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Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Page 16

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 23 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) de la Pentecôte :

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », propre de la messe « Spiritus Domini », Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), Hymne « Veni Creator »  (IXe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/SXtlSyT1a8M

     

    La messe de la fête de la pentecôte

    Pentecôte 3171349480969dc3c01bfe9d7b703590.jpgLa Pentecôte (d’un mot grec qui veut dire le cinquantième jour) est l’octave double et jubilaire de la fête de Pâques (7 X 7 + 1). C’est en même temps le second point culminant du cycle festival de Pâques. A Pâques, le Christ, le divin Soleil, s’est levé ; à la Pentecôte, il est à son zénith, il chauffe, mûrit et apporte la vie.

    Nous pourrions peut-être dire que la Pentecôte est pour Pâques ce que l’Épiphanie est pour Noël. Il faut cependant tenir compte de la différence essentielle : Pâques et la Pentecôte représentent un développement organique de la même pensée de salut, Noël et l’Épiphanie sont la répétition de la même pensée.

    La messe de la fête de la Pentecôte est donc la célébration du mystère de la descente du Saint-Esprit. La « station » est à Saint-Pierre de Rome, l’église des peuples, comme jadis, le jour de la première Pentecôte, les peuples de toutes langues se rassemblaient autour du Cénacle.

    Comme chante l’Introït : L’Esprit vit désormais dans les cœurs des hommes de tous les peuples ; il unit les langues alors que le péché les avait brouillées. Dans le psaume 67, nous chantons le triomphe de l’Église à travers les temps. La leçon décrit le miracle historique de la Pentecôte. Ce miracle se renouvelle et, même, se réalise d’une manière plus complète qu’alors. Et pourtant, le miracle de la Pentecôte est loin d’être achevé en nous. Tant que nous vivons et tant que l’Église demeure sur la terre, il faut que les langues de feu descendent sur nous.

    C’est pourquoi les textes contiennent de si instantes implorations : « Veni — Viens. Saint-Esprit... » : Alléluia et Séquence. Ce Veni Sancte Spiritus n’est pas une parole de l’Écriture ; c’est un texte composé par l’Église. Mais il lui est si cher qu’elle le chante et le récite à genoux. Il a quelque chose du Maranatha de la primitive Église. La Séquence n’est qu’une méditation sur cet impérissable « Veni Sancte Spiritus ».

    Dans l’Évangile, (le dernier passage du discours d’adieu qui parle du Saint-Esprit), le Seigneur lui-même décrit l’action du Saint-Esprit : il fait de nous le temple de la Trinité (pensée chère à saint Paul et à la primitive Église), il est notre docteur et notre inspirateur, il nous confère le don de la paix, il nous insuffle l’esprit du martyre. Ce don, nous le recevons, aujourd’hui et chaque jour, dans le sacrifice eucharistique.

    Une pièce d’une particulière beauté est l’Offertoire. En tant que rois (nous avons été remplis de l’esprit des princes), nous faisons notre procession d’offrande vers Jérusalem (c’est notre autel) ; nous portons nos présents et nous demandons le renouvellement de la Confirmation (Confirma quod operatus est…) et l’affermissement de l’œuvre pascale en nous : la Pentecôte est l’achèvement de Pâques.

    La Communion « Factus est repente de caelo sonus advenientis Spiritus vehementis ubi erant sedentes » (tout à coup le son impétueux de l’Esprit venu du ciel, se fit entendre là où ils étaient assis) :là est le renouvellement de l’envoi du Saint-Esprit et le miracle de la Pentecôte s’accomplit en nous.

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    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy 132, à Liège, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw   

    Messes dominicales, chaque week-end : 

    Samedi, 17h00, messe dominicale anticipée (français, missel de 1970), dimanche, 08h30 (latin, missel de 1962), 10h00 (latin, chant grégorien et orgue, missel de 1962), 11h15 (français, chants grégoriens, latins et vernaculaires, orgue (missel de 1970)

    Dimanche prochain : Fête de la Trinité 

    Respect des conditions sanitaires préventives du covid19. 

    Adresse de contact pour les célébrations (réservations) : sursumcorda@skynet.be

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 16 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du dimanche après l’Ascension :

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », propre de la messe «Exaudi Domine vocem meam », Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), antienne mariale « Regina Caeli » (XIIe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://www.youtube.com/watch?v=-ZoI8Xu34OU&t=51s

     

    Dimanche après l’Ascension :

    La célébration de l’octave de l’Ascension date seulement du XVe siècle et dans les documents romains antérieurs, ce dimanche est simplement appelé dominica de rosa. La station est assignée au temple de Sancta Maria rotunda, l’antique sanctuaire des Martyrs, jadis le Panthéon d’Agrippa.

    Le Pape lui-même y célébrait la messe et y prononçait l’homélie, annonçant au peuple la prochaine venue du Saint-Esprit. Et pour donner une forme plus sensible au thème qu’il développait, tandis que le Pontife prêchait, on faisait tomber sur les fidèles, de l’ouverture centrale au haut de l’édifice, une pluie de roses, « in figura eiusdem Spiritus Sancti ». Encore à présent, la messe, durant laquelle on fait seulement mémoire de l’Ascension, n’est qu’une préparation à la prochaine fête de la Pentecôte ; l’épître de saint Pierre décrit les divers charismes de l’Esprit Saint, et la lecture évangélique contient la promesse formelle qu’en fit Jésus à la dernière Cène.

    Exaudi Domine maxresdefault (5).jpgL’introït est tiré du psaume 26 : « Seigneur, écoutez ma voix, je vous appelle ; je vous entends me dire au cœur : Cherche ma face. J’ai bien recherché votre face. Ne me voilez pas votre visage. »

    Ce magnifique introït où, avec tant d’insistance, on nous enseigne à chercher toujours le visage de Dieu, c’est-à-dire à l’avoir toujours présent dans nos pensées et dans nos désirs, a suggéré le choix de la station de ce jour à Sainte-Marie ad Martyres. Là en effet, au moyen âge, en un coffret fermé par treize clefs, l’on conservait l’image de la sainte Face, appelée par Dante la Veronica nostra. De son temps, elle avait déjà été transportée à la basilique vaticane.

    Dans la lecture, saint Pierre (I, IV, 7-11), au lendemain de l’incendie néronien et à la veille des bûchers humains dans le cirque Vatican, adjure les fidèles de se tenir dans la vigilance et dans la prière. Les dons que Dieu fait à chacun sont destinés à l’utilité de tous, puisque nous ne sommes que les dispensateurs des communs trésors du Père céleste. C’est avec cet esprit que nous devons user des facultés que nous avons reçues, les employant au service de nos frères.

    Le premier verset de l’alleluia est pris au psaume 46 : Dieu est le Roi de toute la terre. Il a écrasé les sujets qui s’étaient révoltés contre lui, c’est-à-dire les Anges apostats, qui, au début de la création avaient refusé de le reconnaître pour leur Chef dans sa nature humaine. Il a fait asseoir cette humanité sur son trône saint, lequel aujourd’hui est appelé sien, parce qu’il lui appartient en conséquence de l’union hypostatique avec la nature divine, et par les mérites de sa passion et de sa mort.

    Le second verset alleluiatique qui précède l’Évangile est tiré de saint Jean (XIV, 18) : « Je ne vous laisserai pas orphelins. Je m’en vais, mais je reviendrai bientôt à vous par ma grâce, au moyen de mon Esprit, dans mon Eucharistie. Alors vous serez inondés de joie. » Voilà donc les sources de la joie chrétienne : le contact continuel avec Jésus à travers les sacrements de l’Église.

    La lecture évangélique est, elle aussi, de saint Jean (XV, 26-27 et XVI, 1-4). La mission du Paraclet doit être de rendre témoignage à la sainteté de Jésus, contre ce monde qui, autrefois, le condamna à mort. Les Apôtres et l’Église sont associés à cette mission, puisque, par leur sainteté, par leur prédication intrépide, par l’exercice des vertus les plus austères, à travers les plus dures épreuves, dans les prisons, sur les bûchers, sur les échafauds, ils attestent perpétuellement la divinité du Sauveur crucifié.

    L’antienne pour l’offertoire est la même qu’au jour de l’Ascension. Comme la trompette angélique accompagne Jésus montant au ciel, ainsi ce même son se fera entendre le jour de son retour sur la terre, quand tous les morts se lèveront de leur tombeau et iront à sa rencontre. Ces trompettes angéliques symbolisent aussi la prédication de l’évangile faite par les évêques et par les pasteurs d’âmes. En effet, ceux-ci sont appelés dans l’Apocalypse Anges des respectives Églises auxquelles le Saint-Esprit lui-même les a préposés, afin qu’ils paissent le troupeau acquis par le Christ avec son propre sang.

    L’antienne pour la Communion est tirée de la dernière prière de Jésus à la Cène (Ioan., XVII, 12-15) : « Père, tant que je suis resté avec eux, j’ai gardé ceux que, dans ton insondable prédestination, tu m’avais confiés. Aucun n’a péri, sauf le fils de réprobation, et encore parce qu’il l’a obstinément voulu en dépit de tous les efforts de mon cœur aimant pour le sauver. Maintenant je monte à toi. Je te demande donc, non pas que tu enlèves du monde mes fidèles, mais que tu les préserves de l’esprit néfaste du monde. »

    Voici donc la volonté de Dieu : vivre en dehors de l’esprit du monde, mais non hors du monde. Il n’est pas nécessaire, et il ne serait pas toujours licite, de se retirer matériellement de la société humaine pour vivre séparément et fuir tout péril. Le chrétien, et surtout le prêtre, le religieux, vivent et demeurent dans le monde tant que Dieu le veut, mais sans participer à son esprit, sans lui appartenir. Ils sont dans le monde comme le rayon du soleil qui illumine et réchauffe cette pauvre terre sans se souiller des crimes qui se consomment à sa lumière.

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    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy 132, à Liège, cliquez sur ce lien:

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    Messes dominicales, chaque week-end : 

    Samedi, 17h00, messe dominicale anticipée (français, missel de 1970), dimanche, 08h30 (latin, missel de 1962), 10h00 (latin, chant grégorien et orgue, missel de 1962), 11h15 (français, chants grégoriens, latins et vernaculaires, orgue (missel de 1970)

    Prochain week-end :

    Fête de la Pentecôte (23 mai 2021)

    Pentecôte 3171349480969dc3c01bfe9d7b703590.jpg 

    Adresse de contact pour les célébrations (réservations) : sursumcorda@skynet.be 

  • Liège : enregistrée depuis l’église du Saint-Sacrement ce matin du jeudi 13 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) de la Fête de l’Ascension :

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) :  propre de la messe «Viri galilaei», Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), antienne mariale « Regina Caeli » (XIIe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

     

    La solennité liturgique de l’Ascension :

    Moins antique que celle de la Pentecôte, cette célébration est toutefois parmi les plus anciennes du cycle : bien qu’on ne la trouve pas dans les témoignages documentaires antérieurs à l’historien Eusèbe de Césarée (265-339) la fête de l'ascension était pourtant déjà si universelle que saint Augustin put en attribuer la première institution aux apôtres eux-mêmes.

    La liturgie, dans l’introït, avec une mélodie qui est parmi les plus belles du recueil grégorien, nous répète les paroles des Anges aux Apôtres : « O Galiléens, que regardez-vous dans le ciel ? Ce Jésus qui y est allé sous vos yeux reviendra dans la même majesté ». Ita veniet : voilà notre consolation dans les douleurs et l’isolement de la vie. Jésus s’est éloigné, mais il reviendra certainement. Cette attente de Jésus doit déterminer, pour ainsi dire, tout le rythme de notre vie intérieure, le cœur palpitant et les yeux de la foi fixés là-haut vers le ciel.

    La lecture est tirée des Actes des Apôtres (I, 1-11) ; c’est le récit de l’Ascension. Jésus s’élève au ciel du mont des Oliviers, où précisément il avait commencé la Passion, et par là il nous enseigne que la Croix est l’unique moyen d’arriver au paradis. Il promet aux Apôtres l’Esprit Saint, seulement après son entrée triomphale dans son royaume, parce qu’il convenait que la plénitude de la gloire se répandît du Chef dans les membres. Avant de se dérober à leurs regards, Jésus bénit les Apôtres, pour les assurer de sa continuelle assistance, intime et invisible, dans le secret du cœur. C’est là que Jésus, par l’opération du Saint-Esprit, établit le temple où il vient résider avec son Divin Père.

    Suit le premier verset alléluiatique, tiré du psaume 46 : Dieu s’est élevé dans la jubilation et au son des trompettes des milices angéliques, qui l’acclament leur chef et sauveur, et lui rendent grâces parce qu’au moyen de la rédemption des hommes il comble dans leurs rangs les vides autrefois laissés par les Anges apostats. Le second verset, précédant l’Évangile, provient du psaume 67 : Dieu qui se montra sur le Sinaï s’élève maintenant et entraîne avec lui esclave l’esclavage lui-même, c’est-à-dire qu’il triomphe du péché et du démon dont il foule aux pieds la puissance qu’il tient enchaînée. Le chrétien ne doit donc pas craindre Satan. Il est comme un chien attaché, qui ne peut mordre que ceux qui s’approchent imprudemment de lui.

    La lecture évangélique avec le récit de l’Ascension est tirée de saint Marc (XVI, 14-20), lequel, dans un unique tableau, recueille toute l’histoire des quarante jours passés par Jésus ressuscité avec ses Apôtres, et aussi l’histoire ultérieure de l’Église. Les disciples reçoivent la puissance d’opérer des miracles, pour confirmer la divinité de leur mission, et ils vont prêcher sur tous les points de la terre. Du haut du ciel, Jésus donne l’efficacité à leur parole, et ainsi l’Église, à l’image du Divin Maître dont elle continue l’œuvre bienfaisante, passe à travers le monde : pertransiit benefaciendo et sanando. À la fin de l’ Évangile, on éteint le cierge pascal : il était l’image du Christ ressuscité, « Lumière du monde », mais, après l’Ascension, les chrétiens ont mission de prolonger la présence  et l’action du Christ sur la terre.

    L’antienne de l’offertoire provient du psaume 46 : « Dieu monte au ciel au milieu de la jubilation des anges qui soufflent dans les trompettes. » Le jour de l’incarnation, ils annonçaient la gloire seulement au ciel : Gloria in excelsis Deo ; sur la terre, tandis que le Sauveur s’humiliait, le don le plus à propos était celui de la paix entre Dieu et les hommes : et in terra pax hominibus bonae voluntatis. Mais aujourd’hui qu’est accomplie la magnifique rédemption, la gloire du ciel se reflète aussi sur la terre. La barrière de division ayant été ôtée, des deux familles, angélique et humaine, il ne s’en fait plus qu’une : le Chef est glorieux au ciel et les membres travaillent dans le monde, ainsi l’Église milite ici-bas, mais, dans la personne de son Chef, elle a déjà commencé la vie glorieuse du Paradis.

    L’antienne pour la Communion est tirée du psaume 67 : « Chantez des hymnes au Seigneur qui, du côté de l’Orient, monte au plus haut des cieux. » Le plus haut des cieux signifie ici le trône même de la divinité, qu’aujourd’hui va occuper la sainte humanité de Jésus.

    Il s’élève du côté de l’Orient, parce que toutes les œuvres de Dieu sont resplendissantes, lumineuses, sans que l’Église ait jamais eu, comme les théosophes modernes, deux doctrines, l’une cachée, réservée aux initiés, et l’autre commune, pour le grand public : Dieu fait ses œuvres à la lumière du soleil. Le Christ meurt sur une colline, en présence de tout un peuple, au grand jour de la Parascève de Jérusalem ; Jésus ressuscite et se fait voir, non seulement aux Apôtres mais aux saintes Femmes et même à cinq cents personnes rassemblées. Aujourd’hui il monte au ciel, mais sur une colline, en présence de onze personnes au moins, sans compter la Bienheureuse Vierge et les membres de sa parenté.

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    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy 132, à Liège, cliquez sur ce lien:

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  • Confinement sanitaire anti-covid : la jauge des 15 personnes pour les messes devrait prendre fin le 9 juin prochain

    st sacrement.jpgLa réunion du Comité de Concertation (Codeco) qui vient de se tenir aujourd'hui 11 mai 2021, a élargi les possibilités de réunion et d'organisation d'évènements publics en Belgique. Ainsi, à partir du 9 juin prochain : cultes, mariages et enterrements seront autorisés avec 100 personnes à l’intérieur durant l’office, et 200 personnes maximum à l’extérieur (avec le maintien des mesures de précaution). Les réceptions (mariages, enterrements) seront permises avec 50 personnes maximum. Encore faut-il que le seuil de 80 % de vaccination soit atteint dans le public en « comorbidité » et qu'on soit descendu sous un seuil maximal de 500 hospitalisations en soins intensifs. Moyennant quoi on rouvrira à peu près tous azimuts, avec protocoles. Il nous faudra donc patienter jusque-là et renoncer à l'organisation de célébrations au-delà de la jauge des 15 personnes lors des fêtes de l'Ascension, de la Pentecôte et de la Fête-Dieu.

    Au 1er juillet, à condition que 60 % de l’ensemble de la population ait reçu une première dose, et que le maximum de 500 patients en soins intensifs ne soit pas franchi, 200 personnes à l’intérieur et 400 personnes à l’extérieur seront autorisées pour les célébrations des offices, des mariages et enterrements.

    Enfin moyennant un taux de vaccination de 70 % en seconde dose des plus de 18 ans et moins de 500 personnes en soins intensifs, le 1er septembre marquera la fin de toutes les restrictions concernant les cultes, mariages et enterrements. Cette fois, il s’agira d’une obligation de réouverture et non plus d’une valeur indicative.

    Source : https://www.lesoir.be/371565/article/2021-05-11/voici-le-calendrier-du-deconfinement-partir-du-9-juin

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 09 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du 5e dimanche après Pâques :

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », propre de la messe «Vocem iucunditatis», Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), antienne mariale « Regina Caeli » (XIIe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/s_yllOKBPlg

    Cinquième Dimanche après Pâques

    Plus le départ du Christ approche, plus est grande la Jubilation de l’Alléluia (l’Église ne s’attache pas à un deuil sentimental du départ) :

    moines_psalmodiant-detail_jacobus_de_voragine-legenda_aurea-france13s-mh3027folio30v.jpgIntroït « vocem iucunditatis : « Que le cri de la joie résonne et que tous l’entendent : Alléluia ! Annoncez-le jusqu’aux extrémités de la terre : le Seigneur a racheté son peuple, Alléluia, Alléluia ». De nouveau, nous chantons le cantique de l’action de grâces pour la délivrance de l’exil. C’est le psaume 65, le canticum resurrectionis.

    L’Épître nous fait pénétrer dans la vie chrétienne pratique. Depuis le troisième dimanche, l’Église s’efforce de nous former à la vie rude. L’Apôtre saint Jacques qui, la semaine dernière, nous a donné tant de leçons substantielles et pratiques, se fait, aujourd’hui encore, notre prédicateur. Cet homme qui, à force de prier, avait des « durillons » aux genoux, est parfaitement qualifié pour être notre docteur en ce dimanche de prière. Il développe l’une des demandes de l’oraison. Il ne suffit pas d’écouter la parole de Dieu, il faut la pratiquer ; il faut mettre un frein à sa langue et se garder pur de ce monde.

    L’Alléluia est comme un écho de l’Épître. Nous devons être de petits soleils, des lumières, un reflet du Ressuscité qui se lève au-dessus de nous comme le Soleil de Pâques. Le second verset est une pièce magnifique : « je suis sorti de mon Père, et je suis venu dans le monde ; je quitte de nouveau le monde, et je vais à mon Père ». L’Église nous expose toute la vie du Seigneur dans ces quatre phrases brèves et majestueuses. Comme quatre colonnes, elles portent l’œuvre de la Rédemption. Mais, en chantant ces paroles, nous pouvons nous en faire l’application. Nous pouvons tous les jours les redire.

    A l’Évangile selon saint Jean, chapitre 16, le Seigneur nous donne sa parole sacrée que la prière faite en son nom sera exaucée. C’est vraiment, en ce dimanche de prière, le « joyeux message » sur lequel s’appuient les trois jours qui vont suivre. Ensuite, le Seigneur parle de l’éclat du temps messianique. L’ère messianique est le commencement, pour les enfants de Dieu, de deux grands bienfaits. Ils trouvent un cœur paternel qui leur est ouvert (la prière au nom de Jésus) et le Saint-Esprit exprime sans image, d’esprit à esprit, la vérité intérieure.

    La réalisation de ces bienfaits, nous la trouvons dans toute la vie liturgique cultuelle de l’Église. Le Christ, dans cet Évangile, a donné la plus belle définition de la liturgie : c’est la parole, la prière adressée au Père au nom de Jésus ; du point de vue de Dieu, c’est la manifestation sans voile de la vérité et la communication directe de la grâce par notre Père céleste à ses enfants.

    Les quatre magnifiques phrases de la bouche du Seigneur sont comme la conclusion et le résumé de sa vie avant son Ascension. Il veut, avant son départ, nous dire encore une fois : voilà quelle fut mon œuvre !

    A l’Offertoire, nous chantons encore le cantique pascal (Psaume.65). Dans la personne des néophytes, nous remercions le Seigneur de ce qu’il « a donné la vie à notre âme » et nous a délivrés des filets de Satan. A la Secrète, nous demandons que passant par les fêtes eucharistiques, nous puissions arriver à la gloire céleste » (par conséquent, que nous puissions suivre le Seigneur au ciel).

    L’antienne de la Communion (Psaume 95, 2) est, elle aussi, remplie de jubilation et de joie : enchantant ce psaume, les Hébreux escortaient l’Arche d’alliance pendant son entrée dans le Temple. Et nous, nous chantons l’entrée au Ciel du Christ et de tous ceux que l’Eucharistie réunira dans le même triomphe.

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    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy 132, à Liège, cliquez sur ce lien:

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    Fête de l’Ascension 

    ascension af1ad6de8c70b94bd40c40569d43e246.jpg

    Mercredi 12 mai 2021

    18h00, messe de la vigile de la fête (latin, grégorien, missel de 1962) 

    Jeudi 13 mai 2021

    Messes du jour de la Fête

    08h30 (latin, missel de 1962), 10h00 (latin, chant grégorien et orgue, missel de 1962), 11h15 (français, grégorien, chants vernaculaires, orgue, missel de 1970)

     

    Messes dominicales, chaque week-end : 

    Samedi, 17h00, messe dominicale anticipée (français, missel de 1970), dimanche, 08h30 (latin, missel de 1962), 10h00 (latin, chant grégorien et orgue, missel de 1962), 11h15 (français, chants grégoriens, latins et vernaculaires, orgue (missel de 1970)

     Respect des conditions sanitaires préventives du covid19. Adresse de contact pour les célébrations (réservations) : sursumcorda@skynet.be 

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 02 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du 4e dimanche après Pâques :

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (E. Boland, G. Lahaye) : aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », propre de la messe «Cantate Domino», Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), antienne mariale « Regina Caeli » (XIIe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/GQ5P-VWCroc

    Tous les dimanches entre Pâques et la Pentecôte sont pour ainsi dire une continuation de la solennité pascale et la messe de ce quatrième dimanche après Pâques nous manifeste l’action véritable du Saint-Esprit.

    cantate domino maxresdefault (5).jpgDans l’Introït (Ps. 97, 1 et 2), l’alléluia est le point central. « Chantez au Seigneur le cantique nouveau : Alléluia ». On nous dit aussi le motif de notre chant : « Il a fait des merveilles ». Ces merveilles que Dieu manifeste aux regards du monde, ce sont les œuvres du Saint-Esprit.

    C’est le Saint-Esprit qui fond les fidèles dans une unité, le corps mystique du Christ ; c’est lui qui, sur la mer orageuse de la vie, ancre nos cœurs au ciel, où le Christ nous a précédés (Oraison). Le Saint-Esprit « descend de là-haut » il est le « don parfait du Père des lumières », il fait de nous des hommes de lumière « au milieu des ombres obscures » de la vie terrestre.

    Nous avons été « régénérés » à Pâques par la divine « Parole », le Christ. C’est alors que la plante divine a été placée dans le jardin de notre cœur. Nous devons maintenant, laisser agir le divin jardinier, le Saint-Esprit, afin que « notre âme soit bienheureuse » (Epître de saint Jacques, 1, 17-21)).

    Ce divin jardinier est « la droite du Seigneur » (Le Saint-Esprit est souvent appelé, dans la Sainte-Écriture et la liturgie, le doigt de Dieu). La droite de Dieu crée la victoire, l’exaltation, la vie (Alleluia : Ps. 117, 6 et Rom. §,9).

    C’est pourquoi il est bon pour nous que le Christ s’en aille. Ce n’est qu’à cette condition que viendra le Paraclet victorieux, le guide, le docteur qui nous fera pénétrer toujours plus avant dans la doctrine du Christ. C’est lui, aussi, qui glorifiera sur la terre le Christ, le Christ mystique. Cette magnifique activité, le Saint-Esprit l’exerce dans l’Eucharistie (Evangile selon saint Jean, ch. 16).

    Maintenant, dans le Saint-Sacrifice, nous recevons de nouveau ce que nous promet l’avant-messe. Nous chantons avec reconnaissance, au moment où nous entrons dans le sacrifice (Offertoire, Ps. 65, 1-2 et 16), le cantique pascal : « Que de grandes choses le Seigneur a faites à notre âme ! » (c’est la repetenda dans le psaume complet). Dans l’Eucharistie, cet Esprit victorieux vient sur nous et fait de nous des vainqueurs du monde, des martyrs. Et nous chantons à la Communion (Jo. 16, 8) : « Quand le Paraclet, l’Esprit de vérité, viendra ». C’est maintenant, en effet, au moment de la Communion, qu’il descend en nous.

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    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw 

    Messes dominicales, chaque week-end : 

    Samedi, 17h00, messe dominicale anticipée (français, missel de 1970), dimanche, 08h30 (latin, missel de 1962), 10h00 (latin, chant grégorien et orgue, missel de 1962), 11h15 (français, chants grégoriens, latins et vernaculaires, orgue (missel de 1970)

    Respect des conditions sanitaires préventives du covid19. Adresse de contact pour les célébrations (réservations) : sursumcorda@skynet.be 

  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège : horaires hebdomadaires

    L’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132 à Liège, est désormais ouverte tous les jours, dans le respect des conditions sanitaires préventives du Covid 19 fixées par l’arrêté ministériel du 11 décembre 2020 :  

    HORAIRES 

    Lundi

    18h00, messe (latin)

    Mardi

    08h30, messe (latin)

    17h00 à 19h00, vêpres, adoration, chapelet et confessions

    Mercredi

    18h00, messe (latin) 

    Jeudi (*)

    08h30, messe (latin)

    09h30 à 11h30, confessions

    14h00 à 17h00, adoration et confessions

    (*) Jeudi 13 mai 2021, fête de l’Ascension, horaires comme le dimanche 

    Vendredi

    12h00 à 14h00, chemin de croix, adoration

    18h00, messe (latin) 

    Samedi

    08h30 messe (latin)

    14h00 à 17h00, adoration et confessions

    17h00, messe dominicale anticipée (français) 

    Dimanche

    08h30, messe basse (latin)

    10h00, messe chantée (latin, grégorien, orgue)

    11h15, messe chantée (français, orgue)

    Renseignements et réservations, n’hésitez pas à nous joindre :

    sursumcorda@skynet.be

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 25 avril 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du 3e dimanche après Pâques :

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », propre de la messe « Jubilate Deo» », Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), antienne mariale « Regina Caeli » (XIIe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/R7uWnp_fHTM

    Iubilate Deo.jpgAu troisième dimanche après Pâques, nous sommes toujours dans la joie pascale. Mais, à partir de ce dimanche, la liturgie nous prépare à l’Ascension, au départ du Christ de ce monde visible. En même temps, elle nous fait envisager les circonstances réelles de la lutte terrestre des chrétiens, où la fidélité à notre baptême sera aussi nécessaire que la confiance en Celui qui continue de nous sauver.

    L’introït est emprunté au psaume 65, qui n’est qu’un hymne triomphal. « Élevez vers Dieu des cris de joie, vous tous sur la terre ; chantez à son nom l’hymne de la rédemption universelle ; rendez glorieuse sa louange » — voilà la splendeur de la liturgie catholique — exprimée, mieux qu’avec des paroles, dont Isaïe reprochera aux Juifs de se contenter, par les œuvres d’une vie sur laquelle se reflète la gloire et la sainteté du Christ ressuscité.

    Dans la lecture, c’est l’apôtre Pierre qui prend la parole. (Petr., I, II, 11-19.) Déjà ont commencé les persécutions néroniennes, et les premières armes dont se servent les adversaires, Juifs en général, sont la calomnie et la violence. A cette haine, les chrétiens répondent comme le Christ, par la souffrance silencieuse et par l’éclat de toutes les meilleures vertus. Par la souffrance et par l’amour, la vérité et le bien feront d’eux-mêmes leur chemin et s’imposeront à l’opinion publique. Mais pour le moment il faut s’humilier, et il convient de respecter les autorités légitimement constituées — même quand il s’agit d’un Néron — sans considérer la façon indigne dont ils exercent le pouvoir qu’ils ont reçu de Dieu. Le règne de Dieu ne s’établit pas sur la terre par des moyens de violence. Le chrétien vit dans l’attente : l’heure arrivera où Dieu visitera par sa grâce l’Empire romain — voilà la réconfortante prophétie de Pierre — et alors Constantin réparera les dommages causés maintenant par la bête fauve couronnée.

    Le premier verset alléluiatique est tiré du psaume 110, qui est l’un des chants de Pâques. Dieu a racheté son peuple, lequel lui appartient maintenant au double titre de la création et de la rédemption. Si donc nous appartenons à Dieu, nous devons vivre pour lui.

    Dans le verset suivant, qui précède l’Évangile, on rappelle la grande loi du royaume de la grâce, c’est-à-dire la nécessité de la Croix. Parole mystérieuse, mais d’une terrible réalité. Il fut nécessaire que le Christ souffrît le premier, et qu’ainsi seulement il entrât dans sa gloire. Si le Fils de Dieu lui-même se soumit à cette loi, à combien plus forte raison ne nous oblige-t-elle pas, nous qui aspirons à entrer dans une gloire qui n’est pas nôtre mais sienne ?

    La lecture évangélique, qui est un passage du sublime discours fait par Jésus à la dernière Cène, est tirée de saint Jean (XVI, 16-22). Jésus annonce l’imminence de son départ du monde et le bref intervalle qu’il y aura entre sa mort et sa résurrection. Cette période, après la résurrection du Christ, durant laquelle il se montra aux fidèles, est précisément la nôtre. C’est l’histoire de l’Église militante. Le monde incroyant ne l’a plus revu depuis le soir de la Parascève pascale, mais nous, au contraire, nous le voyons chaque jour dans l’Eucharistie ; nous conversons avec lui, et notre vie est illuminée, comme un éblouissant midi, par les rayons qui forment son auréole de gloire. Cette joie qui provient de notre familiarité avec Jésus ne peut nous être ravie par personne, parce qu’elle est purement intérieure. Elle nous paie avec usure des peines que le monde nous inflige à cause du nom du Seigneur.

    Dans l’antienne ad offerendum (Ps. 145) l’âme est invitée à louer Dieu, à le louer dans la nouvelle vie de résurrection à laquelle il nous a élevés ; vie perpétuelle qui ne connaît point de mort. Le verset se rapporte avant tout au Christ, à la vie de qui nous participons grâce aux Sacrements.

    Dans l’antienne qui se chante durant la sainte Communion, et qui est tirée de l’Évangile du jour, on met en relief la fidélité avec laquelle Jésus a tenu sa promesse. Il avait dit que nous le reverrions, et en effet, non seulement nous le revoyons, mais nous le touchons, et son sang mêlé à notre vie lui communique vigueur, jeunesse et joie indéfectible, telle qu’elle jaillit d’une vie divine.

    Saint-Sacrement 816237746.jpgPour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy 132, à Liège, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw 

    Messes dominicales, chaque week-end : 

    Samedi, 17h00, messe dominicale anticipée (français, missel de 1970), dimanche, 08h30 (latin, missel de 1962), 10h00 (latin, chant grégorien et orgue, missel de 1962), 11h15 (français, chants grégoriens, latins et vernaculaires, orgue (missel de 1970)

    Respect des conditions sanitaires préventives du covid19. Adresse de contact pour les célébrations (réservations) : sursumcorda@skynet.be

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 11 avril 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du dimanche « in albis » (1er dimanche après Pâques) :

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », propre de la messe « Quasimodo » », Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), antienne mariale « Regina Caeli » (XIIe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/i2_k7OP36Ds

    in albis 2009_04_638.jpgCe Dimanche s’appelle « Quasimodo », tiré des premiers mots de l’Introït de la messe du jour : « quasimodo geniti infantes », (comme des enfants nouveaux nés ayez soif d’un lait spirituel très pur…») ou dimanche « in Albis », car les chrétiens néophytes, accueillis en ce jour où s’achève l’octave de la fête de Pâques, venaient alors de déposer le vêtement blanc de leur baptême pascal de nouveaux-nés à la vie en Dieu .

    L’épître de la messe, tirée de l’évangile selon saint Jean (I, V, 4-10) vise spécialement la « gnose » qui niait la divinité de Jésus-Christ, en prétendant que la nature divine lui avait été unie au moment de son baptême dans le Jourdain, et l’avait abandonné sur le Calvaire. L’Apôtre insiste et enseigne que le Verbe s’est uni hypostatiquement à la nature humaine, et non pas seulement dans le Jourdain : Non in aqua solum, sed in aqua et sanguine, c’est-à-dire dès l’instant de sa virginale conception dans le sein très chaste de Marie. Celui qui conserve cette foi catholique nourrit en lui-même le témoignage de Dieu, puisque Dieu seul répand dans le cœur humain ce rayon de son inaccessible lumière.

    Le verset-graduel est tiré de l’Évangile de saint Matthieu (XXVIII, 7) : « Alléluia ! Quand le temps de ma résurrection sera venu, je vous précéderai dans la Galilée. »

    Le Seigneur promit cette apparition solennelle et générale non tant pour les onze Apôtres, auxquels d’ailleurs il apparut plusieurs fois à Jérusalem, que pour toute la foule des disciples et des fidèles auxquels il se montra effectivement, comme saint Paul nous l’atteste, tandis qu’ils étaient rassemblés au nombre de plus de cinq cents.

    Le verset alléluiatique est comme un prélude de l’Évangile qu’on va lire : « Alléluia. Huit jours plus tard, à portes closes, Jésus apparut au milieu de ses disciples et leur dit : Paix à vous. » (Ioan. XX, 26.)

    La lecture évangélique (Ioan. XX, 19-31) traite de deux apparitions distinctes de Jésus aux Apôtres : la première, le soir même de Pâques, quand il institua le Sacrement de Pénitence ; l’autre, huit jours après, quand il voulut faire toucher ses plaies par Thomas.

    Il est significatif que le pouvoir de remettre les péchés ait été accordé aux Apôtres le jour même de la résurrection du Christ. C’était un jour de joie et de triomphe, et c’est pourquoi il convenait que la divine miséricorde y instituât le Sacrement qui écarte de cette terre le deuil et les pleurs, et appelle les pécheurs à une vie nouvelle. En mémoire de ce fait, à présent encore, le sens chrétien veut que les fidèles, avant de participer au Sacrement Pascal, implorent du prêtre l’absolution sacramentelle de leurs fautes. Le langage populaire, si expressif et qui reflète une profonde éducation catholique, appelle : faire ses Pâques, la réception de ces deux sacrements à l’occasion de la fête pascale, tellement intime est le lien entre la résurrection du Seigneur et la réconciliation sacramentelle des pénitents. Dans l’antiquité, la réconciliation des pénitents publics se faisait précisément le jeudi et le vendredi saints.

    La seconde apparition de Jésus dans le cénacle eut lieu pour confondre le scepticisme de Thomas. Pour croire, il voulait toucher matériellement, et Dieu permit cette faiblesse afin que le remède qui l’en délivra servît à guérir aussi l’incrédulité de toutes les générations futures. La résurrection du Seigneur ne laisse aucun doute : avant d’être crue, elle fut vue, et même touchée, par des personnes qui n’étaient point disposées à l’admettre.

    Le verset de l’offertoire « Angelus Domini dixit mulieribus » est identique à celui du lundi précédent. L’Église grecque, le second dimanche après Pâques, célèbre une fête spéciale en l’honneur des saintes Femmes Myrrhophores, c’est-à-dire porteuses des aromates au Sépulcre. La liturgie latine a uni leurs louanges à tout l’office de la semaine pascale.

    Saint-Sacrement 816237746.jpg

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    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

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    Adresse de contact pour les célébrations  : sursumcorda@skynet.be

     

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce dimanche matin du 4 avril 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du saint Jour de Pâques

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : Aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », Propre de la messe « Resurrexi »; Kyriale de la messe I (Xe s.); credo I (XIe s.), hymne « O filii et filiae » (origine XII e s.);

    Motets classiques : Micheline Viellevoye

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/VYfd_Hux2vc

     

    JESUS-LIMBES-FRA-ANGELICO-054_bat01_31.jpgLa grand-messe de Pâques est le point culminant de l’allégresse pascale. Tous les événements que nous avons vus se dérouler, toutes les paroles que nous avons entendues pendant le saint triduum doivent être maintenant une réalité mystérieuse et présente : Le Christ, notre Agneau pascal, est immolé. La messe présente une grande unité de pensées et le même thème revient sans cesse. Le leitmotiv est cette parole de saint Paul : Le Christ, notre Agneau pascal, est immolé (Ép., Grad., Seq., Comm.).

    L’introït est tiré du psaume 138 qui célèbre en général la science et la présence de Dieu pénétrant jusqu’au plus intime de notre être. Toutefois l’antienne a été adaptée à la solennité pascale. En effet, Jésus s’est endormi sur la croix, confiant au Père son esprit. Maintenant il se réveille entre les bras aimants de Dieu, lequel a accepté l’innocente Victime qui s’est offerte spontanément à lui. Il l’a serrée sur son cœur et l’a réchauffée de sa propre chaleur. Jésus est ressuscité. « Je me lève et me retrouve toujours avec toi ; Alléluia ; tu tiens sur moi ta main ; Alléluia ; trop élevée est devenue pour moi ta science ; Alléluia, Alléluia. » Ps. « Seigneur, tu me scrutes, tu me connais bien ; tu connais mon repos et mon lever. ».

    Suit la splendide collecte. La résurrection du Christ est une anticipation de la résurrection de l’humanité. Voyant en ce jour leur Chef mystique ressuscité des morts, les membres sont confirmés dans l’espérance qu’un jour eux aussi obtiendront le même sort.

    La lecture est tirée de la Ire Épître aux Corinthiens (V, 7-8). Il faut rejeter l’aigreur de l’antique ferment, pour célébrer la Pâque avec les azymes de l’innocence et de la sincérité. Le Christ est notre Pâque, parce que, par son immolation, Il a mis fin à l’Ancien Testament et a donné naissance au Nouveau. Nous devons donc, comme Lui-même, marcher devant Dieu dans la candeur et la simplicité des enfants, n’ayant plus rien de commun avec la vieille nature corrompue. Comme le Fils de Dieu reflète purement la beauté du Père, ainsi encore chaque chrétien est appelé à refléter la bonté et la beauté divine. C’est justement ce que disait l’Apôtre en une autre circonstance : Estote imitatores Dei, sicut filii charissimi [17].

    Suit le répons-graduel, tiré du psaume pascal 117 : « C’est le jour qu’a fait le Seigneur, en lui exultons et réjouissons-nous. » Si, en effet, nous avons chanté avec tant de joie, le jour de Noël, que Jésus s’était incarné de Spiritu Sancto ex Maria Virgine et était né pour souffrir et pour mourir, combien plus la joie sied-elle à ce jour où, sans aucune coopération humaine, Dieu seul rend la vie à Jésus, et, pour ainsi dire, l’engendre à nouveau à sa propre gloire. Une si grande faveur fait éclater Jésus en vives actions de grâces : « Alléluia, parce qu’il est bon ; éternelle est sa miséricorde. » Il est particulièrement bon avec chacun de nous, à ce point qu’il n’a pas épargné son Fils, pour ne nous réserver, à nous, que les trésors magnifiques de sa bonté. Vis-à-vis de Jésus, il a fait triompher son inexorable justice ; vis-à-vis des hommes, sa miséricorde.

    Le verset alléluiatique s’inspire des paroles de l’Apôtre : « Notre Pâque a déjà été immolée : le Christ. » Jésus est dit : Pascha nostrum, parce qu’il s’est donné entièrement à nous. Il ne veut pas célébrer seul la Pâque, mais il veut la faire avec nous, afin que nous aussi nous associions à sa passion, et, par suite, à sa triomphale résurrection. Il ne s’appelle pas simplement Pascha, mais Pascha nostrum, parce que, si sa mort et sa résurrection ne deviennent pas intimement nôtres ; si nous ne revivons pas, si nous ne nous approprions pas ses mystères dans notre vie spirituelle, ses peines et ses gloires ne nous seront pas profitables, tout comme il ne sert de rien au malade d’avoir le remède s’il ne le prend pas.

    L’origine de la séquence (acolutia) doit probablement être recherchée à Byzance, d’où, par l’intermédiaire de moines grecs, elle parvint à l’abbaye de Saint-Gall en Suisse. Les très longs neumes orientaux sur l’Alléluia, d’exécution difficile, ennuyaient les chantres latins, aussi le moine Notker pensa-t-il à remplacer toutes ces vocalises à la suite de l’Alléluia par des textes rythmés auxquels s’adapteraient les neumes du iubilus alléluiatique. Telle est l’origine de la séquence.

    Celle de Pâques est attribuée à Wipon (+ 1050), chapelain à la cour des empereurs germaniques Conrad II et Henri III. Le texte donné par le Missel est expurgé de tout anti-judaïsme, car on y a supprimé la cinquième strophe, laissant ainsi en l’air celle qui lui correspond :

    Ve strophe.       

    Credendum est magis soli

    Mariæ veraci

    Quam iudeorum

    Turbæ fallaci.   

     

    Il vaut mieux croire à la seule

    Marie sincère,

    Qu’à la foule

    Menteuse d’Israël.         

    La séquence, tout comme l’hymnodie de l’office, introduit dans la liturgie un élément poétique extra-scripturaire et d’inspiration privée, raison pour laquelle Rome ne l’admit que tardivement dans ses livres officiels. Dans le cérémonial de la cour papale au XIIe siècle, la place accordée à la séquence était extra-liturgique ; on l’exécutait durant le repas du clergé dans le triclinium léonien.

    La séquence pascale, en particulier, introduite au cours de la messe, en guise d’hymne avant l’Évangile, a perdu beaucoup de son ancien caractère dramatique qui, en France, la rendait si chère au peuple, quand, au matin de ce jour, elle était chantée alternativement par le groupe des Apôtres, par Marie de Magdala et enfin par le chœur.

    La lecture de l’Évangile, avec le récit du message de l’ange aux saintes Femmes, est prise en saint Marc (XVI, 1-7). La résurrection de Jésus-Christ est un fait dogmatique solidement prouvé. Il s’est produit dans un milieu en grande partie hostile, — les juifs, — en partie se refusant à y croire, et c’était non seulement les hommes, les Apôtres, mais les femmes elles-mêmes. On ne peut donc parler de l’autosuggestion de la première génération chrétienne, qui aurait attribué au Christ historique ce qui aurait été, au contraire, une déception de leurs espérances. Non, la résurrection de Jésus fut crue par eux, malgré eux ; ils n’étaient pas disposés à l’admettre, et ils durent s’incliner devant l’évidence. Ils crurent, mais parce qu’ils virent, parce qu’ils touchèrent sensiblement, parce qu’ils mangèrent et burent avec lui, qui était mort et ressuscita.

    Le verset de l’offertoire est tiré du psaume 75. « La terre frémit et fut consternée, quand le Seigneur ressuscita pour venir juger le monde. » Comme la nature a été associée à la malédiction de Dieu contre le péché d’Adam, ainsi, au dire de saint Paul, est-elle en attente impatiente du jour qui verra sa revanche et son affranchissement de l’état de dégradant esclavage où la tient le pécheur. A la première annonce de la parousie du Christ ressuscité, la terre s’agite et frémit parce que le jugement de Dieu sur le monde infidèle commence déjà ; puis lorsque, au dernier jour, Jésus viendra juger définitivement les vivants et les morts, la création tout entière sentira la présence du Créateur, et s’unira à lui pour combattre les impies, comme le dit la Sagesse : et pugnabit cum illo orbis terrarum contra insensatos [18].

    L’antienne pour la Communion provient du texte de saint Paul, déjà lu dans l’Épître : le Christ est notre Pâque. Il a été immolé. Faisons donc festin, mais avec les azymes de la vérité et de la sincérité ; nourrissons-nous de Lui. Toute autre nourriture, tout autre assaisonnement profanerait notre Pâque. Le Christ immolé, aliment des fidèles, indique que nous devons imprimer la passion de Jésus dans notre esprit ; le pain azyme non fermenté ni gonflé par le levain signifie l’esprit de mortification qui doit assaisonner la vie chrétienne. 

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