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Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Page 48

  • Liège, 4-7 juin 2015 : Triduum de la Fête-Dieu

     

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    Après la procession radieuse (voir ici et photos ci-dessusorganisée le jeudi 4 juin, depuis les hauteurs du Publémont jusqu’à la Cathédrale, au soir même de la messe de la Fête célébrée à la basilique Saint-Martin, les plus fervents ont pu se retrouver le vendredi 5 juin pour une adoration eucharistique qui se déroula sans discontinuité de 9h00 à 17h00 dans la chapelle des chanoines de Saint-Paul.

    Et le samedi soir 6 juin à 18h00, plus de trois cents liégeois se sont encore retrouvés à l’église du Saint-Sacrement, au Boulevard d’Avroy, pour assister à la messe solennelle célébrée selon la forme extraordinaire du rite romain, par l’evêque de Liège, Monseigneur Delville. Deux chorales, la Rheinische Frauwenschola de Wiesbaden (dir. Ximena Gonzáles)  et l’Ensemble vocal « Praeludium » de Liège (dir. Patrick Wilwerth) ont animé la célébration, en  alternant  avec brio les mélodies grégoriennes, le plain-chant liégeois et de superbes polyphonies inspirées par la liturgie de saint Jean Chrysostome.

    La cérémonie s’est terminée par la bénédiction du Saint-Sacrement ponctuée par le « tantum ergo liégeois », chanté avec conviction par toute l’assemblée, et la vénération populaire des reliques de sainte Julienne de Cornillon, initiatrice de cette fête aujourd’hui universelle mais  née à Liège en 1246. Un moment de convivialité s’en est suivi jusqu’à 22h00  

    La célébration au Saint-Sacrement: quelques photos 

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    L'homélie de l'évêque à Saint-Martin et au Saint-Sacrement: 

    Chers Frères et Sœurs, 

    Cette année, un grand hasard fait que la Fête-Dieu tombe le même jour que la mémoire liturgique de la bienheureuse Ève de Saint-Martin, qui était recluse dans une maisonnette accolée à cette église Saint-Martin, du côté gauche. Ève, vous le savez, était une amie intime de saint Julienne de Cornillon (1193-1258), qui fut l’instigatrice de la Fête-Dieu, la fête du Saint-Sacrement du corps et du sang du Christ. Ève avait choisi de mener une vie de prière à l’ombre de la collégiale. Elle disposait d’une recluserie : c’était une petite maison avec une chambre à l’étage, où Julienne pouvait loger de temps en temps. Ève pouvait entrer dans l’église, y prier et aider à l’entretien. Elle était en relation directe avec les chanoines et conversait régulièrement avec eux, en particulier avec Jean de Lausanne, qui sera rapidement acquis à la cause de la célébration de cette nouvelle fête. Grâce à Ève, sainte Julienne pourra consulter à ce sujet des personnsages importants comme Jacques Pantaléon de Troyes, archidiacre de Campine, le futur pape Urbain IV ; puis Hugues de Saint-Cher, provincial des dominicains, futur cardinal et légat du pape ; et enfin l’évêque Robert de Thourotte, qui officialisera la fête en 1246 pour le diocèse de Liège. C’est donc grâce à Ève que Julienne sera connue et prise au sérieux.

    Ève avait une vue spirituelle intense. Elle reçut dès le début la révélation dont bénéficiait Julienne : la lune à laquelle il manquait une fraction (symbole de l’hostie, pain rompu, en l’honneur de laquelle Julienne avait rêvé d’une nouvelle fête ; celle-ci sera placée le jeudi après la Trinité, c’est-à-dire quelques jours après la 3e pleine lune de printemps ; c’est pourquoi ce soir, vous pourrez admirer dans le ciel la lune à laquelle il manque une fraction). Eve a donc suivi l’évolution spirituelle de Julienne, elle a connu tous les tracas qui lui étaient fait, elle l’a même accueillie dans sa recluserie quand Julienne était chassée de Cornillon. Eve a soigneusement retenu et noté tous ces faits. La chronique qu’elle a écrite en vieux français est la base de la Vita latine de Sainte Julienne, comme en témoigne le rédacteur resté anonyme. Ève était donc une femme lettrée et cultivée. Elle était une véritable maîtresse spirituelle pour Julienne.

    Après la mort de Julienne en 1258, c’est Ève, qui avec les chanoines de S.-Martin, continuera le combat pour la promotion de la Fête du Saint Sacrement. Quand le pape Urbain IV étendit la fête à l’Eglise universelle en 1264, il adressa à Ève une lettre personnelle pour lui présenter la bulle d’institution de la Fête-Dieu. Fait rarissime au moyen âge : un pape écrit publiquement à une simple femme ! 

    « Nous savons, ô fille, que votre âme a désiré d'un grand désir qu'une fête solennelle du Très Saint Corps de Notre Seigneur Jésus-Christ soit instituée dans l'Eglise de Dieu (...). Réjouissez-vous parce que Dieu tout-puissant vous a accordé le désir de votre cœur et la plénitude de la grâce céleste ne vous a pas privée de la volonté que vos lèvres avaient exprimée. » 

    Cette lettre est la preuve de l’importance qu’Ève avait acquise dans l’Eglise. Elle est morte dans la recluserie de cette église le 14 mars 1265 et a été enterrée au fond de l’église même : nous fêtons donc le 750e anniversaire de sa mort. Tout cet épisode nous montre le rôle des femmes dans l’Église, à travers leur sensibilité à la présence du Christ dans leurs vies. Car, c’est la communion au Christ que Julienne veut promouvoir par l’instauration d’une fête pour l’eucharistie. C’est le lien concret et actuel avec Jésus. 

    Jésus en effet a voulu que nous restions en communion avec lui, après sa mort et sa résurrection. C’est pourquoi, à la veille de sa mort, il a partagé le repas avec ses disciples. L’évangéliste Marc, nous venons de l’entendre, a raconté dans le détail la préparation de ce repas et le soin mis par Jésus à le faire préparer (Mc 14,12-26). Durant le repas, Jésus a pris le pain, l’a rompu et a dit une phrase étonnante : « Prenez, ceci est mon corps ». Il a donc partagé son corps, c’est-à-dire toute sa vie, comme on partage le pain, afin que nous soyons unis à lui et que notre vie se nourrisse de sa vie. Ensuite Jésus, après avoir fait passer la coupe de vin, insiste sur son sang : « Ceci est mon sang, dit-il, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude ». Jésus en effet allait verser son sang, donner sa vie, à travers la passion et la mort qui lui ont été infligées le lendemain. 

    Cela nous fait penser à tous ceux qui versent leur sang aujourd’hui, tous ceux qui souffrent de la violence, tous ceux qui sont malades ou mourants.
 Chaque fois que j’entends annoncer à la radio ou à la TV : « un mort dans tel attentat », « x morts dans tel bombardement », « autant de morts dans le naufrage d’un bateau d’immigrés dans la Méditerranée », je me dis : que de morts anonymes, que de personnes victimes de la violence qui resteront à tout jamais inconnues. Jésus les a en quelque sorte représentées dans sa mort, en annonçant qu’il versait son sang pour la multitude. Jésus veut tirer de l’oubli ceux qui meurent seuls et abandonnés et nous ouvrir les yeux sur eux, comme il nous a ouvert les yeux sur le sens de sa mort. En cette Fête-Dieu, nous sommes donc sollicités à être solidaires de ceux qui meurent aujourd’hui de manière injuste, comme Jésus est mort de manière injuste. Et nous sommes sollicités à faire de notre vie un don pour travailler à un monde meilleur. Car Jésus ne nous laisse pas dans l’abandon ou la résignation face à la mort. Il ajoute : « Je ne boirai plus du fruit de la vigne jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, dans le Royaume de Dieu ». Jésus nous promet le vin nouveau du Royaume de Dieu. En effet, son message et sa vie sont si parfaits qu’ils ne peuvent sombrer dans l’oubli. Ils sont des grâces pour nous aujourd’hui. Ils sont nourritures pour nous aujourd’hui. Comme dit la Lettre aux Hébreux : « Ce don de soi purifie nos consciences des actes de mort pour que nous puissions célébrer le culte du Dieu vivant ». Oui, nous allons célébrer avec joie le culte du Dieu vivant dans cette eucharistie et nous aller cheminer en peuple saint au cœur de la ville pour vivre comme un peuple en marche et un peuple dans la joie.

    Amen. Alleluia !

    +Jean-Pierre Delville, Evêque de Liège

  • 4-7 juin : Célébration de la Fête-Dieu à Liège

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    Sans titre2.pngcliquer sur les images pour accéder au dépliant dans un format plus lisible

    A noter aussi:

    Dimanche 7 juin 

    En l’église Saint-Jacques, place Saint-Jacques

    11h00

    • Messe festive des familles,
      avec animation pour enfants autour du thème de la petite Julienne de Cornillon

    Animée par la Communauté de l’Emmanuel, l’UPSL et l’équipe de Saint-Jacques

    Au Carmel de Cornillon, Sanctuaire de Sainte-Julienne 

    8h00 :

    • messe chantée

    de 9h à 12h  et  de 14h à 18h :

    • adoration du Saint-Sacrement

    16h30 :

    • Vêpres du Saint-Sacrement
    • Salut et Bénédiction du Saint-Sacrement

    Animé par les sœurs du Carmel de Cornillon

  • Plain-chant sur Liège le samedi 30 mai 2015

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    la schola Resupina de Vienne 

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    l'académie de chant grégorien à Liège

     

    LE PROGRAMME 

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    16h00 concert à l’église des Bénédictines (Bd d’Avroy, 54)

    par les élèves de l’académie de chant grégorien à Liège (dir. Stephan Junker) 

    "Le chant romano-franc célèbre Charlemagne († 814)" : 

     Alleluia Laudate Pueri , antienne de l’office de saint Charles

    Iuxta sanctarum, antienne de l’office de saint Charles

    Veterem hominem,  antienne du temps de l’épiphanie introduite à Byzance sous l’impulsion de Charlemagne

    O Rex Orbis, hymne de l’office de saint Charles 

    Kyrie fons bonitatis, kyrie tropé en déchant, originaire de Bohème (ms Munich)

    Summi Regis Archangele, séquence composée par Alcuin et dédiée à Charlemagne

    Domine convertere , antienne de l’office

    Ecce Virgo, antienne de communion

    Lux vera lucis radium, hymne en déchant dédiée à sainte Ludmilla (Bohême)

    Christus vincit , acclamations carolingiennes pour le sacre de Charlemagne

     

    par la Schola Resupina de Vienne (dir. Isabell Köstler)

    "Chants de l’office de la Trinité" : 

    Antienne des Laudes

    Improvisation sur l’antienne Benedicta sit

    Repons Canticum Benedicite 

    A l’orgue Le Picard (XVIIIe s.) des Bénédictines 

    Patrick Wilwerth 

     

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    18h00, à l'église du Saint-Sacrement (Bd d'Avroy, 132)

    célébration de la messe festive de la Trinité 

    selon le missel de saint Jean XXIII:

     

    Introït, Graduel,  Alleluia, Offertoire

    Hymne  de la Trinité, Benedictus es,  Domine Deus Patrum nostrorum

    Gloria  IV cunctipotens genitor Deus et Credo IV 

    chantés par la Schola Resupina

     

    Kyrie en déchant,  Fons bonitatis,

    Sanctus, Agnus Dei et Deo gratias de la messe Pater cuncta

    Hymne en déchant  Lux vera lucis radium 

    chantés par les élèves de l’académie de chant grégorien à Liège 

     

    A l’orgue Thomas : Patrick Wilwerth 

     

    Entrée libre à toutes les manifestations. Plus de renseignements: tel. 04.344.10.89 ou email sursumcorda@skynet.be

  • A l’Université de Liège, le mardi 26 mai 2015 : Regards croisés des religions monothéistes sur la famille

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    Judaïsme, Christianisme et Islam : quel regard les trois grandes religions monothéistes portent-elles sur la famille ? ce mardi 26 mai, une centaine d’invités ont pris part au lunch-débat organisé sur ce thème à l’université de Liège par le groupe Ethique sociale et le Cercle inter-facultaire de l’Union des étudiants catholiques.

    Trois orateurs ont pris successivement la parole : Albert Guigui, grand rabbin de la communauté israélite de Bruxelles, Renée Toussaint, professeur de philosophie au séminaire de Namur et Radouanne Attiya, assistant à l’université de Liège (service de langue arabe, des études islamiques et de l’histoire de l’art musulman). Les échanges étaient modérés, avec intelligence et diplomatie, par le chanoine Armand Beauduin, ancien secrétaire général de l’enseignement catholique.

    11220072_925969127446618_8529644565881435913_n.jpgPremier orateur, le grand rabbin de Bruxelles Albert Guigui a fait  observer que l’étymologie du texte hébraïque de la Genèse présente la femme à la fois comme aide et opposée à l’homme.

    Pluralité et unité sont donc présentes à la racine du couple : elles postulent une connaissance mutuelle non pas du même mais de l’autre. Cette harmonie recherchée des contraires doit s’inscrire dans la logique du don et de la gratuité, seule capable de fonder un lien matrimonial durable.

    Ce qui caractérise la crise actuelle du couple, c’est l’absence d’une réelle connaissance de l’autre, qui débouche sur l’incompréhension, le conflit, l’échec, le divorce. Le  mariage ne peut se réduire à un contrat, un donnant-donnant qui induit d’incessantes revendications. Il puise sa force dans la capacité de donner sans attendre de retour, pour permettre une adaptation à l’autre, comme le symbolise l’eau qui épouse les formes  du puits auprès duquel nombre d’unions bibliques se sont nouées.

    Le rôle de la femme est déterminant dans la tradition familiale juive puisque la transmission de la judaïté se fait par elle : son avenir dépendant donc des femmes.  Et ce sont elles qui allument les lumières du Shabbat autant que la morale et les valeurs du judaïsme.

    auton26-048c1.jpgDeuxième intervenant : Mme Toussaint, professeur au séminaire de Namur, prend appui sur la Parole du Christ. L’institution du mariage est antérieure à cette Parole mais le Christ évoque le mariage pour insister sur l’importance du lien conjugal que Dieu réalise et que l’homme ne doit pas séparer (Mt. 19).

    Jésus renvoie à l’origine, au livre de la Genèse, où se trouvent deux récits de la création.  Dans le premier, Dieu dit : faisons (au pluriel : Dieu est trine) l’humain à notre image. Dans le second,  l’homme s’exprimant pour la première fois, s’émerveille de la présence de celle qui lui est donnée comme compagne : il advient comme homme (avec le langage) parce qu’il a sa femme en face de lui. Ainsi, sont-ils deux personnes radicalement différentes mais de même nature, participant à une réalité unique et binaire à la fois. Ils constituent deux espèces distinctes et non deux types culturels : la différence sexuée est constitutive de ce que sont l’homme et la femme.  Leur rencontre apporte une surabondance d’humanité , une richesse d’amour, qui se prolonge dans l’enfant à naître de cette relation : union et procréation sont intimement liées. Par essence, le mariage est, en quelque sorte, un « sacrement naturel » de l’union, surabondant par le don de la vie que les parents sont invités à exercer de façon responsable (cfr l’encyclique « Humanae vitae »).

    Responsables parce que libres, l’homme et la femme ont pu aussi blesser et rompre l’alliance voulue par Dieu. Ainsi, le péché d’origine a-t-il aussi blessé leur union comme sacrement de l’alliance. De cette rupture procède l’institution civile du mariage, avec ses limites, telles que la polygamie ou le remariage.

    L’ordre que Jésus restitue pour un monde nouveau est celui de la grâce qui s’exprime, notamment, par l’union sacramentelle de l’homme et de la femme. Ce sacrement rend possible le pari initial d’une fidélité indissoluble : « ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas » car, selon la Parole du Christ, ce qui est impossible à l’homme est possible à Dieu.

    attiya-440x300.jpgPour le troisième intervenant, M. Radouanne Attiya, assistant et doctorant à l’université de Liège,  il est difficile de parler d’une doctrine de la famille dans l’islam qui, en cette matière, se faufile entre judaïsme et christianisme. Des textes coraniques, on peut tirer deux choses :

    - D’une part, la subjectivité de l’homme et celle de la femme sont mises sur le même pied, ce qui induit une égalité au sens religieux et sotériologique : mêmes droits et mêmes devoirs devant l’Eternel ;

    - D’autre part, une inégalité, au profit de l’homme, sur le plan juridique et social. Mais l’islam a fait évoluer la famille qui était à l’origine purement clanique pour faire du mariage un élément  médiateur entre l’homme et la cité : l’amour, l’affection, la compassion, la tendresse sont prises en compte dans le Coran, où la femme est présentée comme « le miroir de l’homme ». Il s’en dégage une éthique de la famille, une moralisation, attentive notamment à la progéniture et à la transmission : même si l’évolution sociale vers la monogamie n’est pas totalement aboutie.          

    Les trois orateurs se rejoignent pour voir dans la sécularisation actuelle un défi qui tend à faire disparaitre la dimension religieuse de l’existence, conduisant à vivre comme si Dieu n’existait pas.

    JPS

     

  • Université de Liège : trois grandes religions confrontent leurs points de vues sur la famille, le mardi 26 mai prochain (18h00 , Bâtiment du Rectorat, Place du XX août 7, 1er étage : Salle des professeurs. Parcours fléché)

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    cercle_logo.jpgInscription nécessaire  au plus tard trois jours ouvrables à l’avance (mercredi 20 mai 2015) :

    soit par téléphone : 04 344 10 89,

     

    soit par email : info@ethiquesociale.org

     

    soit via le site web éthique sociale, en cliquant ici: La famille dans les religions monothéistes (judaisme, christianisme, islam)

     

     

  • Qu’en est-il de la messe aujourd’hui ? Réflexions sur l’Esprit de toute liturgie

    Ce ne sont pas les rites par eux-mêmes qui sauvent, contrairement à ce que pensaient les religions anciennes. Le culte en esprit et en vérité qu’institue Jésus-Christ n’annule cependant pas l’acte rituel mais il le vivifie, pour en faire un don qui sanctifie : un sacrement qui procure la grâce.  

    L’eucharistie est ce sacrement par excellence puisqu’il contient l’Auteur même de la grâce qu'il procure, offrant au Père la « kénose » par laquelle le Fils nous a  apporté le salut. Et, avec le pain et le vin, tous les saints configurés à l’image de Jésus-Christ apportent à l’offertoire de la sainte messe la goutte d’eau pure qui se mêlera au sang du Christ humilié rendu présent par la consécration des espèces eucharistiques : seul don parfait à Dieu, auquel nous sommes invités à  joindre celui de nos pauvres mérites, pour communier en retour à la vie même de Dieu. Tel est l’ « admirabile commercium », le merveilleux échange, que réalise chaque messe.

    L’abbé Claude Germeau, directeur du Foyer d’accueil de Herstal et prêtre auxiliaire à l’église du Saint-Sacrement à Liège développe ici quelques considérations sur l’incarnation de la messe dans la vie des saints que l’Eglise nous offre en modèles :

     

    Qu’en est-il de la messe aujourd’hui ?

    Réflexions sur l’Esprit de toute liturgie

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    Depuis plus de cinquante ans, on a fait beaucoup pour rendre la messe plus actuelle, plus compréhensible, plus communautaire. Pourtant, on se rend bien compte qu’il y a moins de monde aux messes dominicales, moins de jeunes, moins de prêtres, moins de vocations sacerdotales…

    Ne pourrait-on pas se poser la question de savoir comment nos aînés ont compris et vécu la sainte messe ?

    La sainte messe est d’abord une mémoire. Quand on a aimé quelqu’un qui fut un exemple de générosité, de dévouement, d’honnêteté, de service aux autres, on tient à garder  un souvenir de cette personne : une photo, une lettre, un objet qui lui appartenait.

    Afin de nous rappeler toute sa vie –les trente ans à Nazareth, les trois ans de son message et les trois jours de sa passion et de sa mort- Jésus a institué la sainte messe. Et cela afin de Le connaître et de L’imiter, pour que le Christ devienne notre idéal de vie.

    En quelques mots, saint Paul a résumé la vie du Christ : « Le Christ, alors qu’il était le Fils de Dieu, n’a pas voulu se réclamer de son égalité avec Dieu, mais il s’est humilié (en latin : humiliavit semetipsum), dépouillé (en grec : eauton ekenôsen), prenant la condition de serviteur, et il s’humilia plus encore jusqu’à mourir sur une croix » (Phil. II, 6-9).  Ce dont le Christ fait homme s’est dépouillé, ce n’est pas la nature divine mais la gloire qu’elle lui valait de droit, qu’il possédait dans sa préexistence et qui aurait dû normalement rejaillir sur son humanité. Il a choisi de s’en priver pour ne la recevoir que du Père, comme prix de son Sacrifice. C’est le mystère de la kénose du Christ : il est impossible de comprendre la messe sans entrer dans ce mystère.

    La kénose de Jésus, ce sont les vertus cachées de sa vie à Nazareth : vie de soumission et d’humble obéissance :

    -      vie ordinaire : modeste, monotone, humble, travaux manuels et ordinaires ;

    -      aucun miracle : rien de merveilleux, de sensationnel ;

    -      aucune organisation : sociale, économique, politique, religieuse, aucune institution ;

    -      solitude : Jésus est seul.

    Jésus vit donc les vertus cachées et inutiles : silence, devoir, pauvreté, humilité, travail manuel, effacement, obscurité, inutilité.

    Aujourd’hui, la kénose de Jésus veut dire :

    1. Silence 

    Aujourd’hui, on vit dans le bruit, le trafic, la voiture, le stress, les images, la musique, la télévision, l’ordinateur.

    Or, pour rencontrer le Christ, il est impératif de faire l’expérience du silence et de la prière. Parce que le Christ est tout différent de nous. En effet, la rencontre avec le Christ est un bouleversement, un éblouissement. La rencontre avec le Christ n’est pas le fruit de mes idées, de mes sentiments, de mes activités.

    Rencontrer le Christ, c’est faire la même expérience que Moïse dans le désert : « Moïse, n’approche pas d’ici, retire tes sandales de tes pieds, car le lieu où tu te tiens est une terre sainte…Alors, Moïse se voile la face car il craignait de fixer son regard sur Dieu » ( Ex III, 5-6).

    Rencontrer le Christ, c’est faire la même expérience que Jacob qui, dans un songe, rencontra Dieu dans la plaine de Haran : « En vérité, Dieu est dans ce lieu et je ne le savais pas ». Il eut peur et dit : « Que ce lieu est redoutable ! C’est vraiment la maison de Dieu et la porte du Ciel » (Gen. XXVIII, 17). 

    Rencontrer le Christ, c’est faire la même expérience qu’Isaïe : « L’année du Roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône grandiose : sa traîne remplissait le sanctuaire. Deux séraphins se trouvaient près de Lui et criaient : ‘Saint, saint, saint est le Seigneur, sa gloire emplit toute la terre…’ Et je dis : malheur à moi, je suis perdu car je suis un homme aux lèvres impures » (Is. VI, 1-5)

    Rencontrer le Christ, c’est comme Pierre lorsqu’il fut témoin du miracle des poissons : « Il se jeta aux genoux de Jésus en disant : ‘éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur’. La crainte l’avait envahi et ses compagnons avec lui » (Lc, V, 8-9).

    Dans la rencontre avec Dieu, on est saisi par la grandeur et la puissance du Créateur et par la tendresse de Jésus. Cette rencontre avec Dieu m’oblige à changer mes idées, mes conceptions, mes raisonnements ainsi que mon style de vie. C’est au cours de la messe que Thérèse s’offrit à l’amour de Jésus et qu’elle composa son acte d’abandon à Son amour.

    Elle écrit : « Depuis cet heureux jour, il me semble qu’à chaque instant, cet Amour me pénètre et m’environne, qu’à chaque instant cet Amour me renouvelle, purifie mon âme  et n’y laisse aucune trace de péché » (Thérèse de Lisieux, O.C., p.212).

    « Ici bas, je ne puis concevoir une plus grande immensité d’amour que celui qu’il Vous a plu de me prodiguer gratuitement, sans aucun mérite de ma part » (Thérèse de Lisieux, O.C. p.283).

    Et Charles de Foucauld dira : « Comme le bon Dieu, dès ce monde rend au centuple en grâces intérieures ce qu’on Lui donne ! Plus j’ai abandonné ce qui faisait ma consolation, plus j’ai trouvé le bonheur ! Je bénis Dieu chaque jour de la vie qu’Il m’a faite et je me confonds en reconnaissance » (Vie de Charles de Foucauld par René Bazin, p. 156).

    Dans le silence de la prière, Dieu les a comblés.

    2. Petitesse

    Aujourd’hui, on juge l’homme en fonction de sa performance : efficacité, rentabilité, agir c’est être ! Mais Jésus  et les saints pensent tout le contraire :

    « La plus grande grâce que Jésus m’ait faite, c’est de m’avoir montré ma petitesse et mon impuissance à tout bien » (Thérèse de Lisieux, O.C., p. 239).

    « Je n’ai pas besoin de grandir. Au contraire, il faut que je reste petite et que je le devienne de plus en plus » (Thérèse de Lisieux, O.C., p.238).

    « Plus on est faible, sans désir ni vertu, plus on est propre aux opérations de cet Amour consumant et transformant » (Thérèse de Lisieux, O.C., p.226)

    A la dernière place et dans la petitesse, le Christ me comble au-delà de toute mesure, à la mesure de l’Infini !

    3. Quels sont les outils pour construire l’Eglise de demain ?

    Aujourd’hui, on fait des réunions, des discussions, des rapports, des papiers…Tout cela a son importance. Pourtant, chez les Saints, on utilise d’autres moyens.

    Charles de Foucauld écrira :

    «Les moyens dont Jésus s’est servi à la Crèche, à Nazareth et sur la Croix sont : pauvreté, abjection, humiliation, délaissement, persécution, souffrance, croix. Voilà nos armes, celles de notre Epoux divin qui nous demande de Le laisser continuer en nous Sa vie. Nous ne trouverons pas mieux que lui. Il n’est pas vieilli. Suivons ce modèle unique et nous sommes sûrs de faire beaucoup de bien, car dès lors ce n’est plus nous qui vivons, mais Lui qui vit en nous, nos actes ne sont plus nos actes à nous, humains et misérables, mes les Siens divinement efficaces » (Jean-François Six, p. 333).

    Thérèse écrira :

    « Ah, c’est la prière et le sacrifice qui font toute ma force, ce sont des armes invincibles que Jésus m’a données. Elles peuvent, bien plus que les paroles, toucher les âmes, j’en ai bien souvent fait l’expérience » (Thérèse de Lisieux, O.C., p. 267).

    « Comme le visage de Jésus était caché, moi aussi je voulais que mon visage soit caché, que sur la terre personne ne me reconnaisse, j’avais soif de souffrir et d’être oubliée » (Thérèse de Lisieux, O.C., p.189).

    Au mois de mai 1897, l’infirmière lui avait conseillé de faire une petite promenade d’un quart d’heure dans le jardin . Une sœur de Thérèse dit : je la rencontrai, marchant péniblement et pour ainsi dire à bout de force : « Vous feriez bien mieux de vous reposer, cette promenade ne peut vous faire aucun bien dans de pareilles conditions, vous vous épuisez, c’est tout ! ». Mais Thérèse répond : « C’est vrai, mais savez-vous ce qui me donne des forces ? Eh bien, je marche pour un missionnaire. Je pense que là-bas, bien loin, l’un d’eux est peut être épuisé dans ses courses apostoliques et, pour diminuer ses fatigues, j’offre les miennes au bon Dieu » (Thérèse de Lisieux, O.C., p.1182).

    A l’enterrement de Thérèse de Lisieux, il n’y avait que 30 personnes. A sa canonisation, à Rome en 1925, il y avait 500.000 personnes, 28 ans après sa mort ! Le 14 décembre 1927, le pape Pie XI proclame Thérèse  « patronne de tous les missionnaires », elle qui n’avait jamais quitté son cloître, qui n’a vécu que 9 ans de vie religieuse, qui n’a accompli que de petites actions ordinaires et banales.

    Ainsi donc, Thérèse et Charles trouvent dans les moyens pauvres la force de sauver des âmes !...

    4. L’enthousiasme de la foi

    Qu’en est-il, aujourd’hui ? N’a-t-on pas perdu la conviction ? Il y a une morosité, on n’y croit plus ! Pourtant, Thérèse dira : « Je voudrais en même temps annoncer l’Evangile dans les cinq parties du monde et jusque dans les îles les plus reculées. Je voudrais être missionnaire non seulement pendant quelques années, mais je voudrais l’avoir été depuis la création du monde et l’être jusqu’à la consommation des siècles » (Thérèse de Lisieux, O.C., p.224).

    Comment Thérèse peut-elle avoir un tel enthousiasme pour le Christ alors qu’elle est malade et qu’elle sait qu’elle va mourir jeune ? C’est sa vie de silence et de prière, d’adoration du Saint-Sacrement, de lecture et de méditation de l’Evangile qui lui permettent d’être unie au Christ et de laisser le Christ agir en elle.

    Le 17 juillet 1697, à l’infirmerie, deux mois et demi avant sa mort, Thérèse, suite à la tuberculose, avait craché du sang à 2h00 du matin. N’importe quel malade constatant cela, éprouverait tristesse, désolation, angoisse, parce qu’il se rend compte que sa vie se termine et qu’il est proche de la mort. Cracher le sang est avilissant. On comprendrait que Thérèse désespère du bon Dieu. Or, peu après, elle dira à sa soeur : « Je sens que ma mission va commencer, ma mission de faire aimer le bon Dieu comme je l’aime…Si le bon Dieu exauce mes désirs, mon Ciel se passera sur la terre jusqu’à la fin du monde. Oui, je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la Terre » (Thérèse de Lisieux, O.C., p. 1050).

    Et Charles de Foucauld écrira : «  Pour l’extension du saint Evangile, je suis prêt à aller au bout du monde et à vivre jusqu’au Jugement dernier » (Ecrits spirituels, p.693).

    Tous deux connaissent les limites du temps et de l’espace : Thérèse ne connaît que neuf ans de vie religieuse, dans le même monastère, avec une vingtaine de religieuses et deux missionnaires auxquels elle écrit de temps en temps. Et Charles, après avoir beaucoup voyagé en France pour avoir de l’aide pour son apostolat et après avoir rencontré des milliers de musulmans, sera toujours seul dans sa vocation, et pas de conversions. Dès lors, il faut bien reconnaître que, plus leur enfouissement et leur solitude sont profonds, plus ils auront un rayonnement extraordinaire. C’est un réel paradoxe. Si Charles et Thérèse ont pu avoir ce sens d’éternité dans une vocation solitaire et une mission apparemment vouée à l’échec, c’est parce qu’ils furent fidèles à la prière eucharistique : la sainte messe et l’adoration du Saint-Sacrement.

    5. Le Christ est le Fils de Dieu

    Aujourd’hui, n’a-t-on pas trop tendance à ne voir que le Christ homme et à oublier qu’il est le Fils de Dieu ? Dès lors, on ne voit plus que l’homme livré à lui-même ; ce qui nous conduit à nous dire que l’homme est une passion inutile condamnée à l’absurde : la vie n’a pas de sens. C’est ce qui explique beaucoup de ménages cassés, de jeunes qui tombent dans la drogue,  l’alcool, le suicide. Mais la foi nous dit que l’homme est une soif d’absolu appelé à l’Infini (Dieu).

    Aujourd’hui, on ne croit plus que l’homme est appelé à être transfiguré par le Christ pour devenir un « homme nouveau ». Et cependant, Thérèse et Charles sont tout à fait transfigurés par le Christ. Thérèse écrira : « Si je quitte déjà le champ de bataille (c'est-à-dire le Carmel), ce n’est pas avec le désir égoïste de jouir de la béatitude éternelle ; cette pensée fait à peine réjouir mon âme. Je me demande parfois comment il me sera possible d’être heureuse sans souffrir. Il faudra que Jésus change ma nature  sinon je regretterai la souffrance et la vallée des larmes » (Thérèse, O.C., p.614). « La joie que les mondains cherchent au sein des plaisirs n’est qu’une ombre fugitive, mais notre joie cherchée et goûtée dans les travaux et la souffrance, c’est une bien douce  réalité, un avant-goût du bonheur du Ciel » (Thérèse, O.C., p.578).

    Dans la prière eucharistique (la messe et l’adoration du Saint-Sacrement), Thérèse et Charles deviennent Eucharistie. Il y a un phénomène d’osmose, de transformation : d’égocentriques, ils deviennent christocentriques.

    6. Le Christ est réellement présent dans l’Eucharistie

    Aujourd’hui, la présence réelle du Christ dans l’hostie consacrée est remise en question : on affirme souvent que le Christ n’est présent dans l’Eucharistie que quand il y a communauté de fidèles. Et pourtant, Charles célèbre la sainte messe seul, fait l’adoration du Saint-Sacrement seul, accueille des pauvres musulmans seul. Et Thérèse découvre  sa mission de sauver des âmes  pendant la prière eucharistique.

     « C’est ce mystérieux regard échangé entre Jésus [dans l’Eucharistie] et sa petite fleur [Thérèse] qui fera des merveilles et qui donnera à Jésus une multitude d’autres fleurs » (Thérèse, O.C., p.437).

    « Un savant a dit : ‘Donnez-moi un levier, un point d’appui, et je soulèverai le monde’. Ce qu’Archimède n’a pas pu obtenir parce que sa demande n’était faite qu’au point de vue matériel, les saints l’ont obtenu dans toute sa plénitude. Le Tout-Puissant leur a donné pour point d’appui Lui-même, et Lui seul. Pour levier, l’oraison qui embrase d’un feu d’amour. C’est ainsi qu’ils ont soulevé le monde ; c’est ainsi que les saints encore militants le soulèvent et que, jusqu’à la fin du monde, les saints à venir le soulèveront aussi » (Thérèse, O.C., p.284).

    « Je préfère l’insuccès total, la perpétuelle solitude et les échecs en tout. Il y a là une union à la Croix de Jésus qui me semble désirable entre toutes » (Ecr.sp., p. 683).

    Oui, l’amour de la dernière place soulève le monde. C’est en apprenant à être solitaire qu’on devient effectivement solidaire. C’est le paradoxe de la prière eucharistique.

    En conclusion, la sainte messe est le renouvellement non sanglant du sacrifice du Christ. La sainte messe, c’est comme si j’étais présent au moment où Jésus meurt sur la Croix. C’est comme si j’étais présent au moment où Thérèse va mourir de tuberculose, où Charles de Foucauld va être assassiné, où le Père Damien va mourir de la lèpre, où le Père Kolbe va mourir de faim et de soif à la place d’un autre. Pour chacun, c’est chaque fois le Christ qui continue à donner sa vie. Alors, tous les meubles (mon égoïsme, mon orgueil, mes passions) volent en éclat par la fenêtre pour laisser en moi un grand vide qu’occupe entièrement  Notre-Seigneur avec toute sa Lumière, sa Grâce, sa Sainteté, son Amour. A travers eux, je découvre tout le mystère de la kénose de Jésus.

    Voilà pourquoi l’action de grâce de la sainte messe est importante : parce que le Christ a soif d’irradier son Amour dans mon cœur. Tous les saints l’ont compris : un Charles de Foucauld, un Curé d’Ars, un Ignace de Loyola, un Père Kolbe et tant d’autres. Lorsqu’ils célébraient une simple messe, celle-ci durait une heure, parfois deux et même parfois trois heures, parce qu’ils étaient tout à fait émerveillés, transfigurés, transformés par la lumière et l’amour du Christ.

    Oui, en ces temps tumultueux, plus que jamais, nous avons besoin de nouvelles Thérèse de Lisieux, de nouveaux Père Kolbe, de nouveaux Charles de Foucauld, non pas pour faire comme eux, mais pour avoir dans notre esprit la même compréhension qu’ils avaient du Christ, de sa vie, de son message et d’avoir dans notre cœur le même feu d’amour qui brûlait leur cœur.

    « Je suis venu allumer un feu, et comme je voudrais qu’il brûle ! » (Luc, 12, 49).

  • Liège, samedi 9 mai 2015 à 20h : Musique baroque interprétée par l’académie de Chênée à l’église du Saint-Sacrement

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  • A l’Université de Liège : table ronde sur la famille dans les religions monothéistes, le mardi 26 mai 2015 (18h00) Salle des Professeurs ( Rectorat, Place du XX août, 7, 1er étage).

     

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    CYCLE DE LUNCHS DEBATS 2015

    LA FAMILLE : SOLUTION OU PROBLÈME ? 

    Dans la situation actuelle de la culture occidentale, nous sommes en présence d’une crise d’identité de la famille dont la conception va des familles décomposées et recomposées, aux familles monoparentales et aux familles homosexuelles. Cette crise d’identité de la famille est en corrélation avec la crise des relations humaines dans la vie sociale : manque de sécurité, manque de respect, de solidarité, de compassion. Cette année, nous posons la question de savoir si les liens familiaux constituent un problème pour la société actuelle caractérisée par une culture relativiste qui porte aux extrêmes l’individualisme totalitaire du moi ou si c’est justement la famille la solution. Nous recherchons cette solution dans la révélation que Dieu a donnée de la famille et que notre monde a un urgent besoin de connaître.

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    MARDI 26 MAI 2015 A 18H00 A L’UNIVERSITE DE LIEGE

    LA FAMILLE DANS LES RELIGIONS MONOTHÉISTES

    (JUDAISME, CHRISTIANISME, ISLAM) 

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    Table ronde avec

    Albert GuiguiGrand Rabbin de la Communauté Israélite de Bruxelles,
    Renée Toussaint-NottinProfesseur de philosophie au Séminaire de Namur,
    Radouane Attiya, Assistant au département des sciences de l’Antiquité de l'Université de Liège - service de langue arabe, études islamiques et histoire de l’art musulman

    Modérateur : chanoine Armand Beauduin, ancien Secrétaire Général de l’Enseignement Catholique 

    Un premier temps, avant le lunch, sera consacré à la présentation de la doctrine du mariage et de la famille dans les trois grandes traditions monothéistes, son sens et ses articulations : chaque orateur soulignera quelques aspects qu’il considère comme les plus caractéristiques de sa propre tradition.

    Dans un second temps, après le lunch, le modérateur animera un échange entre les uns et les autres, à partir de deux questions distinctes : Comment la doctrine que vous avez présentée est-elle actuellement reçue au sein de votre Communauté et comment réagissez-vous aux doctrines exposées par les autres orateurs ?

    Cette rencontre se tient a la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

    Apéritif à 18h00, exposés suivis du lunch et du débat, de 18h15 à 20h30

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place); 2 € pour les étudiants
    Inscription nécessaire trois jours ouvrables à l’avance (mercredi 20 mai 2015)
    soit par téléphone : 04 344 10 89, soit par email : info@ethiquesociale.org
    soit via le site web éthique sociale, en cliquant ici : la famille dans les religions monothéistes (judaisme, christianisme, islam)