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Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Page 18

  • « De la méfiance à l’alliance » : lettre de carême publiée par Mgr l’Evêque de Liège

    Voici un résumé de cette lettre publiée pour l'ouverture du carême 2021

    Delville.jpg"Passons de la méfiance de l’autre à l’alliance avec l’autre ! Tel est l’objectif que je propose pour le carême aux chrétiens du diocèse de Liège. En effet, au cœur de la crise sanitaire que nous vivons, la méfiance s’est insinuée petit-à-petit dans notre société. On se méfie des autres : n’auraient-ils pas le coronavirus ? On se méfie des autorités : quelles mesures vont-elles encore nous préparer ? On se méfie de l’avenir : que vais-je devenir ? Ai-je les moyens de subsister ? Mais plutôt que de nous méfier, peut-être pourrions-nous regarder l’avenir avec espérance et nous baser sur l’alliance avec Dieu et entre nous. Passons de la méfiance à l’alliance !

    Les questions deviennent alors par exemple : Où et comment Dieu nous parle-t-il à travers cette crise ? À quoi nous appelle-t-il ? Comment vivre notre foi dans un monde qui a changé et ne sera plus comme avant ? Comment vivre une réelle communauté dans notre quotidien ?

    Dieu nous parle en nous invitant à faire de nombreux petits pas de solidarité et de spiritualité : des moments de prière à domicile, des visites dans les églises, des célébrations vécues à distance par la TV, la radio, le streaming sur YouTube ou sur Facebook, des conversations personnelles, des coups de téléphone, des réunions par visioconférence, des services aux plus démunis, des catéchèses limitées, des visites contingentées aux malades et aux personnes âgées.

    En ce début de carême, nous voilà donc forcés par les circonstances à jeûner, à prier, à partager, comme le recommande l’évangile du mercredi des cendres (Mt 6, 1-18). Pour le dire avec les mots du pape François : « Le chemin de la pauvreté et du manque (le jeûne), le regard et les gestes d’amour vers l’homme blessé (l’aumône), et le dialogue filial avec le Père (la prière), nous permettent d’incarner une foi sincère, une vivante espérance et une charité active » (Message de Carême, 2021).

    Il faut être des hommes et des femmes de foi, car Dieu croit en nous avant que nous ne croyions en lui ! Nous sommes ainsi invités à découvrir comment il fait alliance avec nous. Pour cela, les premières lectures des dimanches de carême de l’année B (2021) nous présentent des balises que je vous invite à lire et à méditer à ma suite : l’alliance de Dieu avec Noé, une alliance cosmique ; l’alliance avec Abraham, une alliance vitale ; l’alliance avec Moïse, une alliance libératrice; l’alliance après l’exil, une alliance rompue et renouvelée ; l’alliance avec les prophètes, une alliance du cœur ; l’alliance avec Jésus, scellée dans le sang ; une alliance nouvelle et éternelle, avec Jésus ressuscité. Ce parcours nous invite à approfondir notre foi, à convertir notre cœur, à nous ouvrir à la solidarité universelle et à faire de nouveaux pas vers le pays que le Dieu de paix nous montrera.

    + Jean-Pierre DELVILLE, évêque de Liège"

    Pour lire cette lettre in extenso, cliquez ci-dessous:

    Lettre de carême 2021.pdf

     

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 7 février 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du dimanche de la Sexagésime:

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Exsurge, Domine »; Kyriale de la messe XI  « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://youtu.be/doW9TJXAjy8

     

    « Exsurge, quare obdormis Domine?  Exsurge et ne repellas in finem Domine » : lève-toi, pourquoi dors-tu, Seigneur. Lève-toi et ne nous repousse pas pour toujours. Tiré du psaume 43, l’Introït de cette messe est une prière très simple dans laquelle le peuple Juif, écrasé sous l’épreuve et se croyant abandonné de Dieu sans raison, lui demande de revenir et de le sauver.

    Comme en écho, saint Paul dans la seconde Épitre aux Corinthiens répond que l’homme a beau lutter et  souffrir, il reste un pécheur que seule la grâce de Dieu vient sauver. Lui-même n’est qu’un pauvre homme qui a besoin du Christ et trouve en Lui sa force.

    Dans le  chant du Graduel , un extrait du psaume 82 arrive alors comme le plaidoyer qui continue, très habilement d’ailleurs, en évoquant ce que le Seigneur a fait dans le passé pour son peuple.

    Le Trait qui suit est emprunté au psaume 59 que David à un moment où son royaume était attaqué de tous les côtés à la fois. Dans la liturgique de la Sexagésime, il est une prière pour le salut du monde : la prière de Noé et de ses fils à l’heure du Déluge, la prière de David, la prière du Christ, enfin la prière de tous les fidèles qui attendent, de la Rédemption et de Pâques qui la prolonge, le rétablissement de l’ordre et le salut des prédestinés.

    semeur.jpgLa lecture de l’Evangile est empruntée à saint Luc rapportant la parabole du Semeur : elle nous assure que Dieu a pitié de notre terre et qu’il lui envoie son Fils, le Verbe incarné qui, pour notre salut, mourra et sera enseveli comme la semence.

    « Perfice gressus meos in semitas tuas », affermis mes pas dans tes sentiers : il y a plusieurs manières de relier à la liturgie du jour ce chant d’Offertoire dont les paroles sont extraites du psaume XVI. La plus obvie est de le rattacher au sacrifice, qui commence avec l’offrande du pain et du vin. Ce serait alors une prière pour demander la persévérance dans la voie du sacrifice ; dans l’offrande de soi et l’immolation qui s’opère peu à peu par l’acceptation et le support des épreuves dans l’esprit du Christ : ce qui est bien aussi mettre ses pas dans la trace de ses pas. « Celui qui veut venir après moi, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. »

    « Introïbo ad altare Dei » : je m’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu, vers Dieu qui réjouit ma jeunesse : je m’approcherai de l’autel du Seigneur. Cet extrait du psaume 42, chanté à la Communion, exprime la joie du sacrifice eucharistique avec toute l’Eglise : elle le chante au futur parce que, plus elle participe au sacrifice du Christ, plus elle sent ardent en elle le désir d’y participer davantage.

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

    JPSC 

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 31 janvier 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du dimanche de la Septuagésime:

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Circumdederunt me »; Kyriale de la messe XI  « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://www.youtube.com/watch?v=2aY7fg8Ng1g

     

    Circumdederunt.jpgVoici venu le temps de la Septuagésime : septante jours nous séparent de Pâques. Ce temps évoque les septante ans d’exil du peuple fidèle à Babylone. Désormais la liturgie nous oriente vers Pâques, temps du retour en grâce. Le monde chargé de sa misère et de son péché attend que Dieu le sauve par la mort et la résurrection du Christ.

    Depuis Noël et l’Epiphanie, nous connaissons notre Sauveur et notre Roi. La joie fut profonde de « voir les cieux ouverts » et d’accueillir « le Seigneur notre Dieu venu en personne » pour instaurer le royaume de justice et de paix.

    Dieu s’est uni à nous par l’Incarnation et pourtant, aujourd’hui, notre misère reste. C’est seulement la première page qui est inscrite dans l’histoire de la Rédemption. Il nous appartient maintenant d’accepter notre Sauveur et de nous unir à Lui pour qu’il puisse nous sortir de la misère et nous mener à Dieu.

    « Circumdederunt me gemitus mortis » : le chant d’entrée de cette messe exprime le cri d’angoisse de l’homme condamné à mourir depuis la faute des origines : du fond de ma détresse, Seigneur, j’ai crié vers toi, mon rocher, ma forteresse et mon libérateur.

    Comme en écho, la lecture de la première épître de saint Paul aux Corinthiens nous invite à croire que Dieu donne sa grâce, comme il aidait les Hébreux dans le désert.

    Mais cette grâce et la perspective de la victoire ne nous dispensent pas de la lutte : comme nous le rappelle la lecture d’un extrait de l’évangile selon saint Matthieu, engagées les dernières pour travailler à la vigne du Seigneur, les nations païennes sont appelées à partager les privilèges du peuple élu, mais personne n’a de droit à faire valoir devant le Maître de la Vigne. Dans l’édification du Royaume des Cieux, tous nos mérites ne sont que des dons de Dieu : la récompense promise par le maître dépasse infiniment celle que mériterait notre travail.

    Et c’est pourquoi le chant de communion de la messe conclut : « Que la lumière de ta face, Seigneur, brille sur ton serviteur. Dans ton amour, sauve-moi. Je ne serai pas déçu, car j’ai crié vers Toi ».

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

    JPSC 

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 24 janvier 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) de ce 3e dimanche après l’Épiphanie :

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Adorate Deum »; Kyriale de la messe XI  « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://youtu.be/gJZhjnu7wok

     

    Lepreux image (1).jpgComme tous les dimanches de ce cycle de l’épiphanie, l’introït s’inspire d’une sainte joie et d’une allégresse reconnaissante envers Dieu. Il emprunte son antienne intercalaire au psaume 96.

    Dans la collecte nous présentons humblement à Dieu nos vœux, le priant d’étendre sa main puissante pour nous aider.

    Dans la lecture (Rom., XII, 16-21), saint Paul insiste sur la nécessité du pardon réciproque des offenses, montrant que le meilleur moyen de faire valoir notre droit foulé aux pieds, est de s’en remettre tranquillement au jugement de Dieu, vengeur incorruptible de toute injustice.

    Le répons-graduel est pris au psaume 101. Le Seigneur s’est revêtu de puissance en réédifiant Sion, et il a répandu la crainte en tous les monarques de la terre. 

    Le verset alléluiatique appartient au psaume 96, qui est un véritable cantique de triomphe pour l’inauguration du nouveau royaume messianique, de caractère non plus nationaliste, comme celui d’Israël, mais vraiment universel.

    La lecture de l’Évangile (Matth., VIII, 2-13) avec la guérison du lépreux et du serviteur du Centurion de Capharnaüm, prélude à la conversion des gentils, qui, semblables aux lépreux et aux hommes attachés au gouvernement ignominieux des aigles idolâtriques romaines, étaient méprisés par les Israélites orgueilleux, comme indignes de l’héritage messianique promis à la descendance d’Abraham. Il ne faut mépriser personne, puisque personne n’est si éloigné de la miséricorde divine qu’elle ne puisse l’attirer à Dieu et le convertir. Nous-mêmes qui, au dire de l’Apôtre, étions éloignés autrefois, facti sumus prope in Sanguine Christi.

    L’antienne pour le psaume d’offertoire est un cantique de triomphe. « La droite du Seigneur a accompli un prodige, la droite de Yahweh m’a soulevé. Non, je ne succomberai pas à la mort, mais je vivrai et je raconterai les merveilles du Seigneur. »

    L’antienne de la Communion est prise en saint Luc (IV, 22) : « Tous étaient remplis d’admiration pour ce qui sortait des lèvres de Jésus. » Maintenant ce chant est hors de place, puisqu’il ne se rapporte plus à la lecture évangélique du discours de Jésus dans la synagogue de Nazareth, lecture qui, à l’origine, était assignée à la IVe ou à la VIe férie après la « Theophania ».

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

    JPSC 

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 17 janvier 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) de ce 2e dimanche après l’Épiphanie :

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Omnis terra adoret Te »; Kyriale de la messe IX  « Cum jubilo » (XIIIe s.); Credo III (XVIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

      https://youtu.be/gZTPMc2o-sM

     

        

    les noces de cana 125231440.jpgLe mot « Epiphanie » signifie manifestation de Dieu parmi les hommes. Les noces de Cana où Jésus « manifesta sa gloire » en faisant son premier miracle, appartient au mystère de l’Epiphanie : le Seigneur manifeste sa divinité, par son miracle.

    L’Introït est un chant d’adoration et d’hommage au Dieu qui est apparu. Le psaume 65, qui est aujourd’hui le cantique dominant de la messe est à proprement parler un cantique pascal.

    L’Oraison est une prière pour la paix, elle n’a par conséquent aucun rapport avec l’action d’ensemble de la messe (cette oraison provient sans doute du temps troublé des invasions des barbares).

    Dans l’Épitre, par la bouche de saint Paul s’adressant aux Romains, la Communauté chrétienne où chacun fait siennes les difficultés et les joies de ses frères, est présentée comme la plus belle épiphanie de Dieu.

    C’est aussi pourquoi, le chant du graduel qui suit cette lecture unit Noël et Pâques : Dieu a envoyé sa « Parole » (le Christ) et nous a arrachés à la ruine (par la Rédemption). Cette pensée fournit un motif à l’allégresse pascale de l’Alléluia.

    Dans le même sens, l’extrait de l’Evangile selon saint Jean montre ensuite dans les noces de Cana une figure de l’union nuptiale du Christ avec son Eglise, dont Jésus lui-même se nomme l’ Epoux: cette alliance nouvelle conclue entre Dieu et l’homme se renouvelle chaque jour au saint sacrifice de la Messe.

    Puis, à l’offertoire, on continue d’entendre l’accent pascal du chant d’entrée (Psaume 65).  

    Cette messe est une vraie solennité nuptiale, un festin nuptial : l’impression générale est joyeuse et c’est ce que confirme le chant de communion : nous sommes les convives d’un banquet où le vin, à son tour, est changé. Pour devenir le sang du Christ.

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

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    JPSC

  • À l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132 à Liège : quelques variations pour chœur et orgue en ce temps de noël et la messe dominicale du 10 janvier 2021 dédiée à la Sainte Famille

    Une animation autour de la crèche 2021 aux 150 santons

    Entré libre durant le mois de janvier

    dans le respect des conditions sanitaires prescrites :

    santons liégeois pour fêtes de  noël st sacrement DSC00444.JPG

    Tous les mardis, de 17h à 19h

    Tous les jeudis, de 10h à 12h et de 14h à 17h

    Tous les vendredis de 12h à 14h

    Tous les samedis de 15h à 17h

     

    Enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 10 janvier 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) est dédiée à la Sainte Famille de Jésus, Marie, Joseph :

    Bradi Barth 72cb63b4ff48278acc32ebe755abcc9c.jpgLa messe « Exultat gaudio » est claire et facile à comprendre : l’Évangile est le joyeux message de la vie cachée de Notre-Seigneur (la disparition de l’Enfant Jésus au temple ne joue dans cette fête qu’un rôle secondaire) ; le verset principal de l’Évangile est celui-ci : « Il descendit avec eux et vint à Nazareth et il leur était soumis ». Nous apprenons ici que souvent un Évangile n’est choisi qu’à cause d’une seule phrase. L’Épître veut nous peindre la vie de la sainte famille : la charité, l’humilité, la patience, la paix, la prière, au foyer de Nazareth. « Tout ce que vous faites, en paroles et en œuvres, faites-le au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ et rendez grâces à Dieu le Père par lui. » L’Épître est en même temps un miroir de vertu pour chaque famille. Les Oraisons demandent l’intercession, la protection et l’imitation de la Sainte Famille. La dernière demande que Marie et Joseph viennent à notre rencontre à l’heure de la mort et que Jésus nous reçoive dans les tabernacles éternels. Les chants sont lyriques, ils transportent l’âme pieuse dans la petite maison de Nazareth et nous montrent la Sainte Famille dans la joie (Intr.) : « Comme elle est aimable ta demeure, Seigneur des armées, mon âme a soupiré avec ardeur vers les vestibules du Seigneur. » L’Église applique aujourd’hui ce beau psaume à la petite maison de Nazareth. Le chant de l’Alléluia admire « le Roi caché, Dieu d’Israël et Sauveur ». Il est caché dans la petite maison de Nazareth. L’Offertoire convient très bien : la présentation de Jésus était une véritable offrande, ce qu’est aussi dans son essence notre sacrifice. La Communion nous permet aussi un beau rapprochement. De même que Notre-Seigneur « descendit avec ses parents et vint à Nazareth » il descend encore sur l’autel et « nous est soumis ».

    Voir les videos de l’église du Saint-Sacrement ? cliquez ici :https://www.youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

    JPSC 

  • Suivre ici en vidéo, dès aujourd’hui, dimanche 3 janvier 2021, la célébration de messe traditionnelle de la Fête de l’Épiphanie du Seigneur, chantée en l’église du Saint-Sacrement à Liège :

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Ecce advenit »; Kyriale de la messe IX  « Cum jubilo » (XIIIe s.); Credo III (XVIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    Épiphanie veut dire apparition, et, à l’origine, cette fête avait, chez les Orientaux, la même signification que celle de Noël à Rome. C’était la fête du Verbe éternel se révélant, revêtu de chair, à l’humanité. On vénérait en particulier trois circonstances différentes de cette révélation historique, l’adoration des Mages à Bethléhem, la conversion de l’eau en vin aux noces de Cana et le baptême de Jésus dans le Jourdain.

    Bradi Barth 10bc30991ca90ebc3e6e22d382a135f2.jpgA Rome, dans un milieu très positif et tout à fait étranger à l’exaltation mystique des Orientaux, la fête historique de la Nativité de Jésus acquit toutefois une telle popularité, qu’aujourd’hui encore elle est l’idée dominante de toute la liturgie de cette période. Il y eut, il est vrai, quelque incertitude quant à la date, et un dédoublement s’ensuivit. La solennité du 6 janvier (*) fut avancée, sur les bords du Tibre, de deux semaines, en faveur exclusivement de Noël, mais l’antique théophanie demeura à sa place, quoique appauvrie dans sa conception, puisque la crèche de Bethléhem, comme par attraction, donna un plus grand éclat à l’adoration des Mages, aux dépens de la signification originaire du baptême dans le Jourdain.

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    (*) Pour l’Église catholique, « l’Épiphanie est célébrée le 6 janvier», ainsi que le soulignent les Normes universelles de l’année liturgique et du calendrier(§37) annexées au Missel romain. Ce principe connaît toutefois des exceptions, en particulier dans les pays où le 6 janvier n’est pas un jour chômé, permettant ainsi aux fidèles de se rendre à la messe. Dans ces pays, l’Épiphanie est alors fixée «au dimanche inclus dans la période du 2 au 8 janvier». 

    L’introït s’inspire librement de Malachie (III, 1) et fut chanté par les Byzantins quand ils vinrent à la rencontre du pape Jean Ier. Il est adopté aussi comme verset responsorial au second dimanche de l’Avent, mais on ne retrouve pas la source directe d’où il provient. « Voici qu’arrivé le Seigneur et Dominateur, qui porte en main le règne, la puissance et le commandement. »

    La lecture est tirée d’Isaïe (LX, 1-6) et traite de la vocation des gentils à la foi et de leur droit de cité dans le royaume messianique. Les ténèbres du péché couvrent la terre, mais dans l’Église resplendit bien vive la lumière divine, vers laquelle tous les peuples dirigeront leurs regards. Les nations s’efforceront à l’envi d’entrer dans la grande famille catholique, et la louange du Seigneur retentira dans tout l’univers.

    Le verset graduel est tiré du même passage d’Isaïe, et montre les nations qui accourent au berceau du Messie, apportant l’or et l’encens. La strophe alléluiatique, au contraire, provient de saint Matthieu (II), là où les Mages disent être venus adorer le Messie après l’apparition de l’étoile. C’est toujours la foi qui illumine notre route vers Dieu, en sorte qu’on ne peut Lui plaire sans elle.

    La lecture évangélique est prise en saint Matthieu (II, 1-12), là où il narre l’arrivée des Mages à Jérusalem, le trouble d’Hérode et du Sanhédrin, et finalement l’offrande des dons à Jésus assis sur les genoux de Marie. Il est remarquable que l’Évangéliste ne parle pas de saint Joseph, comme s’il s’agissait d’un personnage entièrement étranger à la scène. Le saint patriarche dut certainement se trouver là, et même, en sa qualité de pater familias, exerça-t-il à cette occasion un rôle très important. Pourtant le silence de saint Matthieu et la précision constante avec laquelle il n’envisage que la maternité de la Sainte Vierge, nous montrent qu’ici, mieux qu’une relation uniquement historique, nous avons une profonde représentation dogmatique du Verbe de Dieu fait homme, reconnu et adoré par les grands du monde, sur les genoux de sa Mère. Saint Joseph n’a aucune part essentielle en ce mystère, Marie en a une. C’est pourquoi l’Évangéliste nous a tracé son merveilleux tableau théophanique, excluant tous ces personnages accessoires qui, n’étant pas requis par la scène, en auraient troublé ou affaibli le concept essentiel.

    L’offertoire rappelle cette prédiction du psaume 71, où il est dit que les rois de Tharsis et des îles porteront des présents, les rois de Scheba et de Seba offriront des tributs au Monarque universel du monde.

    L’antienne durant la Communion répète le verset alléluiatique.

    La collecte eucharistique demande la réalisation pour nous du mystère de ce jour, fêté par l’Église avec des rites si profonds et si solennels ; en d’autres termes, la théophanie de Jésus apparaissant à l’âme.

    La vie intérieure du chrétien est une reproduction de la vie de Jésus ; aussi le but de l’Église en nous proposant le cycle annuel des fêtes, n’est-il pas simplement commémorer les grandes époques historiques de la Rédemption humaine, mais encore d’en renouveler l’effet spirituel dans nos âmes. C’est pourquoi, dans l’office nocturne d’aujourd’hui, nous ne chantons pas seulement que le Christ est apparu aux Mages il y a vingt siècles, mais aussi qu’il s’est révélé à nous-mêmes.

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

    JPSC

  • Suivre ici en vidéo, dès aujourd’hui, la messe traditionnelle de ce 27 décembre 2020,dimanche dans l’octave de Noël, chantée en l’église du Saint-Sacrement à Liège :

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Dum medium »; Kyriale de la messe IX  « Cum jubilo » (XIIIe s.); Credo III (XVIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    Le dimanche dans l’octave de la Nativité chante la royauté du Seigneur cachée dans le silence, l’humilité et l’obéissance. C’est que le Fils éternel a voulu prendre la « forme d’esclave » » pour libérer ceux qui étaient esclaves du péché, et en faire les libres enfants de Dieu.

    nativity-scenes-famous-paintings-scnes-de-la-nativit-les-tableaux-clbres-11-638.jpgDans son célèbre « Dialogue des carmélites », l’écrivain Georges Bernanos Bernanos a repris cette oxymore du « petit Roi de gloire » dont il souligne à la fois la puissance et la faiblesse qui renvoient aux priorités de la « kénose » du Christ : le royaume de Dieu (tout à la fois présent et absent) et les pauvres (tout à la fois mendiants et rois).

    Le chant d’entrée de cette messe exalte ainsi l’incarnation du Sauveur dont l’avènement s’opère dans le mystère et le silence, au milieu de la nuit de Bethléem tandis que le graduel et l’alleluia annoncent la majesté du Christ-Roi dont Siméon, dans la lecture extraite de l’évangile de saint Luc, prophétise qu’il sera un signe de contradiction : délivrance pour ceux qui l’accueillent, châtiment pour les autres. Car, comme le chante l’offertoire, si Dieu a fait de l’univers son siège inébranlable, Lui est de toute éternité et, par la Communion, le Christ vient prendre la tête de son peuple pour le conduire vers sa véritable patrie : le Ciel.

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

    JPSC

  • Suivre ici en vidéo, dès aujourd’hui, la messe traditionnelle de ce Jour de Noël 25 décembre 2020 en l’église du Saint-Sacrement à Liège :

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Puer natus est »; Kyriale de la messe IX  « Cum jubilo » (XIIIe s.); Credo IV (XVe s.); Hymne « Adeste fideles, Noëls macaroniques « In dulci jubilo » et « Diei solemnia, fulget dies ista »

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

     

    Le saint jour de Noël est caractérisé par un triple Sacrifice eucharistique

    HugoVanDerGoes-Portinari-TheAdorationoftheShepherds(detail)6.JPG

    L’ancienne Église de Rome a, en cela, suivi l’exemple vénérable de l’Église de Jérusalem. Les fidèles se rassemblaient, la nuit, dans la grotte de la Nativité et sanctifiaient l’heure de la naissance du Seigneur par la célébration de la messe. A la fin de cette messe ils retournaient à Jérusalem. Que pouvaient-ils faire de mieux que de commémorer l’heure de la Résurrection, dans l’église de la Résurrection, et d’y célébrer en même temps Noël avec les bergers ? C’était la seconde messe. Pendant le jour, ils se réunissaient dans l’Église pour l’Office solennel.

    Ainsi naquit l’usage de célébrer trois messes le jour de Noël. Cet usage fut imité à Rome. La première Messe était célébrée pendant la nuit dans l’église de la Crèche de Sainte-Marie Majeure (Sainte-Marie Majeure était considérée comme le Bethléem des Romains) : la seconde messe était célébrée dans l’église romaine de la Résurrection, dans l’église palatine grecque dont le nom était Anastasis (c’est-à-dire Résurrection). La troisième était célébrée dans la basilique de Saint-Pierre. De Rome l’usage se répandit dans tout l’Occident. Depuis que les prêtres occidentaux célèbrent la messe tous les jours, la coutume s’est établie que chaque prêtre puisse célébrer la messe trois fois, à Noël.

    La messe « du jour » est la messe proprement dite de la fête

    L’église de Station était primitivement et est encore, conformément à l’idée de la messe, l’église des Gentils, Saint-Pierre de Rome. Cette église est pour les Romains le symbole de la domination du Christ sur le monde païen. Telle est aussi la pensée dominante de la messe : la royauté universelle du Christ.

    l’Introït chante le petit Enfant dans sa crèche comme l’Imperator (au sens de la Rome antique) du monde, celui « sur les épaules duquel repose la souveraineté ».

    L’Epître de saint Paul aux Hébreux s’adapte merveilleusement à la pensée principale. Devant nos yeux apparaît l’image du Christ souverain de l’univers : « Dieu l’a établi héritier et Seigneur du monde qu’il a créé par lui. Comme splendeur de la gloire du Père et image de sa divine essence, le Fils porte et soutient l’univers par sa parole toute-puissante... maintenant il siège dans le ciel, à la droite de la majesté divine. Le Père dit à son Fils : ton trône, ô Dieu, est établi d’éternité en éternité, un sceptre d’équité est le sceptre de ta royauté... »

    L’Alleluia est un prélude à l’Évangile de lumière, c’est un chant de lumière : le jour sacré a brillé. Le soleil, le symbole du Sauveur du monde, est, au ciel, dans tout son éclat.

    Nous entendons alors l’Évangile avec l’effet du Prologue de saint Jean ! Le Logos est la divine lumière qui brille dans les ténèbres du monde, mais le monde ne la comprend pas. Mais pour nous, les enfants de Dieu, elle brille aujourd’hui ; bien plus, elle établit aujourd’hui sa demeure parmi nous.

    Le Chant de l’Offertoire développe le thème de la souveraineté universelle du Christ : « A toi est le ciel, à toi est la terre..., le droit et la justice sont les soutiens de ton trône. » Quand maintenant, à l’Offrande, nous nous approchons de l’autel, nous venons devant son trône et nous chantons la puissance du grand Roi

    A la Communion, on chante une fois encore le psaume de l’Introït (psaume 97) : « Toutes les régions de la terre voient maintenant (dans l’Eucharistie) le salut de notre Dieu. »

    Dans la Postcommunion, après avoir rappelé l’un des objets importants de la fête : « Le Sauveur du monde qui vient de naître est l’auteur de notre propre naissance divine », on appuie sur cette considération notre demande : qu’il nous accorde aussi l’immortalité !

    Le dernier Évangile est déjà une transition vers l’Épiphanie : nous avons ainsi dans les trois messes un développement progressif de la pensée de Noël : la nuit, Marie seule — l’aurore, les bergers (quelques privilégiés) — le soleil de midi, le monde entier saluant le Rédempteur, notre Rédempteur, le Rédempteur du monde.

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

    JPSC

  • Reprise conditionnelle de la célébration des messes à l’église du Saint-Sacrement au Bd d’Avroy à Liège

    Eglise st Sacrement Maître autel P1011223.JPGComme suite à la décision du gouvernement belge, à partir du dimanche 13 décembre 2020, il est à nouveau permis à 15 personnes maximum (enfants de moins de 12 ans non-compris) de se rassembler dans les lieux de culte. Ces groupes sont autorisés dans la mesure où on respecte les mesures suivantes : 10 m² par personne (sauf pour les bulles familiales) et les mesures de sécurité prescrites (désinfection, port du masque buccal, distanciation requise). 

    Il en résulte qu’en l’église du Saint-Sacrement à Liège, lieu de culte confié à la responsabilité de l’association de fidèles « sursum corda », la célébration de la sainte messe sera rétablie, dans les strictes conditions sanitaires précitées, à partir du dimanche 13 décembre et aux jours suivants:

    Pour les messes de semaine: (missel de 1962): lundi,18h00/ mardi,08h30/ mercredi,18h00/ jeudi,08h30/ vendredi,18h00/ samedi,08h30.

    Pour les messes dominicales : samedi,17h00 (célébration dominicale anticipée, missel de 1970), dimanche, 08h30 (missel de 1962), 10h00 (missel de 1962), 11h15 (missel de 1970).

    Pour les messes de noël: jeudi 24 décembre, 20h00 messe de la nuit (missel de 1970) et 22h00 messe de la nuit (missel de 1962), vendredi 25 décembre, 08h30 messe de l'aurore (missel de 1962), 10h00 messe du jour (missel de 1962), 11h15, messe du jour (missel de 1970).

    Remarque importante : les personnes désireuses d’assister à une des messes dominicales ou de noël (précisez votre choix) doivent adresser une demande préalable à l’adresse électronique suivante : sursumcorda@skynet.be . Une autorisation leur sera adressée par courriel en retour dans la mesure des places disponibles. Cette autorisation est indispensable pour avoir accès à la célébration.

    En union de cœur et de prière avec tous !