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Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Page 48

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 7 mars 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du 3e dimanche de carême

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe «Oculi mei »; Kyriale de la messe XVII (XIVe s.); Credo III (XVIIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/3YwRoC9EQZA

    La thématique de ce dimanche

    oculimeieinsiedeln.pngAux Ve et VIe siècles, ce dimanche était pour les catéchumènes un jour de « scrutin », c’est-à-dire de réunion préparatoire au baptême, au cours de laquelle se pratiquaient des exorcismes. Si les textes que nous lisons aujourd’hui ne sont plus ceux de l’ancienne messe de scrutin, ils ne manquent pas d’un certain rapport avec les exorcismes de notre baptême où s’est ouverte notre lutte contre Satan.

    La station romaine de ce dimanche se fait à Saint-Laurent-hors-les-Murs. Et presque tous les chants de la messe traditionnelle font allusion au martyr qui, par sa confiance en Dieu, triompha des Puissances du mal. Par le baptême, nous nous sommes engagés à mener un combat semblable contre le mal et à vivre en fils de lumière qui évitent de retomber sous l’emprise du démon.

    L’introït est emprunté au psaume 24 : « Mes yeux sont tournés vers le Seigneur, car c’est lui qui dégage mes pieds des lacets, alors que je suis pauvre, seul et sans aide. » : comme saint Laurent aux prises avec ses persécuteurs, l’âme captive du péché tend vers le Seigneur un regard suppliant et obtient un triomphe.

    Et c’est à dessein qu’aujourd’hui, dans l’Epître de saint Paul aux Éphésiens (V, 1-9), il est parlé de la lumière et de ses fruits, qui nous sont d’abord décrits sous leur aspect négatif, comme s’abstenir des instincts sensuels, des paroles inconvenantes, du culte de l’argent ; puis, sous leur aspect positif, in omni bonitate, iustitia et veritate.

    Le chant du Répons qui suit est tiré du psaume 9, et invoque l’aide de Dieu pour que, malgré l’apparent moment de triomphe remporté par le tyran sur le martyr, la victoire finale soit à Dieu. Bien plus, Laurent prédit déjà la gloire de ce jour, et voit les ennemis qui reculent, perdent toute force et disparaissent quand Dieu se montre.

    Puis vient la psalmodie du Trait, conclusion primitive de la seconde lecture qui précédait l’évangile : c’est le chant 122 du psautier de David. On y décrit les sentiments de l’âme qui, étreinte de toutes parts par les tribulations d’ici-bas, lève ses regards vers le ciel : ainsi ne perd-elle jamais de vue le Seigneur.

    Le passage de l’Evangile lu ce jour (Luc., XI, 14-28) ne pouvait être plus approprié à la circonstance. Cet « homme fort » qui sans cesse nous attaque et retient captives les âmes, c’est le démon. Mais il a trouvé son maître dans la personne du Sauveur : Jésus seul peut nous aider à ne pas retomber sous son pouvoir. Une femme du peuple prend alors  prétexte des paroles de Jésus pour louer sa Mère bénie : Jésus ne le lui défend point, mais, pour l’éducation de ce monde charnel, il relève le mérite et la grandeur d’une âme qui accueille spirituellement et garde dans son cœur le Verbe divin.

    L’antienne de l’Offertoire chante avec le psalmiste (ps. 18) les louanges de ce Verbe divin, règle éternelle de sainteté qui réjouit les cœurs et ne les opprime pas, puisque la grâce plie aussi la volonté à obéir, tout en la laissant libre pour agir. La parole de Dieu est douce comme le miel parfumé qui coule du rayon.

    L’antienne durant la communion est empruntée au psaume 83 : « Le passereau se trouve une maison, et la tourterelle un nid pour ses petits. Ma demeure est près de vos autels, ô mon Dieu. Bienheureux ceux qui habitent dans votre maison et vous louent sans cesse. »

    Ce sont là en particulier, les sentiments d’une âme religieuse qui habite sous le même toit que Jésus au saint Sacrement, et qui, nuit et jour, rivalise, par les cantiques de la sainte liturgie, avec les séraphins du ciel, pour louer la majesté de Dieu.

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

    JPSC

  • Liège : L’architecte de l’église du Saint-Sacrement, Louis Schockert, lauréat d'un prix 2020 décerné dans la Classe des Arts de l’Académie Royale de Belgique

    En raison de la situation sanitaire, les séances publiques des Classes de l'Académie Royale au cours desquelles sont proclamés les prix, n'ont pu avoir lieu. L'Académie a toutefois souhaité mettre en avant les lauréats sur son site internet.

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    Dans la liste des prix pour la classe des arts, nous avons relevé le Prix Triennal de la Fondation Vanhove-Vonnêche: ce prix couronne un dossier présenté par un architecte ou un groupe d’architectes qui concerne un traitement de conservation-restauration terminé portant sur un monument situé en Région wallonne (y compris la Communauté germanophone) ou en Région de Bruxelles-Capitale.

    Le prix a été attribué cette année à M. Louis Schockert, « pour sa restauration de la ferme de Wahenge à Beauvechain dans le respect du patrimoine, après des études préalables judicieuses et mettant en œuvre des interventions pertinentes et modestes ».

    Né à Arlon, Louis Schockert a fait ses études à l’ISA Saint-Luc à Liège. Il a passé quatre annéesSchokertIMG_0502imagette31067.jpg à l’Atelier d’Architecture du Sart-Tilman, chez Claude Strebelle, avant de suivre, en parallèle à ses activités professionnelles et en tant qu’auditeur libre, les cours à l’École de Chaillot à Paris, ce qui renforce son intérêt pour le patrimoine. Il a créé ensuite le bureau d’architecture Atelier Nord. Ses activités portent principalement sur la restauration de monuments classés, comme par exemple : la chapelle Saint-Roch à Liège, la maison Guillaume eglise saint sacrement.jpg(art nouveau) à Arlon, la ferme de Wahenge, la « Vieille ferme » de Godinne, les châteaux de Haltinne, Vien, Sclassin…

    Last but not least, M. Schockert est aujourd’hui l’auteur du projet de restauration d’un monument emblématique de l’apogée (1780) de l’art néo-classique, situé au Boulevard d’Avroy à Liège : l’église du Saint-Sacrement  dont la phase substantielle de rénovation est sur le point de s’achever.

    JPSC

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 28 février 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du 2e dimanche de carême

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Reminiscere »; Kyriale de la messe XVII (XIVe s.); Credo III (XVIIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/v5fZcueXs1Y

    La thématique de ce dimanche

    transfiguration.jpgDans la marche d’Israël à travers le désert, la halte après de la montagne du Sinaï, où Dieu se révèle à Moïse et lui confie la Loi pour son peuple, est la plus importante. Dans la marche du Christ vers sa Passion, la Transfiguration sur la montagne (exprimée ici par un regard africain d'aujourdhui) marque aussi un tournant décisif : elle est une promesse de sa résurrection glorieuse. Dans la marche de l’Eglise vers son salut, le rappel de la Transfiguration nous annonce, comme aux apôtres, les apparitions du Christ ressuscité et son retour glorieux à la fin de ce monde. Pour nous y préparer, nous avons toujours le Décalogue, mais aussi la loi nouvelle du Sermon sur la Montagne, et surtout la présence lumineuse du Seigneur en personne. Cette messe reprend les principaux textes des offices des Quatre-Temps de cette semaine, spécialement de la veillée, qui, jadis, se célébrait dans la nuit du samedi au dimanche.

    Dans l’épitre de saint Paul aux Thessaloniciens, saint Paul nous rappelle les exigences de la vocation chrétienne à la sainteté, et d’abord la pureté, sans laquelle nous ne pouvons voir Dieu.

    Le graduel provient du psaume 24 : « Les angoisses de mon cœur se sont multipliées ; soustrayez-moi à mes afflictions. Voyez mes humiliations et mes peines, et pardonnez-moi mes fautes. »

    Le trait est emprunté au psaume 105, qui est un bel hymne d’action de grâces : « Qui racontera les prodiges du Seigneur, et qui publiera sa louange tout entière ? Bienheureux ceux qui gardent la justice, et qui, en toute circonstance, accomplissent ce qui est droit. Souvenez-vous de nous, Seigneur, en favorisant votre peuple ; visitez-nous par votre salut. »

    L’Evangile est extrait du chapitre 17 selon saint Matthieu, consacré au récit de la Transfiguration : « Moïse jeûna quarante jours, Elie également, Jésus lui-même accomplit un jeûne de cette durée. Par Moïse, c’est la Loi qui est représentée ; par Elie se sont les prophètes ; par le Seigneur, l’Evangile. C’est pourquoi, tous trois apparaissent sur la montagne où Jésus se montre à ses disciples, le visage et les vêtements resplendissant de gloire. Il apparait entre Moïse et Élie, comme si l’Évangile recevait le témoignage de la Loi et des prophètes » (St. Augustin).

    Cette messe présente, dans sa composition actuelle, trois ordres de pensées : un De profundis ému (depuis l’Introït jusqu’à l’oraison), une voix d’en haut qui appelle vers les hauteurs (Épître et Évangile) et une suite joyeuse (Offertoire et Communion).

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

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