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Les inondations de plus en plus catastrophiques de ces derniers jours ont provoqué de grandes souffrances dans la population de notre province. De nombreux endroits sont inondés, comme les centres-villes d’Eupen-bas, de Verviers, de Spa, de Theux, de Chaudfontaine, de Chênée, d’Angleur. La ville de Liège est menacée aussi. Nous déplorons le décès de plusieurs personnes. Nos autorités font le maximum pour venir en aide à chacun, nous les en remercions de tout cœur. Elles sont évidemment limitées dans leurs moyens par la violence des éléments naturels. Merci aussi à tous les bénévoles qui s’emploient à secourir leurs proches.
L’angoisse étreint beaucoup de familles au vu des dégâts dus aux eaux et sous la menace d’une crue plus forte encore. C’est pourquoi nous invitons chacun à la solidarité avec ses proches et avec les personnes dans le besoin. Les locaux paroissiaux ou les églises peuvent être mis à la disposition des personnes nécessiteuses s’ils sont protégés contre les eaux. Malheureusement de nombreuses églises sont inondées à leur tour.
Que cela ne nous empêche pas de nous porter mutuellement dans la prière.
Vous trouverez ci joint un texte de prière préparé par l’abbé Pierre Hannosset, curé de l’UP Notre-Dame des Sources – Chaudfontaine-Trooz, et disponible sur ce site :
Merci à lui de nous aider à prier en ces temps pénibles, à garder espoir et confiance dans l’épreuve. Soyons confiants dans la force du Seigneur, communiquée à nous par son Esprit-Saint. Prions par l’intercession de Marie, la Vierge des Pauvres, elle qui nous a précédés dans la voie des épreuves et qui nous protège dans l’adversité.
Belgique : le Comité de Concertation gouvernemental (CODECO) vient d’annoncer les mesures sanitaires anticovid applicables au culte à partir du 27 juin 2021. Le vicariat général du diocèse de Liège les résume comme suit :
« Plan intérieur: si l’église est suffisamment grande, l’exercice du culte est possible jusqu'à 200 personnes, l’officiant et les enfants de moins de 12 ans, non comptés.
Plan extérieur: si l’exercice du culte se vit dans une parcelle privée en plein air, qui ne jouxte pas la voie publique, l’assistance peut monter jusqu'à 400 personnes, l’officiant et les enfants de moins de 12 ans, non comptés.
Dans les deux cas, les conditions suivantes doivent être respectées:
- L’équipe pastorale de chaque UP désigne un « responsable Corona » pour mettre en œuvre ces mesures. Celui-ci nommera, pour chaque célébration, un ou plusieurs « stewards » (sacristain, paroissien régulier...) qui veillent au respect du nombre de fidèles et des prescriptions, ainsi qu’au maintien des distances (pas de rassemblements, pas de contacts, idéalement entrée et sortie différentes…). Le steward devra être reconnaissable (le plus simple étant qu’il se présente et fasse quelques rappels d’usage en début et fin de célébration).
- Une distance de 1,5 m entre chaque groupe de 4 personnes ou bulles familiales. (Le plus simple semble être d’espacer les rangées de chaises de 1,5 m, les unes des autres).
- Tout contact entre les participants doit être évité: poignées de main, embrassades...
- Tout le monde se désinfecte les mains à l’entrée et met un masque buccal.
- L’église sera aérée au maximum: toutes les portes et éventuelles fenêtres restent grandes ouvertes durant l’office (en cas de grand froid, l’ouverture peut être moindre).
- Les célébrants portent le masque, si une distance de 1,5 m les sépare. Si une distance de 3 m les sépare, ils peuvent enlever le masque. Une distance de 5 m devra les séparer de l’assemblée.
- Les membres de la chorale ou chantres portent le masque si une distance de 1,5 m les sépare. Si une distance de 3 m les sépare, ils peuvent élever le masque. Une distance de 5 m devra séparer la chorale de l’assemblée.
- Les instruments à vent ne sont pas autorisés, à l’exception de l’orgue.
- La collecte se fait sans passer de plateau. (La collecte électronique peut aussi être appliquée. Plus d’info: appli-laquete@evechedeliege.be)
- Les objets du culte ne sont touchés que par une personne.
- Les bénitiers sont rendus inutilisables, les offrandes eucharistiques sont couvertes.
- La communion eucharistique se donne après que le célébrant se soit désinfecté les mains. Il portera son masque buccal. En règle générale, il portera la communion aux personnes, qui seront invitées à rester à leur place.
- La confession se vit, en portant un masque et en respectant une distance de 1,5 m entre le célébrant et le pénitent.
- Pour tout détail pratique ou précision, n'hésitez pas à consulter les protocoles en annexes (*)
À partir du 16 juillet, de nouveaux assouplissements sont annoncés. Nous ne manquerons pas de vous informer de la levée des restrictions qui pourrait être totale. À suivre...
Nonobstant les contraintes en tous genres (de distanciations spatiales en particulier) imposées par les normes sanitaires anticovid 19, limitant le nombre de fidèles dans la nef à 100 personnes (dont 20 choristes et instrumentistes), la messe s’est déroulée dans une atmosphère très participative, en particulier parmi les jeunes.
Le reportage audiovisuel ci-dessous (cliquer sur le lien https://youtu.be/Lc8ctnDmLnk) illustre la qualité des chants liturgiques (Sextuor grégorien de Drongen réuni et dirigé par Peter Cannière, Ensemble instrumental Darius, Choeur polyphonique Praeludium, dir. Patrick Wilwerth, organiste) et il se termine, dans le narthex de l’église, par le rite peu usité de la bénédiction des portes restaurées du sanctuaire, ouvertes à deux battants, sur le Boulevard d’Avroy, en pleine circulation du samedi soir.
On lira ci-dessous le texte de l’homélie prononcée par l’évêque de Liège au cours de cette messe commémorative de la Fête du Corps et du Sang du Christ célébrée dans la forme extraordinaire du rite romain :
« Chers Frères et Sœurs,
Cette messe du S.-Sacrement est placée sous le signe des retrouvailles. C’est la première fête que nous pouvons célébrer depuis huit mois en étant nombreux dans cette église. Nous avons découvert durant la période de confinement combien la participation directe à la liturgie nous manquait et combien nous désirions communier au corps du Christ. Le sens même du sacrement, comme signe sacré et efficace de la grâce de Dieu, nous apparaissait d’autant plus que nous en étions privés.
Or Jésus a voulu, lors de la dernière Cène, donner un signe d’espérance à ses disciples et il leur a demandé de le reproduire en disant : « Faites cela en mémoire de moi ». Jésus a affirmé que le pain rompu était son corps et que la coupe de vin était « la nouvelle alliance en son sang » (1 Co 11,23-29). Cela signifie qu’il voyait son corps, bientôt rompu par sa mort sur la croix, comme une offrande brûlée en holocauste sur l’autel, comme l’agneau immolé qu’on offrait à Dieu dans le temple de Jérusalem : c’est un don fait à Dieu, qui est aussi un don de soi ; il monte vers Dieu, comme une fragile fumée d’encens monte vers le ciel. Quant à son sang versé, Jésus l’a vu comme le sang du sacrifice, le sang qui appartient à Dieu et qui retourne à Dieu. Cela manifeste que la force de vie de Dieu est présente dans ce sang et l’emportera sur la mort. C’est pourquoi il ajoute : « Chaque fois que vous mangerez ce pain et boirez cette coupe, vous annoncerez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il revienne. Jésus annonçait ainsi reviendrait ressuscité.
Quant à nous, quand nous célébrons l’eucharistie, nous vivons aussi cette offrande et recevons le don de vie. Quand nous apportons à l’autel nos offrandes, le pain, le vin, parfois d’autres fruits de la terre, et même la collecte, nous offrons au Seigneur ce qui nous est cher, nous lui offrons toute notre vie, nous lui ouvrons notre cœur. Ce mouvement est souligné par la fumée de l’encens qui est répandue sur les offrandes et qui montre que nos dons sont agréés par Dieu. Puis, au moment de la consécration, le pain et le vin posés sur l’autel deviennent le corps et le sang du Christ, ils manifestent que la vie de Dieu est rendue présente en eux. Ce don s’accomplit dans la communion au corps et au sang du Christ, par laquelle Dieu fait alliance avec nous et nous fait entrer dans sa vie divine. Comme le disait Jésus dans l’évangile (Jn 6,56-59) : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui. Celui qui mange ce pain vivra éternellement ». Dans la communion au Christ nous trouvons la vraie vie, et dans la communion à celui qui souffre, nous trouvons la vraie joie.
Pour valoriser ce don que Dieu nous fait, nous célébrons avec solennité l’eucharistie dans cette église du Saint-Sacrement, dans la forme extraordinaire du rite romain, parce qu’elle a nous permet de garder la richesse de la liturgie ancienne, dans la beauté de ses gestes, de ses mots et de ses chants, qui évoquent le mystère d’amour de Dieu qui se donne à nous. Nous inaugurons aussi la fin des travaux réalisés en cette église du S.-Sacrement. La voûte et le toit ont été restaurés : cela ne se voit pas, mais cela vous garantit qu’ils ne vous tomberont pas sur la tête ! Mais ce qu’on voit, c’est la façade, magnifiquement restaurée, avec ses deux portes majestueuses, qui sont les plus grandes de Wallonie à être faites dans une seule pièce de bois. Leur restauration a été l’objet d’un travail minutieux réalisé par un ébéniste, de sorte qu’aujourd’hui on peut les pousser sans effort et sans les faire grincer. Nous les bénirons à la fin de cette célébration.
Si sainte Julienne de Cornillon a reçu l’inspiration de faire célébrer la fête du Saint-Sacrement, c’est qu’elle avait compris combien le sacrement actualise en nous la vie du Christ. En effet la vie du Christ ne se résume pas à son aspect historique ; elle se prolonge en chacun de nous par un signe qui nourrit chacune de nos vies. Comme le Christ s’est livré à nous et s’est donné à nous, il nous invite à nous donner aux autres. Nous rejoignons l’intuition de sainte Julienne de Cornillon qui était d’abord au service des malades comme directrice d’un hôpital, la léproserie de Cornillon, avant d’être aussi la promotrice de la fête du Saint-Sacrement, fête destinée à favoriser l’union du chrétien au Christ par la communion eucharistique. Et nous portons fortement dans notre prière tous ceux qui se sont donnés pour leurs frères et sœurs durant cette crise du coronavirus. Je pense au personnel soignant, aux personnels des maisons de retraite, à tous ceux qui ont accompagné une personne en difficulté et à tous ceux qui ont souffert durant cette pandémie. Cette période difficile nous a aussi stimulés à trouver des gestes nouveaux pour nous soutenir les uns les autres. Elle a fait apparaître l’importance de l’affection et de la solidarité.
Alors recevons avec foi le corps du Christ qui nous est donné en communion et, dans ce monde qui passe, soyons des témoins de la vie qui ne passe pas !