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Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Page 59

  • Liturgie : l’Avent, un temps de pénitence

    Converti 33.pngExtraits de l’homélie de Dom Jean Pateau, Père abbé de l’abbaye de Fontgombault (photo) pour l’ouverture du temps de l’Avent, hier dimanche 1er décembre :

    L'heure est venue de nous réveiller, notre salut est proche (cf. Rm 13, 11). Mettons-nous dès maintenant en chemin vers la crèche, ne différons pas. Le temps de l'Avent est un temps de préparation. Il s'achèvera quand au soir de Noël nous pousserons avec les bergers la porte de l'étable de Bethléem.

    Deux éléments remarquables de la Messe de ce jour peuvent nous aider à discerner les6a00d83451619c69e20168ebeb95e0970c-320wi.jpg dispositions que nous devons acquérir afin d'entrer dans la sainte étable : les ornements violets, signes d'un temps de pénitence, et le rite de bénédiction de l'eau et d'aspersion des lieux.

    L'Église use des ornements violets principalement durant les temps de pénitence que sont l'Avent et le Carême. Mais pourquoi faut-il faire pénitence sur le chemin de la crèche ? L'homme n'aurait-il pas le droit d'entrer triomphant dans l'étable et de s'unir tout simplement aux chœurs angéliques pour chanter l'Enfant-Dieu ? Quelques raisons lui refuseraient-elles de franchir le seuil du petit paradis où Marie et Joseph veillent l'Enfant Jésus ? (…)

    En entrouvrant la porte, l'homme ne peut qu'être inquiet. La crèche est un lieu d'intimité avec le Dieu qui se fait l'un des nôtres, Emmanuel, ''Dieu avec nous''.Ce désir de rencontrer Dieu, l'homme depuis toujours le possède en son cœur. Saint Augustin en résume la raison en quelques mots : « Vous nous avez faits pour vous, Seigneur, et notre cœur est sans repos jusqu'à ce qu'il se repose en vous. » (Confessions, I, 1)

    Nous voulons rencontrer Dieu parce que Dieu l'a voulu ainsi, et en même temps nous craignons de le rencontrer.

    Ce mystère s'éclaire par les premiers temps de l'humanité : au jardin d’Éden l'homme a connu une première intimité avec Dieu. Volontairement, il y a renoncé pour choisir une façon de vivre à sa guise, refusant toute référence au Dieu créateur et à sa volonté. Au paradis terrestre, Dieu aimait à se promener à la brise du jour. Par sa faute, l'homme fut chassé du jardin, et son accès lui fut désormais interdit.

    Cheminer vers la crèche, c'est reprendre le chemin du paradis perdu.C'est changer de route, c'est se convertir, désirer retrouver une véritable intimité avec Dieu.

    Dieu veut nous faciliter la route. Il se fait petit enfant et nous invite auprès d'un berceau, sans nous abandonner en chemin.(…)

    Profitons donc du temps de l'Avent pour déposer ce qui ne pourrait pas entrer dans la crèche et risquerait de nous laisser dehors. En ces jours revêtons-nous du Seigneur Jésus-Christ.

    La deuxième particularité de la Messe de ce jour est la bénédiction solennelle de l'eau, un rite accompli chaque dimanche en privé.

    En entrant dans une église, le premier rite qu'accomplit le fidèle est celui de l'eau bénite : il fait sur lui le signe de la croix avec l'eau du bénitier et en offre éventuellement à ses frères.

    La messe du dimanche débute par l'aspersion de l'autel et des fidèles. Cette cérémonie met devant nos yeux l'ancienne loi : les prêtres du temple de Jérusalem accomplissaient ce rite. L'aspersion doit servir, comme l'ancienne loi, de disposition pour recevoir Jésus-Christ. L'eau de notre baptême nous a fait entrer dans le Royaume des cieux ; l'eau bénite remémore notre baptême et nous purifie en éloignant l'esprit des ténèbres.

    Comme marque de purification spirituelle, les Juifs et les païens employaient soit de l'eau pure, soit de l'eau mêlée de sel, symbole d’incorruptibilité, ou encore de cendre, en signe de pénitence et de sacrifice. (…)

    Nous avons besoin sans cesse de purification. Revenons au jour de notre baptême. À plusieurs reprises le Pape François a donné aux fidèles un exercice à faire: rechercher, s'ils l'avaient oubliée, la date de leur propre baptême. Je vous le donne aujourd'hui.

    Le baptême n'est pas l'acte d'un jour, sans lendemain, tombé dans l'oubli. Ce n'est pas rien d'avoir été racheté par le sang de l'Agneau. Si nous vivons cela avec sérieux en ces jours et durant toute notre vie, le petit reste de pénitence nécessaire à notre ultime purification sera tout empreint de joie. Alors le chemin vers la crèche, vers le paradis, prendra un tout autre visage.

    Que Marie, Mère de l'Enfant Jésus et notre mère, nous accompagne en ces jours afin de nous présenter à son Fils.

    Amen. »

    Réf. sur le site web du Petit Placide : 1er dimanche de l'Avent

  • Premier dimanche de l'Avent à l'église du Saint-Sacrement (Liège)

     

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT
    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège
     

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    DIMANCHE 1er DECEMBRE 2013 À 10 HEURES

    MESSE DU PREMIER DIMANCHE DU MOIS

    Missel de 1962

    Premier dimanche de l’avent

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    Evangile annonçant les signes de la fin des temps (Luc, chapitre 21)

    …Dans la lecture évangélique de ce jour (Luc., XXI, 25-33), l’Église met en relation la seconde venue de Jésus à la fin du monde, in gloria majestatis suae, avec sa première apparition à Betlehem in humilitate passionis, en qualité de Rédempteur. Dans l’un et l’autre cas, il invite ses élus à lever désormais la tête, parce que le jour approche, de la revanche et de la libération. L’Église est demeurée fidèle à cet avis : les premières générations chrétiennes terminaient en effet leurs synaxes par un vœu fervent, afin que Jésus hâtât l’heure de sa dernière apparition. Amen, vent, Domine Iesu , et aujourd’hui encore, cette foi ardente soutient la famille catholique dans ses luttes et dans ses douleurs, hi qui diligunt adventum eius .

     

    Propre grégorien de la messe « Ad te levavi »

    Kyriale XVII (XVe siècle), Credo I (XIe siècle)

    Hymne du carême  « Conditor alme » alternée en plain-chant et en polyphonie (Clemens non papa, XVIe s.) 

    PAR LA SCHOLA DU SAINT-SACREMENT

    À L’ORGUE, PATRICK WILWERTH

    Professeur au Conservatoire de Verviers

    Pour suivre la messe, livrets à votre disposition sur la table au fond de l’église

  • Ouverture d'un nouveau cycle de lunchs débats à l'Université de Liège (Place du 20 août, 7, 1er ét.) le mardi 26 novembre 2013 à 18h00

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    Avec le concours du forum de conférences « Calpurnia »

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    Le prochain cycle de « lunchs débats » organisé à l’Université de Liège par l’Union des Etudiants Catholiques et le Groupe de réflexion sur l’éthique sociale  aura pour thème  « Humanisme chrétien, travail et société ». L’objectif est de mieux cerner le concept d’humanisme dans le cadre de l’anthropologie chrétienne et de mettre en lumière quelques conséquences pratiques pour le développement de la personne et de la société, en récusant tout déterminisme économique et social.

    De novembre 2013 à octobre 2014, six conférenciers issus du monde tant académique, que religieux, politique, économique et social apporteront leur témoignage

    C’est le nouvel évêque de Liège, Monseigneur Jean-Pierre DELVILLE, qui inaugurera le cycle par un lunch débat sur « l’Humanisme dans l’engagement social de l’Eglise, hier et aujourd’hui »

     

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    le mardi 26 novembre 2013 à 18h00

     

    à la Salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale). Horaire : apéritif à 18h00, exposé à 18h15, lunch à 19h, débat de 19h30 à 20h30. (P.A.F : 10 €).

    Inscription obligatoire trois jours ouvrables à l’avance par e-mail info@ethiquesociale.org ou tél. 04.344.10.89

     e-mail : info@ethiquesociale.org             Internet : www.ethiquesociale.org

     

    Union des étudiants catholiques de Liège : Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42,  4020 Liège      (tél. 04 344 10 89 ;  e.mail :  jpschyns@skynet.be)

    Groupe de réflexion sur l’éthique sociale :   Elio Finetti, Quai Orban 34, 4020 Liège (tél. 0475 83 61 61;  e.mail : finetti@ethiquesociale.org)

    Calpurnia - Forum de conférences, débats :Philippe Deitz, Rue Henri Maus, 92, 4000 Liège  (tél. 04 253 .25.152515 ;e.mail: calpurnia.musee@gmail.com)

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  • L’ Académie de Chant grégorien rouvre ses portes à Liège (II)

    TROIS SÉMINAIRES 2013-2014 AVEC MARCEL PÉRÈS 

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    À L’ABBAYE BÉNÉDICTINE DE LA PAIX NOTRE-DAME

    Boulevard d’Avroy, 54 à Liège 

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    Marcel Pérès

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    Fondateur de l’ensemble Organum mondialement connu pour sa remise à l’honneur du chant sacré médiéval, Marcel Pérès défend avec passion cette musique à laquelle il a consacré sa vie. Les concerts et les disques de l’ensemble Organum représentent la partie visible d’activités de recherches interdisciplinaires développées au sein de structures conçues pour générer la réflexion sur l’esthétique, comme expression des mentalités, à l’œuvre dans les rituels sociaux. À Royaumont d’abord, il s’agissait du CERIMM, Centre Européen de Recherche sur l’Interprétation des Musiques Médiévales qui cessa ses activités lors du transfert de l’ensemble Organum à Moissac en 2001, où fut créée une nouvelle structure, le CIRMA, Centre Itinérant de Recherche sur les Musiques Anciennes. Ses recherches portent sur l’ensemble des répertoires liturgiques.

    Programme et calendrier

    À l’abbaye de la Paix Notre-Dame (Bd d’Avroy, 54 à Liège)

    • Séminaire sur le chant  vieux romain : du vendredi 20 décembre (17h00) au dimanche 22 décembre 2013 (18h00)

    • Séminaire sur la notation neumatique carrée : du vendredi 10 janvier (17h00) au dimanche 12 janvier 2014(18h00)

    • Séminaire sur le plain chant médiéval entre Meuse et Rhin : du vendredi 7 mars(17h00) au dimanche 9 mars 2014 (16h00)

    À l’église du Saint-Sacrement (Bd d’ d’Avroy, 132 à Liège)

    • Manifestation de clôture suivie d’une réception : dimanche 9 mars 2014 à 16h30.

    Participation aux séminaires

    •30 places sont ouvertes par séminaire.

    • Les cours s’adressent prioritairement aux personnes qui disposent d’une formation musicale ou d’une pratique chorale et s’inscrivent à l’ensemble des trois séminaires du cycle.

    •Le droit d’inscription à un séminaire s’élève à 100€ pour les personnes âgées de 25 ans et plus (90€ pour les moins de 25 ans).

    •Pour ceux qui s’inscrivent aux trois séminaires, le droit s’élève au total à 225€ (200€ pour les moins de 25 ans).

    •Le droit d’inscription couvre la rémunération de l’enseignant, les partitions à étudier, le coût des trois repas pris en commun et celui des pauses café, les frais locatifs et les charges.

    Logement

    Les participants désireux de loger à Liège du vendredi au samedi et du samedi au dimanche peuvent trouver un hébergement à prix modique :

    → soit à l’abbaye des Bénédictines (10 chambres disponibles) au prix de 60€ couvrant  les deux  nuitées, les petits déjeuners, un repas du soir (samedi 19h),  le garage dans la cour. NB : apporter ses draps de lit (ou les louer à l’abbaye : suppl. 10€). Les portes de l’abbaye sont fermées à 20h45. Contact : tél. 04.223.77.20 (demander Sœur Anne-Marie, hôtelière) ;

    → soit à l’hôtel des acteurs, rue des urbanistes, 10 (proche de l’abbaye). Par nuitée : chambres à 52€ (1 pers.), 72€ (2 pers.), 84€ (3 pers.), sans petit déjeuner. Parking : suppl. 10€. Contact : tél. 04.223.00.80 ;

    →soit à l’auberge de jeunesse Georges Simenon, rue Georges Simenon,2 (Outremeuse) : chambres avec petit déjeuner à 34,60€ (1 pers.), 25,10(2 pers.), 20,60(3 pers. et plus).Contact : tél.04.344.56.89

    Renseignements et inscriptions  

    S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège. Tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence, tél portable 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye).

    Courriel : jpschyns@skynet.be 

    ou s’inscrire en ligne en cliquant ici : Inscription en ligne 

    Informations générales : 

    "Trois séminaires thématiques avec Marcel Pérès" : sur le site de l’académie http://www.gregorien.be

    et sur le blog de l’église du Saint-Sacrement à Liège :

    L’ Académie de Chant grégorien rouvre ses portes à Liège (I)

    L’ Académie de Chant grégorien rouvre ses portes à Liège (II)

     Cliquer ici pour plus de détails :

     prospectus (imprimable)

  • L’ Académie de Chant grégorien rouvre ses portes à Liège (I)

    CYCLE D’INITIATION 2013-2014 AVEC STÉPHAN JUNKER

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    À L’ÉGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132

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    stéphan Junker.jpgLe samedi 30 novembre 2013 à 15 heures, dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) l’Académie ouvre à tous  un nouveau cycle de cours :12 samedis après-midi de novembre 2013 à mai 2014 (voir le calendrier ci-après), sous la direction de Stéphan Junker (professeur au conservatoire de Verviers) : « À la découverte du plain chant baroque ». L’histoire du plain chant  ne s’arrête pas avec l’âge d’or du grégorien (VIe-VIIIe s.), ni avec l’invention de l’organum et de la polyphonie. Au siècle même de Louis XIV, le gallicanisme inspire des plains chants qualifiés parfois de baroques dont certaines œuvres sont demeurées populaires jusqu’au XXe s.,  comme le salve regina  oratorien l’office de saint Louis ou les messes royales du Liégeois Henry Du Mont (1610-1684) : une littérature modale écrite avec un savoir faire qui mérite le détour.

    Un moment fort conclura cet apprentissage : le samedi 24 mai 2013, des polyphonistes se joindront aux élèves et à l'organiste Patrick Wilwerth (professeur au conservatoire de Verviers) pour donner un grand concert et alterner avec eux les pièces de la messe chantée clôturant les cours, dans l’esprit musical de ce qu’il est convenu d’appeler « le Grand Siècle » : celui du Roi Louis XIV.

    Douze leçons d’initiation au chant d’ensemble 

    de 15h à 17h30, 

    Les samedis 30 novembre et 14 décembre 2013, 18  janvier, 1er  et 15 février, 1er et 15 mars, 5 et 26 avril, 10 mai 2014,

    de 19h30 à 21h30,

    Le vendredi 23 mai 2014, de 19h30 à 21h30 : répétition générale préparatoire à la journée festive de clôture du 24 mai)

    Cours à option (supplémentaires et facultatifs) : 

    • travail individualisé de la voix et initiation à la pratique liturgique du chant grégorien : 4 heures à fixer avec les professeurs;
    • inscrire des jeunes (de 8 à 16 ans) à l’académie des juniors : 5 leçons de 2 heures à fixer avec les professeurs.

    Les enseignants

    • Stephan JUNKER (ci-contre) (professeur au conservatoire de Verviers) : direction et chant d’ensemble, solfège grégorien, technique vocale
    • Gérald MESSIAEN (chœur grégorien de Louvain) : initiation pratique à la sémiologie et histoire du grégorien

    Lieu : 

    église du Saint-Sacrement, Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    Participation aux frais

    • 33 ans et plus : 105 € / moins de 33 ans : 75 € (réduction si vous avez déjà participé aux cours : -15 €) (supplément si inscription à un travail individuel (4x1h) : 20 €)
    • inscription d’un 8-16 ans aux cours des juniors (5x2h) : 50 €
    • Sont inclus dans le prix d’inscription : l’indemnisation des professeurs, le dossier documentaire, les partitions à étudier, l’abonnement à la revue « canticum novum » (jusque fin 2014), les boissons et collations pendant les pauses inter-cours. 
    • Un problème financier ne doit jamais constituer un empêchement. Les demandes de réduction sont traitées de manière strictement confidentielle. 
    • Les cours sont ouverts à tous, sans pré-requis, même si une expérience musicale est naturellement la bienvenue. 
    • Il faut remplir le formulaire d’inscription (disponible sur simple demande), payer un acompte (20 €) au plus tard à l’ouverture des cours et le solde avant le 18 janvier 2013.

    Renseignements et inscriptions: 

    S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège. Tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence, tél portable 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye).

    Courriel : jpschyns@skynet.be 

    ou s’inscrire en ligne en cliquant ici :  Inscription en ligne

    Informations générales : 

    Cours à Liège - cycle 2013-2014 sur le site de l’académie http://www.gregorien.be

    et sur le blog de l’église du Saint-Sacrement à Liège :

    L’ Académie de Chant grégorien rouvre ses portes à Liège (I)

    L’ Académie de Chant grégorien rouvre ses portes à Liège (II)

     

     Cliquer ici pour Imprimer le prospectus.

  • Souscrivez au nouvel ouvrage de Jean-Pierre Snyers : « A ceux qui cherchent »

     

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    Des raisons de croire, en forme de billets d’humeur dérangeants pour la nouvelle religion dans les limites de la vérité plurielle : c’est le petit ouvrage que notre ami Jean-Pierre Snyers vient d’écrire d’une plume alerte. Il vient de paraitre sous la responsabilité éditoriale de l’association « sursum corda » à Liège (1) et rassemble un florilège de ses plus récentes notices apologétiques dédiées, comme l’indique le titre de la brochure, « A ceux qui cherchent… ». Celle-ci débute par un paradoxe: une lettre aux indifférents. Une fois convertis à l’inquiétude existentielle, l’auteur les prendra par la main sur le sentier de la recherche du sens : des origines de l’univers à la résurrection des morts, en passant par la fiabilité des Ecritures et de la Tradition, et les questions les plus diverses : sur le bien et le mal, le purgatoire, les miracles, la foi pluraliste au goût du jour ou l’autorité dans l’Eglise. Comme l’auteur n’est pas un théologien conciliaire, il ne se contente pas de soulever des questions, il avance des réponses ou des objections aux doutes. Quoiqu’en disent certains, un peu de prosélytisme de bon aloi n’a jamais fait de tort à personne.

    Auteur de plusieurs essais, publiés notamment aux éditions Hovine, Téqui ou Fidélité, Jean-Pierre Snyers est rédacteur à la revue mensuelle Médiatrice et Reine. Il est en outre conférencier et membre de l'Association des écrivains belges (AEB).Son blog : http://jpsnyers.blogspot.fr/

    Pour commander l’ouvrage qui vient de paraitre :

    « A ceux qui cherchent », in 4°, 25 pp., couv. en quadrichromie, est disponible au prix de 2 euros (+ frais de port 1 €) au siège de l’asbl « Sursum Corda », rue Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 Liège. Cpte bancaire : IBAN BE58 0003 2522 9579. BIC BPOTBEB1. Les commandes peuvent aussi se faire par téléphone : 04.344.10.89 ou e-mail : sursumcorda@skynet.be

    JPSC

    __________________

    (1)  L’association sans but lucratif « Sursum Corda » a été constituée le 24 mai 1996. Outre son objet cultuel (art. 3, a,b et c des statuts), elle a aussi pour but « la sauvegarde et la promotion du patrimoine intellectuel et artistique, en ce compris l’organisation de manifestations qui s’y rapportent »(article 3, d) dans un esprit chrétien : à ce titre elle organise notamment de nombreux, concerts, cours et conférences et publie « Vérité et Espérance. Pâque Nouvelle »  un double magazine trimestriel illustré en quadrichromie. En 2003, l’asbl « Sursum Corda » fut amenée à se porter acquéreur de l’église du Saint-Sacrement (XVIIIe siècle) au Boulevard d’Avroy, pour organiser et pérenniser l’affectation de cet édifice au triple service du culte, de la culture et de la conservation d’un beau bâtiment classé (1957) du patrimoine monumental de Liège. Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

  • Trois fêtes consécutives chantées au St-Sacrement: Christ-Roi, Toussaint, Saint Hubert

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT
    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

     

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    DIMANCHE 27 OCTOBRE 2013 À 10 HEURES

    Fête du Christ-Roi

     

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    La Fête du Christ Roi fut  instituée par Pie XI  en 1925 pour attirer l’attention sur le règne messianique  du Seigneur. Cette messe nous montre qu’en s’immolant sur la croix, l’Agneau de Dieu a réuni toutes les nations que le péché avait séparées, en un seul Royaume, une seule Famille, un seul Corps.

     A l’Évangile, le Christ est debout, prisonnier, devant Pilate. Le représentant officiel de l’empereur romain qui règne sur le monde est assis à son tribunal et il pose au Christ cette question : “ Es-tu roi ? ” “ Je le suis. ” La réponse ne pouvait être plus précise, plus claire ni plus vraie. Elle sortait de la bouche de celui qui allait bientôt, en signe de suprême dérision, être couronné d’épines et nanti d’un manteau et d’un sceptre de roi, et qui règne à jamais sur le trône céleste comme Roi du temps et de l’éternité. — La scène que nous venons de rappeler, extraite de l’Évangile de saint Jean, le disciple bien aimé, n’avait été chantée jusqu’ici, au cours de l’année liturgique, que dans la Passion du vendredi-saint. Elle est désormais utilisée comme Évangile dans tout le monde catholique à la grande fête royale de Notre Seigneur Jésus Christ. C’est un point culminant dans la liturgie de cette nouvelle fête solennelle

      Missel de 1962

    Evangile de la royauté spirituelle de Jésus (Jean, 18, 33-37)

    Propre grégorien de la messe « Dignus est Agnus »

    Kyriale IV « Cunctipotens Genitor Deus » (Xe s.), Credo IV (XVe s), Acclamations carolingiennes (VIIIe s.)

     

    VENDREDI 1er NOVEMBRE 2013 À 10 HEURES

    Fête de la Toussaint

     

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    Une fête collective de tous les martyrs, en relation avec le triomphe pascal du Rédempteur, apparaît en Syrie dès le IVe siècle. Les Byzantins la célébraient au contraire le dimanche après la Pentecôte, usage qui fut jadis introduit également à Rome, comme en fait foi le plus ancien Comes publié par D. Morin d’après le célèbre manuscrit de Würzbourg : Dominica in natale Sanctorum. Cette fête transplantée de Byzance sur les rives du Tibre fut toutefois de courte durée. Dans la semaine après la Pentecôte, une ancienne tradition imposait aux Romains le jeûne solennel des Trois-Temps avec la grande veillée dominicale à Saint-Pierre. Il était impossible, après la fatigue de cette nuit, de célébrer encore, dans la matinée, la solennité de tous les Saints. On renonça donc à l’usage byzantin. Cependant la pensée d’une solennité collective de tous les saints, et non pas simplement des martyrs, gagnait de plus en plus de terrain. Au VIIIe siècle, tandis qu’en Orient les Iconoclastes détruisaient images et reliques, et qu’en Italie, en plein Latium, les cimetières des martyrs gisaient dans l’abandon à cause des continuelles incursions des Lombards dans la campagne romaine, Grégoire III érigea à Saint-Pierre un oratoire expiatoire en l’honneur de tous les Saints, Martyrs ou Confesseurs, morts dans le monde entier. Comment Rome en vint-elle à célébrer aux calendes de novembre la fête de tous les Saints, cela n’est rien moins que clair. Ce changement se fit sous Grégoire IV (827-844), et l’action de Louis le Pieux et de l’épiscopat franc n’y fut pas étrangère ; mais il n’est pas absolument prouvé que l’initiative vînt du Pape plutôt que de l’empereur. Plus tard, Sixte IV ajouta une octave à la fête.

    Le jour où l’Église fête ensemble tous les Saints, la lecture évangélique ne peut être autre que celle des Béatitudes (Matth., V, 1-12). Tous y sont compris, et chacun y reçoit une bénédiction particulière. Pour l’obtenir, point n’est besoin d’une naissance illustre, d’une grande fortune, d’une science ou d’une habileté spéciale ; au contraire, celui qui possède le moins en propre obtient davantage du don céleste, et c’est pourquoi la première bénédiction est pour les humbles et les pauvres d’esprit, c’est-à-dire pour ceux qui, en vue d’acquérir le Christ, se sont dépouillés d’eux-mêmes et se sont faits petits, comme l’enfant de l’Évangile donné par Jésus en modèle à ses Disciples. L’introït de la fête, Gaudeamus... sub honore Sanctorum omnium ,est le même qui fut primitivement assigné à la fête de sainte Agathe (5 février) : cette antienne appartient au vieux fonds primitif du chant grégorien

     

    Missel de 1962

    Evangile des Béatitudes (Matth. 5, 1-12)

    Propre grégorien de la messe « Gaudeamus omnes »

    Kyriale IV « Cunctipotens Genitor Deus » (Xe s.), Credo IV (XVe s.)

    Hymne de la Toussaint « Christe Redemptor Omnium » (IXe s.) 

     

     

    DIMANCHE 3 NOVEMBRE 2013 À 10 HEURES

    Fête de saint Hubert, évêque de Liège

     

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    Patron des chasseurs

    Hubert est issu de la haute noblesse franque ; il est même probablement apparenté aux Pépinides et fut contemporain de Pépin de Herstal dont il fut proche.. À la mort de saint Lambert il fut désigné pour lui succéder à la tête du diocèse de Tongres-Maastricht. Il établit sur les lieux de l'assassinat de son prédécesseur (Liège) une institution religieuse (base de la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert de Liège), et y transféra ses reliques. Ce fait contribua probablement sur ces lieux à la création d'une ville qui devint dans le courant du viiie siècle, le nouveau siège du diocèse de Tongres-Maastricht.. L'époque la plus probable pour ce transfert est celle des 15 premières années du règne de Charlemagne, période où le futur empereur séjournait régulièrement à Herstal, proche de quelques kilomètres du lieu de l'assassinat de saint Lambert.

    Hubert mourut le 30 mai 727 à Tervuren (non loin de Bruxelles) et il fut enseveli à la collégiale Saint-Pierre de Liège. Le 3 novembre 743Floribert, qui lui avait succédé comme évêque de Liège, porta ses reliques devant l’autel. C’est à l’anniversaire de cette cérémonie que fut fixée sa fête.

    Cependant, la dépouille du saint n’est pas destinée à demeurer à Liège. Un siècle après la mort du saint, l’évêque Walcaud décide, en 825, de donner une partie de ses reliques au monastère d’Andage dans les Ardennes, qui prit le nom de Saint-Hubert. C’est dans ce haut lieu de chasse qu’est la forêt des Ardennes que se développa la légende du saint, qui d’évêque fut transformé en jeune seigneur chasseur.

    Missel de 1962

    Evangile de la parabole des talents (Matth., 25, 14-23)

    Propre grégorien de la messe des confesseurs pontifes « Statuit »,  Kyriale IV (Xe siècle), Credo IV (XVe s.)

    Airs de chasse à l’orgue  

    AVEC LE CONCOURS DE LA SCHOLA DU SAINT-SACREMENT

    À L’ORGUE, PATRICK WILWERTH, professeur au Conservatoire de Verviers et Mutien-Omer HOUZIAUX, ancien organiste titulaire de la cathédrale de Liège

    Livrets à votre disposition sur la table au fond de l’église pour suivre la messe 

  • Vient de paraître: Vérité et Espérance/Pâque Nouvelle 3e trimestre 2013

     

     

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    SOMMAIRE

     Editorial : qu’est-ce qui est essentiel pour la foi ? 

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    L’encyclique « Lumen Fidei » : écrite à quatre mains

    Rio : les remèdes du docteur François

    Rome et la liturgie : sur quel pied danser ?

    Belgique : un nouveau Roi  Philippe, fils spirituel de Baudouin

    Liège accueille Mgr Delville

    Fontgombault : essaimage frontalier

     

    La K.U.L. va former des imams

     

    Benoît Poelvoorde : profession de foi 

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    La vraie prière

    La troisième demande du Pater: « fiat voluntas tua »

    Quand l'Université s'intéresse au chant grégorien:

    Révisons notre catéchisme : Benoît XVI expose le dogme du péché originel…

     

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. , Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

     

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien sont reçus au compte IBAN:  BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

     

     

  • L’encyclique « Lumen Fidei » :

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    Première du pape François

    ou dernière du pape Benoît ?

     

    Signée le 29 juin par le pape François et publiée sous son nom le 5 juillet suivant, cetteimages (2).jpg ency­clique (une introduction et quatre chapitres, en tout une cinquantaine de pages) a été rédi­gée "à quatre mains" avec son prédécesseur le pape Benoît XVI.

    C’est un document didac­tique sans être ennuyeux, clair et profond à la fois, une porte ouverte sur l'acte de foi, la ré­flexion spirituelle et la prière. Tout ce qu’il faut pour plaire aux « zelanti » et déplaire aux « poli­ticanti », lesquels ne manqueront pas de le snober, car il ne comporte aucune « avancée » doctrinale sur les incessantes controverses (nature du sacerdoce presbytéral, ordination des femmes, mariage homosexuel, statut ecclésial des divorcés remariés etc.) qui agitent l'Eglise postconciliaire.

    Il s’agit « seulement » d’une méditation sur ce que comporte et implique l’acte de croire, ce que l’on appelait dans le petit catéchisme de notre enfance le « Je crois en Dieu. JPSC

    Comme l’observe l’abbé Guillaume de Tanoüarn sur son metablog (07.07.2013)  cette encyclique est, en réalité, le dernier document qui soit rédigé par le pape Benoît : « On reconnaît et son style, archi-documenté que ce soit dans l'ordre sacré ou dans l'ordre profane (Nietzsche, Rousseau,Wittgenstein), et sa manière, douce ne prenant jamais l'adversaire de front mais ne lui laissant aucune chance, et aussi sa volonté de faire le point sur tous les sujets afférents au sujet principal, comme on le fait dans un cours bien professé : salut par la foi, rapport foi et science, foi et société, foi et Eglise etc. C'est tout Benoît XVI, cela. Un peu difficile à lire ? C'est vrai, avouons-le. Comme ses trois autres encycliques d’ailleurs (ndlr : Deus caritas est, Spe  Salvi, Caritas in Veritate). Mais pour celui qui veut se donner la peine de la lire, quelle fécondité ! »

    Denis Sureau l’a commentée (23.07.2013) sur le site du bimensuel « L’Homme Nouveau », dont il est le directeur. Voici un condensé de sa lecture :

    L'encyclique s'ouvre sur un beau rappel : la foi est une lumière car le Christ est le vrai soleil. La lumière de la foi est plus brillante que la foi dans les Lumières. La foi est « une lumière pour nos ténèbres ».

     Histoire de la foi

     Le premier chapitre  (« Nous avons cru en l'amour »), exercice de théologie narrative, commence par évoquer Abraham, « notre père dans la foi : la foi d'Abraham anti­cipait la venue du Christ, la foi étant « confession que Jésus est le Seigneur », qu'il est mort par amour pour les hommes et que Dieu l'a ressuscité. Croire, ce n'est pas seulement croire en cela, mais c'est aussi participer à la manière de voir de Jésus. C'est s'ouvrir à un amour qui nous précède et nous transforme intérieurement. Le pape insiste ici sur un point important : la forme ecclésiale de la foi. « La foi n'est pas un fait privé, une concep­tion individualiste, une opinion subjective », car elle se confesse en communion, entre croyants au sein de l'Église qui, selon la belle formule de Romano Guardini, « est la porteuse historique du regard plé­nier du Christ sur le monde ».

    Foi, vérité, amour et raison

    images (10).jpgLe deuxième chapitre (« Si vous ne croyez pas, vous ne comprendrez pas ») expose le lien étroit entre foi et vérité : « La foi, sans la vérité, ne sauve pas ». Or, aujourd'hui, la vérité est « souvent réduite à une authenticité subjective de chacun, valable seulement pour la vie individuelle ». 

    Une vérité commune est identifiée avec « l'imposition intransigeante des totalitarismes ». 

    Mais, si elle est l'amour de Dieu qui lui ne s'impose pas par la violence, la vérité n'écrase personne, et le croyant ne peut être arrogant – la vérité le rend humble.

    Reprenant une formule chère à Joseph Ratzinger, l'encyclique dit que « la foi élargit les horizons de la raison » et invite la science à s'ouvrir à toute la richesse de la Création.

    Elle permet également la rencontre avec les adeptes des autres reli­gions ainsi qu'avec les incroyants qui« désirent croire et cherchent sans cesse ». La théologie inter­vient ici comme science de la foi, comme « participation à la con­naissance que Dieu a de lui-même ». 

    L'encyclique rappelle qu'elle est au service de la foi des chrétiens et ne doit pas considérer le Magistère comme une limite à sa liberté.

    Transmettre la foi

    Le troisième chapitre (« Je vous transmets ce que j'ai reçu »)  traite de la transmission de la foi. Qui s'est ouvert à l'amour de Dieu ne peut le garder pour lui. La foi se transmet « de personne à per­sonne, comme une flamme s'al­lume à une autre flamme », de gé­nération en génération, à travers une chaîne ininterrompue de té­moins, au sein de la communauté qu'est l'Eglise. « Il est impossible de croire seul ». 

    Avec le Credo, le Décalogue et le Notre Père, les sa­crements jouent un rôle particu­lier : « par eux, une mémoire incar­née est communi­quée ». 

    Le Pape  insiste sur l'unité de la foi (la foi est une car Dieu est un) et son inté­grité : « Étant donné qu'il n'y a qu'une seule foi, celle-ci doit être confessée dans toute sa pureté et son intégrité. ». Le dépôt de la foi doit être transmis dans sa totalité : avis aux catéchistes ! Retirer quoique ce soit à la foi serait le re­trancher de la vérité de commu­nion.

     La foi dans la cité

    Le quatrième chapitre (« Dieu pré­pare pour eux une cité ») affirme que la foi a uneimages (11).jpg incidence so­ciale, « au service concret de la justice, du droit et de la paix ». Elle est un  « bien commun » qui a « apporté de nombreux bienfaits à la cité des hommes ». D'abord dans la fa­mille, « union stable de l'homme et de la femme dans le mariage » (certains jour­naux n'ont retenu de l'encyclique que cette phrase pour dire que le Pape était contre le mariage homo !). Puis dans les autres rapports sociaux : la reconnais­sance d'un Père com­mun peut seule as­surer une frater­nité que la modernité tente en vain de fonder sur l'égalité.

    Quand la foi diminue, les fondements mêmes de la vie communautaires s'amoin­drissent. D'où l'impérative néces­sité de confesser Dieu publique­ment :  « Peut-être aurions-nous honte d’appeler Dieu notre Dieu ? Peut-être est-ce nous qui ne Le confessons pas comme tel dans notre vie publique, qui ne propo­sons pas la grandeur de la vie en commun qu’il rend possible ? »

    L'encyclique s'achève, après une méditation sur la foi comme « force de consolation dans la souf­france », sur une prière à Marie, Mère de Jésus, Mère de l’Église et Mère de notre foi.

  • Belgique : un nouveau Roi

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    Philippe, fils spirituel de Baudouin ?

     

     

    Le point de vue de Florencia Valdés Andino sur le site de « La Vie » :

    images (8).jpgDimanche 21 juillet 2013 :la Belgique a fêté la prestation de serment de son nouveau roi Philippe, succédant à son père Albert, qui a abdiqué le jour même. Façonné par son oncle, le très croyant roi Baudouin, il a dû attendre vingt ans pour accéder au trône.

     A sa mort en 1993, après 42 ans de règne, le pape Jean-Paul II a qualifié le Roi Bau­douin de Belgique de « roi exemplaire ». C'est ainsi que le souverain pontife a ré­sumé une riche vie spirituelle nourrie de prière, de discrets pèlerinages et œuvres de charité. (…)

     C'est ce monarque qui prépare le futur roi Philippe au trône. 

    Ne pouvant pas avoir de descendance, le roi le prend sous son aile et exprime haut et fort son désir de le voir régner après lui. Le tout jeune Philippe mène à bien de nombreuses missions à l'étranger où il montre son talent dans les affaires. Mais il reste considéré comme timide et maladroit. D'autant que, trop présent dans la politique, il ose critiquer les partis séparatistes et ne cache pas les convictions religieuses qu'il partage avec son mentor. (…)

    Philippe, 53 ans, pourra-t-il appliquer les enseignements de son oncle ? 

    Selon le Vicaire général du diocèse de LiègeAlphonse Borras, il ne sera pas sim­ple d'emboîter le pas de son maître : « La Belgique a vécu de nombreux change­ments et a traversé la pire crise politique de son histoire. Philippe sera prudent, ce serait mal venu d'afficher ses convictions. Cela ne contribuerait pas à la participa­tion du roi dans les débats de société. Le roi règne mais ne gouverne pas ». 

    Luc Tie­lemans, directeur général des Médias ca­tholiques francophones belges, reprend cette même devise. « Le devoir l'oblige à une très grande neutralité parfois contre ses propres convictions, analyse-t-il. Il doit être très prudent vis-à-vis des Flamands. Il est certain que sa foi va le guider, il y a quelque chose du roi Baudouin en lui. Mais son épouse, la reine Mathilde apparaît de plus en plus comme une pièce maîtresse dans sa spiritualité. Elle joue un rôle très important. » Le père Patrick Ballard, spé­cialiste en droit canonique, approuve : « Mathilde est une femme qui va beaucoup lui apporter. Elle rayonne ». (…)

    Notre commentaire :

    Un article intéressant (et qui change des banalités, plus ou moins  grotesques etimages (7).jpg malveillantes, lues dans « Le Monde » et autres faiseurs d’opinion de la presse inter­nationale).

    Philippe sera certainement, comme son oncle Baudouin, un Roi de conviction : ce qui suscite les mises en garde de deux personnages emblémati­ques du profil officiel des milieux cléricaux : Alphonse Borras, Vicaire Général du dio­cèse de Liège, et Luc Tielemans, directeur des médias francophones de l’Eglise ca­tholique belge. Mais que la "nomenklatura" se rassure : est-ce que le Roi Baudouin a jamais attenté à la liberté de pensée ga­rantie par la constitution belge ? Par ail­leurs, le Roi Philippe fera certainement ex­cellente équipe avec son Chef de Cabi­net, le baron Frans Van Daele, un diplo­mate chrétien flamand de haute volée, intelligent, ferme et discret. 

    JPSC