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Coronavirus : le port du masque ne sera pas assoupli en Wallonie
Les discussions sur l'extension du covid safe ticket l'avaient quelque peu éclipsé mais la Wallonie ne s'était pas encore prononcée sur un éventuel assouplissement concernant le port du masque à partir du 1er octobre. C'est désormais chose faite et sans surprise, d'assouplissements, il n'y aura point.
Comme à Bruxelles, et contrairement à la Flandre, le port du masque restera obligatoire dans les secteurs où il est actuellement d'application. "Les assouplissements décidés par le comité de concertation le 17 septembre dernier ne s'appliqueront pas, pour le moment, en Wallonie", a annoncé jeudi le gouvernement régional.
Concrètement :
Le masque devra toujours être porté dans les transports en commun et les gares, dans les magasins et les centres commerciaux, lors des déplacements dans les établissements Horeca, dans les salles de conférence, les foires commerciales, les auditoriums, les lieux de culte, les palais de justice, les bibliothèques et lors de manifestations. Il reste également obligatoire dans les lieux très fréquentés tels que les rues commerçantes, les marchés annuels et les foires.
Par contre, dans les lieux ou évènements durant lesquels le covid safe ticket sera d'application dès le 1er octobre (discothèques et évènements de masse), le port du masque ne sera pas obligatoire pour les visiteurs.
Et lorsque le pass sanitaire sera étendu au sud du pays - ce qui devrait prendre plusieurs semaines à tout le moins -, "les modalités relatives au port du masque seront revues dans certains secteurs", indique enfin le gouvernement. »
Adoration eucharistique à l’église du Saint-Sacrement au Bd d’Avroy à Liège : chaque mardi, de 17h00 à 19h00 (vêpres chantées, lecture de l'évangile du jour, chapelet, confessions, bénédiction du saint-sacrement), chaque jeudi, de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00, chaque vendredi de 12h00 à 14h00, exposition du saint-sacrement et confessions.
Horaire général des messes et des offices dans cette église liégeoise (Bd d'Avroy, 132):
L'évêque Lambert fut assassiné un 17 septembre d'une année entre 696 et 705 que les historiens hésitent encore à fixer. Son martyre eut lieu à Liège dans la villa franque qu'il possédait sur le site de l'actuelle place Saint-Lambert. Un culte populaire du saint martyr s'y développa. Il fut favorisé par la décision de son successeur, saint Hubert, d'y transférer sa dépouille mortelle qui, dans un premier temps, avait été ramenée au siège du diocèse alors fixé à Maastricht. La dévotion jamais démentie à la mémoire de notre Saint entraîna ensuite le déplacement à Liège de la résidence officielle des évêques: un acte véritablement fondateur pour l'avenir de la Cité et ce qui deviendra, plus tard, le Pays de Liège.
Le "dies natalis", la naissance au ciel, de saint Lambert se fête le 17 septembre de chaque année mais la solennité de cette fête peut aussi se célébrer le dimanche qui suit : ce sera le cas en l'église du Saint-Sacrement au Bd d’Avroy, dimanche prochain 19 septembre 2021 à 10 heures, où la messe sera aussi chantée en grégorien et en plain chant liégeois. À l’orgue : Patrick Wilwerth
DIMANCHE 19 SEPTEMBRE 2021 À 10 HEURES
A l'église du Saint-Sacrement
Boulevard d'Avroy, 132 à Liège
Le programme des chants:
Propre grégorien de la fête :
Introït « Gaudeamus », graduel « Ecce sacerdos magnus », alleluia « Ego sum pastor bonus », offertoire « Posuisti » et communion « Ego sum pastor bonus »:
Ces chants du propre de la fête sont ceux de la messe de saint Lambert en usage à Liège au XXe siècle, à partir de la réforme de saint Pie X. Il démarque lui-même une partie de la messe, beaucoup plus ancienne cette fois, du deuxième dimanche après Pâques, le dimanche du Bon Pasteur. On sait que la représentation la plus précoce du Christ dans les catacombes était celle d’un berger ayant une brebis sur ses épaules, illustration en forme d’arcane de la parabole du bon berger : d’où sa présence dans la liturgie pascale. L’adaptation de cette liturgie aux évêques martyrs est obvie, puisqu’ils ont, comme le bon berger de l’Evangile, « donné leur vie pour leurs brebis ». C’est le cas du verset alléluiatique « Ego sum pastor bonus » (1er mode) et du verset de communion sur le même texte (IIe mode). D’autres textes chantés de la messe proviennent du répertoire destiné aux fêtes d’évêques, peut-être créés en partie pour la célébration de la fête de saint Martin de Tours. Ce serait le cas du graduel « Ecce sacerdos magnus » (Ve mode) et de l’offertoire « Posuisti » (VIIIe mode). L’introït est le très célèbre « Gaudeamus » (1er mode) attesté dès le haut moyen âge et qui a tant de fois servi de « teneur » aux compositions polyphoniques ; cette page, peut-être écrite primitivement pour la commémoration du martyre de sainte Agathe, se retrouve aux fêtes de la Toussaint et de Notre-Dame.
(D’après la notice du musicologue Carl de Nys accompagnant le disque « Plain-chant pour le millénaire de Liège »)
Kyriale « Cunctipotens genitor Deus » :
Kyrie, Gloria, Sanctus, Agnus Dei et Credo IV
Plain-chant liégeois :
Séquence à saint Lambert "Christi nomine laetemur et Lamberto gratulemur"
Cette prose ou séquence « Christi nomine laetemur » (Ve mode), qui se chante après l’alleluia, avant la lecture de l’Evangile, ne se trouve pas dans le répertoire : il s’agit plus que probablement, de l’adaptation d’un texte assez récent sur un schéma mélodique ancien en usage à Liège.
Hymne de la Principauté de Liège "Magna Vox",
La Magna vox fut considérée comme l’hymne « national » de la Principauté de Liège. Un des derniers maîtres de chapelle de la cathédrale Saint-Lambert, Jean-Noël Hamal (Liège 1709-1778) nous en a laissé une belle version polyphonique à six voix. En fait, il s’agit de l’antienne ad Magnificat des premières Vêpres de l'office liégeois de saint Lambert .
C’est cette version que l’on peut lire et écouter ici, interprétée par des grégorianistes du diocèse: