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Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Page 75

  • Un moment de silence et de paix ?

    LE SAINT SACREMENT T'ACCUEILLE A LIEGE

    Boulevard d'Avroy, 132

    (église du saint-sacrement, face à la statue équestre de Charlemagne)

     

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    TOUS LES MARDIS DE 17h00 A 19H00

     

    ADORATION

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    17h00, vêpres grégoriennes

    lecture d'évangile

    18h00 Chapelet

    litanies du Sacré-Coeur

    18h45, bénédiction du Saint-Sacrement

    angelus

     

    CONFESSIONS

     

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    Un prêtre à ton écoute

    de 17h00 à 19h00

     

     

     

    JE NE SAIS PAS PRIER...

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    "Seigneur, je ne sais pas prier.

    Que te dirais-je que tu ne connais pas?

    Que te demanderais-je que tu ne saches?

    Un grand vide est en moi.

    Dans le silence de cette église,

    je réalise que face à Toi,

    les mots ne sont que des mots.

    Seigneur, Toi qui me sondes

    jusqu'au plus profond de mon être,

    tu vois le coeur de mon coeur

    et tout ce qu'il contient  de beauté

    mais aussi de faiblesse et de péché.

    Je ne peux rien te cacher.

    Tout juste, puis-je humblement

    Te demander pardon

    et t'écouter me dire

    que je suis ton enfant

    maintenant et pour l'éternité."

    J.-P. Snyers

    "La vie s'éclaire en Lui"

  • liturgie grégorienne

    LE CHANT GREGORIEN A LIEGE

    un succès populaire

     

    Dom JORROT METZ_GOUDJI_V3.jpgA Liège, le chant grégorien a décidément la cote. Le 28 mars 2009, à l'église du Saint-Sacrement, un symposium "Le chant grégorien dans l'histoire et la liturgie" a réuni une centaine de congressistes sous la présidence de Dom Michel Jorrot, Père-Abbé de l'abbaye bénédictine de Clervaux (Luxembourg). Les actes de cette manifestation (disponibles sur demande) seront publiés sous peu.

    Dans la foulée de cette rencontre, un groupe d'une vingtaine de chanteuses ont constitué, sous la direction très avertie d'Erna Verlinden, une "schola feminea leodiensis" vouée à l'interprétation du plain-chant. Cette nouvelle schola va assurer le propre grégorien de la Solennité de la Fête-Dieu à l'église du Saint-Sacrement à Liège, le samedi 13 juin 2009 à 18 heures.

    Troisième événement: le samedi 9 mai 2009, 250 personnes ont pris part à la journée de clôture du cycle de cours 2008-2009 de l'Académie de Chant grégorien à Liège. A l'église conventuelle des Bénédictines (16 heures) 70 auditeurs attentifs ont applaudi à l'écoute des métamorphoses historiques du chant grégorien ("du plain chant au déchant") illustrées par les 30 élèves liégeois de l'Académie dirigés par Stéphan Junker (conservatoire de Verviers): un professeur dont les qualités pédagogiques ne sont plus à démontrer. En seconde partie, le public a découvert de larges extraits de l'office liégeois de saint Lambert interprétés par l'Ensemble professionnel "Psallentes" conduit par Hendrik Vanden Abeele (conservatoire d'Amsterdam): six voix d'hommes très homogènes, d'une justesse et d'une plénitude parfaitement maîtrisée. Entre les deux prestations, Patrick Wilwerth (conservatoire de Verviers) a fait brillamment sonner le bel orgue Le Picard (XVIIIe siècle) avec de la musique baroque espagnole. Le même jour, après le concert, place à la liturgie chantée à 18 heures pour 180 personnes réunies à l'église du Saint-Sacrement. Les élèves ont interprété le kyriale "Lux et Origo" du temps pascal et, durant la distribution de la communion, le déchant (XIIe siècle) de la séquence "Victimae paschali laudes". L' excellent soliste Hendrik Vanden Abeele et un groupe de six chanteurs dirigés par  Gérald Messiaen (professeur de l'académie à Louvain-la-Neuve et à Liège) ont alterné les pièces du propre de la messe du IVe dimanche après PBIG.jpgâques. Après l'élévation, un autre soliste professionnel, le baryton Stéphan Junker, a interprété un motet baroque accompagné à l'orgue par Patrick Wilwerth. La messe selon la forme extraordinaire du rite romain était célébrée au maître-autel par Monseigneur Roger Gryson, doyen ém. de la faculté de théologie de l'Université Catholique de Louvain (U.C.L.), entouré des abbés Jean Schoonbroodt (diacre) et Arnaud de Boisse (sous-diacre). Pour la circonstance, Mgr Gryson a consacré son homélie à ce qu'est le véritable esprit de la liturgie. Nous reproduisons ci-après le texte de cette remarquable méditation.

     

     

    LE VERITABLE ESPRIT DE LA LITURGIE (*)

     

    P1010245.JPGLa fin d'une année consacrée à l'étude du chant grégorien est marquée aujourd'hui successivement par un concert et par une liturgie eucharistique. Le contraste entre ces deux formes de réunion est une occasion privilégiée de mieux faire comprendre ce qu'est une liturgie. Dans un concert, en général, -je ne parle pas précisément de celui qui vous a été offert aujourd'hui, - un orchestre ou un soliste se trouvent sur la scène, face au public qui est venu pour l'entendre. Le programme a été librement déterminé par les organisateurs; le public présent a choisi d'entendre telle oeuvre jouée par tel ensemble ou tel soliste déterminé.

    Rien de tel dans une liturgie. Ici, il n'y a pas d'acteurs ni de spectateurs. Certains membres de l'assemblée ont une fonction particulière, mais leur personne n'a aucune importance. Lorsqu'ils s'adressent à l'assemblée, ils se tournent vers elle mais, le plus souvent, tous regardent dans la même direction. Les gestes accomplis et les paroles prononcées dans l'assemblée ne sont pas laissés à l'initiative des organisateurs ni des participants. Ils sont reçus d'une tradition qui les dépasse et qui s'impose à eux, sans marge d'interprétation. La musique joue un rôle important dans la liturgie, mais comme servante d'une parole. Le chant intervient dans la liturgie comme l'indice d'un vouloir dire qui excède ce que disent les mots. Il confère pour ainsi dire une gloire aux mots. De la même manière que la poésie peut dire une même vérité plus profondément et plus intensément que ne la dit la prose, qui utilise pourtant le même vocabulaire, la vérité des mots acquiert grâce au chant une dimension supplémentaire et en quelque sorte charnelle.

    La liturgie, c'est la prière de l'Eglise, inspirée et dirigée par le Saint-Esprit, prière dans laquelle le Christ nous est rendu présent, de façon constante et toujours renouvelée, et par laquelle il entre dans notre vie pour la conformer toujours davantage à la sienne.

    Dans la liturgie, nous accueillons une présence divine. Elle n'a d'autre fonction que de nous faire voir ou entendre celui qui nous est présent; elle est l'index ou, si vous préférez, l'ostensoir d'une présence. A cette présence, nous répondons par notre présence. Dans la liturgie, nous nous rendons présents, nous nous présentons à Dieu, nous nous confions à lui, nous nous remettons entre ses mains.

    La liturgie anticipe en quelque sorte la résurrection de la chair, elle est comme un prélude à la vie future, la forme concrète de notre espérance, dans laquelle nous voyons déjà un reflet de la lumière du ciel briller sur la terre. Elle baigne dans une sorte de clair obscur caractéristique de notre condition présente. Le nouveau Temple, c'est à dire le corps du Christ, est encore en construction. Les bras du crucifié sont grands ouverts pour nous accueillir, mais Dieu et l'humanité ne se sont pas encore pleinement retrouvés. La liturgie chrétienne est une liturgie pérégrine, en chemin vers la transfiguration de toutes choses, vers le moment où Dieu sera tout en tous. Le temps de l'Eglise est un étrange entre-deux, où le déjà et le pas encore se rencontrent, où l'ombre fait place à l'image, pour parler comme saint Paul, où la nuit est avancée, le jour tout proche, où le soleil apparaît à l'horizon et blanchit le ciel, mais n'est pas encore levé.

    C'est pourquoi les chrétiens prient tournés vers l'orient. Le soleil levant symbolise_wsb_514x245_Soleil+Levant+-+Petit.jpg le Seigneur du second avènement, l'aube finale de l'histoire. Prier en direction de l'orient signifie partir en esprit à la rencontre du Seigneur qui vient. Une liturgie tournée vers l'orient nous fait entrer dans la procession de l'histoire, en marche vers le monde à venir, vers le ciel nouveau et la terre nouvelle, qui viennent eux-mêmes à notre rencontre dans le Christ. Elle est prière de voyageur, prière sur la route ouverte par l'incarnation, la crucifixion et la résurrection du Christ. La liturgie se déroule le regard tourné vers Jésus, elle n'est, en fin de compte, rien d'autre que ce regard lui-même, selon la parole prophétique rapportée dans l'évangile de Jean: "Ils contempleront celui qu'ils ont transpercé". Dans la prière vers l'orient, nous exprimons notre fidélité au don reçu dans l'incarnation et l'élan de notre marche vers le second avènement.

    De là découle le caractère nécessairement symbolique de la liturgie. Grâce à l'union de Jésus et, par lui, dP1010264.JPGe tous les hommes avec le Dieu vivant, le rideau du temple s'est déchiré, le ciel s'est ouvert. Toutefois, cette ouverture ne nous est accessible qu'à travers les signes du salut: nous avons besoin de médiations, nous ne voyons pas encore le Seigneur tel qu'il est. La liturgie participe de cette situation d'entre-deux, du stade de l'image qui est le nôtre. Elle est faite de symboles qui nous relient à ce qui est à la fois présent et caché. Par l'intermédiaire de ces signes terrestres que le Rédempteur nous a donnés comme gages du monde à venir, elle nous porte vers celui qui vient à notre rencontre. C'est grâce à ces signes que nous voyons les cieux entrouverts et que nous reconnaissons le mystère de Dieu dans le coeur ouvert du crucifié qui, en nous donnant son corps livré par amour, son sang versé par amour, nous fait entrer avec lui, par sa résurrection, dans l'éternité d'un amour plus fort que la mort.

    La liturgie est une initiation, au sens étymologique du terme, initium, commencement, inire, entrer dans. Dans la liturgie, nous apprenons à connaître Dieu et à vivre de sa vie, puisque la vie éternelle, c'est précisément de le connaître, au sens que ce mot revêt dans la Bible.

    La liturgie tire sa mesure et son ordonnance de Dieu lui-même et de sa révélation. Elle présuppose que Dieu se révèle et montre de quelle façon nous pouvons l'adorer; elle présuppose qu'il s'approche de nous et se rend présent à nous. La liturgie est instituée par Dieu, puisque c'est Dieu qui la rend possible, et que c'est à lui, par conséquent, qu'il appartient d'en fixer les modalités. Moïse, sur l'ordre de Dieu, avait fabriqué le tabernacle suivant le modèle qu'il avait vu sur la montagne du Sinaï. Toute liturgie se fonde sur un modèle divin.

    Toute liturgie est malheureusement guettée, il faut le savoir, par ce que j'appellemesse moderniste.jpgrais la tentation du veau d'or, à laquelle, hélàs, on cède trop souvent de nos jours. Vous connaissez tous cette histoire, qui est racontée dans le livre de l'Exode. Le peuple ne supportant plus que Dieu soit invisible, lointain, mystérieux, veut s'en donner une représentation sensible et lui rendre un culte à sa manière. Un tel culte ne sert plus à élever l'homme vers Dieu, mais à abaisser Dieu au niveau de l'homme et à le rendre accessible de la manière que l'homme aura choisie. La danse autour du veau d'or, qu'évoque la bible, est une ronde fermée sur elle-même, l'exemple d'un culte égocentrique, dans lequel la communauté se cherche et se célèbre elle-même au lieu de s'approcher de Dieu. De cette apostasie sous le manteau du sacré ne peut résulter qu'un sentiment de frustration et de vide très éloigné de l'expérience libératrice qui se produit lors d'une véritable rencontre avec le Dieu vivant. La liturgie ne peut exercer une force d'attraction que si elle est tournée non pas sur elle-même, mais vers Dieu, et qu'elle laisse le champ libre à son action.

    La liturgie chrétienne n'est jamais un événement organisé par un groupe particulier, un cercle ou medium messe tridentine.jpgune Eglise locale. Dans la liturgie, le mouvement de l'humanité en quête de Dieu et celui de Dieu cherchant à se réconcilier l'humanité se rejoignent dans le Christ, qui est mort pour rassembler tous les enfants de Dieu dispersés. L'universalité est un trait propre au culte chrétien. Nous prions en communion avec les anges et les saints de tous les temps, nous prions en communion avec les apôtres et les Pères, nous prions en communion avec toutes les Eglises sur toute la surface de la terre. Célébrer l'eucharistie, c'est rendre un culte qui embrasse ciel et terre dans la glorification de Dieu. Comme l'a très bien dit le pape Jean-Paul II, dans son encyclique sur l'eucharistie, toute messe est célébrée sur l'autel du monde. Tout ce qui, en nous singularisant, nous isolerait, couperait le lien symbolique qui nous unit à cette liturgie cosmique, dont chaque célébration particulière n'est que l'actualisation en un lieu déterminé, et réduirait cette manifestation à une gesticulation et à un verbiage vides de contenu et de sens. Une liberté sans frein n'est pas conciliable avec l'essence de la foi et et de la liturgie. La grandeur de la liturgie tient justement au fait qu'elle échappe à la subjectivité et à l'arbitraire.

    La liturgie est le lieu de la descente de Dieu dans notre monde. On ne personnalise pas la liturgie, on ne la renouvelle pas en banalisant le vocabulaire et en multipliant les activités autour de l'autel. Dans le rite, il nous faut accueillir une présence qui toujours nous devance et toujours restera hors de notre portée. Seul le respect de la primauté de la foi dans la liturgie, en excluant toute initiative personnelle, peut nous offrir ce que nous espérons: une célébration où le ciel vient à notre rencontre, non de notre propre fait, non à la suite de ce que nous faisons, mais avec toute la gratuité qui caractérise un don.

    C'est pourquoi, frères et soeurs, peuple de Dieu représentant ici aujourd'hui l'Eglise de tous les temps répandue par toute la terre, je vous invite à vous tourner maintenant avagneau.jpgec moi vers le Seigneur, pour rendre gloire à celui qui nous a fait passer des ténèbres à sa merveilleuse lumière. Faisant mémoire de la toute sainte, immaculée, bénie par-dessus tout et glorieuse vierge Marie, ainsi que de tous les saints, confions nous nous-mêmes, confions-nous les uns les autres, confions toute notre vie au Christ notre Dieu, afin qu'il la remette avec la sienne entre les mains de son Père, et qu'en retour, celui-ci nous comble de tous les dons de l'Esprit-Saint. Ainsi soit-il!

    ________________

    (*) L'auteur de cette homélie s'est inspiré de l'ouvrage du cardinal Joseph Ratzinger intitulé "L'esprit de la liturgie", dont il recommande la lecture à ceux qui voudraient approfondir ce sujet.

     

     

     

  • Une initiative de l'Académie de Chant grégorien à Liège

     

    LE SAMEDI 9 MAI 2009 A LIEGE

    A 16 HEURES

    EGLISE DES BENEDICTINES

    Boulevard d'Avroy, 54

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    CONCERT

    TROIS VISAGES DU CHANT MEDIEVAL

    Bible 12e siècle (Bibl. Mazarine-Paris).gif

    grégorien des origines-plain chant liégeois-premières polyphonies

    par les trente élèves de

     L'ACADEMIE DE CHANT GREGORIEN A LIEGE

    direction: Stéphan Junker

    professeur au conservatoire de Verviers

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    "Du Plain-Chant au Déchant"

    LE GREGORIEN DES ORIGINES (VIe-VIIe s.)

    Antiennes d'introït "Omnes gentes" et de communion "Illumina"

    LE PLAIN-CHANT D'ENTRE MEUSE ET RHIN

    Laudes carolingiennes (VIIIe s.), Antienne ad magnificat des 2e vêpres de l'office liégeois de saint Lambert "magna vox" (Xe s.)

    LE KYRIALE DU TEMPS PASCAL (Xe s.)

    Kyrie et Sanctus

    LES PREMIERES POLYPHONIES (XIe-XIIe s.)

    Déchant "annus novus in gaudio" extrait des vêpres du nouvel an à la cathédrale du Puy-en-Velay et de la séquence de Pâques "victimae paschali laudes"

     

    L'ENSEMBLE VOCAL "PSALLENTES" 

    direction: Hendrik Vanden Abeele

    professeur au conservatoire de Rotterdam

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    GESTA SANCTI LAMBERTI

    LE PREMIER NOCTURNE DE L'OFFICE LIEGEOIS DE SAINT LAMBERT

    Trois antiennes: "orbita solaris","hic fuit ad tempus","sed post, ut fidei"

    Lectio I "hic puerulus", Repons "gloriosus martyr Lambertus"

    Lectio II "quamvis iuvenis", Repons "sanctus Lambertus"

    Lectio III "postquam Theodardus", Repons "sanctum dominum Lambertum"

     

    A L'ORGUE "LE PICARD" (XVIIIe s.)

    Orgue Picard Bénédictines.jpg

    PATRICK WILWERTH

    professeur au conservatoire de Verviers

    Oeuvres de Sebastian Aguilera de Heredia (c. 1560-Saragosse, 1627) et Andrès de Sola (Tolède, 1634-Saragosse, 1696)

     

    A 18 HEURES

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d'Avroy, 132

     

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    MESSE GREGORIENNE DU TEMPS PASCAL

    célébrée selon la forme extraordinaire du rite romain par

     MONSEIGNEUR ROGER GRYSON

    doyen ém. de la faculté de théologie de l'université catholique de Louvain (U.C.L.)

    P1010242.JPG P1010235.JPG

    l'entrée du choeur et la nef de l'église du Saint-Sacrement à Liège (XVIIIe s.)

    Propre de la messe "Cantate Domino" du IVe dimanche après Pâques 

    Kyriale I "lux et origo"

    Déchant de la séquence "victimae paschali laudes"

    Antienne "regina caeli"

    interprétés par

    HENDRIK VANDEN ABEELE

    baryton

    professeur au conservatoire de Rotterdam et à l'Institut Lemmens de Louvain

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    ET L'ACADEMIE DE CHANT GREGORIEN A LIEGE

    30 élèves dirigés par Stéphan JUNKER, professeur au conservatoire de Verviers, avec le concours de Gérald MESSIAEN, professeur de l'Académie à Louvain-la-Neuve

    MOTETS BAROQUES

    interprétés par le baryton Stéphan Junker

    A L'ORGUE

    PATRICK WILWERTH, professeur au conservatoire de Verviers

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    l'orgue Thomas du Saint-Sacrement

     

    Après la messe, une réception sera offerte par l'Académie (entrée libre)

     

     L'ACADEMIE DE CHANT GREGORIEN

     

    L'Académie de Chant grégorien a été fondée à Bruxelles en mars 2000 par une quinzaine de personnes. Le but de l'Académie est précisé dans l'article 1er de ses statuts:

    L'objectif de l'Académie de Chant grégorien est de réunir des personnes qui aiment ou pratiquent le chant grégorien, qui désirent le promouvoir et assurer sa perennité sous tous les aspects, notamment sa fonction liturgique et sa valeur spirituelle, historique, musicale et vocale.

    En particulier, l'Académie a pour mission de favoriser la fondation de nouvelles chorales grégoriennes, d'enseigner le chant grégorien et d'organiser des activités pour le pratiquer, l'améliorer, l'étudier et le faire connaître.

    Pour un aperçu des structures et des activités de l'Académie ou obtenir plus de renseignements, consultez le site web http://www.gregorien.be

     

    LES COURS A LIEGE

     

    Junker Stephan.jpgLes cours de l'Académie de Chant grégorien à Liège ont lieu à l'église du Saint-Sacrement (Boulevard d'Avroy, 132). Chaque cycle annuel (de novembre à mai) comporte une dizaine de leçons qui se donnent le samedi après-midi. La technique vocale, le solfège grégorien et le chant d'ensemble sont placés sous la responsabilité de Stéphan Junker, professeur au conservatoire de Verviers. Stéphan Junker est diplômé du conservatoire royal de Bruxelles, il anime plusieurs ensembles vocaux, parmi lesquels figure une importante chorale verviétoise: l'Emulation. La sémiologie, l'histoire et la pratique des modes grégorien sont enseignés par Gérald Messiaen, qui a travaillé avec le professeur Mariman et le Choeur grégorien de Louvain.

    Actuellement l'Académie de Chant grégorien à Liège compte une trentaine d'élèves et vient de donner naissance à un nouveau choeur grégorien, se composant d'une vingtaine de damesse-003.jpgmes : la "schola feminea leodiensis", placée sous la direction d'Erna Verlinden. Cet Ensemble se produira pour la première fois dans le cadre de la Solennité de la Fête-Dieu qui sera célébrée le samedi 13 juin 2009 (18 heures) en l'église du Saint-Sacrement. 

    Renseignements et inscriptions: Jean-Paul Schyns, secrétaire, Quai Churchill, 42/7, 4020 Liège. Tel. +32(0)4.344.10.89 ou e-mail jpschyns@skynet.be

     

     L'ENSEMBLE VOCAL "PSALLENTES"

    Cet Ensemble se compose de six chanteurs professionnels dirigés par Hendrik Vanden Abeele. Pianiste et chanteur, ce dernier enseigne depuis 1987 à l'institut Lemmens de Louvain et aussi, depuis 2006, au conservatoire de Rotterdam.

    C'est en 2000 qu' Hendrik Vanden Abeele a fondé le groupe "Psallentes". Celui-ci explore les différents états historiques du plain-chant. Il accorde une attention particulière à l'époque du moyen âge tardif et de la renaissance, dans la ligne des recherches doctorales poursuivies par Hendrik Vanden Abeele à l'université de Leiden.

    La plupart des concerts et des disques réalisés par cet Ensemble l'ont été avec des organistes de talent (Arnaud Vande Cauter, Pascale Van Coppenolle, Joris Verdin etc.) et des choeurs polyphoniques renommés (comme la Capilla flamenca, La Fenice, Millenarium). Pour s'en tenir au patrimoine de nos régions, le plain-chant fut associé de la sorte à la "Missa de septem doloribus" et à la "Missa Ave Maria et Vesperae" de Pierre de la Rue (Tournai, 1460-1518): deux disques parus chez Musique en Wallonie. Il en fut de même avec la "Missa Verbum Incarnatum" d'Arnold de Lantins (XVe siècle) et des oeuvres de Johannes Brassart (Tongres, c.1400 - Liège c.1455) pour la reconstitution d'une "journée de la Fête-Dieu à Tongres en 1444": deux disques édités chez Ricercar. A noter aussi le superbe disque consacré à l'office grégorien de la Trinité attribué à Etienne de Liège (aussi chez Ricercar).

    "Psallentes" a réalisé pas moins de trente CD. Il a entrepris des tournées en Europe, en Amérique du Nord, en Nouvelle-Zélande, en Corée, au Japon, en Chine et a reçu beaucoup d'éloges: cinq étoiles dans la revue Goldberg, deux "diapasons d'or", une cote 10 dans le répertoire du "Monde de la Musique" et le prix Caecilia de la critique musicale belge.

    Plus d'information: consultez le site http://www.psallentes.be

     

     

    PATRICK WILWERTH

    Le titulaire des orgues de l'église liégeoise du Saint-Sacrement, Patrick Wilwerth, est né à Spa en 1959. Après des études musicales au conservatoire de Verviers, il entre au conservatoire royal de Liège et y obtient plusieurs premiers prix, dont celui de l'orgue dans la classe d'Hubert Schoonbroodt. Puis, au conservatoire royal de Bruxelles, et toujours chez Hubert Schoonbroodt, il décroche un diplôme supérieur d'orgue.

    Depuis lors, Patrick Wilwerth partage son temps entre l'enseignement, les récitals, la composition ainsi que la sauvegarde du patrimoine organologique. Il a été designé comme auteur de projet pour le classement et la restauration de plusieurs instruments historiques de la région liégeoise. Depuis 2000, il est membre de la commission diocésaine des orgues.

    Professeur d'orgue dans les académies de Visé, Welkenraedt et au conservatoire de Verviers, Patrick Wilwerth a également été chargé de cours d'Hubert Schoonbroodt au conservatoire royal de Bruxelles et d'Anne Froidebise au conservatoire royal de Liège.

    Compositeur d'oeuvres pour orgue et pour choeur, il est aussi attentif à valoriser les grands noms de la musique liégeoise ancienne. Organiste de concert autant que d'église, il maintient la tradition du chant grégorien aux offices de l'église du Saint-Sacrement à Liège.

    Outre ses activités dans le domaine de l'orgue et de la composition, Patrick Wilwdyn010_original_250_167_jpeg_2629161_520889e78009d2f94e9b8724b5aad44d.jpgerth a aussi fondé en 1994 le choeur de chambre "Praeludium" et a été nommé en 1993 directeur artistique du Choeur universitaire de Liège où il succède à Hubert Schoonbroodt. Son travail comme chef de choeur l'a amené  à interpréter les grandes oeuvres du répertoire choral (le Messie de Haendel, le Requiem de Mozart, la Passion selon saint Jean de Bach etc.) avec le Choeur universitaire et l'Ensemble instrumental "Tempus musicale" créé sous son impulsion.

  • LA SEMAINE SAINTE 2009

      LA SEMAINE SAINTE 2009

       suivant le Missel de 1962

    EN GREGORIEN ET EN POLYPHONIE ANCIENNE

    1

    A L'EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d'Avroy, 132, à Liège

     

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    église du Saint-Sacrement à Liège (Jacques-Barthélemy Renoz, 1776) 

    célébrations par l'abbé Jean Schoonbroodt, chapelain au sanctuaire de Banneux

    et l'abbé Claude Germeau, animateur du Foyer d'Accueil de Herstal, desservants de l'église du Saint-Sacrement 

     

    DIMANCHE DES RAMEAUX, 5 AVRIL A 9 HEURES 45 

    Distribution du buis bénit suivie de la grand'messe chantée en grégorien.

    Propre de la messe "Domine ne longe". Psalmodie de la Passion selon saint Matthieu. Kyriale XVII.

    Polyphonie "Jesu Salvator Mundi" (Menegali, XVIIIe s.)

     

    MARDI SAINT, 7 AVRIL DE 17 HEURES A 19 HEURES

    ADORATION DU SAINT-SACREMENT EXPOSE

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    17h00, vêpres grégoriennes suivies d'un temps de méditation - 18h00, chapelet suivi des litanies du Sacré-Coeur -

    18h45, bénédiction du Saint-Sacrement

    CONFESSIONS PASCALES

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    Un prêtre à votre disposition, de 17h00 à 18h45

     

    VENDREDI SAINT, 10 AVRIL A 15 HEURES

    CHEMIN DE CROIX

    en communion avec Benoît XVI 

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    Benoît XVI: prostration du vendredi-saint

    Le chemin de la croix du vendredi-saint sera médité avec l'abbé Claude Germeau et le Frère Jérémie-Marie de l'Eucharistie.

     Chant grégorien du "Stabat Mater" entre les stations.

     

    DIMANCHE DE PÂQUES, 12 AVRIL A 10 HEURES

    Grand'messe du jour de Pâques, chantée en grégorien. Propre "Resurrexi". Séquence "Victimae Paschali Laudes". Kyriale I.

     

    Veuillez aussi noter que les messes des Rameaux et de Pâques en français (missel de 1970) ont lieu à 11h15

    Plus de renseignements: tél. +32(0)4.344.10.89. Courriel: sursumcorda@skynet.be 

     

    2

    A L'EGLISE SAINT-LAMBERT

    Rue du Collège, 80 à Verviers

    Chapelle Saint Lambert.png 

    Célébrations par le Père Jos Vanderbruggen, o.praem., vicaire dominical à Saint-Lambert, recteur du prieuré de Tancrémont (Banneux) et l'abbé Jean Schoonbroodt, chapelain au sanctuaire de Banneux et desservant de l'église du Saint-Sacrement à Liège

    DIMANCHE DES RAMEAUX, 5 AVRIL A 10 HEURES 30

    Christ entrant à Jéusalem (Giotto).jpg

    Procession suivie de la grand'messe, chantées en grégorien. Distribution du buis bénit. Psalmodie de la Passion selon saint Matthieu. Motets polyphoniques "Adoramus Te"(R. de Lassus, 1532-1594), "Jesu, Salvator mundi" (Menegali, circa 1700), "In monte oliveti" et "Tristis est anima mea" (Giovanni-Battista Martini, 1706-1784).

    JEUDI SAINT, 9 AVRIL A 19 HEURES 30

    Institution Eucharistie (Fra Angelico).jpg

    Messe de la Dernière Cène, chantée en grégorien. Motets polyphoniques "Jesu dulcis memoria" (Edouard Senny, 1923-1980), "Ave, ave verum" (Giovanni-Battista Martini, 1706-1784), "O salutaris hostia" (Pasquale Pisari, 1725-1778). Translation des Saintes-Espèces au Reposoir. Adoration et bénédiction du Saint-Sacrement. "Tantum ergo" liégeois.

    VENDREDI SAINT, 10 AVRIL A 19 HEURES 30

     

    Agneau Pascal (Matthias Grunewald).jpg

    Office des présanctifiés, chanté en grégorien. Psalmodie de la Passion selon saint Jean. Chant gréco-latin du Trisagion (Ve s.) et des Impropères. Adoration de la Croix. Communion. Motets polyphoniques"Stabat mater" (Giuseppe Baini, 1775-1844), "Jesu, Salvator mundi" (Menegali, circa 1700), "Ave, Rex noster" (G.-M.. Asola, XVIe s.), "Ecce homo" (Gereon Stein, 1853), "Christus factus est" (Francesco Basili, 1767-1850)

    SAMEDI SAINT, 11 AVRIL A 21 HEURES

    VIGILE PASCALE ET MESSE SOLENNELLE DE LA RESURRECTION

    resurrection2.jpg

    Vigile pascale. Bénédiction du feu nouveau. Renouvellement des promesses de baptême. Messe de la Résurrection, chantée en grégorien. Motets polyphoniques "Surgens Jesus" (Claudio Monteverdi, 1567-1648), "Tristes erant apostoli" (Costanzo Festa, 1485-1548), "Alle psallite "(anonyme XIIIe s.), "Laudate Dominum" (Gregor Aichinger, 1564-1628), "Alleluia" (William Boyce, 1710-1779). Psalmodie des Laudes en déchant, "O filii et filiae" (hymne en plain-chant du XVe siècle).

    DIMANCHE DE PÂQUES, 12 AVRIL A 11 HEURES

    Resurrection de Memling (XV)e.jpg

    Grand'messe du Jour de Pâques, chantée en grégorien. Motets polyphoniques "Cantate Domino" (Daniel Friderici, 1584-1638), "Confitemini Domino" (A. Constantini, 1616), "Surgens Jesus" (Claudio Monteverdi, 1567-1648), "Alleluia", (William Boyce, 1710-1779), "O filii et filiae" (hymne en plain-chant, XVe siècle).

    informations sur les offices de la semaine sainte à Saint-Lambert (Verviers) : tel. [+32 ](0)4.344.10.89 ou courriel sursumcorda@skynet.be 

     

    DE LA MORT A LA VIE PASCALE: LA VERITABLE EVOLUTION

     

    Pâque nouvelle077.jpg"La Résurrection du Christ est la plus grande 'mutation', le saut absolument le plus décisif dans une dimension totalement nouvelle qui soit jamais advenu dans la longue histoire de la vie et de ses développements: un saut d'un ordre complétement nouveau, qui nous concerne et qui concerne toute l'histoire.

    Sa mort fut un acte d'amour. Au cours de la dernière Cène, Il a anticipé sa mort et Il l'a transformée en don de soi. Sa communion existentielle avec Dieu était concrètement une communion existentielle avec l'amour de Dieu, et cet amour est la vraie puissance contre la mort, il est plus fort que la mort. La Résurrection fut comme une explosion de lumière, une explosion de l'amour, qui a délié le lien jusqu'alors indissoluble du 'meurs et deviens'. Elle a inauguré une nouvelle dimension de l'être, de la vie, dans laquelle la matière a aussi été intégrée, d'une manière transformée, et à travers laquelle surgit un monde nouveau.

    Il est clair que cet événement n'est pas un quelconque miracle du passé, dont l'existence pourrait nous être, en définitive, indifférente. Il s'agit d'un saut qualitatif dans l'histoire de l'évolution et de la vie en général, vers une vie future nouvelle, vers un monde nouveau qui, en partant du Christ, pénètre déjà continuellement dans notre monde, le transforme et l'attire à lui. Mais, comment cela se produit-il ? Comment cet événement peut-il effectivement m'arriver et attirer ma vie vers lui et vers le haut ? Dans un premier temps, la réponse pourrait sembler surprenante, mais elle est tout à fait réelle: un tel événement me rejoint à travers la foi et le baptême.

    Le baptême auquel nous convie la vigile pascale est quelque chose de bien différent d'un acte de socialisation ecclésiale, d'un rite VATICANO_-_ISLAM_-_Magdi_Cristiano_Allam.jpgun peu démodé et compliqué pour accueillir les personnes dans l'Eglise. Il est encore bien plus que le simple fait d'être lavé, qu'une sorte de purification et d'embellissement de l'âme. Il est vraiment mort et résurrection, renaissance, transformation en une vie nouvelle. La grande explosion de la résurrection nous saisit  dans le baptême pour nous attirer. Ainsi nous sommes associés à une nouvelle dimension de la vie dans laquelle nous sommes déjà en quelque sorte introduits, au milieu des tribulations de notre temps. Etre baptisé, être chrétien signifie vivre sa vie comme une entrée continuelle dans cet espace ouvert par le Christ." (ci-contre, à droite, lors de la vigile pascale 2008 à Saint-Pierre de Rome: le pape baptise un musulman converti, le journaliste Magli Allam)

     BENOÎT XVI

     

     

    A L'EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d'Avroy, 132 à Liège

    LE WEEK-END DES RAMEAUX :

    samedi et dimanche 4 et 5 avril 2009

    de 10 à 18h

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    EXPOSITION D'ICÔNES CONTEMPORAINES

    DE L'ATELIER SAINT SERAPHIM DE SAROV

    inauguration le vendredi 3 avril à 19h

    entrée libre

    L'Atelier Saint-Seraphim de Sarov est organisé avec le concours du Centre diocésain de formation et de la paroisse orthodoxe Saint-Alexandre Nevsky  et Saint Seraphim de Sarov (Laveu). Renseignements: Mme Annette Gottschalk. Tél. 04.379.32.41

  • Académie de Chant grégorien à Liège

    A L'EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d'Avroy, 132, à Liège

    (face à la statue équestre de Charlemagne)

     

    Saint-Sacrement Liège.jpg

     

    LE SAMEDI 28 MARS 2009

    de 09h45 à 17h00

    JOURNEE DE SEMINAIRE 

    Antiphonaire.jpg

    LE CHANT GREGORIEN

    DANS SON CONTEXTE HISTORIQUE ET LITURGIQUE

    sous la présidence de Dom Michel JORROT

    Père-Abbé de l'Abbaye Saint-Maurice de Clervaux

    (Luxembourg)

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    crosse de l'Abbé de Clervaux 

     

    PROGRAMME DE LA JOURNEE

     

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    09h45 Accueil

    10h00  Introduction: "Historique et spécificité du chant grégorien"

               par Dom Michel Jorrot, Père-Abbé de Clervaux

    10h30  "Le chant grégorien dans la liturgie de la messe: exposé sur la structure de la liturgie et du graduel romains"

               par Dom Michel Jorrot, Père-Abbé de Clervaux

    11h30  Pause-café

    11h45  Ateliers de chant

              dirigés par Stéphan Junker, professeur au conservatoire de Verviers et Gérald Messiaen, professeur de l'académie de chant grégorien à Louvain-la-Neuve

    12h30 Déjeuner pris en commun au restaurant "Les Terrasses"(en face de l'église, Av.Rogier, 1)

    14h00 "Le chant grégorien dans la liturgie des heures: exposé sur la structure de l'office et de l'antiphonaire romains"

              par François Fierens, juriste d'entreprise, membre de l'académie de chant grégorien

    15h00 Pause-café

    15h15 Ateliers de chant

              dirigés par Stéphan Junker, professeur au conservatoire de Verviers et Gérald Messiaen, professeur de l'académie de chant grégorien à Louvain-la-Neuve

    16h00 Messe de clôture célébrée par Dom Michel Jorrot

             chantée par les participants: Kyriale XVII, Propre du dimanche de la passion (Ve du carême). A l'orgue: Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers.

     

    CONDITIONS DE PARTICIPATION

     

     ouvert à tous, quel que soit le niveau de connaissance

      

    RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS

     

    -s'adresser à M. Jean-Paul Schyns (secrétariat de l'académie à Liège), Quai Churchill, 42/7, 4020 Liège. E-mail jpschyns@skynet.be ou tél. 04.344.10.89 (en cas d'absence, tél. GSM 0498.33.46.94 de M. Ghislain Lahaye)

    -ou s'inscrire en ligne sur le site de l'académie: http://www.gregorien.be

    L'initiative de ce séminaire, prise dans le cadre du cycle 2008-2009 des cours de l'Académie de Chant grégorien à Liège, a pour but de combler une lacune: trop souvent, les sessions de chant grégorien sont axées sur les seuls aspects musicologiques ou de techniques vocales et passent sous silence la finalité naturelle de ce chant: la prière liturgique. La journée du 28 mars a pour objet de faire le lien entre les deux. Elle est ouverte à tous les élèves de l'Académie, ceux de Liège comme de Louvain-la-Neuve et de Bruxelles ainsi qu'aux anciens élèves et, en définitive, à tous ceux qui, dans les paroisses ou ailleurs, sont soucieux de promouvoir la pratique d'un chant lié à l'esprit même de la liturgie depuis près de quinze siècles.

    LE CHANT GREGORIEN DANS LA LITURGIE

    Bible 12e siècle (Bibl. Mazarine-Paris).gif

    L'Eglise catholique connaît, en son sein, de nombreux rites liturgiques. Celui qui prévaut pour l'Eglise latine est le rite romain, qui comporte deux formes organisées par le droit ecclésiastique: l'une, appelée "extraordinaire", emploie les livres liturgiques en usage à l'ouverture du concile Vatican II; l'autre, dite "ordinaire", suit les livres liturgiques réformés après ce concile. La forme extraordinaire se célèbre en latin, la forme ordinaire dans les langues vernaculaires, sans exclure le latin.

    Quelle que soit la forme du rite, "l'Eglise reconnaît dans le chant grégorien le chant propre de la liturgie romaine: c'est lui qui, dans les actions liturgiques, toutes choses égales d'ailleurs, doit occuper la première place "(constitution "sacrosanctum concilium" du concile Vatican II, n°116).

    Les livres liturgiques procurent l'expression écrite des actes du culte: sacrements, messe et office.

    matines de pâques.jpgLa célébration des sacrements qui ponctuent la vie chrétienne (baptême, pénitence, eucharistie, confirmation, ordre, mariage, onction des malades ou extrême-onction) trouvent place dans le pontifical ou le rituel, selon qu'ils sont conférés par l'évêque ou par le prêtre. Quant à la notation musicale, ces deux livres ne contiennent que les récitatifs propres au célébrant et quelques antiennes, repons et psaumes. Les plus utilisées de ces pièces exécutables par la schola figurent aussi dans un autre livre: le liber usualis, évoqué à la fin de cette présentation.

    Par ailleurs, au centre de la journée liturgique se trouve le sacrifice de la messe, qui rend le Christ substantiellement présent dans l'Eglise, et la prière de l'office des heures: matines ou vigiles, pendant la nuit; laudes, au lever du soleil; prime, en début de journée; tierce, avant la messe solennelle du matin; sexte, à midi; none, dans l'après-midi; vêpres, au coucher du soleil; complies, en fin de journée. On distingue les "petites heures", prime, tierce, sexte et none, des "grandes heures", liées au soleil: laudes et vêpres. Matines et complies n'entrent pas dans cette distinction. Par ailleurs, dans la réforme postconciliaire, l'heure de prime n'existe plus et les autres "petites heures" sont souvent remplacées par un "office du milieu du jour".

    Deux livres liturgiques contiennent l'intégralité des messes et des offices: le missel et le bréviaire mais les parties musicales des chantres et du choeur se trouvent ailleurs: dans le graduel pour la messe, dans l'antiphonaire et le nocturnal pour l'office.

    Le bréviaire, appelé liturgie des heures dans sa version postconciliaire, contient l'office complet sous forme lue et non chantée; dans sa version traditionnelle, il est complété par le martyrologe évoquant, pour être lu à prime, le saint de chaque jour. Pour l'office chanté, on a recours à l'antiphonaire, qui couvre les heures de laudes à complies. Les matines sont reprises dans un volume séparé: le nocturnal. Les pièces grégoriennes que l'on trouve dans ces deux livres sont: les antiennes, la psalmodie, les récitatifs (capitule, versets, lectures, oraisons), les hymnes et les répons.

    Mais le centre de la liturgie du jour est évidemment la messe: les deux livres liturgiques de la messe sont le missel et le graduel. Le missel m-missel_1.jpgcontient le texte complet de toutes les messes (les formulaires) ainsi que les partitions grégoriennes revenant au célébrant (préfaces, oraisons etc.). Les autres pièces grégoriennes de la messe chantées, selon le cas par la schola ou le choeur des fidèles, se trouvent dans le graduel. On y distingue les prières du propre (introït, graduel, alléluia, trait, séquence, offertoire, communion) et celles de l'ordinaire (asperges me, vidi aquam, kyrie, gloria, credo, sanctus, agnus, ite missa est, benedicamus).

    Pour terminer, citons aussi les livres "paraliturgiques", parallèles aux livres officiels: l'hymnaire, extrait de l'antiphonaire et du nocturnal; le processionnal, florilège d'antiennes et de répons; le psautier, permettant d'antiphoner l'introït, l'offertoire et la communion de la messe; et, à l'usage du paroissien romain, le liber usualis, vénérable synthèse de tous les livres cités.

     

    POST-SCRIPTUM: BACH AUX MINIMES A BRUXELLES 

    Le blog de l'église des minimes à Bruxelles http://paroissiensdesminimes.blogspot.com a eu la gentillesse de relayer l'information ci-dessus. A titre de réciprocité, signalons le concert exceptionnel donné dans cette église bruxelloise, par l'Ensemble "La Chapelle des Minimes",  le jeudi 26 mars prochain à 20 heures.

    Au programme, Jean-Sebastien et Jean-Christophe BACH:

    Kyrie, Gloria, Missa Brevis BWV 236

    Sehet, wir gehn hinauf gen Jerusalem, cantate BWV 159

    Jesu meine Freude, Motet BWV 227

    Mein Freund ist mein und ich bin sein, Motet (Jean-Christoph Bach)

    Les bénéfices du concert sont destinés à la rénovation de cette superbe église, qui sert principalement de lieu de culte mais aussi de rencontre et de culture.

    Prix des places: 12€ par versement anticipé au compte 979-2485438-12 et 15€ le soir du concert

    Renseignements:  portable 0475.57.70.25

    courriel: marjanamandi@hotmail.com ou chantal.matthys@gmail.com

    Il vous est également loisible de faire partie du Comité de Patronage, que préside la princesse Charles-Louis de Mérode, en versant 250€ au compte indiqué ci-dessus

     

  • SOLENNITE DE L'EPIPHANIE 2009 A L'EGLISE DU SAINT-SACREMENT DE LIEGE

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     UNE MANIFESTATION ECLATANTE

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    En grec, "Epiphanie" signifie "manifestation éclatante" et cette solennité le fut assurément, le samedi 3 janvier 2009 à l'église du Saint-Sacrement de Liège.

    Près de deux cents fidèles y assistèrent, de même qu'à la procession à la crèche qui la précédait. Plus de la moitié d'entre eux vinrent aussi, après la messe, partager la galette des rois avec la chorale de Warsage: un geste qui rendit hommage à son excellente prestation (messe en ut majeur de Gounod et noëls traditionnels) durant l'office.

    La beauté des ornements anciens, le plain-chant et la forme extraordinaire du rite romain, célébré par le chanoine Michel Dangoisse avec les abbés Jean Schoonbroodt (diacre), Arnaud de Boisse (sous-diacre), Claude Germeau (chapier) et quatre acolytes, ont aussi donné un bel éclat à cette cérémonie.

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    LE SENS DE LA FÊTE

    L'Epiphanie est, à vrai dire, bien plus qu'un conte pour enfants sages émerveillés devant la crèche ou tirant de la galette la fève qui désigne les rois de la fête.

    Dans son homélie, le chanoine Dangoisse a rappelé le sens réel du message que le récit évangélique adresse au monde en ce jour. Voici le texte de sa prédication:

    " La célébration de l'Epiphanie, dans cette magnifique église que vous avez sauvée, m'inspire deux réflexions, en plus de mes souhaits de sainte année: sur la foi, puis sur le caractère universel de l'Eglise.

    Il n'y a pas de contradiction entre la raison et la foi

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    "On raconte que notre cher Roi Baudouin aimait parfois, le soir ou la nuit, se rendre dans son petit observatoire astronomique pour contempler la splendeur des étoiles et de la création:"Les cieux racontent la gloire de Dieu"(Ps.19,2). Nul doute que cette contemplation nourrissait sa P1010056.JPGvie intérieure et sa prière."La beauté sauvera le monde" (Dostoïevski).

    Les mages aussi, présentés comme de savants astronomes venus du Moyen-Orient, étaient séduits par la splendeur du ciel étoilé. Pressés, sans le savoir, par l'Esprit, ils ont été intrigués par l'apparition d'une étoile et ont pressenti la naissance d'un nouveau Roi -qui, pourtant, n'était pas de ce monde- et ils se sont mis en route jusqu'à Bethléem pour lui offrir l'or, l'encens et la myrrhe. Et nous aussi, aujourd'hui surtout, nous offrons comme eux à Dieu un encens qui va embaumer les saints mystères que nous célébrons.

    Et je conclus déjà cette première réflexion: la science de ces païens (qui n'avaient que des instruments humains) n'est nullement en contradiction avec la foi: la foi la prolonge, elle va plus vite que la science, en brûlant les étapes pour arriver à la Vérité. J'ai lu cette petite parabole d'un célèbre astrophysicien américain. Pendant des siècles, dit-il, les savants se sont mis à grimper la montagne de la Vérité et quand ils arrivent au sommet, qu'est-ce qu'ils découvrent? Une bande de théologiens, de philosophes et de saints déjà là depuis longtemps et qui leur disent en riant:"Quoi? Vous arrivez seulement ?"

    Je suis de plus en plus persuadé, avec Benoît XVI qui y revient souvent (entre autres dans son fameux discours de Ratisbonne), qu'il n'y a pas de contradiction entre la raison et la foi. Ce sont deux chemins un peu parallèles mais qui finissent par converger vers l'unique Vérité. Les savants d'aujourd'hui sont beaucoup plus humbles que ceux du XIXe siècle: ils peuvent décrire ce qui s'est passé quelques milliardièmes de milliardièmes de secondes après le "big bang", mais non ce qui s'est passé juste avant. Ils n'ont rien contre les théologiens et les philosophes qui affirment que Dieu lui-même est à l'origine de la création, mais cette réponse ne relève pas de leur domaine comme tel. Ils la respectent comme possible. C'est déjà un grand progrès! Voilà une première réflexion que cette fête de l'Epiphanie m'inspire"

    Une affirmation du caractère universel de l'Eglise

    mantegna-rois-mages-adoration.jpg

    "Mais voici une deuxième réflexion que je vais développer davantage:

    89802 Les mages de l'Epiphanie.jpgOn serait tenté de voir dans le passage de l'évangile selon saint Matthieu relatant l'adoration des mages (2, 1-12) un conte doré, pour faire rêver les enfants, et il est possible que l'écrivain sacré ait embelli un peu le récit selon certaines traditions littéraires. Mais ce qui l'intéresse et nous touche profondément dans la démarche de ces trois personnages (parmi lesquels l'iconographie a placé un noir), c'est l'affirmation éclatante du caractère universel de l'Eglise.

    Non! La Bonne Nouvelle ne sera pas réservée au seul petit peuple juif, mais offerte à toutes les nations sans distinction. L'Epiphanie ,c'est, avec la Pentecôte, la Fête de l'Eglise. Saint Paul l'a bien perçu.

    Comme on comprend la joie et la fiereté des premiers chrétiens célébrant cette épiphanie, c'est à dire la "manifestation" (épiphaneia) du Seigneur qui est destinée aussi à d'autres pays que la Palestine (pour laquelle nous prions), à tous les paëns: Grecs et Romains, Gaulois et Belges, Chinois et Japonais, Africains, habitants du Congo, etc., et puis à ceux de l'Amérique, de la Terre de Feu ou de Papouasie: c'est l'entrée en masse dans l'Héritage du peuple de Dieu.

    Saint Paul, avec sa profondeur habituelle, a formulé admirablement cette révolution spirituelle: le mystère qui était resté caché aux générations précédentes, c'est que, grâce à l'Evangile, les païens aussi sont associés au même héritage, au même corps, à la même promesse dans le Christ Jésus (Ephésiens, 3, 5-6) qui est le seul Sauveur de tous les hommes. L'Epiphanie est un peu à Noël ce que la Pentecôte est à Pâques: c'est la manifestation publique du mystère, ici du mystère caché de Bethléem.

    Vous pouvez chercher: aucune religion -aucune!- n'a affirmé que Dieu a pris une vraie chair d'homme et qu'il est venu pour tous les hommes sans exception. Aucune n'a une telle prétention à l'universel. Catholique veut dire universel, ouvert à la terre entière. La seule véritable internationale, c'est nous, même si certains s'en offusquent. Trop souvent, les religions sont liées à un pays ou à une région (les religions de l'Asie), au sang, à la race ou encore à la culture (je pense à l'islam). Même si elle y est parfois très minoritaire (je pense aux chrétiens d'Asie), l'Eglise du Christ est présente sur la terre entière. On le voit clairement lors des rassemblements des J.M.J. (Journées Mondiales de la Jeunesse). Malgré ses faiblesses et ses imperfections, elle ne veut connaître aucune limite, aucune frontière, même si elle demeure un peu trop marquée par l'Occident qui fut son berceau historique. Eh bien, donc, dépassons aujourd'hui nos horizons trop étroits: sentons que nous sommes membres d'une Eglise qui est née avant nous, qui ne mourra pas avec nous et qui est répandue aux quatre coins du monde. Si nous chantons en latin lors des grands rassemblements, c'est précisément pour affirmer cela.

    Après saint Paul, écoutons maintenant Isaïe le Prophète (Is., 60, 1-6). Il n'exagère pas quand il s'extasie devant ce qui est pour nous la nouvelle Jérusalem, devant l'Eglise:"Lève-toi, Jérusalem, resplendis et regarde: l'obscurité recouvre la terre, les ténèbres recouvrent les peuples". C'est tragiquement vrai aujourd'hui: obscurité du péché, de la violence, de la volupté, de la haine, obsurité de la crise économique mondiale, fruit de l'appât du gain, aveugle et égoïste. L'humanité patauge dans le noir, déboussolée au sens propre; l'Occident surtout est atteint d'une sorte de leucémie:la peur de donner la vie et l'autorisation officielle de la supprimer, légalement. C'est une crise fondamentale du goût de vivre qui aboutit à ce qu'on appelle l'hiver démographique.

    Eh bien, justement:"Debout, lève-toi Jérusalem" car, au sein même de cette obscurité, "sur toi se lève le Seigneur", sa Gloire brille sur toi et les nations marcheront à sa Lumière, un jour ou l'autre. "Lève les yeux et regarde: tes fils reviennent de loin", parfois de très loin; il y a et il y aura des conversions étonnantes...

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    Plus que jamais, dans le désarroi des esprits, nous avons besoin de l'enseignement de l'Eglise. Heureusement qu'il y a, à Rome, un pape courageux, humble et lucide, chargé de rappeler les exigences lumineuses d'une loi naturelle, qui est divine, et celles de l'Evangile. L'Eglise est la seule à oser sortir des tranchées, à oser élever la voix: et même des incroyants l'écoutent avec intérêt, sachant qu'elle ne ment jamais, qu'elle voit loin -très loin- et on lui rendra hommage, plus tôt qu'on ne le pense.

    Revenons donc toujours à l'Eglise. Il faudra bien qu'un jour l'humanité redécouvre le sens du détachement des biens de ce monde, seul remède à la crise actuelle, et le sens de la vie intérieure. Retrouvons la fiereté de dire, comme les trois mages:"Oui, nous avons vu l'Etoile du Christ (même si parfois elle est voilée ou bien connaît des éclipses) et nous sommes venus avec nos cadeaux pour adorer le Seigneur" (Matth., 2, 11). Quels cadeaux ? Nos corps (jeunes ou affaiblis par l'âge), nos mains, notre intelligence, notre coeur, pour que ses affections soient pures, notre mémoire, notre sensibilité: tout. Offrons-nous comme nous sommes, avec nos pauvres offrandes: "Seigneur, je Vous donne tout" (Pascal).

    Je termine. J'aime imaginer ce que devrait être une crèche au XXIe siècle, prolongeant l'adoration des mages et des bergers: les ouvriers en bleu de travail, les chômeurs et les sans-papiers; les employés avec leur mallette et les commerçants offrant un cadeau; les étudiants en blue jeans avec leur cartable sous le bras (ils préparent leurs examens!);- les drogués qui luttent pour en sortir; les mamans portant tous leurs soucis de leur foyer; les ados qui viendraient jouer de la guitare devant le Fils de Dieu; les enfants qui joueraient dans la paille de la crèche; les hommes politiques qui ne savent plus où donner de la tête; et aussi tous les chercheurs de Dieu, sans le savoir, venus par curiosité...

    Tout cela, c'est l'humanité.P1010040.JPG

    Nous aussi, Seigneur, nous sommes venus, malgré nos péchés, nos brouillards et nos doutes, avec nos pauvres offrandes. Et voilà qu'en entrant dans Ta maison (qui est Ton Eglise, Seigneur), nous voyons l'Enfant avec Marie, Sa Mère et nous nous prosternons. Et puis, chaque fois que l'Etoile réapparaît et illumine Ton Eglise, nous sommes remplis de joie comme les mages: plus jamais, Seigneur, plus jamais nous ne cacherons Ta lumière sous le boisseau, mais nous repartirons, réconfortés, tout joyeux, par un autre chemin."

     

     

     

  • A l'initiative de l'Union des Etudiants Catholiques de Liège (Cercle Gustave Thibon)

     UNE GRANDE CONFERENCE A L'UNIVERSITE DE LIEGE

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    place du XX août

    LE LUNDI 19 JANVIER 2009 A 19 H 30

    POLITIQUE ET RELIGION: UN RAPPORT EN MUTATION

    par Bernard Dumont, directeur de la Revue "Catholica" (Paris) 

    Charlemagne_small.jpgComment rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ? La distinction entre le rôle de l'Eglise et celui de l'Etat est propre au christianisme. Ceci implique-t-il l'absence de relation entre eux ? Est-ce aussi à dire que César aurait pour seuls devoirs ceux qu'exprime la loi positive qu'il se prescrit à lui-même selon ses propres règles de gouvernement ? Quelle est la réponse apportée aujourd'hui à ces deux questions dans les Etats membres de l'Union européenne et singulièrement en Belgique ? En quel sens un Etat peut-il ou doit-il être laïc ? A l'heure du pluralisme et du sécularisme, l'Eglise n'a-t-elle plus rien à dire à l'Etat ni à la société civile? Sont-ils à ce point séparés?

    Une actualité récente (dépénalisation de l'euthanasie au Luxembourg, évolution "positive" de la laïcité en France) a remis ces questions brûlantes à l'ordre du jour.

    Pour en débattre, l'Union des Etudiants Catholiques de Liège (Cercle Gustave Thibon) organise le lundi 19 janvier 2009 à 19h30 à l'Université de Liège, place du XX août (salle Gothot) une grande conférence animée par Bernard DUMONT, directeur de la Revue française "Catholica" (Paris).

    Bernard DUMONT est la cheville ouvrière des traductions françaises de l'oeuvre du philosophe italien Augusto Del Noce et l'organisateur de plusieurs congrès internationaux de philosophie politique à Paris et à Lausanne.

     

    Université de Liège, place du XX août, auditoire Gothot

    Entrée gratuite et ouverte à tous. Parcours fléché à partir de l'entrée principale.

      Web: http://cerclegustavethibon.hautetfort.com

     

    EGLISE, ETAT ET SOCIETE

    UNE REPONSE DE JOSEPH RATZINGER-BENOÎT XVI

    AU JOURNALISTE PETER SEEWALD

     

    Peter Seewald: Par la séparation de l'Eglise et de l'Etat, le XIXe siècle a déclaré que la foi était quelque chose de subjectif, et donc une affaire privée. Beaucoup considèrent que le processus continu de sécularisation menace la foi et l'Eglise dans leur survie. Si le temps où l'Etat réglementait la religion est terminé, n'est-ce pas aussi une nouvelle chance pour l'Eglise et la foi? "Il est conforme à l'essence de l'Eglise, dites-vous, d'être séparée de l'Etat et que la foi ne soit pas imposée par l'Etat, mais repose sur une conviction librement acquise"...

    Joseph Ratzinger: L'idée de la séparation de l'Eglise et de l'Etat n'est entrée dans le monde que grâce au christianisme. Jusque là, il y avait seulement identité entre la constitution politique et la religion. Pour toutes les cultures, il était évident que l'Etat portait en soi un caractère sacré et était le véritable et suprême gardien de l'univers sacral. Cela valait aussi pour les racines préchrétiennes du nouveau testament. En Israël, les deux  ont d'abord fusionné. C'est seulement lorsque la foi d'Israël sort de ce peuple et devient la foi de tous les peuples qu'elle se détache de son identification politique et représente un élément supérieur aux divisions et différences politiques. C'est aussi le point de confrontation proprement dit entre le christianisme et l'Empire romain: L'Etat tolérait parfaitement les religions privées, à la condition toutefois qu'elles reconnaissent le culte de l'Etat lui-même, la cohésion du ciel des dieux sous l'égide de Rome, et la religion officielle comme accolade placée au-dessus de toutes les religions privées.

    Le christianisme n'a pas accepté cela, il a ôté à l'Etat l'exclusivité de l'univers sacral et a mis ainsi en question la conception fondamentale de l'Empire romain, voire du monde antique en général. Cette séparation est donc, en fin de compte, unfr-sarkozy-benoit-xvi_1213718363.jpg legs de l'origine du christianisme et aussi un facteur décisif de liberté. Ainsi l'Etat n'est pas lui-même la puissance sacrale, mais il est seulement un ordre qui trouve ses limites dans une foi qui adore non pas l'Etat, mais un Dieu qui lui fait face et le juge. C'est cela la nouveauté. Cela peut naturellement prendre des formes différentes selon les constitutions des sociétés. En ce sens, le développement qui s'est produit depuis les Lumières, qui ont inauguré le modèle de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, a un côté positif. Ce qui est négatif, là, c'est que la modernité entraîne avec soi la réduction de la religion au subjectif -et rend ainsi de nouveau un caractère absolu à l'Etat, ce qui devient très évident chez Hegel.

    D'une hlv grand duc Henri.jpgpart, le christianisme n'a jamais voulu se considérer comme religion d'Etat, du moins dans ses commencements, mais se distinguer de l'Etat. Il était prêt à prier pour les empereurs, mais non à leur offrir des sacrifices. D'autre part, il a toujours officiellement tenu à ne pas être un sentiment subjectif -"le sentiment est tout" dit Faust- mais il voulait être une Vérité propagée au coeur de l'opinion publique, qui lui donne des critères de valeur et qui, dans une certaine mesure, engage aussi l'Etat et les puissants de ce monde (*). Je crois qu'en ce sens le développement de la modernité apporte un côté négatif: le retour de la subjectivité...

    Extrait de "Le sel de la terre". Entretiens du Cardinal Ratzinger avec Peter Seewald. Flammarion/Cerf, 1997.

     (*) nous surlignons ces passages, décisifs à notre sens, de la pensée du Saint-Père.

  • Verbum caro factum est

     

    ET HABITAVIT IN NOBIS...

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    A Noël nous ne nous contentons pas de commémorer la naissance d'un grand personnage, nous ne célébrons pas simplement et dans l'abstrait le mystère de la naissance d'un homme, ou en général le mystère de la vie, nous ne fêtons pas seulement non plus le début d'une nouvelle saison. A Noël nous rappelons quelque chose d'essentiel pour la foi chrétienne, une vérité que saint Jean résume en peu de mots:"le Verbe s'est fait chair". Il s'agit d'un événement historique que l'évangéliste Luc se préoccupe de situer dans un contexte bien déterminé: dans les jours où fut publié le décret pour le premier recensement de César Auguste, quand Quirinus était déjà gouverneur de Syrie (cf. Lc, 2, 1-7). C'est donc lors d'une nuit historiquement datée que se produisit l'événement qu'Israël attendait depuis des siècles. Dans le noir de la nuit de Bethléem s'allume, réellement, une grande lumière: le Créateur de l'univers s'est incarné en s'unissant indissolublement à la nature humaine, étant ainsi réellement "Dieu de Dieu, Lumière de la Lumière" et en même temps homme, vrai homme. Ce que Jean appelle en grec "ho Logos" traduit en latin par "Verbum" (Le Verbe) signifie aussi "le Sens". Nous pourrions donc comprendre l'expression de Jean ainsi: le "Sens éternel" du monde s'est fait tangible à nos sens et à notre intelligence: nous pouvons maintenant le toucher et le contempler (cfr Jn, 1,1). Le "Sens" qui s'est fait chair n'est pas simplement une idée générale inhérente au monde; c'est une "Parole" qui nous est adressée. Le Logos nous connaît, nous appelle, nous guide. Ce n'est pas une loi universelle, au sein de laquelle nous jouons ensuite un rôle, mais c'est une Personne qui s'intéresse à chaque personne. C'est le Fils du Dieu vivant, qui s'est fait homme à Bethléem.

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    A beaucoup d'hommes, et d'une certaine façon à nous tous, cela semble trop beau pour être vrai. En effet, cela revient à affirmer: oui, il y a un sens, et le sens n'est pas une protestation impuissante contre l'absurde. Le sens a la puissance: il est Dieu. Un Dieu bon, qui ne doit pas être confondu avec un être très-haut et lointain, auquel on ne pourrait jamais accéder, mais un Dieu qui s'est fait notre prochain et qui nous est très proche, qui a du temps pour chacun de nous et qui est venu pour rester avec nous. Il est alors naturel de se demander:"Ce genre de chose est-il possible ? Est-ce une chose digne de Dieu que de se faire petit enfant ?". Pour chercher à ouvrir son coeur à cette vérité qui illumine toute l'existence, il convient de s'incliner et de reconnaître la limite de notre intelligence. Dans la grotte de Bethléem, Dieu se montre à nous humble petit enfant pour vaincre notre orgueil. Peut-être nous serions-nous rendus plus facilement face à la puissance , face à la sagesse; mais Lui ne veut pas notre reddition; Il fait bien plutôt appel à notre libre décision d'accepter son amour. Il s'est fait petit pour nous libérer de cette prétention de grandeur qui jaillit de l'orgueil; Il s'est librement incarné pour nous rendre vraiment libres, libres de L'aimer.

    BENOÎT XVI

      MESSES DE NOËL

    à l'église du Saint-Sacrement (Bd d'Avroy, 132 à Liège)

    Jeudi 25 décembre, messes du jour selon le missel de 1962, à 10h (abbé Jean Schoonbroodt) et selon le missel de 1970, à 11h15 (abbé Claude Germeau).

    à la chapelle Saint-Lambert (Rue du Collège, 80 à Verviers)

    Mercredi 24 décembre, veillée suivie de la messe de minuit selon le missel de 1962, à partir de 23h30 (Père Jos Vanderbruggen, o.praem.) et Jeudi 25 décembre, messe du jour selon le missel de 1962, à 11h (Père Jos Vanderbruggen).

     Joyeuse et Sainte Fête de Noël !

  • Noël au coeur de la Cité lainière

     

    VEILLEE ET MESSE DE MINUIT TRADITIONNELLES

    A LA CHAPELLE SAINT-LAMBERT DE VERVIERS

     

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    Le mercredi 24 décembre 2008 à 23h30 à la Chapelle Saint-Lambert de Verviers, la veillée et la messe de minuit de Noël seront chantées en Chapelle Saint Lambert.pnggrégorien et en polyphonie ancienne. La chapelle est située au coeur de la Cité: rue du Collège, 80 (à deux pas de l'Institut Saint-Michel).

    La Schola de la Chapelle, Patricia Moulan (alto solo), Albert Schäfer (flûte) et Léonard Aussems (orgue) interpréteront le plain-chant de la Nativité ainsi que des noëls classiques et populaires de la Renaissance à nos jours. A noter au programme des oeuvres de Michel Praetorius, Jean-Sébastien Bach, Jean-François Dandrieu, Zoltan Kodalschola_st_lambert.gify mais aussi des airs traditionnels venus d'Europe centrale ou de Provence, sans oublier les célèbres "Adeste fideles" et "Stille Nacht" au pied de la crèche illuminée dans le beau cadre de ce sanctuaire baroque du XVIIIe siècle.

    La messe sera célébrée, selon le missel de 1962, par le P. Jos Vanderbruggen o.praem., recteur du prieuré de Tancrémont.

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    Renseignements: via ce blog ou e-mail sursumcorda@skynet.be

     

  • Un trio inédit pour Noël

     

    A l' église du Saint-Sacrement:

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    NOËL A TRAVERS LES ÂGES

    Le samedi 20 décembre 2008 à 17h30, l'église du Saint-Sacrement, Boulevard d'Avroy, 132, à Liège, accueille un grand concert organisé par l'association "Art et Orgue en Wallonie" sur le thème "Noël à travers les âges".

    Le Choeur de chambre "Praeludium", l'organiste Patrick Wilwerth et le guitariste Pascal Tonnaer vous invitent à un voyage musical du XVIe au XXIe siècle. Ce trio inédit interprétera des carols et noëls celtiques ainsi que des oeuvres de Pierre Bonhomius, Franz Liszt, Zoltan Kodaly et Patrick Wilwerth célébrant la Nativité.

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    Participation aux frais: 7 euros. Renseignements: 0495.79.80.38 les lundis, vendredis et samedis précédant la manifestation.

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