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Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Page 36

  • Liège : Premier dimanche du mois à l’église du Saint-Sacrement

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    L’Ensemble Darius au cœur de Liège: 

     il anime aussi chaque premier dimanche du mois la messe dominicale traditionnelle de 10h00 à l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy

    Prochain rendez-vous: dimanche 7 mai 2017

  • Alleluia de la messe du saint Jour de Pâques

    Alleluia, Pascha nostrum immolatus est Christus 

    Notre Agneau Pascal a été immolé : c’est le Christ

     

    Statistiques annuelles : semaine sainte 2017 à l’église du Saint-Sacrement

    La fréquentation des fidèles s’est établie comme suit : dimanche des rameaux 9 avril (messes de 10h00 et 11h15) : 125 personnes ; mardi saint 11 avril (17h00-19h00, adoration et confessions) : 40 personnes ; jeudi-saint 13 avril (20h00, messe de la dernière Cène) : 89 personnes ; vendredi-saint 14 avril (15h00, chemin de la croix) 100 personnes ; samedi-saint 15 avril (20h00,vigile pascale et messe de la Résurrection):70 personnes; dimanche de Pâques 16 avril (messes de 10h et 11h15): 122 personnes.

  • Liège : les Rameaux et la Semaine Sainte 2017 à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

    Samedi-Saint 15 avril à 20 heures

    Vigile pascale et Messe de la Résurrection

    en grégorien

    1.Rite de la Lumière

    Bénédiction du feu nouveau

    Chant de l’ « Exultet » devant le cierge pascal

    2. Rite de la Parole

    Cinq lectures avec leur psaume chanté

    Epitre de saint Paul aux Romains

    Triple alleluia pascal

    Evangile

    3. Rite de l’eau

      Litanie des saints

    Bénédiction de l’eau

    Renouvellement des promesses de baptême

    Aspersion d’eau bénite

    4. Eucharistie

      Offertoire

    Canon de la Messe

    Communion

    Chant des Laudes de Pâques  

    Renseignements : tel. 04.344.10.89

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  • La Résurrection est nôtre

     

    LA RESURRECTION EST NÔTRE 

     

    mag_102_mars 2017-page-001.jpgLe chrétien fidèle à son incorporation au Christ par le baptême ressuscitera pour le rejoindre au lumineux bonheur du Ciel.

    La perception de notre mortalité, qui s’impose à chacun de nous au quotidien, et parfois bien lourdement, peut certes venir se dresser comme un écran bien sombre faisant obstacle à notre foi en cette vérité : ainsi s’en trouve-t-il, malheureusement en trop grand nombre, de ces disciples rachetés par le Christ, qui vivent dans l’affliction, comme ceux qui n’ont pas d’espérance (cf. 1 Th 4, 12). Et quant à ceux qui professent au moins en théorie une vraie espérance, ils ne l’ont pas toujours bien chevillée au cœur, de sorte qu’elle ne produit plus chez eux les heureux fruits de souriante paix dont elle regorge en fait.

    Or, pour peu que l’on examine le fondement de ce point qui sert en quelque sorte de charpente à notre vie d’ici-bas, il se révèle on ne peut plus assuré. Osons cette image, dont nous pensons que l’argumentation proposée un peu plus bas montrera la pertinence : il ne s’agit pas d’un simple vernis laqué, mais de ce que les gens de métier appellent une coloration dans la masse, une couleur indissociable du matériau auquel elle donne éclat. Expliquons-nous.

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    La corrélation qui rattache notre résurrection à celle du Christ apparaît immédiatement à l’esprit : « Jésus, nous le croyons, est mort et ressuscité ; de même, ceux qui se sont endormis, Dieu, par Jésus, les emmènera avec lui » (1 Th 4, 14). Elle est l’assise de notre foi sur ce point. Mesure-t-on pour autant à quelle profondeur elle s’enracine dans la réalité spirituelle ?

    Nous ne reviendrons pas ici sur la solidité des raisons de croire à la résurrection corporelle du Christ : notre propos en ces lignes est seulement d’attirer l’attention sur un aspect de ce qui rend si sûre l’affirmation proclamée avec force par l’Apôtre en second lieu : « de même, ceux qui se sont endormis, Dieu, par Jésus, les emmènera avec lui. »

    Que nous soyons appelés à ressusciter est une grâce, évidemment ; un don gratuit.

    Le corps humain par sa nature même est en effet composé, donc mortel. Et si l’homme, avant de tomber dans le péché, a joui, à l’origine, du privilège d’être préservé de la mort, il le devait à la surabondance des prévenances paternelles de Dieu, qui l’élevait de la sorte à une plus parfaite conformité à son image.

    Ce don « préternaturel » (autrement dit, qui va au-delà de ce que comporte la nature), purement gratuit, ne peut par conséquent être recouvré que par pure grâce débordant de la bienveillance de Dieu à notre égard. Le fait est bien certain, et nous prions le lecteur de vouloir lire la suite sans sortir de cette perspective.

    C’est une grâce donc, mais Dieu dont l’agir est un, sans admettre ni morcellement ni succession (cf. Jc 1, 17), nous implique en cette grâce dans son dessein même.

    Là où notre devenir à nous se situe dans un avant et un après, nous avons tout au contraire à reconnaître en lui un unique et indivisible présent.

    On peut dire en ce sens que notre résurrection n’est pas seulement le fruit successif de la résurrection du Christ, mais qu’elle lui est, de plus, comme qui dirait indissociablement présente, de sorte que, si dans notre temps à nous le Christ est déjà ressuscité, et nous pas encore, dans l’Etre intemporel de Dieu, la résurrection du Christ englobe de toutes parts la nôtre.

    Cette présence dans l’ordre de l’infini de Dieu nous reste bien-sûr un mystère : le fini que nous sommes est radicalement incapable de penser l’infini, autrement que par négation (cf. s. THOMAS, Comp. th., ch. 18) : nous appelons « infini » ce qui n’est en aucune manière fini, mais par notre raison nous n’avons de connaissance positive que de ce qui est « fini ». Dieu est le tout Autre :

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    « Souverain unique et bienheureux

    Roi des rois et Seigneur des seigneurs ;

    lui seul possède l’immortalité,

    habite une lumière inaccessible ;

    aucun homme ne l’a jamais vu,

    et nul ne peut le voir. »

    1 Tm 6, 15-16

     

    Dieu nous invite néanmoins à la contemplation, comme dans un miroir (1 Co 13, 12), du reflet de quelques uns de ses secrets impénétrables. Notre connaissance toute « négative » du mystère est éclairée par la révélation qu’il nous donne en notre Seigneur Jésus-Christ, et à laquelle nous accédons aujourd’hui par l’Eglise.

    Le mystère est donc une vérité que nous ne pouvons pas trouver par notre seule raison, ni comprendre parfaitement, même après que Dieu l’a révélée, mais il nous fournit le viatique nécessaire à notre cheminement vers lui.

    Notre résurrection est coulée, comme un or fin, au creuset du triple mystère de la Trinité, de l’Incarnation et de la Rédemption. Elle a sa place au cœur de « l’événement sauveur, une fois et pour toujours accompli, du Dieu transcendant, descendu librement dans le cercle de la vie humaine, vouée à la mort par le péché, pour anéantir notre péché dans sa mort et nous communiquer la vie désormais immortelle de sa résurrection. Notre initiation à ce mystère, par la foi en la parole évangélique et le baptême qui nous unit au Christ, avant qu’oints de son Esprit nous puissions prendre part à son sacrifice réconciliateur, n’est ni une simple consécration rituelle semi-magique à l’influence supposée bénéfique de "puissances" qui restent de ce monde, sujettes à ses alternances de mort et de vie, ni une introduction symbolique à une connaissance philosophico-religieuse ésotérique. C’est l’entrée dans le secret divin de l’amour créateur et sauveur : le Dieu fait homme et mortel pour sauver l’homme en lui communiquant sa propre vie, la seule vie vraiment éternelle » (L. BOUYER, Dict. théol., p. 449).

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    Nous pouvons déjà affirmer en toute assurance que notre résurrection et celle du Christ sont dans un lien d’unité organique, puisque, au témoignage explicite de l’Apôtre, nous sommes en toute réalité « le corps du Christ » (1 Co 12, 27).

    Quand son corps de chair se relève d’entre les morts, son corps mystique n’en peut pas être dissocié, même si, comme nous l’avons vu plus haut, l’insertion dans la succession temporelle de ce qui appartient à la nature humaine (en ce compris celle du Christ), fait intervenir un délai entre sa résurrection et la nôtre.

    Mais nous pensons que l’adhérence de notre résurrection à celle du Verbe incarné est même encore d’une nécessité vérifiable en amont de la garantie résultant de l’incorporation au Christ par la grâce sanctifiante.

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    L’Evangile nous apprend en effet que tous les hommes ressusciteront ; ce sera « sorte tamen inæquali ― avec un sort bien différent toutefois » comme le chante le Lauda Sion à propos de la communion. « Ceux qui ont fait le bien sortiront [du tombeau] pour une résurrection de vie, ceux qui ont fait le mal, pour être jugés » (Jn 5, 29).

    Ainsi donc, si tous ressusciteront, bons comme mauvais, c’est que la résurrection n’est pas en tant que telle une récompense : la récompense, c’est la vie bienheureuse sur laquelle elle s’ouvre pour les élus. La résurrection de ceux qui en seront privés atteste que la victoire triomphale et totale du Christ sur la mort est comme implantée au cœur même de la condition humaine dans le dessein de Dieu, ce que vient corroborer l’examen du triple mystère évoqué plus haut.

    Car enfin, le Verbe de Dieu en sa nature divine, dans le mystère de la Sainte Trinité, ne pouvait ressusciter, tant il est vrai que pour ressusciter il faut avoir part à la mortalité. Voilà le premier lien de nécessité qui relie la résurrection du Christ à notre nature humaine, et qui rend donc aussi celle-ci indissociable de celle-là.

    C’est donc par le mystère de l’Incarnation que le Verbe éternel prend notre nature. Or, quand bien même l’on admettrait, à la suite de Duns Scot (Lect. Par., in IV Sent. l. III, dist. 7, q. 3-4), que la deuxième personne de la Trinité aurait pris chair même sans qu’il fût besoin de racheter la faute d’Adam ― opinion qui semble bien devoir être abandonnée (cf. s. Thomas, S. Th. IIIa, q. 1, a 3) ― le Fils de Dieu aurait en ce cas joui de ce même privilège d’immortalité qui était l’apanage de l’homme dans l’état d’innocence originelle.

    A l’incarnation doit donc s’ajouter le mystère de la Rédemption, pour que le Christ, dès lors que Dieu l’eut « fait péché pour nous » (2 Co 5, 21), soit soumis à la mort et puisse en conséquence ressusciter.

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    Nous voyons par là que la résurrection de Notre-Seigneur n’aurait pu de fait se produire si l’homme n’était pas tombé dans le péché, ce qui nous fait chanter dans l’Exsultet le fameux « Felix culpa ! » : « Heureuse faute, qui a obtenu un tel et si grand Rédempteur ! » : le Christ ressuscité, triomphateur de la mort.

    C’est par le péché que la mort est entrée dans le monde (cf. Rm 5, 12), et donc aussi la résurrection, car sans mort, point de résurrection.

    Voilà pourquoi notre résurrection à nous est une entière certitude : si les hommes en effet ne devaient pas ressusciter, la résurrection du Christ n’aurait en quelque sorte aucun sens : il est indigne de penser que le Fils de Dieu aurait accompli comme une boucle pour rien, en se soumettant à la mort pour ressusciter. Il a pris chair non pour lui, mais pour nous, afin d’engloutir la mort dans sa victoire (cf. 1 Co 15, 54).

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    L’évangéliste saint Marc relève avec précision qu’au matin de Pâques les femmes se rendent au tombeau « orto iam sole » « le soleil s’étant déjà levé » (Mc 16, 2).

    Quel soleil ? Celui, certes, qui s’était obscurci au milieu de l’après-midi, le saint vendredi précédent : l’indication a tout d’abord un sens chronologique, c’était à l’aube bien claire.

    Mais les Pères l’entendent aussi du Soleil de Justice : de « la vraie Lumière qui éclaire tout homme » (Jn 1, 9). Elles viennent pour parfumer un mort, mais Celui qui nous a visités, « Oriens ex alto », l’Astre venu illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort (Lc 1, 78-79), voici qu’il s’est déjà levé, levé d’entre les morts, voici qu’il a brisé l’étreinte de la mort.

    Et quel est donc, de même, ce soleil, dont il est dit en saint Matthieu que « votre Père qui est aux cieux fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons » (Mt 5, 45) ? Le soleil qui mûrit les fruits et les blés de la terre ? oui, sans doute ; mais remarquons l’emploi du possessif : il fait lever « son » soleil ; comme s’il ne s’agissait pas simplement du grand luminaire qu’il fit, temporel, pour commander au jour (cf. Gn 1, 16), mais plutôt de son Unique, son Fils bien-aimé en qui il a dès toujours sa complaisance (cf. Mc 1, 11).

    Et cela nous ramène à considérer encore la résurrection des impies, laquelle vient s’ajouter en contreseing, s’il était nécessaire, à l’article du Credo qui affirme la résurrection de la chair.

    Le Christ est mort pour tous, et il est ressuscité pour tous, sans distinction. Les dons de Dieu sont sans repentance. Le Sang du Christ est acquis aux impénitents, quoiqu’ils n’y lavent pas leur iniquité, car ils ne veulent pas la récurer, étant tout à leur péché, pour avoir fait du péché leur tout ; la résurrection du Christ fera ressusciter les boucs, à qui elle est acquise non moins qu’aux brebis, même s’ils n’en recueilleront pas les heureux fruits. Comme ils se sont librement identifiés au péché, malgré la grâce suffisante qui leur était largement donnée pour qu’ils s’en détachent, et que d’autre part l’incandescence de la résurrection du Christ consume le péché, ensemble avec la mort parce qu’elle en est inséparable (cf. Rm 5, 12), il est d’incontestable nécessité qu’ils soient consumés, et tout à la fois dépouillés de la mort, elle aussi consumée.

    Ainsi donc, la germination de l’ivraie avec le bon grain, dans le champ du Seigneur, sous l’effet du Soleil de Justice, témoigne haut et clair de ce que la résurrection sera bien au rendez-vous comme une loi universelle, au jour de la Pâque ultime.

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    Deux disciples cheminaient vers Emmaüs, bien tristes et découragés. Jésus pourtant, ils l’avaient encore au cœur. C’est de lui qu’ils s’entretenaient sur la route, et l’Evangéliste ajoute (Lc 24, 15) qu’ils « s’interrogeaient ».

    Cette précision n’est pas sans importance, car autre chose est de s’entretenir, autre chose de s’interroger.

    Qui s’interroge reste en attente d’une réponse : il laisse ouverte la porte de son cœur, il s’efforce de retenir l’Hôte, comme il sera dit un peu plus loin (ibid. 29), et cet Hôte se fera reconnaître à lui.

    Mais pour l’instant, nous sommes toujours sur la route, « esprits sans intelligence » au cœur « lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes ». Seulement voilà, ça fait « déjà le troisième jour de passé » (ibid. 25 et 21) ...

    Trois jours ! la belle affaire !

    Tout ce qu’ont dit les prophètes, le triple mystère, proclame la résurrection de Jésus et nous la montre unie très étroitement à nous, qu’elle transforme, déjà à présent, si nous y prêtons attention.

    Ce chemin d’Emmaüs, c’est notre vie présente. Jésus nous y accompagne, mais nos yeux sont « empêchés de le reconnaître » (ibid. 16). Nous voulons bien convenir que divers témoignages viennent certifier la résurrection. Pourtant, notre foi est encore mise à l’épreuve, car « nous voyons actuellement de manière confuse, comme dans un miroir » (1 Co 13, 12). Voilà pourquoi nous sommes tentés de douter de ce à quoi nous sommes promis.

    Nous méritons pleinement le reproche que le Seigneur adressa alors aux disciples : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire... » (Lc 24, 25). C’est d’abord l’intelligence, en effet, ― celle qui est don du Saint-Esprit ― qui nous ouvre les yeux sur l’harmonie des desseins de Dieu et place en sa juste perspective ce qui apparaîtrait autrement comme incroyable ou absurde. Et le cœur peut alors se réveiller de son indifférence et de sa torpeur, en savourant cette forte nourriture.

    Ainsi revigorés, nous pourrons nous exclamer avec les deux disciples : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route (ibid. 32) ? »

     

    Jean-Baptiste Thibaux.

     

  • Liège : dimanche 2 avril à 10h00, premier dimanche de la passion à l’église du Saint-Sacrement, au Boulevard d’Avroy

    « Judica me, Deus, et discerne causam meam de gente non sancta : ab homine iniquo et doloso eripe me : quia tu es, Deus meus, fortitudo mea. Rends-moi justice, mon Dieu et sépare ma cause de celle des impies. De l’homme fourbe et méchant  délivre moi  car tu es mon Dieu et ma force » » (introït) : le Christ traqué par ses ennemis invoque la justice de son Père et proclame son espérance. (Célébration avec le concours de l'Ensemble Darius).

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     Hymne de la Passion: "Vexilla Regis":

    "Les étendards du Roi s'avancent

    La Croix rayonne en son mystère" 

  • A l’ULg, le mardi 4 avril 2017 le cercle interfacultaire de l'Union des étudiants catholiques de Liège lance un nouveau lunch débat :

    « IMMIGRATION, IDENTITÉ ET MULTICULTURALITÉ»

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     animé par Annie LAURENT

    experte au Synode des évêques sur le Moyen Orient

    Sous l’intitulé « L’Europe, ses fondements, aujourd’hui et demain », l’ « Union », cercle inter-facultaire des étudiants catholiques de Liège, et le groupe de réflexion « Ethique sociale » proposent quatre rencontres sur les enjeux  majeurs de la crise actuelle de l’Europe. Celles-ci ont lieu sous forme de lunchs débats organisés à l’Université de Liège dans la Salle des Professeurs de l’Université, Bâtiment du Rectorat, place du XX août, 7, 1er étage à Liège (parcours fléché à partir de la grande entrée).

    Le cycle a été inauguré le 17 janvier dernier par un exposé de Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, sur « Le Christianisme médiéval, creuset de l’Europe ».

    La prochaine rencontre aura pour titre «Immigration, identité et multiculturalité»: un thème délicat qui sera abordé par  Mme Annie Laurent, experte au Synode des évêques sur le Moyen Orient.

    Journaliste et écrivain, Mme Laurent est titulaire d’une maîtrise en droit international et d’un doctorat d’Etat en science politique (Université Panthéon-Assas, Paris) pour une thèse sur « Le Liban et son voisinage », une région où elle a séjourné de nombreuses années. Elle a fondé l’Association « Clarifier » pour éclairer sur les réalités de l’Islam selon une approche pédagogique et respectueuse des personnes qui s’y réfèrent. Elle explique non seulement le credo de l’islam, mais aussi l’anthropologie qui en découle, essayant d’identifier les références, les croyances, les aspirations du musulman qui vit dans nos pays.

    Mardi 4 avril prochain à 18h00 dans la Salle des Professeurs de l’Université de Liège, Bâtiment du Rectorat, place du XX août, 7, 1er étage (parcours fléché à partir de la grande entrée.). P.A.F 15 € (5 € pour les étudiants) à payer sur place:

     

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    Réservation obligatoire le 31 mars au plus tard : on peut s’inscrire

    -par téléphone 04.344.10.89 ou

    -par email info@ethiquesociale.org ou uniondesetudiantscatholiqueliege@skynet.be

    -plus de renseignements et s’inscrire en ligne, cliquez ici : http://www.ethiquesociale.org/conference/immigration-identite-et-multiculturalite/

     

  • Patrimoine liturgique et culturel

    Chaque premier dimanche du mois, l’église du Saint-Sacrement offre à 10h00 une célébration dominicale unique en son genre à Liège (Bd d’Avroy, 132), en soignant la qualité du chant grégorien et celle de la musique instrumentale assurée par d’excellents professionnels : Patrick Wilwerth, professeur d’orgue au conservatoire de Verviers et directeur du chœur universitaire de Liège, ainsi que deux jeunes violonistes de l’Ensemble Darius qui mettent leur talent  au service du culte.

    Pour cette célébration l'association canonique "sursum corda" a voulu garder aussi la richesse de la liturgie ancienne dans laquelle est né l’immense répertoire du plain-chant. C’est en latin, certes, mais l’usage antique et vénérable de cette langue, mère de la nôtre,  ne présente aucun inconvénient : les fidèles qui en éprouvent le besoin trouvent la traduction dans les livrets qui sont mis à leur disposition.

    Une initiative à la fois spirituelle et patrimoniale qui mérite le détour :

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  • Liège, église du Saint-Sacrement : messe et imposition des cendres le mercredi 1er mars 2017 à 18h00

    Ouverture du carême 2017

    EGLISE  DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132, à Liège 

    MERCREDI 1er MARS À 18 HEURES

    MESSE ET IMPOSITION DES CENDRES

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    par l’abbé Claude Germeau

    Chants grégoriens et Motets traditionnels

    Repons « Emendemus » de la procession des cendres

    Kyriale XVIII

    Extraits du propre de la messe « Misereris »

    Chant des psaumes 50 (latin) et 129 (français)

      Hymne du carême 

     schola, orgue (Mutien-Omer Houziaux ) et violoncelle (Octavian Morea)

    Possibilité de se confesser 

    Plus d’information : tel 04.344.10.89 (secrétariat) ou sursumcorda@skynet.be 

    Comme toute fête du calendrier chrétien, le mercredi des cendres, par lequel débute le carême,  se situe en référence à la fête des fêtes qu’est Pâques qui célèbre le passage de la mort à la résurrection du Christ. Fête tellement importante qu’elle est célébrée durant cinquante jours (de là vient le mot Pentecôte), et qu’elle est précédée d’une préparation de quarante jours. Le mot "carême" est la contraction du mot latin quadragesima, qui signifie quarantième -sous-entendu : jour, le quarantième jour étant le jour de Pâques.

    Cette préparation est un temps de cheminement spirituel, tout entier orienté vers Pâques, pour ceux qui se préparent à être baptisés à la veillée pascale et pour tous les fidèles. Il est marqué par le jeûne (privation), la prière et le partage (charité, solidarité), et pas seulement comme pratique à observer - d’ailleurs le plus discrètement possible mais véritable démarche spirituelle. La durée de quarante jours est à mettre en relation avec les 40 jours de Jésus au désert précédant sa vie publique, eux-mêmes en relation symbolique avec les quarante ans de traversée du désert par les Hébreux avant l’entrée en Terre promise.

    C’est pour tenir les quarante jours de jeûne et de privation, en dehors des dimanches qui sont toujours jour de fête et de résurrection - même en temps de Carême - que le début de celui-ci fut avancé au mercredi avant le 1er dimanche de carême. La cendre évoque la faiblesse de l’homme (cf. Genèse 3, 19 "Souviens-toi que tu es poussière…"), elle évoque aussi le péché et la fragilité de l’homme (cf. Sagesse 15, 10 ; Ézéchiel 28, 18 ; Malachie 3, 21) et son regret du péché (cf. Judith 4, 11-15 ; Ézéchiel 27, 30). Pour les chrétiens, l’imposition des cendres est, avant tout, un rite pénitentiel dont la signification est portée par la phrase que prononce le prêtre en faisant le geste : "Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle." (Marc 1, 15).  

    Psaume 50 (Miserere) 

    Hymne du carême « Attende Domine » : 

     

    Saint Césaire d'Arles, Ve siècle:

    "Ne tarde pas, dit le Seigneur, convertis-toi à Dieu, et ne diffère pas de jour en jour." Ce sont les paroles de Dieu et non les miennes; vous ne les avez pas entendues de moi, mais moi je les entends avec vous : "Ne tarde pas, dit-il, convertis-toi au Seigneur." Mais toi tu réponds : "Demain! demain!" (dans le latin du texte : "Cras! cras!") Quel croassement de corbeau! Comme le corbeau envoyé de l'arche n'y est pas revenu et, maintenant qu'il est vieux, dit encore : Demain! demain! C'est le cri du corbeau : tête blanche et coeur noir. Demain! demain! c'est le cri du corbeau : le corbeau n'est pas revenu à l'arche, la colombe est revenue. Qu'il se perde donc, le croassement du corbeau, et que se fasse entendre le gémissement de la colombe." 

  • Carême 2017: double initiative de la Fraternité Saint-Pierre

     Témoignage de l'association Mère de Miséricorde

     http://www.meredemisericorde.org/qui-sommes-nous/

    A Banneux, le samedi 18 mars:

    "journée des familles" autour du thème de la femme, sa vocation, son être et comment elle peut l'être au XXIème siècle. Avons-nous conscience que la femme est au coeur de la famille, donc de la société ? Si la société va si mal, ne serait-ce pas parce que la femme ne peut plus vraiment assumer ce rôle car elle doit faire face à tout ? Cette journée, chez la Sainte Vierge des Pauvres à Banneux est ouverte à toutes nos familles et plus largement à toutes celles que vous pourrez inviter.

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    A Herstal, le dimanche 19 mars:

    à l'église de la Licour (Place de la Licour 4040 Herstal), rencontre consacrée à la femme mais dans une blessure et une souffrance spécifiques et souvent profondément cachées et d'autant plus douloureuses mais aussi parfois niées : celles de l'avortement ou plus généralement de l'enfant non-né (fausse-couche et mort in utero). Si l'avortement est un tabou dans notre société, la souffrance post-avortement l'est plus encore.Rarement les femmes ou les jeunes filles sont averties de cette souffrance avant de commettre l'irréparable...

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