Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Offices religieux - Page 24

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 21 février 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du 1er dimanche du carême

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Invocabit me »; Kyriale de la messe XI  « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://youtu.be/xLLoMSlODLw

     

    Ce dimanche, le premier de ceux qui se rencontrent dans la sainte « Quarantaine » (Carême), est aussi l’un des plus solennels de l’année. C’est aujourd’hui que le Carême apparaît dans toute sa solennité. On sait que les quatre jours qui précèdent ont été ajoutés assez tardivement, pour former le nombre de quarante jours de jeûne, et que, le Mercredi des Cendres, les fidèles n’ont pas l’obligation d’entendre la Messe.

    L’Introït est tiré du Psaume 90, qui forme à lui seul la matière de tous les chants de cette Messe.  Tout nous y entretient de l’espérance que l’âme chrétienne doit concevoir dans le secours divin, en ces jours où elle a résolu de se livrer entièrement à la prière et à la lutte contre les ennemis de Dieu et d’elle-même. Le Seigneur lui promet, dans l’Introït, que sa confiance ne sera pas vaine.

    Dans la Collecte, l’Église recommande à Dieu tous ses enfants, et demande que leur jeûne non seulement les purifie, mais obtienne d’en haut ce secours puissant qui les rendra féconds en bonnes œuvres pour leur salut.

    L’Épitre est celle de la seconde lettre de saint Paul aux Corinthiens, selon laquelle la vie chrétienne semble un paradoxe : elle est une voie étroite, pleine de difficultés, et le monde estime que nous allons à la mort. Mais nous savons que nous possédons la véritable richesse et la joie authentique : par la mortification, nous allons vers Pâques. Le Carême est un « temps choisi », dont il ne faut pas gaspiller la grâce.

    Le Graduel nous assure de la protection des saints Anges, dont la sollicitude ne nous abandonne ni le jour ni la nuit. Durant le Carême, ils redoublent d’efforts contre nos ennemis, et se réjouissent de voir le pécheur accepter enfin la pénitence qui doit le sauver.

    Le Trait se compose du Psaume 90, auquel sont empruntés le Graduel, l’Introït et les autres cantiques de cette Messe. Que notre cœur se rassure donc : tout nous parle de la bonté de Dieu et de sa vigilance paternelle sur des enfants ingrats dont il veut faire ses amis fidèles et les cohéritiers de son royaume.

    Il faut remarquer que, à l’origine, le graduel et le trait non seulement avaient deux places distinctes, c’est-à-dire après la première et après la seconde lecture scripturaire, mais en outre ils différaient complètement comme genre de psalmodie mélodique. Le trait de ce jour est un des rares exemples subsistants de l’extension qu’avait d’abord ce chant, qui consistait ordinairement en un psaume tout entier.

    carême image_0933224_20210215_ob_b497b4_tentation.jpgLa lecture évangélique (matth. IV, 1-11) décrit les tentations de Jésus dans le désert, quand Satan, mis en éveil par sa vie admirable, et voulant s’assurer si c’était lui le Messie promis, lui suggéra d’abord de prouver son caractère messianique en transformant les pierres en pain, puis en se précipitant en bas du pinacle du temple ; et enfin de l’adorer comme maître du monde.

    Après le Credo,  l’antienne d’offertoire chante : « Dieu te cachera sous ses ailes, il t’y abritera ; sa vérité est protection. » tirée une fois encore du psaume 90, comme l’antienne de communion dont le texte est identique.

    Et voici le texte de l’Eucharistia, ou action de grâces après la sainte communion : « Que l’offrande sacrée de votre sacrement, Seigneur, nous fasse revivre ; et, nous purifiant de nos fautes passées, qu’elle nous initie à la participation du mystère d’éternel salut ». Dans cette collecte est insinuée l’idée, très commune dans les anciennes liturgies, que le carême, en tant qu’il commence déjà le drame pascal, est une période de renouvellement intérieur, à l’image du Christ ressuscité.

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

  • Ouverture du Carême 2021: célébrations du mercredi des cendres à l’église du Saint-Sacrement à Liège

    mercredi des cendres 3321222590_1_7_KyImRbSU.jpgPour l’ouverture du carême 2021 à Liège, deux messes seront célébrées à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132) le mercredi des cendres 17 février prochain : l’une à 8h30 en latin (missel de 1962, bénédiction et imposition des cendres, propre grégorien de la messe « misereris omnium ») l’autre à 18h00 en français (missel de 1970, bénédiction et imposition des cendres, chants grégoriens, cantiques vernaculaires et orgue).

    Pour mémoire: comme suite à la décision du gouvernement belge (arrêté ministériel du vendredi 11 décembre 2020), depuis le dimanche 13 décembre 2020, il est à nouveau permis à 15 personnes maximum (enfants de moins de 12 ans non-compris) de se rassembler ensemble dans les lieux de culte. Ces groupes de fidèles sont autorisés dans la mesure où on respecte les mesures suivantes : 10 m² par personne (sauf pour les bulles familiales) et les mesures de sécurité prescrites (désinfection, port du masque buccal, distanciation requise).

    Il en résulte qu’en l’église du Saint-Sacrement à Liège, lieu de culte confié par l’évêque de Liège à la responsabilité de l’association de fidèles « sursum corda », la célébration publique et quotidienne de la sainte messe a été rétablie, depuis le 13 décembre 2020 et dans les conditions sanitaires précitées, aux jours suivants:

    Pour les messes de semaine (missel de 1962): lundi 18h00/mardi, 08h30/ mercredi, 18h00/jeudi, 08h30/ vendredi, 18h00/ samedi, 08h30.

    Pour les messes dominicales : samedi, 17h00 (célébration dominicale anticipée, missel de 1970), dimanche, 08h30 (missel de 1962), 10h00 (missel de 1962), 11h15 (missel de 1970).

    Remarque importante: les personnes désireuses d’assister à une des messes dominicales (précisez votre choix) doivent adresser une demande préalable à l’adresse électronique suivante: sursumcorda@skynet.be . Une autorisation leur sera adressée par courriel en retour dans la mesure des places disponibles. Cette autorisation est indispensable pour avoir accès à la célébration.

    Exceptionnellement, il faut aussi s’inscrire ici :  sursumcorda@skynet.be  pour assister aux messes du mercredi des cendres 17 février prochain, célébrées l’une en latin à 8h30 (missel de 1962,) l’autre en français à 18h00 (missel de 1970)

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 14 février 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du dimanche de la Quinquagésime:

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Esto mihi »; Kyriale de la messe XI  « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://youtu.be/ESlNX9wqZMw

     

    Lectures et chants du propre de la messe :

    Quinquagésime  2.jpgBien que nous soyons toujours dans le temps de la Septuagésime, les chants de ce dimanche de la Quinquagésime sont très différents de ceux de dimanche dernier, qui étaient en grande partie des appels suppliants du fond de notre misère mais, avant d’aborder les austérités du Carême, et pour nous donner courage, l’Église veut nous faire entrevoir la victoire finale et les bienfaits de la rédemption. Ce dimanche correspond d’ailleurs aux réjouissances du carnaval à la veille du mercredi des Cendres.

    De nos jours on ne sait plus très bien ce qu’étaient autrefois les rigueurs du Carême, que nos aïeux ont connues dans leur enfance. Il y avait jeûne et abstinence tous les jours sauf le dimanche. Toutes les festivités et réjouissances étaient suspendues. Aussi était-il naturel qu’on voulût faire la fête une dernière fois avant d’entamer ce temps de pénitence : c’était le carnaval. Ce qui reste de ces jours de détente a pris trop souvent un caractère païen, mais la liturgie nous en rappelle les raisons profondes.

    Le chant de l’Introït du dimanche de la Quinquagésime exprime notre confiance en Dieu, notre protecteur.

    L’Épitre de ce jour est l’hymne célèbre à la Charité tirée de la première lettre de saint Paul aux Corinthiens : cette charité s’incarne dans le détail quotidien de notre vie, mais elle dépasse la simple générosité naturelle : seule elle nous permettra de connaître Dieu et de le voir un jour face à face.

    Le chant du Graduel exprime ensuite notre louange et notre reconnaissance au Seigneur pour le bienfait de la Rédemption que nous entrevoyons déjà. Il est tiré du psaume 76, où le psalmiste supplie le Seigneur dans sa détresse en lui rappelant les bienfaits passés, spécialement ici la sortie d’Egypte et le passage de la Mer Rouge, figure de la Rédemption.

    Puis, comme lors des deux précédents dimanches, le Graduel du dimanche de la Quinquagésime est suivi d’un Trait : celui-ci est formé des premiers versets du psaume 99, qui est une acclamation à la majesté et à la toute-puissance divines dans le style de celle que nous avons entendue pendant les dimanches après l’Épiphanie.

    Concluant la « messe des catéchumènes », la lecture extraite de l’Évangile selon saint Luc nous annonce que tout notre carême sera une montée à Jérusalem, où doit être immolé le véritable Agneau pascal qui renouvellera notre vision du monde et nous méritera de voir Dieu

    Pour introduire ensuite le sacrifice de la messe proprement dite, le chant d’Offertoire « Benedictus es » du dimanche de la Quinquagésime, comme c’est le cas le plus fréquent pour les offertoires, est un chant de méditation, intérieur et contemplatif dont le texte est tiré du psaume 118.

    Et enfin, « Manducaverunt », le texte du chant de Communion, tiré du psaume 77, fait suite au psaume 76, celui du Graduel de cette messe. C’est un chant d’action de grâce qui nous raconte les bienfaits dont le Seigneur a comblé son peuple, depuis la sortie d’Égypte jusqu’à l’entrée dans la terre promise. Les versets que nous trouvons ici s’appliquent à la nourriture envoyée du ciel pendant la traversée du désert : cette nourriture céleste est évidemment la figure de l’Eucharistie, un des grands bienfaits des fêtes pascales que nous entrevoyons déjà avant d’aborder les austérités du Carême, et il convient parfaitement bien de l’évoquer au moment de la Communion. La mélodie de cette antienne est légère et joyeuse avec des rythmes assez larges exprimant le bonheur d’être rassasiés.

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

     JPSC