Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur
Chants grégoriens : propre de la messe « Adorate Deum »; Kyriale de la messe XI « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);
Orgue : Patrick Wilwerth
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Comme tous les dimanches de ce cycle de l’épiphanie, l’introït s’inspire d’une sainte joie et d’une allégresse reconnaissante envers Dieu. Il emprunte son antienne intercalaire au psaume 96.
Dans la collecte nous présentons humblement à Dieu nos vœux, le priant d’étendre sa main puissante pour nous aider.
Dans la lecture (Rom., XII, 16-21), saint Paul insiste sur la nécessité du pardon réciproque des offenses, montrant que le meilleur moyen de faire valoir notre droit foulé aux pieds, est de s’en remettre tranquillement au jugement de Dieu, vengeur incorruptible de toute injustice.
Le répons-graduel est pris au psaume 101. Le Seigneur s’est revêtu de puissance en réédifiant Sion, et il a répandu la crainte en tous les monarques de la terre.
Le verset alléluiatique appartient au psaume 96, qui est un véritable cantique de triomphe pour l’inauguration du nouveau royaume messianique, de caractère non plus nationaliste, comme celui d’Israël, mais vraiment universel.
La lecture de l’Évangile (Matth., VIII, 2-13) avec la guérison du lépreux et du serviteur du Centurion de Capharnaüm, prélude à la conversion des gentils, qui, semblables aux lépreux et aux hommes attachés au gouvernement ignominieux des aigles idolâtriques romaines, étaient méprisés par les Israélites orgueilleux, comme indignes de l’héritage messianique promis à la descendance d’Abraham. Il ne faut mépriser personne, puisque personne n’est si éloigné de la miséricorde divine qu’elle ne puisse l’attirer à Dieu et le convertir. Nous-mêmes qui, au dire de l’Apôtre, étions éloignés autrefois, facti sumus prope in Sanguine Christi.
L’antienne pour le psaume d’offertoire est un cantique de triomphe. « La droite du Seigneur a accompli un prodige, la droite de Yahweh m’a soulevé. Non, je ne succomberai pas à la mort, mais je vivrai et je raconterai les merveilles du Seigneur. »
L’antienne de la Communion est prise en saint Luc (IV, 22) : « Tous étaient remplis d’admiration pour ce qui sortait des lèvres de Jésus. » Maintenant ce chant est hors de place, puisqu’il ne se rapporte plus à la lecture évangélique du discours de Jésus dans la synagogue de Nazareth, lecture qui, à l’origine, était assignée à la IVe ou à la VIe férie après la « Theophania ».
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JPSC