Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Page 23

  • Négociations sur la reprise des célébrations dans les églises

    Conference_episcopale_de_Belgique-600x339.jpg

    Communiqué de presse des évêques belges du 5 mai 2020

    « Les chefs des cultes reconnus en Belgique ont été reçus par le Ministre de la Justice Koen Geens. Mgr Guy Harpigny, Évêque de Tournai, et Mgr Johan Bonny, Évêque d’Anvers, y ont représenté le culte catholique. La réunion s’est déroulée dans un excellent esprit de travail et en bonne concertation avec l’ensemble des chefs de culte.

    Le Ministre de la Justice a exprimé sa reconnaissance aux représentants sur la manière dont ont été appliquées les règles édictées par le Conseil national de Sécurité du Gouvernement Fédéral.

    La reprise progressive des cultes publics est examinée avec le Conseil national de Sécurité, en prévoyant toutes les règles de sécurité sanitaires.

    Un message commun sera adressé par les responsables des cultes dès qu’un accord sera conclu, et ce en fonction du déconfinement progressif en cours.

    Il est rappelé que les églises restent normalement ouvertes pour la prière personnelle, dans le respect des distanciations sanitaires et que les célébrations enregistrées peuvent se dérouler avec un maximum de 10 personnes présentes en ce compris celles qui procèdent à l’enregistrement.

    Les Évêques ont toute confiance dans le travail constructif en cours et plaident pour la reprise la plus rapide des célébrations publiques.

    Les Évêques de Belgique »

  • Déconfinement : entre prudence et impatience

    bg_head.png

    Dans sa newsletter mensuelle (mai 2020)  l’abbé Ralph Schmeder, responsable du service de presse du diocèse de Liège écrit :

    « Chère lectrice, cher lecteur,

    Récemment, une paroissienne engagée publiait une lettre ouverte dans laquelle elle exprimait ses frustrations et son impatience : « Dans toutes les communications sur les secteurs impactés par les mesures de confinement, il y a un grand oublié : c’est la face spirituelle de l’homme. (…) Pourquoi ne communique-t-on jamais sur les mesures prises à l’égard des célébrations religieuses ? »

    Je dois vous avouer que moi aussi, j’ai été déçu, en suivant la conférence de presse du gouvernement le 24 avril dernier, de ne rien entendre au sujet des célébrations dans les églises, temples et mosquées de notre pays. On peut comprendre que les secteurs de l’économie, de l’enseignement et du monde médical et social aient la priorité dans la relance de la vie publique, mais de là à ne donner aucune perspective aux représentants des cultes, il y a un pas.

    Nos évêques ont réagi au début de la semaine en exprimant publiquement leur souhait de reprendre les activités paroissiales. On attend donc avec impatience une prise de position des décideurs politiques.

    En même temps, comme pour les autres domaines, nous savons très bien que l’après-confinement sera assez différent de l’avant. Les paroisses devront prendre des mesures pour protéger les pratiquants dont une bonne partie est composée des fameux « groupes à risque », notamment de personnes âgées. Les salutations et échanges de paix devront se faire à distance… Comment imaginer une chorale où chaque membre doit rester à plus d’un mètre et demi des autres chanteurs ? Comment célébrer les « grandes occasions » comme les premières communions, les professions de foi ou les confirmations, mais aussi certains mariages et baptêmes ou certaines funérailles, lorsque la distanciation physique sera obligatoire ? Comment chanter et communier avec un masque sur la bouche ? Les évêques ont déjà élaboré un « code de bonne conduite », mais il n’a pas de sens tant que le feu vert des autorités n’est pas donné.

    On peut aussi se demander quelle sera la réaction des catholiques habitués à la messe hebdomadaire, voire quotidienne pour certains. Vont-ils revenir en masse, soulagés de ne plus devoir se contenter d’une communion spirituelle devant un écran de télévision ou d’ordinateur, ou bien ont-ils « pris le pli » d’une pratique plus « électronique » ? L’envie de retrouver la communauté paroissiale sera-t-elle plus forte que la peur de la contamination ?

    Des questions auxquelles il est impossible de répondre maintenant. Pour certains, cette période qui approche de sa fin a été l’occasion d’une redécouverte spirituelle, et ils voudront l’approfondir par la fréquentation plus régulière d’une communauté, mais la tendance inverse est possible aussi : on nous a tellement sensibilisé ces dernières semaines à une « pratique intérieure » que certains ne ressentent peut-être plus le besoin de la partager avec d’autres.

    Reste à espérer que l’Eglise retrouve son dynamisme et sa visibilité. Finalement, le nombre assez impressionnant de manifestations qui ont dû être annulées ou reportées n’est-il pas le signe que nos paroisses, aumôneries, mouvements et associations sont des acteurs très actifs et présents dans la société ?

    Bon déconfinement à chacune et chacun,

    Ralph SCHMEDER, responsable du Service de Presse »

    Ref. Déconfinement : entre prudence et impatience

    Et, pour mémoire, en attendant que viennent des jours meilleurs :

    A Liège, les églises suivantes restent ouvertes pour la visite individuelle, la prière personnelle et le recueillement : en tant qu’espaces publics, elles sont bien évidemment soumises aux mesures sanitaires prescrites, dont le respect de la distance de sécurité:

    La Cathédrale Saint-Paul

    → tous les jours de 8h00 à 17h00     

    Rive gauche : 

    Saint-Denis

     tous les jours de 10h à 12h

    Saint-Sacrement

    (la présence d’un prêtre est assurée)

     tous les mardis de 17h à 19h

     tous les jeudis de 10h à 12h et de 14h à 17h

     tous les vendredis de 12h à 14h

     tous les samedis et tous les dimanches de 14h00 à 17h00

    Sainte-Marie des Anges

     tous les jours de la semaine de 9h à 16h

     tous les samedis de 9h à 12h

    Saint-Gilles

     tous les jours de 9h à 12h 

    Rive droite :

    Notre-Dame du Rosaire Bressoux

     sas d’entrée ouvert tous les jours de 9h à 17h

     

  • Pâques : Mortem moriendo destruxit

    Dans la messe latine du jour de Pâques, lorsqu’il chante la préface solennelle, le prêtre proclame le coeur de notre foi dans le Christ : « ipse vere est Agnus qui mortem nostram moriendo destruxit et vitam resurgendo comparavit », ce qui veut dire « c’est vraiment lui l’Agneau qui en mourant détruisit notre mort et, en ressuscitant, racheta notre vie ». En termes concis tout est là.  Et c’est aussi, dans la foi, la seule position tenable pour un chrétien confronté à la pandémie fulgurante qui frappe aujourd’hui la terre entière.

    rea_238817_015 copie.jpgLe Cardinal Robert Sarah, dans une interview qu’il vient d’accorder au magazine « Valeurs actuelles », ne dit pas autre chose. A la question posée par Charlotte d’Ornellas, l’auteur du best-seller « Dieu ou rien » répond sans ambages :

    « […] Lorsque la mort est si massivement présente, je vous invite à vous poser la question : la mort est-elle vraiment la fin de tout ? Ou bien n’est-elle pas un passage, douloureux certes, mais qui débouche sur la vie ? C’est pour cela que le Christ ressuscité est notre grande espérance. Regardons vers Lui. Attachons-nous à Lui. Il est la Résurrection et la Vie. Qui croit en Lui ne mourra jamais (Jn, 11, 25-26).

    Ne sommes-nous pas comme Job dans la Bible ? Appauvris de tout, les mains vides, le cœur inquiet : que nous reste-t-il ? La colère contre Dieu est absurde. Il nous reste l’adoration, la confiance et la contemplation du mystère. Si nous refusons de croire que nous sommes le fruit d’un vouloir amoureux de Dieu, alors tout cela est trop dur, alors tout cela n’a pas de sens. Comment vivre dans un monde où un virus frappe au hasard et fauche des innocents ? Il n’y a qu’une réponse : la certitude que Dieu est amour et qu’il n’est pas indifférent à notre souffrance. Notre vulnérabilité ouvre notre cœur à Dieu et elle incline Dieu à nous faire miséricorde.

    Je crois qu’il est temps d’oser ces mots de la foi. Le temps est fini des fausses pudeurs et des hésitations pusillanimes. Le monde attend de l’Eglise une parole forte, la seule parole qui donne l’Espérance et la confiance, la parole de la foi en Dieu, la parole que Jésus lui-même nous a confiée ».

    La séquence qui suit l’alleluia de la messe du jour de Pâques nous invite à le proclamer : « la mort et la vie se sont affrontées en un duel gigantesque: le maître de la vie était mort et le voici vivant qui règne à nouveau ».

     

    "Victimæ paschali laudes" est une séquence liturgique pour le dimanche de Pâques. Elle est généralement attribuée à un auteur du XIe siècle, Wipo (appelé aussi Wipon de Bourgogne), aumônier (chapelain) de l'empereur du Saint-Empire Konrad II. On l'attribue quelquefois à Notker (moine de Saint-Gall en Suisse), au roi de France Robert le Pieux ou encore à Adam de Saint-Victor. (source)


    1 Victimae paschali laudes immolent Christiani
    2a Agnus redemit oves: Christus innocens Patri reconciliavit peccatores.
    2b Mors et vita duello conflixere mirando, Dux vitae mortuus, regnat vivus.
    3a Dic nobis Maria, quid vidisti in via?
    3b Sepulcrum Christi viventis, et gloriam vidi resurgentis:
    4a Angelicos testes, sudarium et vestes.
    4b Surrexit Christus spes mea: praecedet suos in Galilaeam.
    5a Credendum est magis soli Mariae veraci quam Judaeorum turbae fallaci.
    5b Scimus Christum surrexisse a mortuis vere: Tu nobis, victor Rex, miserere.
    Amen. Alleluia.

    1 A la victime pascale, chrétiens, offrez le sacrifice de louange.
    2a L'agneau a racheté les brebis : le Christ innocent a réconcilié les pécheurs avec le Père.
    2b La mort et la vie s'affrontèrent en un duel prodigieux. Le Maître de la vie mourut : vivant, il règne.
    3a Dis-nous, Marie Madeleine, qu'as-tu vu en chemin ?
    3b J'ai vu le sépulcre du Christ vivant, j'ai vu la gloire du Ressuscité.
    4a J'ai vu les anges ses témoins, le suaire et les vêtements.
    4b Le Christ, mon espérance, est ressuscité, il vous précédera en Galilée.
    5a [...]
    5b Nous le savons : le Christ est vraiment ressuscité des morts. Roi victorieux, prends-nous tous en pitié !
    Amen. Alleluia.

  • Chemin de Croix du Vendredi-Saint 10 avril 2020 à l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132

    img_1801.jpgEn cette période de confinement prophylactique prescrit par les autorités publiques pour circonscrire l’épidémie de coronavirus, les rassemblements de personnes sont interdits jusqu’à nouvel ordre. Les offices religieux n’échappent pas à ces mesures sanitaires préventives: l’église du Saint-Sacrement est naturellement tenue de les respecter, même si elle continue d’accueillir les actes de piété individuels. 

    En effet, sauf décision contraire de la commune, les églises peuvent rester ouvertes pour la prière personnelle et le recueillement quand c’est possible. En tant qu’espaces publics, elles sont bien évidemment soumises aux mesures gouvernementales, dont le respect de la distance de sécurité.

    Moyennant le respect de ces conditions, l’église du Saint-Sacrement a choisi de rester ouverte à la dévotion individuelle des fidèles les mardis de 17h à 19h, jeudis de 10h à 12h et de 14h à 17h, vendredis de 12h à 14h, samedis, de 14h00 à 17h00 et dimanches, de 14h00 à 17h00. La présence d’un prêtre est toujours assurée.

    Ce vendredi-saint 10 avril 2020, à partir de 12h00 jusqu'à 15h00,

    l'église accueillera, dans les conditions sanitaires requises, les personnes désireuses d'accomplir un chemin de la croix : des livrets seront disponibles pour permettre à chacun de faire à son rythme le parcours médité des XIV stations. Une exposition sur le Saint-Suaire de Turin est également visible.

    TELECHARGER le PDF

  • Messe des Rameaux ce dimanche 5 mars célébrée par Mgr Delville à la Cathédrale Saint-Paul de Liège

    Cette messe «sine populo», confinement prophylactique oblige, a été chantée en présence d’un nombre limité d’officiants: l’enregistrement video s’arrête malheureusement à la consécration. D’autres enregistrements sont prévus durant les offices de la semaine sainte.  

    JPS

     

  • Recordare Domine :Introit de la messe votive pour des temps d'épidémie

    Recordare Domine testamenti ut non desoletur terra: souviens-toi Seigneur de ton Alliance pour que la terre ne soit pas désolée

    ...Et ne perdas omnem animam viventem: et n'abandonne aucune âme qui vive

     

    Prière à la Vierge Marie pour ce même temps pestilentiel:

     

    Stélla cœli extirpávit,
    Quæ lactávit Dóminum,

    L’Etoile du Ciel, qui allaita le Seigneur, a extirpé la peste de la mort, qu’avaient planté les premiers parents de l’homme.

    Mórtis péstem, quam plantávit
    Prímus párens hóminum.

    Ipsa stélla nunc dignétur
    Sídera compéscere,

    Puisse cette même Etoile brillante daigner maintenant éteindre cette constellation dont les combats ont tué le peuple blessé par une mort amère.

    Quórum bélla plébem cædunt
    Díræ mórtis úlcere.

    Piíssima Stélla máris,
    A péste succúre nóbis.

    O très pieuse Etoile de la mer, protège-nous de la peste.

    Audi nos, Dómina, nam fílius tuus
    Níhil négans, te honórat,

    Ecoute-nous, ô Dame, car ton Fils t’honore en ne te refusant rien.

    Sálva nos, Jésu,
    Pro quíbus Vírgo María te órat.

    Sauve-nous, Jésus, nous pour qui la Vierge Marie te prie.

    ℣. Ora pro nobis, piíssima Dei Génitrix.

    ℣. Prie pour nous, très pieuse Mère de Dieu.

    . Quæ contrivísti caput serpéntis, auxiliáre nobis.


    ℞. Toi qui a écrasé la tête du serpent, secours-nous.

     

     

     

  • Mandement de Carême de l’évêque de Liège : custos, quid de nocte ?

    Veilleur, où donc en est la nuit ? Message de carême de Mgr Jean-Pierre Delville, en ce temps de crise sanitaire. Extraits :

    « Chers Frères et Sœurs,

    unnamed.jpg« Veilleur, où en est la nuit ? Veilleur, où donc en est la nuit ? » Telle est la voix que le prophète Isaïe a entendue autrefois, en période de détresse (Is 21,11-17). Elle retentit aussi à nos oreilles. Combien de temps notre crise sanitaire va-t-elle durer ? Nous venons tous les jours aux nouvelles. Comme au temps d’Isaïe : « Le veilleur répond : ‘Le matin vient, et puis encore la nuit… Si vous voulez des nouvelles, interrogez, revenez’. » Alors le prophète invite à la solidarité : « Allez à la rencontre de l’assoiffé, portez-lui de l’eau, accueillez le fugitif avec du pain ». Et il prophétise la victoire sur l’ennemi : il ouvre la voie à l’espérance.

    Nous aussi nous vivons une nuit, malgré le beau soleil du printemps. Le raz-de-marée mondial de l’épidémie de Coronavirus envahit notre quotidien et nos médias. Que reste-t-il de notre vie et de nos projets ? Que faisons-nous de nos journées, seuls ou en famille ? Comment nous organiser à nouveaux frais, face aux difficultés de déplacement et face au chômage professionnel ? Comment vivre la Semaine Sainte et le temps pascal dans ces circonstances ?

    La peur de l’ennemi invisible

    D’abord, on est frappé par la peur : la peur pour soi-même et sa santé ; la peur pour les autres et pour nos proches ; puis la peur des autres, qui pourraient nous contaminer ; et la peur pour notre avenir dans cette situation de paralysie sociale. Chacun est frappé d’une façon ou d’une autre : dans son travail, dans sa maison, dans sa santé, dans son moral, dans ses relations. Le virus est arrivé, c’est un ennemi invisible et nous cherchons à nous protéger. Nous sommes plus isolés que d’habitude et devons nous débrouiller pour beaucoup de choses ; nous devons aussi prendre des décisions, nous devons nous organiser, nous devons nous donner des consignes pour changer notre style de vie. On dirait que l’histoire s’est arrêtée et qu’il n’y a plus qu’une seule info sur les médias : le coronavirus. Les projets sont mis en veilleuse et rangés au fond des tiroirs. Les rendez-vous qui scandaient le cours du temps sont supprimés, les réunions sont reportées. Le risque est alors de nous replier sur nous-mêmes et sur nos problèmes, sur notre santé et sur nos proches.

    Le besoin de solidarité

    Pourtant, si le coronavirus nous a appris une chose, c’est à nous rapprocher affectivement les uns des autres. En étant séparés physiquement, nous découvrons que nous sommes appelés à être proches humainement. Nous découvrons de nouveaux moyens techniques pour nous contacter. Nous sommes dans l’action de grâces et l’admiration pour nos soignants et nos gouvernants. Nous ressentons mieux la nécessité du rapport écologique à la création. Nous nous sentons plus proches de tous ceux qui souffrent dans le monde. Nous découvrons notre destin commun. Jamais plus, le monde ne sera comme avant. Il devra être plus solidaire.

    Une deuxième chose que nous avons découverte, c’est notre fragilité : il suffit d’un petit virus pour que toute la société soit arrêtée et se trouve en grave crise économique et sociale. Tous sont touchés, du plus pauvre au plus puissant. Subitement, les scènes de détresse ne sont plus l’apanage des pays pauvres, mais aussi des pays riches. Cette crise nous pousse à redécouvrir nos vraies valeurs : le sens de la relation sociale, le sens de la sobriété, le sens de la spiritualité et de la foi.

    Jésus face à la mort de son ami Lazare

    Dans l’évangile de ce 5e dimanche de carême, 29 mars 2020, nous découvrons Jésus qui pleure près de son ami Lazare, décédé inopinément (Jn 11,1-45). Jésus encaisse la souffrance due à la mort de son ami et à la tristesse de ses sœurs. Cela nous fait penser à ceux qui sont décédés récemment, du coronavirus ou d’une autre affection. Nous les portons dans notre cœur, à commencer par l’abbé Lech Walaszczik, curé de Chênée-Angleur-Vennes, décédé d’un infarctus, qui était aimé de tous. C’est après avoir traversé cette épreuve de confrontation à la mort que Jésus rendra la vie à Lazare. La résurrection a nécessité une incubation. Ainsi la souffrance due au coronavirus est-elle pour nous un temps d’incubation spirituelle, un temps de recueillement, qui nous donnera des énergies vitales pour construire le futur. Il nous concentre sur notre propre énergie spirituelle pour que celle-ci nous permette de réagir, de survivre et de nous engager de manière renouvelée. Ainsi nous vivrons notre Pâques comme une vraie mort à nous-mêmes et à notre orgueil, pour recevoir du Christ la vie véritable, qui a une valeur éternelle. 

    S’engager pour les pauvres

    N’oublions pas ceux qui souffrent plus que nous, en particulier ceux d’Haïti, à qui nous consacrons notre carême de partage ! Entraide et Fraternité, l’ONG de solidarité de l’Église catholique, a centré son attention sur la situation en Haïti. Cette île très pauvre, frappée par un terrible tremblement de terre il y a dix ans, n’a pas encore pu être reconstruite ; sa cathédrale à moitié détruite est devenue un symbole de pauvreté, mais aussi de foi ! Des groupements dynamiques relancent l’agriculture dans le respect de la nature et de l’écologie. Ce sont des associations porteuses d’avenir que nous voulons aider durant ce carême de partage. Pour un euro que vous donnerez, la population locale en recevra cinq via le projet qui a été reconnu par les autorités belges. Donc, ne négligez pas la collecte du carême de partage, le dimanche des Rameaux : faites un don par virement bancaire au compte BE68 0000 0000 3434 d’Entraide et Fraternité, 32 rue du Gouvernement Provisoire, 1000 Bruxelles, avec la mention « 6573 Carême de partage » ou sur le site internet www.entraide.be/don. […] »

     

    SUB TUUM PRAESIDIUM

    Prière mariale pour un temps d’épreuve :

    Hypo_ten_sen_eusplanchnian_(papyros).jpg « Sub tuum praesidium confugimus, sancta Dei Genitrix : nostras deprecationes ne despicias in necessitatibus, sed a periculis cunctis libera nos semper, Virgo gloriosa et benedicta. » :

     « Sous l'abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu. Ne méprise pas nos prières quand nous sommes dans l'épreuve, mais de tous les dangers délivre-nous toujours, Vierge glorieuse et bénie. »

    " Sub tuum praesidium", dans sa version latine littérale, provient du texte grec d'un papyrus daté du III° siècle.

    JPSC

  • Liège: ouverture du carême 2020 à l'église du Saint-Sacrement

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Bd d’Avroy, 132 à Liège

    MERCREDI 26 FÉVRIER 2020 À 18 HEURES

    Careme-Mercredi-des-cendres.jpg 

    MESSE ET IMPOSITION DES CENDRES

    par l’abbé Claude Germeau

    Possibilité de se confesser

    Chants grégoriens et Motets traditionnels

    à l'orgue: Sr Marie-Elie o.carm.

    Repons « Emendemus » de la procession des cendres

    Kyriale XVIII

    Extraits du propre grégorien de la messe « Misereris »

    Exaltabo te, Domine, quoniam suscepisti me, nec delectasti inimicos meos super me : Domine clamavi ad te, et sanasti me. Je t’exalterai Seigneur, parce que tu m’as relevé et que tu n’as pas réjoui mes ennemis à mes dépens. Seigneur j’ai crié vers Toi et Tu m’as guéri:

    Hymne du carême "Attende Domine"

  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Travaux de restauration 2020 - Appel à la générosité du public

    L'ASBL Sursum Corda, propriétaire et gestionnaire de  l'église du Saint-Sacrement située au cœur historique de Liège (Boulevard d'Avroy, 132), va réaliser durant cette année 2020, du mois de mars au mois de décembre, d'importants travaux de restauration sur ce bel édifice du XVIII° siècle. Le SPW (Service Public de Wallonie) prendra une sérieuse partie des frais en charge vu qu'il s'agit d'un immeuble classé. L'ASBL fait appel à la générosité du public pour le solde. La Fondation Roi Baudouin a accepté de parrainer le projet, si bien que les dons sont partiellement déductibles d'impôt. Nous vous remercions déjà pour le simple intérêt que vous accordez à notre projet en regardant cette vidéo:

    Faire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour contribuer à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091. 

    A partir de 40€, les dons sont fiscalement déductibles des revenus imposables à concurrence de 45% du montant effectivement versé (art. 145/33 du code de l'impôt sur les revenus).

    Tous renseignements: secrétariat de l’association « sursum corda » tél. 04 344 10 89

    email : sursumcorda@skynet.be 

    voir aussi :

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2019/02/04/restauration-de-l-eglise-du-saint-sacrement-a-liege-l-eveque-6126346.html

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2008/11/11/patrimoine-religieux.html

    l'église du saint-sacrement bientôt rénovée          686.jpg

    Journal "La Meuse", 23 janvier 2020

  • Liège : procession et messe grégorienne de la Chandeleur, le dimanche 2 février 2020 à 09h45 en l'église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

    chandeleur 2020.jpg

    L’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) offre chaque premier dimanche du mois à 10h00 une messe particulièrement soignée sur le plan musical.

    Le dimanche 2 février 2020,  cette messe sera consacrée à la fête de la Présentation de Jésus au Temple de Jérusalem, communément appelée « la Chandeleur ». Elle sera précédée (à 09h45) par la procession des cierges bénits.

     

    Les chants de la procession et le propre grégorien de la messe «Suscepimus » seront interprétés par la Schola du Saint-Sacrement. Se chante également au cours de la liturgie du jour le Kyriale IX des fêtes de la Vierge Marie (XIIe s.) et l’Antienne mariale « Alma Redemptoris Mater » (XIe s.),

    L’organiste Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et l’Ensemble instrumental Darius interpréteront des extraits d’une sonate de Jean-Sébastien Bach (1685-1750) et d’une sonate de Carl Philipp Emmanuel Bach (1714-1788) pour violons et continuo.

     A la fin de la messe bénédiction de saint Blaise

    La crèche aux santons du Saint-Sacrement reste exposée jusqu’au 2 février inclusivement

    affiche_santons.jpg

     

    Plus de renseignements: tel. 344 10 89  email : sursumcorda@skynet.be

    ________________________________

    Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Travaux de restauration 2020 - Appel à la générosité du public

    Restauration_depliant - Copie.jpgL'ASBL Sursum Corda, propriétaire et gestionnaire de  l'église du Saint-Sacrement située au cœur historique de Liège (Boulevard d'Avroy, 132), va réaliser durant cette année 2020, du mois de mars au mois de décembre, d'importants travaux de restauration sur ce bel édifice du XVIII° siècle. Le SPW (Service Public de Wallonie) prendra une sérieuse partie des frais en charge vu qu'il s'agit d'un immeuble classé. L'ASBL fait appel à la générosité du public pour le solde. La Fondation Roi Baudouin a accepté de parrainer le projet, si bien que les dons sont partiellement déductibles d'impôt.

    Nous vous remercions déjà pour le simple intérêt que vous accordez à notre projet en regardant la vidéo accessible en cliquant ici :

    https://www.youtube.com/watch?v=viKf2ESmNCQ