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Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Page 66

  • Samedi 9 juin à Liège :

    500 fidèles ont célébré la Fête-Dieu au Boulevard d’Avroy

     

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    Cinq cents fidèles se sont retrouvés ce samedi 9 juin 2012 à Liège, dans l’église du Saint-Sacrement pour la Solennité de la Fête-Dieu (célébrée selon la forme extraordinaire du rite romain) et pour la procession qui s’est ensuite déroulée au Boulevard d’Avroy et dans les rues adjacentes. Beaucoup de ferveur dans la foule venue essentiellement de Liège et de sa grande banlieue mais aussi de Verviers, de Banneux  et  même de Malmedy. Du panache avec l’Harmonie de Montzen, les superbes bannières et le dais du Saint-Sacrement apportés par les paroisses de Vottem et de Grand-Halleux. Sans oublier les chants grégoriens de la Schola Cantorum de Roermond (Pays-Bas) ni Gauthier Bernard, un jeune organiste de talent (titulaire des orgues de l’église Sainte Julienne à Verviers) et sans compter le dévouement de tous ceux qui se sont impliqués dans l'organisation de la fête...

    C’est le Doyen de Liège-Centre, le chanoine Eric de Beukelaer, qui prononça l’homélie de la messe. Voici le texte de sa prédication : 

    «Ceci est mon corps… Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, répandu pour la multitude». (Marc 14, 12-26)

    Le dimanche de la fête du Corps et du Sang du Christ – appelée communément « la Fête-Dieu – est d’origine liégeoise et remonté au XIIIe siècle. Comme le rappela le pape Paul VI en 1965 : « elle fut célébrée la première fois au diocèse de Liège, spécialement sous l’influence de la Servante de Dieu, sainte Julienne du Mont-Cornillon, et Notre Prédécesseur Urbain IV l’étendit à l’Eglise universelle » (encyclique Mysterium Fidei n°63). Il est donc juste que dans notre bonne ville de Liège, ce dimanche de la Fête-Dieu soit particulièrement honoré.

    Je remercie le Comité organisateur de m’avoir invité à prêcher en cette occasion. Car ce n’est pas avant tout l’abbé de Beukelaer, mais le Curé-Doyen qui prêche. Or, qui a-t-il de plus connexe que la célébration de l’Eucharistie et l’apostolat du Curé ? Sans doute que celui qui avait le mieux compris cela, fut le curé d’Ars. Quand il avait un trou de mémoire lors de ses sermons, celui-ci se contentait de désigner le tabernacle en s’écriant : « Mes amis… Il est là ! Il est là ! » Tout était dit et je pourrais me contenter de l’imiter. Mais – comme je n’ai pas la capacité de conviction du Saint Curé – je vais tout de même poursuivre encore un peu. En cette fête de l’adoration eucharistique, arrêtons-nous donc sur le sens de tout cela. Qu’est-ce que l’Eucharistie et pourquoi l’adoration?

    Parlons d’abord de l’Eucharistie. L’Eucharistie est un sacrement. Un sacrement est un acte liturgique – un ensemble de gestes et de paroles – qui nous donne de vivre une communion avec le Ressuscité. Dans chacun des sept sacrements, l’événement de Pâques est rendu présent par la force de l’Esprit, afin de nous conduire vers le Père. L’Eucharistie est le sacrement qui dit, par excellence, la vie de l’Eglise. Où un baptisé trouvera-t-il la force de demeurer fidèle au Christ dans un monde où tant de choses en éloignent? En se nourrissant du Ressuscité lui-même, qui se donne avec Son Corps et son Sang. En communiant, nous sommes nourris du Christ qui se donne pour l’humanité, afin de devenir à notre tour présence du Christ pour le monde. Reçue au sein de l’Eglise, l’Eucharistie crée aussi l’Eglise en nous rendant « Christophores », c’est-à-dire porteurs du Christ. Comme l’enseignait saint Augustin aux chrétiens qui participaient à l‘Eucharistie : « Chrétien, deviens ce que tu contemples, contemple ce que tu reçois, reçois ce que tu es : le Corps du Christ ».

    Devenir « Corps du Christ », ce n’est pas rien. Dans son ouvrage Corpus Mysticum, le cardinal de Lubac a démontré que – durant le premier millénaire – quand on parlait du « verum Corpus », on ne visait pas l’Eucharistie, mais bien l’Eglise. Cela signifiait que la « vérité entière », le déploiement plein, du mystère de l’incarnation, se révélait dans le Christ présent par l’Eglise dans tous les peuples et à tous les siècles. Le « mysticum Corpus » désignait, lui, l’Eucharistie – non pas dans le sens de « simplement mystique et donc pas vraiment réel » – mais bien dans le sens présence sacramentelle – mysterion (mystique) étant le mot grec pour sacramentum.

    Donc – et très concrètement – le Christ qui se donne sacramentellement dans l’Eucharistie, ne peut être reçu vraiment – en vérité – que par celui accepte de se laisser transformer par l’Esprit pour devenir « présence du Christ pour le monde ». Exemple « comique » vécu : quand j’étais au séminaire, certains d‘entre nous avaient d’interminables querelles pour savoir s’il fallait recevoir la communion sur la langue ou sur la main. Je ne dis pas que cette question est sans importance et que chacun ne peut pas avoir son avis. Mais à force de se focaliser sur cela et s’épier l’un l’autre… nous oubliions totalement ce que nous faisions : recevoir le Christ pour devenir Christophores. Nous faisions mentir l’Eucharistie, en faisant de la forme de réception des saintes Espèces une cause de division et de murmures. Ce que nous ne comprenions pas, c’est que l’Eucharistie est – par excellence – le sacrement du sensus ecclesiae, du sens de l’Eglise. Devenir eucharistique, c’est accepter de mettre en poche ses préférences liturgiques, sa spiritualité personnelle, ses préférences d’hommes d’Eglises, etc… pour recevoir l’Eglise, telle qu’elle se donne à nous. L’Eglise m’invite à aimer et à prier pour les prêtres et les évêques que Dieu nous donne. Même si un baptisé n’est pas toujours sur la même longueur d’onde que son curé, ou que son évêque – ce dernier n’en demeure pas moins le pasteur que Jésus lui envoie. Je suis donc invité à prier pour ce pasteur, à l’aimer et à loyalement collaborer avec lui. A quoi cela sert-il de communier, si – en quittant l’Eglise – je m’empresse de critique le sermon, les chants, les autres paroissiens ? « Chrétien, deviens ce que tu reçois… le corps du Christ ». Recevoir le Corps du Christ, ce n’est pas « avoir eu sa Messe » pour être en règle et puis vivre en ennemi de l’Amour. Recevoir le Corps du Christ, c’est laisser l’Esprit donner corps au Christ à travers notre humanité et – ce faisant – de prendre notre part, selon notre vocation et charismes, à ce grand corps du Christ – qui est l’Eglise. Devenons donc ce que nous recevons.

    Parlons ensuite de l’adoration. La prière devant le Saint-Sacrement est née à une époque où peu de fidèles communiaient. D’où le désir de « voir » le don de Dieu. Ceci explique l’attachement à cette forme de prière qu’éprouvent – aujourd’hui encore – ces baptisés qui se trouvent dans une situation canonique ou personnelle qui les empêchent de communier. Mais l’adoration eucharistique est pour tous les fidèles. En effet, « adorer » le Christ-Eucharistique, c’est se laisser transformer par l’Eucharistie. L’adoration nous révèle à nous-mêmes que nous sommes appelés à être des adorateurs, car notre vocation est d’être le temple de Dieu, par la force de l’Esprit – à l’instar de la Vierge Marie. En effet, si la célébration eucharistique est proche du mystère de l’annonciation (Dieu visite son peuple), l’adoration eucharistique est connexe au mystère de la visitation. La visitation d’un Dieu qui dit : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. » (Apocalypse 3:20) Ou plus simplement, ces paroles du vieux paysan au curé d’Ars, qui lui demandait pourquoi il contemplait si longuement le Saint-Sacrement : « je l’aveuse et Il m’aveuse ». (Traduction libre : Je le scrute et Il me scrute »)

    De plus, l’adoration dilate notre cœur aux dimensions de l’Eglise. Celui qui adore le Saint-Sacrement, se laisse remplir du Christ qui nourrit son Eglise. Il prie avec toute l’Eglise, une en Christ mais divisée en ses membres. Il prie avec toute l’Eglise, sainte en Christ mais pécheresse en ses membres. Il prie avec toute l’Eglise, catholique en Christ mais si peu universelle en ses membres. Il prie avec toute l’Eglise, apostolique en Christ mais si sourde à leur enseignement en ses membres : « Chacun de vous prend parti en disant : « Moi, j’appartiens à Paul », ou bien : « J’appartiens à Appollos », ou bien : « J’appartiens à Pierre » » (1 Cor 1, 12). Non seulement l’adoration Eucharistique dilate notre cœur aux dimensions de l’Eglise, mais elle le dilate même par-delà ses horizons, en nous pressant à aimer – jusqu’à ceux qui se moquent : « Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent » (Matthieu 5, 44). Et puis, comment adorer le Christ qui nourrit son peuple de l’Eucharistie, sans à notre tour nourrir ceux qui ont faim ? « En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Matthieu 25, 40). Voilà pourquoi, par une procession en ce jour, cet esprit d’adoration peut aussi se vivre le long des rues de notre Cité ardente. Vivons cette démarche publique, non pas comme un moment d’affirmation agressive de notre foi, mais telle une visitation que le Seigneur fait à sa bonne ville de Liège. Adorons donc ce que nous contemplons et devenons ce que nous recevons: le Corps du Christ. Amen.

    Référence : « Deviens ce que tu reçois » – Fête du Corps et du Sang du Christ 

  • FÊTE-DIEU 2012 À LIÈGE :

     

    Le samedi 9 juin 2012 à 16 heures

    MESSE SOLENNELLE À L’ÉGLISE DU SAINT SACREMENT

    prêchée  par le Chanoine Éric de Beukelaer, Doyen de Liège (rive gauche)

    suivie de la

    PROCESSION AU CENTRE-VILLE

     (Boulevard d’Avroy- Quartier Jardin Botanique) 

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    P6254073 (800x600).jpgLa Solennité de la Fête-Dieu sera célébrée (selon le missel de 1962) le samedi 9 juin prochain à 16 heures, en l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132), avec la participation de plusieurs prêtres diocésains et c’est le Chanoine Éric de Beukelaer, Doyen du Centre-Ville, qui assurera la prédication de cette messe. La Schola Cantorum de Roermond (Pays-Bas) dirigée par Cyriel Tonnaer, un ensemble vocal talentueux qui se produit notamment dans le cadre du célèbre Festival international de Chant grégorien de Watou. prêtera son concours à la cérémonie. A l'orgue Thomas du Saint-Sacrement: Gauthier Bernard.

    0912.jpgComme l’an dernier, la procession du Saint-Sacrement se déroulera ensuite  dans le quartier d’Avroy, avec le concours de la Schola Cantorum et de l’Harmonie du Royal Cercle Musical Saint-Georges de Montzen : départ de l’église du Saint-Sacrement vers 17h15. Itinéraire : Boulevard d’Avroy, Rue Sainte-Marie, Square Lejeune, Rue Louvrex, Rue Darchis et retour au Boulevard d’Avroy (pour la bénédiction finale à l’église du Saint-Sacrement). La fête est ouverte à tous. Ce n’est ni un simple spectacle, ni une parade folklorique mais la proclamation publique d’une bonne nouvelle : oui, sous ces humbles apparences du pain et du vin, Jésus a voulu demeurer vivant aujourd’hui encore dans et pour ce monde,  tous les jours et jusqu’à la fin des temps.

     Cette célébration festive, aujourd’hui universelle, est née au diocèse de Liège en 1246,100_9377.JPG sous l’impulsion de sainte Julienne de Cornillon et d’Ève de Saint-Martin. Elle fut étendue au monde entier en 1264 et la procession  qui  suit la messe instituée quelque cinquante ans plus tard (1318). À Liège, berceau de la fête, cette procession avait disparu dans les années 1970 mais, voici trois ans, un comité issu d’un groupe de jeunes a vu le jour  pour la faire renaître au cœur de la Cité ardente, dans le quartier Avroy-Jardin botanique et propose, à tous les Liégeois et aux autres d’y participer à nouveau cette année, selon l’itinéraire susmentionné.

     

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    Renseignements :

    Tel. +32 (0)4.344.10.89 ou  +32 (0) 4.223.54.11.

    E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com ou http://fetedieualiege.wordpress.com

    Plain-chant pour un jeune musicien doué

    procession de lafête-dieu 2012 à liègeGauthier Bernard, « un musicien pas comme les autres » : voilà comment les journaux sud presse en parlent sur leur site.

    On pourra l’entendre le samedi 9 juin 2012  l’église du Saint-Sacrement à Liège où ce jeune organiste accompagnera notamment le kyriale grégorien dela Messe solennelle dela Fête-Dieu  (16 heures) : un art qu’il pérennise aussi…

    Né à Verviers en 1984, Gauthier à 10 ans lorsqu’il est attiré par le « roi des instruments », grâce à son grand-père paternel (organiste et compositeur). Lui, qui alors pianotait déjà, se lance dans la musique : l’orgue puis l’écriture, le basson, le carillon et le piano auprès de P. Wilwerth, A. Froidebise, J. Gilet, P. Uyttebrouck, A. Cremers, G. Westfald, J-C Michallek…

    Second prix du concours Dexia en composition ainsi que 2 fois lauréat de L’Epreuve Nationale d’Interprétation au carillon (en France), il est premier basson de l’orchestre Jean-Noël Hamal ainsi que membre de l’orchestre Convivium et fréquemment dans l’orchestre de le Choeur universitaire de Liège.

    Titulaire des orgues de Sainte Julienne à Verviers et du carillon dela Collégialede Huy, il s’y produit fréquemment en concert ainsi que sur d’autres instruments (l’église des Bénédictines à Liège, la cathédrale

    Saints Michel et Gudule à Bruxelles, la salle philharmonique de Liège, l’église Saint Antoine à Verviers ou l’église Notre Dame du Finistère à Bruxelles). Il se perfectionne lors de stage à l’étranger auprès de P. Kerremans et F. Vaudray.

    Le jeune musicien est marqué par des compositeurs comme Sweelinck, Bach, Franck, Tournemire ou Messiaen. Une rencontre importante dans sa vie d’artiste fut celle de Jean-Pierre Leguay, organiste à Notre-Dame de Paris, dans le cadre d’un travail d’analyse qu’il a réalisé.

    Imprégné par la musique jusqu’au bout des ongles, Gauthier Bernard est avide de découvertes et de recherches sur des compositeurs connus ou non. Il se destine à l’enseignement, la composition et une vie de concertiste active.

     

    La Schola Cantorum du Ward Instituut de Roermond

     (Limbourg néérlandais)

    procession de lafête-dieu 2012 à liègeVoici comment elle se présente elle-même, sur son propre site web : Les 30 membres de la Schola sont tous originaires des régions du Limbourg et du Brabant néérlandais.  Chacun d’eux est plein d’enthousiasme pour le chant grégorien.

    Tous les membres suivent de manière active les dernières recherches sémiologiques, ce qui fait que la conception dans l’exécution des chants témoigne des nouvelles pratiques mélodiques et rythmiques, tout en respectant les interprétations des anciens manuscrits médiévaux.

    La Schola fut fondée en 1964 à l’initiative de Joseph LENNARDS, directeur de l’ancien Institut Ward. De 1979 à 2008 le chef de chœur fut M. Louis KREKELBERG, auquel a succédé aujourd‘hui.Cyriel TONNAER.

    La Schola n’est liée à aucune aucune autorité communale ou paroisse. Son premier objectif la est de stimuler l ‘intérêt du public pour le chant grégorien, se combinant parfois à des chœurs à voix mixtes pour témoigner des rapports intimes entre chants religieux polyphoniques, trouvant leur base dans la plupart des cas dans le chant grégorien.La Scholaaime se présenter lors des grands festivals de musique religieuse, tel que celui de Watou en 2003. Elle a produit de nombreux et excellents disques de chant grégorien  

     

    La Fête-Dieu aussi pour les enfants :

    La Petite Julienne et le Pain de Vie

     

    procession de lafête-dieu 2012 à liège

    Un album de Jacques Galloy illustré  par Anne Junker, disponible  à l’église du Saint-Sacrement le samedi 9 juin à 16h. Ce bel album illustré raconte aux plus jeunes l’enfance de Sainte Julienne de Cornillon, par laquelle le Christ a demandé à l’Église d’honorer son Corps et son Sang lors de la Fête-Dieu. 

    Résumé

    Si de nombreux fidèles catholiques honorent chaque année la fête du Saint Sacrement, l’étonnante histoire de celle qui conduisit l’Église à la célébrer n’est pas toujours très connue. Orpheline de père et de mère dès son plus jeune âge, Julienne de Cornillon trouve sa plus grande consolation dans la proximité avec l’Eucharistie, à la présence de laquelle elle est très sensible et assidue. Le Christ devient ainsi son meilleur ami. C’est alors qu’ellereçoit de Lui les premières révélations sur l’importance du Sacrement de son Corps et de son Sang et sur la dévotion particulière que l’Eglise devrait lui montrer : « Beaucoup oublient que Je suis présent dans le pain et le vin. Je suis réellement à vos côtés chaque jour. Je désirerais que vous célébriez cela de manière plus particulière une fois par an. Ce sera la Fête-Dieu ». Ce beau récit illustré sensibilisera le coeur des plus jeunes à la réalité de la présence réelle du Christ dans le pain et le vin consacrés.

     

    Points forts

     

    procession de lafête-dieu 2012 à liège- Des illustrations expressives et colorées.

    - Un outil d’éveil à la foi et à l'Eucharistie

     

    - Une idée de cadeau, en particulier pour la première communion.

     

    - Benoît XVI a récemment développé l'histoire de Sainte Julienne : “Je voudrais affirmer avec joie qu'il y a aujourd'hui dans l'Eglise un «printemps eucharistique»”.

     

    Public: Enfants de 6-10 ans. Parents, grands-parents, parrains, marraines, catéchistes et instituteurs.

     

    Les auteurs:

     Jacques Galloy est marié et père de 5 enfants, il est actuellement responsable des jeunes de l'Emmanuel en Belgique et directeur financier d'un groupe de solutions informatiques pour la télévision.

     

    Anne Junker est infographiste et illustratrice, diplômée de Ecole supérieure des Arts Saint-Luc et d'un master d'illustration à l'académie des Beaux-Arts de Liège. Retrouvez ses productions sur anneblog.illustrateur

    Le prix : 10 €

     

    Pour plus d’informations, contacter :  Marie Blétry – Éditions de l’Emmanuel - Relations presse mbletry@editions-emmanuel.fr

     

    Fiche du livre : http://www.editions-emmanuel.com/f/index.php?sp=liv&l

  • Trois cents personnes ont fêté le chant grégorien à Liège

     

    0005510ac.jpgBelle journée festive  le samedi 12 mai dernier pour la clôture du cycle des cours 2011-2012 de l’Académie de Chant grégorien à Liège, une académie qui a vu le jour en 2003 -sans aucun appui officiel, clérical ou autre- et accueilli depuis lors plus de 250 élèves dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement.

    Pour la circonstance, l’Ensemble Vocal « Caliomène » (dir. Ximena Gonzáles) issu du Chœur  Grégorien de Paris et l’organiste Patrick Wilwerth s’étaient joints aux 27 élèves de la « cuvée 2012 » dirigés par Stéphan Junker, professeur au conservatoire de Verviers (sans oublier les juniors accompagnés par Patricia Moulan, issue du même conservatoire).

    Au programme : un concert et une messe qui ont réuni ensemble un vaste public (près de 300 personnes).

    À 16 heures, dans une église (XVIIe siècle) des Bénédictines trop petite pour accueillir tous les auditeurs, un programme éclectique a illustré « les quatre saisons du plain-chant » : grégorien, diaphonie, déchant, plain-chant tardif du XVIIe siècle ont alterné avec le jeu des sonorités baroques du bel orgue « Le Picard »(1737) qui surplombe le chœur des moniales. Une prestation remarquable rehaussée par les voix féminines du chœur parisien, à la fois juvéniles et admirablement posées.  

    trois cents personnes ont fêté le chant grégorien à liège

    trois cents personnes ont fêté le chant grégorien à liègetrois cents personnes ont fêté le chant grégorien à liègetrois cents personnes ont fêté le chant grégorien à liège

    Lors de la messe chantée à 18 heures dans l’église du Saint-Sacrement (XVIIIe s.), le public  nombreux et attentif a pu découvrir un Kyriale (ordinaire de la messe) du XIe siècle, très chantant, dont la simplicité et la pureté psalmodiques contrastaient avec de somptueux motets du siècle de Louis XIV et les mélismes ornés du propre grégorien de la messe du cinquième dimanche après Pâques. À l’autel majeur du Saint-Sacrement, tout illuminé d’or et de marbre blanc, le célébrant, revêtu d’une chasuble moirée de même teinte, était secondé par un cérémoniaire et un groupe de jeunes d’une vingtaine d’années, impeccables en soutanes noires et surplis blancs.

    La journée s’est conclue par une rencontre conviviale dans les locaux de réception de l’église et la vente de superbes disques enregistrés par le chœur des moines bénédictins de Triors (dans la Drôme) illustrant l’année liturgique grégorienne au profit de la réhabilitation de l’hôtellerie de leur abbaye.

    Pour paraphraser Bernard Slade, à l’an prochain, mêmes lieux, mêmes heures : pour la dixième année consécutive !

    Un enregistrement en « live » a permis la gravure de deux CD en souvenir de l’évènement, l’un avec les chants du concert, l’autre avec ceux de la messe (mis en vente au prix unitaire de deux euros chacun, port compris. À souscrire par mail ici : sursumcorda@skynet.be ).

    Sur le même sujet, voir aussi la première page du site du diocèse de Liège ic(cliquez) :300 personnes à Liège pour le chant grégorien

    Prochaine manifestation à l’église du Saint-Sacrement le samedi 9 juin à 16 heures :

    Messe de la solennité de la Fête-Dieu, prêchée par le chanoine Eric de Beukelaer, Doyen de Liège (rive-gauche) et suivie de la procession dans le quartier d’Avroy, Avec la participation de la Schola Cantorum du Ward Instituut de Roermond (Pays-Bas) et  l'Harmonie royale Saint-Georges de Montzen.

    trois cents personnes ont fêté le chant grégorien à liège

    Voir ici

    + FÊTE-DIEU À LIÈGE +

  • Journée grégorienne

      

    PLAIN-CHANT SUR LIÈGE LE SAMEDI 12 MAI 2012 

    A 16 HEURES, A L'EGLISE DE L’ABBAYE DES BENEDICTINES

    (Boulevard d'Avroy, 54 à Liège)

    CONCERT : « LES QUATRE SAISONS DU PLAIN-CHANT »

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    Les plus belles mélodies grégoriennes et diaphoniques sélectionnées au fil des saisons  liturgiques seront  interprétées par l’Ensemble vocal parisien « Caliomène » (direction : Ximena Gonzalès), les trente élèves de l’Académie de Chant Grégorien à Liège (direction : Stephan Junker, professeur au conservatoire de Verviers) et les élèves de l’Académie des Juniors (direction : Patricia Moulan)  A l'orgue Le Picard (XVIIe s.) des Bénédictines : oeuvres baroques jouées par Patrick Wilwerth, professeur au Conservatoire de Verviers

    Programme détaillé

    Juniors:

    Repons Ave Maria

    Litanie du Kyrie

    Académie de chant grégorien:

    Antienne "Rorate Caeli" (déchant)

    Antienne Ô Emmanuel

    Hymne de l'Avent "Veni Emmanuel" (diaphonie) 

    Antienne des Vêpres de Noël "Hodie"

    Alleluia de l'Epiphanie "Vidimus stellam"  

    Communion des Rameaux "Pater si non potest" avec ses versets 

    Antienne « Crucem tuam » de la Vénération de la Croix le Vendredi-Saint  

    Communion du VIe dimanche de Pâques "Spiritus sanctus" 

    Séquence Lauda Sion d'Arauxo  XVIe s.(avec alternance d'orgue) 

    Patrick Wilwerth à l'orgue "Le Picard" (1737)

    oeuvres baroques 

    Ensemble féminin "Caliomène"

    Laudemus virginem (livre vermeil de Montserrat) improvisation en canon sur le thème 

    Kyrie IV Cunctipotens  

    Antienne Venite adoremus Eum 

    Introit  Puer Natus est  

    Graduel  Ecce Quam Bonum  

    Hymne Pange Lingua  

    Allelúia Exívi a Patre 

    Offertoire Ave Maria

    Séquence Veni Sancte Spiritus

      

    A  18 HEURES, A L'EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    (Boulevard d’Avroy, 132 à Liège)

    MESSE « VOCEM IUCUNDITATIS»

    du cinquième dimanche après Pâques

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    célébrée selon le missel de 1962 par M. l'abbé Claude Germeau,

    directeur du Foyer d'accueil des Jeunes à Herstal

    Dans le cadre de cette liturgie, les élèves de l’Académie de Chant Grégorien à Liège (dir. Stephan Junker) chanteront le Kyriale de la Messe XV « Dominator Deus » (XIe s.) et les Juniors (dir. Patricia Moulan) le repons Ave Maria.  L’Ensemble vocal Caliomène (dir. Ximena Gonzalès) interprétera les pièces du propre de la messe du cinquième dimanche après Pâques, ainsi que trois motets baroques de François Couperin (Paris, 1668-1733) , André Campra (Aix-en-Provence, 1660-Versailles 1744) et Nicolas Bernier (Mantes sur Seine, 1665-Paris 1734). A l’orgue Thomas :  Patrick Wilwerth.

    Une réception sera offerte par l'Académie de chant grégorien à l'issue de la messe.

    L’Ensemble « Caliomène » est composé de jeunes musiciennes professionnelles, diplômées du chœur grégorien de Paris, issues du conservatoire de Pantin. L'Académie de Chant grégorien organise, tous les ans, à Bruxelles, à Louvain-la-Neuve et à Liège (depuis 2003, dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement) des cycles de cours ouverts tant aux débutants qu’aux persévérants, ainsi que des week-ends consacrés à des formations thématiques de perfectionnement dont la direction est  confiée aux meilleurs spécialistes belges et étrangers.  Stephan Junker anime les cours de l’académie de chant grégorien à Liège. Il est diplômé du conservatoire de Bruxelles où il fit partie de la classe de Jules Bastin et est titulaire d’une classe de chant au conservatoire de Verviers Il est aussi licencié en philologie classique de l’Université de Liège. Patricia Moulan est issue des classes d'orgue ((P. Wilwerth) et de chant (Céline Vieslet) du Conservatoire de Verviers. Patrick Wilwerth, organiste, compositeur, professeur d’orgue au conservatoire de Verviers et dans plusieurs académies de la région liégeoise, est diplômé des Conservatoires royaux de Liège et de Bruxelles où il fut l’élève et le disciple d’Hubert Schoonbroodt. Outre ses activités dans le domaine de l’orgue et de la composition, Patrick Wilwerth a fondé en 1994 le chœur de chambre "Praeludium" et a été nommé en 1993, directeur artistique du chœur universitaire de Liège.

    Entrée libre à toutes les manifestations. Renseignements : e-mail sursumcorda@skynet.be ou tél. 04.344.10.89

  • A l’initiative de l’Union des Etudiants Catholiques de Liège et du Groupe Ethique sociale

    Lunch-débat à l’Université de Liège le mercredi 25 avril 2012 à 18h

    un débat à l'université de liège avec francis delpérée

    un débat à l'université de liège avec francis delpérée

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     NEUTRALITÉ OU PLURALISME DANS L’ESPACE PUBLIC

    conférence 23 novembre 025.JPGDans le cadre de son cycle de rencontres 2011-2012, l’Union des Etudiants catholiques de Liège et le groupe « Ethique sociale » organisent (avec le Forum de Conférences "Calpurnia") un lunch-débat sur le thème « Neutralité ou Pluralisme dans l’Espace public ». La parole sera donnée à un éminent spécialiste du droit public: Francis DELPÉRÉE, sénateur et professeur ém. de droit constitutionnel à l’Université Catholique de Louvain (U.C.L.)

    Les collectivités publiques peuvent-elles se passer de références fondamentales en amont de la loi positive qu’elles édictent ? Comment aboutir à un consensus sur la reconnaissance de ces valeurs ? Existe-t-il un droit naturel fait de postulats ou d’acquis irréversibles pour l’humanité ? Les Eglises, les communautés religieuses ou philosophiques ont-elles un rôle à jouer dans l’espace public pour construire les collectivités politiques nationales ou internationales qui rassemblent les citoyens ? Quel est le statut de ces Eglises ou communautés dans le droit belge ? Peut-on comparer leur rôle dans la société belge à celui du communautarisme aux Etats-Unis ? En quoi le régime des cultes en Belgique diffère-t-il de la laïcité de l’Etat qui prévaut dans le modèle français ?

    Réponse au lunch-débat que le Professeur Francis Delpérée animera le mercredi 25 avrilP1000051.JPG prochain à 18 heures à l’Université de Liège, place du XX août, 7 1er étage (accès par la grande entrée). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h00. P.A.F :10 € (à régler sur place). Inscription obligatoire trois jours à l’avance par tel. 04.344.10.89 ou info@ethiquesociale.org

     Professeur (désormais émérite) à l’UCL, docteur honoris causa des universités d’Aix- Marseille, de Genève, d’Ottawa, d’Athènes et de Szeged, assesseur à la section de législation du Conseil d’Etat, correspondant de l’Institut de France, delperee_photo.jpgmembre de l’Académie royale de Belgique, Francis Delpérée (photo ci-contre) est, depuis des années, l’une des figures emblématiques du droit public belge. Pédagogue hors pair, grand voyageur, initiateur et entrepreneur de multiples projets novateurs, il a marqué plusieurs générations d’étudiants et largement contribué à faire progresser la science du droit constitutionnel. Homme d’idées et de convictions, il a récemment osé s’engager sur le terrain délicat de la politique.

    L'Union des Etudiants Catholiques de Liège est membre de l'asbl "Sursum Corda" vouée à la sauvegarde de l'église du Saint-Sacrement, aux activités de laquelle l' "Union" est étroitement liée.

  • Pour ceux qui aiment les chiffres

    La fréquentation de l’église du Saint-Sacrement à Liège

    durant la Semaine Sainte 2012 : 

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    On a dénombré cette année encore plus de 500 participants aux offices : 130 le dimanche des Rameaux et 170 le Jour de Pâques, auxquels il faut ajouter 80 personnes à la messe du Jeudi-Saint, 50 à la Veillée pascale, 30 à l’adoration du Mardi-Saint (confessions) et 50 le Vendredi-Saint à 15h (confessions assurées par deux prêtres).

    Par rapport à l’an dernier : le nombre de confessions a sensiblement augmenté, de même que l’assistance aux messes du Jeudi-Saint et du Jour de Pâques. Pour la fréquentation de la Veillée pascale, cependant très soignée et fort bien chantée par Patricia Moulan et ses amis, "peut mieux faire" : 50 personnes, c’est trop peu. Le chemin de croix du Vendredi-Saint (100 personnes l’an dernier) avait été supprimé cette année, par solidarité avec l’initiative de M. le Doyen de Beukelaer, à laquelle les fidèles du Saint-Sacrement avaient eux aussi été instamment invités (affiches, flyers et monitions). Son grand chemin de croix public dans les rues de Liège (plus de mille participants:voir ci-dessous) est une réussite qui nous réjouit sans réserve.

    Pour mémoire, l'église du Saint-Sacrement à Liège est un sanctuaire jusqu'ici sans statut canonique précis, appartenant à une association de fidèles, l'asbl "Sursum Corda", qui l’a sauvée de la désaffectation programmée en 2003. La responsabilité pastorale de ce sanctuaire est confiée à deux prêtres diocésains: l'abbé Jean Schoonbroodt, chapelain et président de l'asbl, ainsi que l'abbé Claude Germeau, directeur du foyer d'accueil de Herstal. Cette église ne bénéficie d’aucun subside de fonctionnement, public ou autre, et vit uniquement de la charité de ses fidèles, amis et bienfaiteurs.

    Compte IBAN BE58 0003 2522 9579  BIC BPOTBEB1 

    de "Sursum Corda" asbl, Rue Vinâve d'île, 20 bte 64 à B-4000 Liège

     

     cliquez sur l'image puis sur la flèche dans le document ouvert

     
     
    Vendredi Saint :un chemin de croix dans les rues de Liège
  • Votre semaine sainte : tous les offices

    LA SEMAINE SAINTE 2012 À L’ÉGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège  

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    1er AVRIL : DIMANCHE DES RAMEAUX

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    09h45 : Procession

    Bénédiction et distribution du buis bénit.

    Chants grégoriens de la bénédiction des rameaux. Antiennes Hosanna Filio David .Pueri Haebrorum. Hymne Gloria Laus ( S. Théodulphe d’Orléans IXe siècle)

    10h00 :  Messe (latin) selon le missel de 1962

    Plain chant et orgue. Propre grégorien de la messe « Ne longe ». Psalmodie dialoguée de la Passion selon saint Matthieu. Kyriale XVII. Credo I. Hymne « Vexilla Regis » (Venance Fortunat, VIe siècle).

    11h15 : Bénédiction et distribution du buis bénit, suivies de la messe (français) selon le missel de 1970

    Plain chant et orgue. Hymne "Gloria Laus". Kyriale XVII.  Lecture de la Passion selon saint Matthieu.

    3 AVRIL : MARDI-SAINT

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     17h00  à 19h00 : Adoration du Saint-Sacrement et Confessions

    17h00 Vêpres grégoriennes

    18h00  Chapelet

    18h45  Bénédiction du Saint-Sacrement

    De 17h30 à 18h45 : confessions pascales. Un prêtre à votre écoute 

     

    5 AVRIL : JEUDI-SAINT

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    20h00:  Messe de la Dernière Cène (français) ,selon le missel de 1970

    Chants grégoriens : introït « nos autem gloriari » , kyrie et gloria VIII (« de angelis »), graduel « Christus factus est », sanctus et agnus XVI (« in feriis per annum »).

    A la fin de la messe: translation du St-Sacrement au reposoir (autel de la Vierge). Adoration (un quart d'heure). Chant grégorien : « Pange lingua ».

     

    6 AVRIL : VENDREDI-SAINT

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    15h00  Vénération de la Croix. Chant des impropères (grégorien)  Chapelet.

    Possibilité de se confesser jusqu’à 16h00.

    Par ailleurs, vous êtes invités à prendre part au Chemin de la Croix avec Mgr l’Evêque dans les rues de Liège : départ de l’église Saint-Pholien en Outremeuse à 18h00 (rendez-vous dès 17h30). Arrivée à la Cathédrale à 19h00 (office suivi des confessions)

     

    7 AVRIL : SAMEDI-SAINT

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    20h00 : Vigile et Messe de la Résurrection du Seigneur

     (missel de 1970)

    Bénédiction du feu nouveau, Exultet suivi de quatre lectures 

    votre semaine sainte à l'église du saint-sacrement: tous les offvotre semaine sainte à l'église du saint-sacrement: tous les off 

    Gloria (grégorien) du temps pascal

    Oraison suivie de la lecture de la Lettre aux Hébreux

    Triple alleluia pascal (grégorien). 

    Lecture de l’Evangile. Homélie 

    Liturgie baptismale 

    Litanie des saints  (en grégorien).

    Bénédiction de l’eau. renouvellement des Promesses de baptême. Aspersion

    Pendant l’aspersion, chant du « vidi aquam » (grégorien) 

    Offertoire 

    Pendant les encensements :

    « Qui sedes ad dexteram Patris » d’Antonio Vivaldi (XVIIIe s) 

    Préface

    Sanctus « Lux et origo » (grégorien)

    Canon de la Messe

    Pendant la distribution de la Communion

    Motet d’Henry Purcell (XVIIe s) extrait des "Harmonia Sacra",

    Après la Communion

    Alleluia et Psalmodie du Psaume  « Laudate Dominum in sanctis eius » (grégorien)

    Sortie à l’orgue 

     

    8 AVRIL : DIMANCHE DE PÂQUES

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    10h00 :  Messe du Jour (latin) selon le missel de 1962

    Plain chant et orgue : propre grégorien de la messe « Resurrexi » du Jour de Pâques. Kyriale I « Lux et origo ». Credo I 

    11h15: Messe du Jour (français) selon le missel de 1970

     Chants grégoriens et orgue

    Rens. Tél. 04.344.10.89 ou e-mail sursumcorda@ skynet.be

  • MARCHE POUR LA VIE, LE 25 MARS 2012 A BRUXELLES: ET APRES ?

    La « Marche pour la Vie » de ce dimanche 25 mars à Bruxelles après celle organisée la veille par les « pro IVG », aurait rassemblé, selon la RTBF, sensiblement le même nombre de personnes : 2.000, de part et d’autre. Match nul, comme par hasard. Les organisateurs « pro vie » contestent les chiffres et avancent celui de 4.000 personnes à leur marche dominicale: nous étions parmi celles-ci. Difficile d’évaluer exactement.

    Le succès un peu paradoxal cette initiative est d’avoir (pour la première fois, cette année) suscité une marche "réactionnaire" des « pro-choice », subsidiée par les pouvoirs publics (en l'occurrence la « Fédération Wallonie-Bruxelles »). Le débat est donc rouvert. Mais le dossier ? Pas encore, sans doute, au regard de la loi du nombre qui gouverne la société civile.

    Pour autant qu'on puisse en juger, les manifestants de dimanche étaient surtout des catholiques issus des nouvelles communautés (charismatiques, traditionalistes ou "traditionalisants" de toutes obédiences), mais peu ou pas de mobilisation des structures séculières (paroissiales ou autres) de l’Eglise. Et moins encore, semble-t- il, des communautés se réclamant d’autres cultes. La présence islamique annoncée (entre autres) nous est apparue comme anecdotique.

    La hiérarchie catholique s’est exprimée à la tribune par la voix de Mgr Harpigny, évêque de Tournai, en quelques mots pas toujours audibles. Pour le reste, beaucoup de prêtres, religieux et religieuses dont l’habit affichait clairement l’identité : donc en marge de la posture «conciliaire ». Parmi eux, comme dans le public, beaucoup de jeunes aussi car les communautés nouvelles attirent là où l’establishment conformiste indiffère.

    Reste à donner un grand coup de chapeau à la générosité des étudiants qui ont construit cette initiative. Ils mériteraient mieux, à l’avenir, que ce regard du balcon où se réfugie souvent l’Eglise établie. Mais ceci est une autre histoire. Confions en le souci à la prière de Marie: on célébrait ce 25 mars la fête de l’Annonciation.

    Lien permanent Catégories : divers
  • Réflexion faite

    DIEU EST-IL A L’IMAGE DE L’HOMME ?

    QUELQUES RÉFLEXIONS... 

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    « Si Dieu nous a faits à son image, nous le lui avons bien rendu. » Cette boutade du Sottisier (XXXII), qui ne la connaît ? Ce serait toutefois faire preuve de beaucoup de légèreté, et d’ignorance, que de s’en tenir à un mot d’esprit en cette matière, qui mérite un peu plus d’attention.

    Certes, dans tout ce qui nous est dit de Dieu, les expressions ne manquent pas où il apparaît semblable à ce que nous sommes. L’est-il ? A-t-on le droit d’en parler de la sorte ?

    Pour avoir atteint à une conception assez pure de l’Etre, Parménide déjà en était arrivé à préconiser de n’en rien dire, sinon que « l’Etre est » ... 

    Que l’homme imagine Dieu à son aune, le peut-il éviter, dès lors que toute appréhension se fait selon le mode de celui qui appréhende ?

    Qu’il y ait danger d’abus à imaginer Dieu, la chose est indéniable, puisque le caractère sensible de l’image n’est pas directement compatible avec un être que les sens ne peuvent nullement percevoir.

    Qu’il faille donc user de prudence dans les représentations que nous nous faisons de Dieu, et particulièrement quand nous lui attribuons nos façons d’être, de penser et d’agir, cela va — ou devrait aller — de soi. 

    Qu’il soit possible de parler de Dieu en termes humains, à quelles conditions, en vertu de quoi, et dans quelle mesure, c’est ce que nous allons tâcher d’examiner. 

     Quand nous entendons l’Ecriture sainte évoquer les sentiments de Dieu, il nous faut toujours avoir à l’esprit que c’est en termes finis que nous est dit l’Infini. Qui viendrait à le perdre de vue s’exposerait aux plus graves méprises.

     « Dire de Dieu ce qu'il est nous est impossible. » (S. Jean Damascène, La Foi orth., 1, 4) Notre condition d’êtres finis ne nous permet d’avoir de l’Etre infini qu’une connaissance par négation de l’imperfection que nous décelons en nous, car Dieu seul peut avoir une connaissance positive de lui-même. Comprendre Dieu, en effet, cela suppose d’avoir en partage son immensité, ce qui revient à être lui. Même dans la vision, Dieu peut être saisi mais non pas compris. (Cf. S. Thomas, Comp. II, 9, 21.)

    Néanmoins, étant créés à l’image de Dieu et à sa ressemblance, nous avons reçu de lui comme une aptitude à accéder quelque peu aux manifestations de son être, par notre raison ; plus amplement aussi, par la révélation qu’il nous fait de lui-même. Il faut bien toutefois que ce soit en nos mots qu’il se révèle à nous, et nos mots ne s’appliquent jamais à lui que par analogie.

    L’analogie est le lien de proportion existant entre des réalités qui demeurent diverses  entre elles par leur essence (au point d’appartenir parfois à des ordres différents de l’être) : ce lien va légitimer le recours à une même appellation pour désigner ces réalités, sans aucunement les mettre sur le même pied. 

    C’est en s’appuyant sur ce principe d’analogie que les philosophes, même païens — un Aristote par exemple — ont pu élaborer comme une ébauche des perfections de Dieu. Ebauche minimale, car il s’agit ici d’une simple connaissance humaine formulée en termes humains.

    Dieu seul est en mesure d’enrichir cette ébauche, en se révélant à nous, comme il l’a fait progressivement, jusqu’à l’Avènement de son Verbe parmi nous.

    Le Verbe fait chair établit comme un pont entre l’infini de Dieu et le fini de l’homme : par sa nature divine, sa personne à la fois humaine et divine a de Dieu une connaissance parfaite ; mais pour nous en communiquer quelque chose que nous puissions entendre, c’est encore en langage humain qu’il traduit ce qu’il nous apprend de Dieu. Cette fois, il s’agit d’une connaissance divine, mais toujours formulée en termes humains.

    Alors, non content de nous parler de lui-même, du Père, et de l’Esprit, en nos termes, donc forcément analogiques, il s’est mis dans notre bouche, Verbe réel, en pleine vérité, et tout entier, sous les espèces du sacrement de l’Eucharistie.

    Ainsi ne peut-on entendre vraiment avec justesse le verbe de l’Ecriture que par la vertu de cette Présence réelle du Verbe agissant en nous. 

    Confirmée par l’ordonnance même de la liturgie de la messe — où ce n’est pas par hasard que l’un puis l’autre verbe nous sont donnés — cette considération devrait nous remplir à la fois de modestie, de défiance pour nous-mêmes, et de retenue, quand nous ouvrons la bouche pour parler de Dieu. 

    Remarquons que la traduction du divin en langage humain, même quand elle est faite par le Christ-Dieu, ne comble pas le fossé entre l’Infini et le fini : le pont établi par le Christ (Pontifex) enjambe le fossé, mais ne le comble pas.

    Prenons le vocable de Père attribué à Dieu : bien que ce terme soit en rapport certain avec la paternité désignée par ce mot ici bas, « la définition de ce qui est dit de la créature n’est pas la définition de ce qui est dit de Dieu. » (S. Thomas, Comp. I, 27) Saint Albert le Grand dit quelque part que Dieu contient « noyé dans l’infini » le principe de nos définitions. 

     

    Ne nous étonnons pas non plus de rencontrer dans l’Ecriture, et principalement dans l’Ancien Testament, bon nombre d’expressions nettement anthropomorphiques. Il serait puéril d’imaginer que l’écrivain sacré les ait entendues au sens propre. « Quand l’Ecriture parle du bras de Dieu, le sens littéral n’est pas qu’il y aurait en Dieu un membre corporel de cette sorte, mais bien ce qui est signifié par ce membre, à savoir sa puissance opérative. » (S. Thomas, S. Th. 1, q. 1, art. 10, 3).

     Dans les cas de cette sorte, il est évident qu’on se trouve devant ce que les exégètes appellent le sens littéral métaphorique (cf., par exemple, s. Thomas, Sur l’ép. aux Gal., 4e leçon, 7). Et qu’on ne vienne pas prétendre qu’il s’agit là d’une invention de l’Eglise pour sauver la crédibilité de la Bible : comment donc les rédacteurs de l’Ancien Testament — inspirés par Dieu — auraient-ils pu entendre au sens propre ces expressions, alors que par ailleurs ils se montrent constamment si jaloux d’interdire toute représentation de Dieu ? Nous ne croyons pas que le Cygne de Cambrai  et l’Aigle de Meaux soient de vrais oiseaux ; ne croyons pas non plus que les autres le croient ! 

     Dieu entre-t-il donc en colère contre l’homme, pour rester courroucé jusqu’à ce que le sacrifice du Christ l’apaise ?

     Laissons répondre saint Augustin : « Quand on dit de Dieu qu’il change de volonté, qu’il entre en fureur, par exemple, contre ceux qu’il regardait avec complaisance, ce sont les hommes qui changent et non Dieu, et ce n’est que par leur souffrance qu’ils le trouvent changé. » (La Cité de Dieu, 22, 2, trad. L. Moreau.)

    Dieu est en effet immuable.

    Et il est un. Si l’on distingue à juste titre, en raison même du fonctionnement de l’intelligence humaine, plusieurs perfections divines, « il est manifeste que toutes ces perfections en Dieu sont tout un quant à la réalité. » (S. Thomas, Comp. I, 22) Cela se déduit incontestablement de l’une de ces perfections mêmes : la simplicité

    Miséricorde et justice, amour et courroux, et ainsi des autres, sont les termes humains qu’à la suite de l’Ecriture nous attribuons, par analogie, à l’unique perfection de Dieu.

    Comme le disaient les Anciens, le même soleil, sans cesser de dispenser ses rayons bienfaisants, fait fondre la cire et durcir la boue. Si notre cœur est de bonne cire, l’amour de Dieu le fera fondre en lui : voilà la miséricorde ; s’il est de boue, il s’endurcira au contraire, et d’autant plus que ce même amour divin le pénétrera davantage : voilà la justice.

    S. Augustin le dit encore d’une autre manière « L’épreuve est un feu : te trouve-t-il or ? il évacue tes scories ; te trouve-t-il paille ? il te transforme en cendre. (Serm. 81, 7)

    Etant donc exposé au feu de l’amour que Dieu lui porte, l’homme peut sans doute appeler cet amour « colère » en ce sens que son rayonnement détruit en lui tout le mal qui le ronge. Mais c’est amoureusement.

    Que le pécheur prenne donc bien garde de s’identifier à son mal. Par une sincère pénitence, qu’il s’en remette plutôt au Christ, qui, chargé de tous nos maux, s’est approché de ce feu d’amour pour qu’en lui soit détruit tout péché. Et comme c’est bien réellement qu’il a porté nos péchés, c’est bien réellement aussi qu’en sa chair, son cœur et son âme, il en a souffert la destruction, au feu de cet amour du Père, à cause de nous.

    Sans la contrition, notre mal resterait nous, et ce serait nous alors qui brûlerions, dans l’Amour, mais non pas d’amour, ce qui nous serait insupportable, pour notre malheur éternel.

    Puisque le Christ a fait déjà tout le chemin pour nous conduire au bonheur éternel, ne le suivrons-nous pas, « par sa Passion et par sa Croix, jusqu’en la gloire de sa Résurrection » ?

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    J.-B. T.

     

  • À l’Université de Liège, le mardi 27 mars à 18h00:

    politique et religion dans la pensée grecque 

     politique et religion dans la pensée grecque

     

    POLITIQUE ET RELIGION DANS LA PENSEE GRECQUE

    un lunch-débat avec le professeur André Motte 

    politique et religion dans la pensée grecqueLa rencontre sur ce thème aura lieu le mardi 27 mars 2012 de 18h00 à 20h00 à l’Université de Liège dans le bâtiment du Rectorat (place du XX  août 7, salle des professeurs). Elle est organisée par le Groupe de réflexion « Ethique sociale » et l’Union des étudiants catholiques de Liège,avec le concours du forum de conférences "Calpurnia", dans le cadre d’un cycle de « lunch-débats »  sur le thème « Neutralité ou Pluralisme ».

    Entre liberté des consciences et marché libre de la pensée, quelle est la place légitime des religions et des idéologies dans l’espace public ? Entre neutralité et pluralisme, quelle doit être l’attitude des institutions de l’Etat ? Ce thème soulève beaucoup de questions de principe ou d’actualité introduites par huit orateurs spécialisés.  

    politique et religion dans la pensée grecquepolitique et religion dans la pensée grecque

    Les 23 novembre et 5 décembre 2011, 25 janvier et 28 février 2012, le Chanoine Éric de Beukelaer, Doyen de l’Unité pastorale « Rive Gauche » de Liège, auteur du livre « Credo politique », Laurent de Briey, Directeur du CEPESS, professeur aux Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur,  Philippe Deitz, membre de la grande loge régulière de Belgique (GLRB) et Mgr Piotr Mazurkiewicz,  Secrétaire général de la Commission des Episcopats de la Communauté européenne ont abordé respectivement, le rapport des catholiques à la politique, l’analyse de trois courants de la pensée économique et sociale : libéralisme, socialisme, humanisme ainsi que les questions relatives à la compatibilité entre le catholicisme et la franc-maçonnerie  et à la laïcité dans les institutions européennes

    La parole est donnée cette fois à un spécialiste de la philosophie morale et de la pensée religieuse de l’antiquité grecque : André Motte, professeur hre à l’Université de Liège, directeur de la revue internationale « Kernos ».

    Quelle leçon peut-on tirer aujourd’hui de l’histoire des rapports entre la religion, la philosophie et la politique dans la Grèce antique ?

    Les cités grecques ont toujours imbriqué la politique et la religion.  Est-ce à dire que la puissance publique était totalitaire sur ce point (comme sur d’autres) ? Quels liens unissent exactement la religion, les mœurs et les convenances sociales de l’antiquité ?  Jusqu’où la vie religieuse était-elle encadrée par le pouvoir politique ? L’impiété était-elle admise ? Pourquoi Socrate fut-il condamné ? Comment les Grecs ont-ils concilié l’essor de la philosophie et les mythes du polythéisme ? La raison qui engendre la morale a-t-elle transformé l’image des dieux ? Pour les Grecs, existe-t-il une morale et un droit naturels fondés sur la raison, la nature, l’intuition, voire la providence ? Les dieux sont-ils justes ? La loi naturelle vient-elle des dieux ou s’impose-t-elle à eux aussi par une fatalité immuable ? L’Antigone de Sophocle est-elle l’illustration tragique de cette loi et ou du devoir d’agir selon sa conscience individuelle face aux décisions du pouvoir politique ?

    Ces questions ne sont pas anachroniques : elles rejoignent l’éternel débat sur les rapports entre la foi et la raison, la morale sociale, l’ordre et la liberté.

    politique et religion dans la pensée grecquepolitique et religion dans la pensée grecque

    Réponse au lunch-débat que le Professeur André Motte animera le mardi 27 mars prochain à 18 heures  à l’Université de Liège, place du XX août, 7 1er étage (accès par la grande entrée, parcours fléché). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h00. P.A.F :10 €  (à régler sur place).  Inscription obligatoire trois jours à l’avance par tel. 04.344.10.89 ou info@ethiquesociale.org

     Quelques informations sur la suite du cycle

    Les rencontres suivant le débat sur Politique et Religion dans la Pensée grecque sont programmées comme suit (aux mêmes lieu et heures) :

    Mercredi 25 avril 2012 :

    Neutralité ou pluralisme dans l’espace public : avec Francis Delpérée, sénateur, professeur ém. de droit constitutionnel à la Faculté de droit de l'Université Catholique de Louvain (UCL) 

    Mardi 29 mai 2012 :

    Religions et État et dans l’Islam : avec Vincent LEGRAND, professeur à  la Faculté des sciences économiques, sociales, politiques de l’Université Catholique de Louvain (UCL), ancien chargé de cours au Centre interdisciplinaire d'étude des religions et de la laïcité de l’ULB à Bruxelles

    Mercredi 20 juin 2012 :

    la religion en droit comparé à l'aube du XXIe siècle : avec Louis-Léon Christians, professeur de droit des religions à la Faculté de Théologie de l’Université Catholique de Louvain (UCL), Vice-Président de l’Institut de recherche Religions, Spiritualités, Cultures, Sociétés.

    Renseignements et inscriptions :

    e-mail : à info@ethiquesociale.org

    téléphone : 04.344.10.89 ou 04.253.25.15, portable : 0475.83.61.61