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Réflexion faite - Page 10

  • « De la méfiance à l’alliance » : lettre de carême publiée par Mgr l’Evêque de Liège

    Voici un résumé de cette lettre publiée pour l'ouverture du carême 2021

    Delville.jpg"Passons de la méfiance de l’autre à l’alliance avec l’autre ! Tel est l’objectif que je propose pour le carême aux chrétiens du diocèse de Liège. En effet, au cœur de la crise sanitaire que nous vivons, la méfiance s’est insinuée petit-à-petit dans notre société. On se méfie des autres : n’auraient-ils pas le coronavirus ? On se méfie des autorités : quelles mesures vont-elles encore nous préparer ? On se méfie de l’avenir : que vais-je devenir ? Ai-je les moyens de subsister ? Mais plutôt que de nous méfier, peut-être pourrions-nous regarder l’avenir avec espérance et nous baser sur l’alliance avec Dieu et entre nous. Passons de la méfiance à l’alliance !

    Les questions deviennent alors par exemple : Où et comment Dieu nous parle-t-il à travers cette crise ? À quoi nous appelle-t-il ? Comment vivre notre foi dans un monde qui a changé et ne sera plus comme avant ? Comment vivre une réelle communauté dans notre quotidien ?

    Dieu nous parle en nous invitant à faire de nombreux petits pas de solidarité et de spiritualité : des moments de prière à domicile, des visites dans les églises, des célébrations vécues à distance par la TV, la radio, le streaming sur YouTube ou sur Facebook, des conversations personnelles, des coups de téléphone, des réunions par visioconférence, des services aux plus démunis, des catéchèses limitées, des visites contingentées aux malades et aux personnes âgées.

    En ce début de carême, nous voilà donc forcés par les circonstances à jeûner, à prier, à partager, comme le recommande l’évangile du mercredi des cendres (Mt 6, 1-18). Pour le dire avec les mots du pape François : « Le chemin de la pauvreté et du manque (le jeûne), le regard et les gestes d’amour vers l’homme blessé (l’aumône), et le dialogue filial avec le Père (la prière), nous permettent d’incarner une foi sincère, une vivante espérance et une charité active » (Message de Carême, 2021).

    Il faut être des hommes et des femmes de foi, car Dieu croit en nous avant que nous ne croyions en lui ! Nous sommes ainsi invités à découvrir comment il fait alliance avec nous. Pour cela, les premières lectures des dimanches de carême de l’année B (2021) nous présentent des balises que je vous invite à lire et à méditer à ma suite : l’alliance de Dieu avec Noé, une alliance cosmique ; l’alliance avec Abraham, une alliance vitale ; l’alliance avec Moïse, une alliance libératrice; l’alliance après l’exil, une alliance rompue et renouvelée ; l’alliance avec les prophètes, une alliance du cœur ; l’alliance avec Jésus, scellée dans le sang ; une alliance nouvelle et éternelle, avec Jésus ressuscité. Ce parcours nous invite à approfondir notre foi, à convertir notre cœur, à nous ouvrir à la solidarité universelle et à faire de nouveaux pas vers le pays que le Dieu de paix nous montrera.

    + Jean-Pierre DELVILLE, évêque de Liège"

    Pour lire cette lettre in extenso, cliquez ci-dessous:

    Lettre de carême 2021.pdf

     

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 31 janvier 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du dimanche de la Septuagésime:

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Circumdederunt me »; Kyriale de la messe XI  « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://www.youtube.com/watch?v=2aY7fg8Ng1g

     

    Circumdederunt.jpgVoici venu le temps de la Septuagésime : septante jours nous séparent de Pâques. Ce temps évoque les septante ans d’exil du peuple fidèle à Babylone. Désormais la liturgie nous oriente vers Pâques, temps du retour en grâce. Le monde chargé de sa misère et de son péché attend que Dieu le sauve par la mort et la résurrection du Christ.

    Depuis Noël et l’Epiphanie, nous connaissons notre Sauveur et notre Roi. La joie fut profonde de « voir les cieux ouverts » et d’accueillir « le Seigneur notre Dieu venu en personne » pour instaurer le royaume de justice et de paix.

    Dieu s’est uni à nous par l’Incarnation et pourtant, aujourd’hui, notre misère reste. C’est seulement la première page qui est inscrite dans l’histoire de la Rédemption. Il nous appartient maintenant d’accepter notre Sauveur et de nous unir à Lui pour qu’il puisse nous sortir de la misère et nous mener à Dieu.

    « Circumdederunt me gemitus mortis » : le chant d’entrée de cette messe exprime le cri d’angoisse de l’homme condamné à mourir depuis la faute des origines : du fond de ma détresse, Seigneur, j’ai crié vers toi, mon rocher, ma forteresse et mon libérateur.

    Comme en écho, la lecture de la première épître de saint Paul aux Corinthiens nous invite à croire que Dieu donne sa grâce, comme il aidait les Hébreux dans le désert.

    Mais cette grâce et la perspective de la victoire ne nous dispensent pas de la lutte : comme nous le rappelle la lecture d’un extrait de l’évangile selon saint Matthieu, engagées les dernières pour travailler à la vigne du Seigneur, les nations païennes sont appelées à partager les privilèges du peuple élu, mais personne n’a de droit à faire valoir devant le Maître de la Vigne. Dans l’édification du Royaume des Cieux, tous nos mérites ne sont que des dons de Dieu : la récompense promise par le maître dépasse infiniment celle que mériterait notre travail.

    Et c’est pourquoi le chant de communion de la messe conclut : « Que la lumière de ta face, Seigneur, brille sur ton serviteur. Dans ton amour, sauve-moi. Je ne serai pas déçu, car j’ai crié vers Toi ».

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

    JPSC 

  • Suivre ici en vidéo, dès aujourd’hui, la messe traditionnelle de ce 27 décembre 2020,dimanche dans l’octave de Noël, chantée en l’église du Saint-Sacrement à Liège :

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Dum medium »; Kyriale de la messe IX  « Cum jubilo » (XIIIe s.); Credo III (XVIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    Le dimanche dans l’octave de la Nativité chante la royauté du Seigneur cachée dans le silence, l’humilité et l’obéissance. C’est que le Fils éternel a voulu prendre la « forme d’esclave » » pour libérer ceux qui étaient esclaves du péché, et en faire les libres enfants de Dieu.

    nativity-scenes-famous-paintings-scnes-de-la-nativit-les-tableaux-clbres-11-638.jpgDans son célèbre « Dialogue des carmélites », l’écrivain Georges Bernanos Bernanos a repris cette oxymore du « petit Roi de gloire » dont il souligne à la fois la puissance et la faiblesse qui renvoient aux priorités de la « kénose » du Christ : le royaume de Dieu (tout à la fois présent et absent) et les pauvres (tout à la fois mendiants et rois).

    Le chant d’entrée de cette messe exalte ainsi l’incarnation du Sauveur dont l’avènement s’opère dans le mystère et le silence, au milieu de la nuit de Bethléem tandis que le graduel et l’alleluia annoncent la majesté du Christ-Roi dont Siméon, dans la lecture extraite de l’évangile de saint Luc, prophétise qu’il sera un signe de contradiction : délivrance pour ceux qui l’accueillent, châtiment pour les autres. Car, comme le chante l’offertoire, si Dieu a fait de l’univers son siège inébranlable, Lui est de toute éternité et, par la Communion, le Christ vient prendre la tête de son peuple pour le conduire vers sa véritable patrie : le Ciel.

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

    JPSC