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Réflexion faite - Page 7

  • À Liège, ce samedi 12 juin 2021 à 18h en l’église du Saint-Sacrement, Mgr. Delville a commémoré solennellement la Fête-Dieu et béni les portes monumentales restaurées de l’église.

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    Nonobstant les contraintes en tous genres (de distanciations spatiales en particulier) imposées par les normes sanitaires anticovid 19, limitant le nombre de fidèles dans la nef à 100 personnes (dont 20 choristes et instrumentistes), la messe s’est déroulée dans une atmosphère très participative, en particulier parmi les jeunes.

    Le reportage audiovisuel ci-dessous (cliquer sur le lien https://youtu.be/Lc8ctnDmLnk) illustre la qualité des chants liturgiques (Sextuor grégorien de Drongen réuni et dirigé par Peter Cannière, Ensemble instrumental Darius, Choeur polyphonique Praeludium, dir. Patrick Wilwerth, organiste) et il se termine, dans le narthex de l’église, par le rite peu usité de la bénédiction des portes restaurées du sanctuaire, ouvertes à deux battants, sur le Boulevard d’Avroy, en pleine circulation du samedi soir.

    On lira ci-dessous le texte de l’homélie prononcée par l’évêque de Liège au cours de cette messe commémorative de la Fête du Corps et du Sang du Christ célébrée dans la forme extraordinaire du rite romain :

    « Chers Frères et Sœurs,

    Cette messe du S.-Sacrement est placée sous le signe des retrouvailles. C’est la première fête que nous pouvons célébrer depuis huit mois en étant nombreux dans cette église. Nous avons découvert durant la période de confinement combien la participation directe à la liturgie nous manquait et combien nous désirions communier au corps du Christ. Le sens même du sacrement, comme signe sacré et efficace de la grâce de Dieu, nous apparaissait d’autant plus que nous en étions privés.

    Or Jésus a voulu, lors de la dernière Cène, donner un signe d’espérance à ses disciples et il leur a demandé de le reproduire en disant : « Faites cela en mémoire de moi ». Jésus a affirmé que le pain rompu était son corps et que la coupe de vin était « la nouvelle alliance en son sang » (1 Co 11,23-29). Cela signifie qu’il voyait son corps, bientôt rompu par sa mort sur la croix, comme une offrande brûlée en holocauste sur l’autel, comme l’agneau immolé qu’on offrait à Dieu dans le temple de Jérusalem : c’est un don fait à Dieu, qui est aussi un don de soi ; il monte vers Dieu, comme une fragile fumée d’encens monte vers le ciel. Quant à son sang versé, Jésus l’a vu comme le sang du sacrifice, le sang qui appartient à Dieu et qui retourne à Dieu. Cela manifeste que la force de vie de Dieu est présente dans ce sang et l’emportera sur la mort. C’est pourquoi il ajoute : « Chaque fois que vous mangerez ce pain et boirez cette coupe, vous annoncerez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il revienne. Jésus annonçait ainsi reviendrait ressuscité.

    Quant à nous, quand nous célébrons l’eucharistie, nous vivons aussi cette offrande et recevons le don de vie. Quand nous apportons à l’autel nos offrandes, le pain, le vin, parfois d’autres fruits de la terre, et même la collecte, nous offrons au Seigneur ce qui nous est cher, nous lui offrons toute notre vie, nous lui ouvrons notre cœur. Ce mouvement est souligné par la fumée de l’encens qui est répandue sur les offrandes et qui montre que nos dons sont agréés par Dieu. Puis, au moment de la consécration, le pain et le vin posés sur l’autel deviennent le corps et le sang du Christ, ils manifestent que la vie de Dieu est rendue présente en eux. Ce don s’accomplit dans la communion au corps et au sang du Christ, par laquelle Dieu fait alliance avec nous et nous fait entrer dans sa vie divine. Comme le disait Jésus dans l’évangile (Jn 6,56-59) : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui. Celui qui mange ce pain vivra éternellement ». Dans la communion au Christ nous trouvons la vraie vie, et dans la communion à celui qui souffre, nous trouvons la vraie joie.

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    Pour valoriser ce don que Dieu nous fait, nous célébrons avec solennité l’eucharistie dans cette église du Saint-Sacrement, dans la forme extraordinaire du rite romain, parce qu’elle a nous permet de garder la richesse de la liturgie ancienne, dans la beauté de ses gestes, de ses mots et de ses chants, qui évoquent le mystère d’amour de Dieu qui se donne à nous. Nous inaugurons aussi la fin des travaux réalisés en cette église du S.-Sacrement. La voûte et le toit ont été restaurés : cela ne se voit pas, mais cela vous garantit qu’ils ne vous tomberont pas sur la tête ! Mais ce qu’on voit, c’est la façade, magnifiquement restaurée, avec ses deux portes majestueuses, qui sont les plus grandes de Wallonie à être faites dans une seule pièce de bois. Leur restauration a été l’objet d’un travail minutieux réalisé par un ébéniste, de sorte qu’aujourd’hui on peut les pousser sans effort et sans les faire grincer. Nous les bénirons à la fin de cette célébration.

    Si sainte Julienne de Cornillon a reçu l’inspiration de faire célébrer la fête du Saint-Sacrement, c’est qu’elle avait compris combien le sacrement actualise en nous la vie du Christ. En effet la vie du Christ ne se résume pas à son aspect historique ; elle se prolonge en chacun de nous par un signe qui nourrit chacune de nos vies. Comme le Christ s’est livré à nous et s’est donné à nous, il nous invite à nous donner aux autres. Nous rejoignons l’intuition de sainte Julienne de Cornillon qui était d’abord au service des malades comme directrice d’un hôpital, la léproserie de Cornillon, avant d’être aussi la promotrice de la fête du Saint-Sacrement, fête destinée à favoriser l’union du chrétien au Christ par la communion eucharistique. Et nous portons fortement dans notre prière tous ceux qui se sont donnés pour leurs frères et sœurs durant cette crise du coronavirus. Je pense au personnel soignant, aux personnels des maisons de retraite, à tous ceux qui ont accompagné une personne en difficulté et à tous ceux qui ont souffert durant cette pandémie. Cette période difficile nous a aussi stimulés à trouver des gestes nouveaux pour nous soutenir les uns les autres. Elle a fait apparaître l’importance de l’affection et de la solidarité.

    Alors recevons avec foi le corps du Christ qui nous est donné en communion et, dans ce monde qui passe, soyons des témoins de la vie qui ne passe pas !

    Amen ! Alleluia ! »

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    JPSC

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 23 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) de la Pentecôte :

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », propre de la messe « Spiritus Domini », Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), Hymne « Veni Creator »  (IXe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/SXtlSyT1a8M

     

    La messe de la fête de la pentecôte

    Pentecôte 3171349480969dc3c01bfe9d7b703590.jpgLa Pentecôte (d’un mot grec qui veut dire le cinquantième jour) est l’octave double et jubilaire de la fête de Pâques (7 X 7 + 1). C’est en même temps le second point culminant du cycle festival de Pâques. A Pâques, le Christ, le divin Soleil, s’est levé ; à la Pentecôte, il est à son zénith, il chauffe, mûrit et apporte la vie.

    Nous pourrions peut-être dire que la Pentecôte est pour Pâques ce que l’Épiphanie est pour Noël. Il faut cependant tenir compte de la différence essentielle : Pâques et la Pentecôte représentent un développement organique de la même pensée de salut, Noël et l’Épiphanie sont la répétition de la même pensée.

    La messe de la fête de la Pentecôte est donc la célébration du mystère de la descente du Saint-Esprit. La « station » est à Saint-Pierre de Rome, l’église des peuples, comme jadis, le jour de la première Pentecôte, les peuples de toutes langues se rassemblaient autour du Cénacle.

    Comme chante l’Introït : L’Esprit vit désormais dans les cœurs des hommes de tous les peuples ; il unit les langues alors que le péché les avait brouillées. Dans le psaume 67, nous chantons le triomphe de l’Église à travers les temps. La leçon décrit le miracle historique de la Pentecôte. Ce miracle se renouvelle et, même, se réalise d’une manière plus complète qu’alors. Et pourtant, le miracle de la Pentecôte est loin d’être achevé en nous. Tant que nous vivons et tant que l’Église demeure sur la terre, il faut que les langues de feu descendent sur nous.

    C’est pourquoi les textes contiennent de si instantes implorations : « Veni — Viens. Saint-Esprit... » : Alléluia et Séquence. Ce Veni Sancte Spiritus n’est pas une parole de l’Écriture ; c’est un texte composé par l’Église. Mais il lui est si cher qu’elle le chante et le récite à genoux. Il a quelque chose du Maranatha de la primitive Église. La Séquence n’est qu’une méditation sur cet impérissable « Veni Sancte Spiritus ».

    Dans l’Évangile, (le dernier passage du discours d’adieu qui parle du Saint-Esprit), le Seigneur lui-même décrit l’action du Saint-Esprit : il fait de nous le temple de la Trinité (pensée chère à saint Paul et à la primitive Église), il est notre docteur et notre inspirateur, il nous confère le don de la paix, il nous insuffle l’esprit du martyre. Ce don, nous le recevons, aujourd’hui et chaque jour, dans le sacrifice eucharistique.

    Une pièce d’une particulière beauté est l’Offertoire. En tant que rois (nous avons été remplis de l’esprit des princes), nous faisons notre procession d’offrande vers Jérusalem (c’est notre autel) ; nous portons nos présents et nous demandons le renouvellement de la Confirmation (Confirma quod operatus est…) et l’affermissement de l’œuvre pascale en nous : la Pentecôte est l’achèvement de Pâques.

    La Communion « Factus est repente de caelo sonus advenientis Spiritus vehementis ubi erant sedentes » (tout à coup le son impétueux de l’Esprit venu du ciel, se fit entendre là où ils étaient assis) :là est le renouvellement de l’envoi du Saint-Esprit et le miracle de la Pentecôte s’accomplit en nous.

    ***

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy 132, à Liège, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw   

    Messes dominicales, chaque week-end : 

    Samedi, 17h00, messe dominicale anticipée (français, missel de 1970), dimanche, 08h30 (latin, missel de 1962), 10h00 (latin, chant grégorien et orgue, missel de 1962), 11h15 (français, chants grégoriens, latins et vernaculaires, orgue (missel de 1970)

    Dimanche prochain : Fête de la Trinité 

    Respect des conditions sanitaires préventives du covid19. 

    Adresse de contact pour les célébrations (réservations) : sursumcorda@skynet.be

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 16 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du dimanche après l’Ascension :

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », propre de la messe «Exaudi Domine vocem meam », Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), antienne mariale « Regina Caeli » (XIIe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://www.youtube.com/watch?v=-ZoI8Xu34OU&t=51s

     

    Dimanche après l’Ascension :

    La célébration de l’octave de l’Ascension date seulement du XVe siècle et dans les documents romains antérieurs, ce dimanche est simplement appelé dominica de rosa. La station est assignée au temple de Sancta Maria rotunda, l’antique sanctuaire des Martyrs, jadis le Panthéon d’Agrippa.

    Le Pape lui-même y célébrait la messe et y prononçait l’homélie, annonçant au peuple la prochaine venue du Saint-Esprit. Et pour donner une forme plus sensible au thème qu’il développait, tandis que le Pontife prêchait, on faisait tomber sur les fidèles, de l’ouverture centrale au haut de l’édifice, une pluie de roses, « in figura eiusdem Spiritus Sancti ». Encore à présent, la messe, durant laquelle on fait seulement mémoire de l’Ascension, n’est qu’une préparation à la prochaine fête de la Pentecôte ; l’épître de saint Pierre décrit les divers charismes de l’Esprit Saint, et la lecture évangélique contient la promesse formelle qu’en fit Jésus à la dernière Cène.

    Exaudi Domine maxresdefault (5).jpgL’introït est tiré du psaume 26 : « Seigneur, écoutez ma voix, je vous appelle ; je vous entends me dire au cœur : Cherche ma face. J’ai bien recherché votre face. Ne me voilez pas votre visage. »

    Ce magnifique introït où, avec tant d’insistance, on nous enseigne à chercher toujours le visage de Dieu, c’est-à-dire à l’avoir toujours présent dans nos pensées et dans nos désirs, a suggéré le choix de la station de ce jour à Sainte-Marie ad Martyres. Là en effet, au moyen âge, en un coffret fermé par treize clefs, l’on conservait l’image de la sainte Face, appelée par Dante la Veronica nostra. De son temps, elle avait déjà été transportée à la basilique vaticane.

    Dans la lecture, saint Pierre (I, IV, 7-11), au lendemain de l’incendie néronien et à la veille des bûchers humains dans le cirque Vatican, adjure les fidèles de se tenir dans la vigilance et dans la prière. Les dons que Dieu fait à chacun sont destinés à l’utilité de tous, puisque nous ne sommes que les dispensateurs des communs trésors du Père céleste. C’est avec cet esprit que nous devons user des facultés que nous avons reçues, les employant au service de nos frères.

    Le premier verset de l’alleluia est pris au psaume 46 : Dieu est le Roi de toute la terre. Il a écrasé les sujets qui s’étaient révoltés contre lui, c’est-à-dire les Anges apostats, qui, au début de la création avaient refusé de le reconnaître pour leur Chef dans sa nature humaine. Il a fait asseoir cette humanité sur son trône saint, lequel aujourd’hui est appelé sien, parce qu’il lui appartient en conséquence de l’union hypostatique avec la nature divine, et par les mérites de sa passion et de sa mort.

    Le second verset alleluiatique qui précède l’Évangile est tiré de saint Jean (XIV, 18) : « Je ne vous laisserai pas orphelins. Je m’en vais, mais je reviendrai bientôt à vous par ma grâce, au moyen de mon Esprit, dans mon Eucharistie. Alors vous serez inondés de joie. » Voilà donc les sources de la joie chrétienne : le contact continuel avec Jésus à travers les sacrements de l’Église.

    La lecture évangélique est, elle aussi, de saint Jean (XV, 26-27 et XVI, 1-4). La mission du Paraclet doit être de rendre témoignage à la sainteté de Jésus, contre ce monde qui, autrefois, le condamna à mort. Les Apôtres et l’Église sont associés à cette mission, puisque, par leur sainteté, par leur prédication intrépide, par l’exercice des vertus les plus austères, à travers les plus dures épreuves, dans les prisons, sur les bûchers, sur les échafauds, ils attestent perpétuellement la divinité du Sauveur crucifié.

    L’antienne pour l’offertoire est la même qu’au jour de l’Ascension. Comme la trompette angélique accompagne Jésus montant au ciel, ainsi ce même son se fera entendre le jour de son retour sur la terre, quand tous les morts se lèveront de leur tombeau et iront à sa rencontre. Ces trompettes angéliques symbolisent aussi la prédication de l’évangile faite par les évêques et par les pasteurs d’âmes. En effet, ceux-ci sont appelés dans l’Apocalypse Anges des respectives Églises auxquelles le Saint-Esprit lui-même les a préposés, afin qu’ils paissent le troupeau acquis par le Christ avec son propre sang.

    L’antienne pour la Communion est tirée de la dernière prière de Jésus à la Cène (Ioan., XVII, 12-15) : « Père, tant que je suis resté avec eux, j’ai gardé ceux que, dans ton insondable prédestination, tu m’avais confiés. Aucun n’a péri, sauf le fils de réprobation, et encore parce qu’il l’a obstinément voulu en dépit de tous les efforts de mon cœur aimant pour le sauver. Maintenant je monte à toi. Je te demande donc, non pas que tu enlèves du monde mes fidèles, mais que tu les préserves de l’esprit néfaste du monde. »

    Voici donc la volonté de Dieu : vivre en dehors de l’esprit du monde, mais non hors du monde. Il n’est pas nécessaire, et il ne serait pas toujours licite, de se retirer matériellement de la société humaine pour vivre séparément et fuir tout péril. Le chrétien, et surtout le prêtre, le religieux, vivent et demeurent dans le monde tant que Dieu le veut, mais sans participer à son esprit, sans lui appartenir. Ils sont dans le monde comme le rayon du soleil qui illumine et réchauffe cette pauvre terre sans se souiller des crimes qui se consomment à sa lumière.

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    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy 132, à Liège, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw  

    Messes dominicales, chaque week-end : 

    Samedi, 17h00, messe dominicale anticipée (français, missel de 1970), dimanche, 08h30 (latin, missel de 1962), 10h00 (latin, chant grégorien et orgue, missel de 1962), 11h15 (français, chants grégoriens, latins et vernaculaires, orgue (missel de 1970)

    Prochain week-end :

    Fête de la Pentecôte (23 mai 2021)

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    Adresse de contact pour les célébrations (réservations) : sursumcorda@skynet.be