui est un véritable cantique de triomphe pour l’inauguration du nouveau royaume messianique, de caractère non plus nationaliste, comme celui d’Israël, mais vraiment universel.

    La lecture de l’Évangile (Matth., VIII, 2-13) avec la guérison du lépreux et du serviteur du Centurion de Capharnaüm, prélude à la conversion des gentils, qui, semblables aux lépreux et aux hommes attachés au gouvernement ignominieux des aigles idolâtriques romaines, étaient méprisés par les Israélites orgueilleux, comme indignes de l’héritage messianique promis à la descendance d’Abraham. Il ne faut mépriser personne, puisque personne n’est si éloigné de la miséricorde divine qu’elle ne puisse l’attirer à Dieu et le convertir. Nous-mêmes qui, au dire de l’Apôtre, étions éloignés autrefois, facti sumus prope in Sanguine Christi.

    L’antienne pour le psaume d’offertoire est un cantique de triomphe. « La droite du Seigneur a accompli un prodige, la droite de Yahweh m’a soulevé. Non, je ne succomberai pas à la mort, mais je vivrai et je raconterai les merveilles du Seigneur. »

    L’antienne de la Communion est prise en saint Luc (IV, 22) : « Tous étaient remplis d’admiration pour ce qui sortait des lèvres de Jésus. » Maintenant ce chant est hors de place, puisqu’il ne se rapporte plus à la lecture évangélique du discours de Jésus dans la synagogue de Nazareth, lecture qui, à l’origine, était assignée à la IVe ou à la VIe férie après la « Theophania ».

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

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