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Samedi 10 janvier 2015 à 17 heures : Solennité de l’Epiphanie (missel de 1962) à l’église du Saint-Sacrement

Liège : Fêtez les Rois au Saint-Sacrement  

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 En l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132), la Solennité de l’Epiphanie sera célébrée le samedi 10 janvier prochain à 17h par une procession à la crèche, suivie de la messe de l'épiphanie et du partage de la galette des Rois. L’entrée à cette fête familiale est totalement libre.

 

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Copie (2) de P1010032.JPG

 

Les chants de la célébration seront interprétés par les jeunes de l’Ensemble vocal du Brabant wallon (dir. Charlotte Messiaen) et l’Ensemble « Praeludium » (dir. Patrick Wilwerth) issu du Chœur universitaire de Liège.

 

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Sont inscrits au programme : outre le plain-chant grégorien, des extraits de la messe d’Oksana et de la liturgie de saint Jean Chrysostome de Piotr Illitch Tchaikovski, des noëls populaires traditionnels ainsi que des œuvres d’Henry Purcell et Michaël Haller.

A l’orgue : Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers, directeur du Chœur universitaire de Liège.

 

Extraits sonores du programme musical de la Solennité 

Alleluia « vidimus stellam », grégorien (avant l’an mil) :

« Gaudete, gaudete », Piae Cantiones, (anonyme, 1582): 

Extrait de la « missa tertia » de Michaël Haller (1840-1915): 

The Lord bless you and keep you, John Rutter (1945-):

Liturgie de saint Jean Chrysostome de Piotr-Illich Tchaïkovski (1840-1893) : 

 

 

L' Epiphanie est une Fête de la Lumière.

"Debout! Jérusalem! Rayonne! Car voici ta Lumière et sur toi se lève la Gloire du Seigneur" (Isaïe 60, 1).

Avec ces paroles du prophète Isaïe, l' Eglise décrit le contenu de la Fête.

Oui, Il est venu dans le monde Celui qui est la vraie Lumière, Celui qui rend les hommes lumière.

Il leur donne le pouvoir de devenir enfants de Dieu (Saint Jean 1, 9.12).

Le voyage des Mages d' Orient est pour la liturgie le début seulement d' une grande procession

qui continue tout au long de l'histoire.

Avec ces hommes commence le pèlerinage de l'humanité vers Jésus-Christ -vers ce Dieu qui est né

dans une étable; qui est mort sur la Croix et qui depuis Sa Résurrection demeure avec nous

jusqu' à la fin du monde (Saint Matthieu 28, 20)...

Les Mages d' Orient inaugurent la marche des peuples vers le Christ. Quel genre d'hommes étaient-ils?

Les experts nous disent qu'ils appartenaient à la grande tradition de l' astronomie qui

à travers les siècles s' était développée en Mésopotamie et y fleurissait encore...

Seul ce petit nombre

s'est mis en route et a suivi l' Etoile en laquelle il avait reconnu l' Etoile de la Promesse,

celle qui indique la route vers le Vrai Roi et Sauveur... Ils étaient, pourrions-nous dire, des hommes de science,

mais non seulement dans le sens où ils voulaient connaître beaucoup de choses : ils voulaient davantage.

Ils voulaient comprendre ce qui compte dans l' être humain... C'étaient des personnes au coeur inquiet,

qui ne se contentaient pas de ce qui paraît et est habituel. C'étaient des hommes

à la recherche de la Promesse, à la recherche de Dieu. Et c' étaient des hommes attentifs,

capables de percevoir les signes de Dieu, Son langage discret et insistant. Mais c'étaient encore des hommes

à la fois courageux et humbles : nous pouvons imaginer qu' ils durent supporter quelques moqueries

parce qu' ils s' étaient mis en route vers le Roi des juifs, affrontant pour cela beaucoup de fatigue.

Pour eux, ce que pensait d'eux celui-ci ou celui-là ou encore les personnes influentes ou intelligentes,

n' était pas déterminant. Pour eux, ce qui comptait était la Vérité elle-même, et non l'opinion des hommes...

Ce fut leur courage humble qui leur permit de pouvoir s'incliner devant

le Petit Enfant de gens pauvres et de reconnaître en Lui le Roi promis

dont la recherche et la reconnaissance avait été le but de leur cheminement extérieur et intérieur...

Le Coeur de Dieu est inquiet pour l' homme. Dieu nous attend. Il nous cherche.

Il n' est pas tranquille lui non plus tant qu' Il ne nous a pas trouvés.

Le Coeur de Dieu est inquiet, et c'est pour cela qu' Il S' est mis en chemin vers nous

 - vers Bethléem, vers le Calvaire, de Jérusalem à la Galilée et jusqu' aux confins du monde.

Dieu est inquiet à notre égard, Il est à la recherche de personnes qui se laissent gagner

par Son inquiétude, par Sa passion pour nous...

On a beaucoup discuté sur le genre d'étoile qu' était celle qui avait guidé les Mages.

On pense à une conjonction de planètes, à une Super nova, c' est-à-dire à une de ces étoiles

au départ très faible en qui une explosion interne libère pendant un certain temps une immense splendeur, à une comète, etc.

Que les savants continuent de discuter!

La grande étoile, la véritable Super nova qui nous guide, c'est le Christ Lui-même.

Il est pour ainsi dire, l'explosion de l'Amour de Dieu, qui fait resplendir sur le monde,

le grand éclat de Son Coeur... Les Mages d' Orient, de même que les Saints en général, sont devenus

eux-mêmes petit à petit des constellations de Dieu, qui nous indiquent la route.

En toutes ces personnes, le contact avec la Parole de Dieu a, pour ainsi dire, provoqué une explosion de Lumière,

à travers laquelle la splendeur de Dieu illumine notre monde

 et nous indique la route. Les Saints sont des étoiles de Dieu, par lesquelles nous nous laissons guider

vers Celui auquel notre coeur aspire". 

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Pape Benoit XVI.

Homélie du vendredi 6 janvier 2012

à saint Pierre de Rome.

 

Commentaires

  • Belle réussite que d’avoir rassemblé près de 300 personnes bravant les trombes d’eau et le vent pour assister à la messe solennelle de l’Epiphanie célébrée selon le rite traditionnel ce samedi soir 10 janvier en l’église du Saint-Sacrement à Liège. Des fidèles d’ailleurs bien récompensés par la qualité de la liturgie et des chants. Des mélodies grégoriennes confiées à deux excellentes solistes féminines aux polyphonies alternées par les adultes de l’Ensemble « Praeludium » et les jeunes de l’Ensemble du Brabant wallon, l’admiration n’a que l’embarras du choix. Une initiative « ad maiorem Dei gloriam », comme en témoigne aussi le vibrant « Credo » chanté d’une seule voix par la foule conquise.

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