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  • MARCHE POUR LA VIE, LE 25 MARS 2012 A BRUXELLES: ET APRES ?

    La « Marche pour la Vie » de ce dimanche 25 mars à Bruxelles après celle organisée la veille par les « pro IVG », aurait rassemblé, selon la RTBF, sensiblement le même nombre de personnes : 2.000, de part et d’autre. Match nul, comme par hasard. Les organisateurs « pro vie » contestent les chiffres et avancent celui de 4.000 personnes à leur marche dominicale: nous étions parmi celles-ci. Difficile d’évaluer exactement.

    Le succès un peu paradoxal cette initiative est d’avoir (pour la première fois, cette année) suscité une marche "réactionnaire" des « pro-choice », subsidiée par les pouvoirs publics (en l'occurrence la « Fédération Wallonie-Bruxelles »). Le débat est donc rouvert. Mais le dossier ? Pas encore, sans doute, au regard de la loi du nombre qui gouverne la société civile.

    Pour autant qu'on puisse en juger, les manifestants de dimanche étaient surtout des catholiques issus des nouvelles communautés (charismatiques, traditionalistes ou "traditionalisants" de toutes obédiences), mais peu ou pas de mobilisation des structures séculières (paroissiales ou autres) de l’Eglise. Et moins encore, semble-t- il, des communautés se réclamant d’autres cultes. La présence islamique annoncée (entre autres) nous est apparue comme anecdotique.

    La hiérarchie catholique s’est exprimée à la tribune par la voix de Mgr Harpigny, évêque de Tournai, en quelques mots pas toujours audibles. Pour le reste, beaucoup de prêtres, religieux et religieuses dont l’habit affichait clairement l’identité : donc en marge de la posture «conciliaire ». Parmi eux, comme dans le public, beaucoup de jeunes aussi car les communautés nouvelles attirent là où l’establishment conformiste indiffère.

    Reste à donner un grand coup de chapeau à la générosité des étudiants qui ont construit cette initiative. Ils mériteraient mieux, à l’avenir, que ce regard du balcon où se réfugie souvent l’Eglise établie. Mais ceci est une autre histoire. Confions en le souci à la prière de Marie: on célébrait ce 25 mars la fête de l’Annonciation.

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  • A l’initiative d’un « collectif d’étudiants »

    TROISIEME MARCHE POUR LA VIE

    LE DIMANCHE 25 MARS 2012 A BRUXELLES

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    A priori on se demande si tout cela sert vraiment à grand’chose. Les contre-manifestants seront sans doute là aussi (en tout cas ils organiseront une marche "pro choice" la veille).On se comptera, on échangera des slogans. La RTBF ira filmer plus ou moins tendancieusement les uns et les autres. Trois petits tours et puis s’en vont ? Et pourtant…

    Le professeur Michel Ghins nous explique de façon convaincante pourquoi l’association « Action pour la famille », dont il est le président, se joindra à la manifestation "pro life". Un ton au dessus de la propagande, et qui donne à réfléchir. Faut-il rappeler que Michel Ghins est professeur de philosophie à l’Ucl et président du centre de philosophie des sciences de cette université ?  Voici son texte :

    « Action pour la famille soutient la Marche pour la vie organisée par un collectif d’étudiants qui partira le dimanche 25 mars à 14h du Mont des Arts (près de la statue du roi Albert I) à Bruxelles. Pour plus d’informations http://www.marchforlife.be

    Malgré les campagnes en faveur de l’usage des contraceptifs et des cours d’éducation affective et sexuelle dans les écoles, le nombre d’avortements ne cesse de progresser en Belgique. Selon les chiffres du dernier rapport de la commission d’évaluation sur l’interruption de grossesse, nous sommes passés de 13 474 avortements en 2003 à 19 421 en 2009, alors que le nombre de femmes en âge d’avoir des enfants est en diminution constante. Plus inquiétant encore : la proportion de jeunes femmes (moins de 25 ans) qui subissent une IVG ne cesse d’augmenter.

    Ne nous voilons pas la face : que l’on soit pro-choice ou pro-life, nous devons admettre qu’il y a un problème de l’avortement en Belgique. Plusieurs décennies d’utilisation de plus en plus répandue et efficace de méthodes contraceptives nous montrent qu’elles sont impuissantes à enrayer cette tendance à la hausse.

    Les propositions d’Action pour la famille :

    1. Aider en priorité la femme qui demande une interruption volontaire de grossesse à garder son enfant. Il est frappant de constater le grand nombre de femmes qui invoquent comme raison d’une IVG de « ne pas souhaiter d’enfant pour le moment » (4659 en 2009). Or la loi de 1990 stipule que l’avortement n’est dépénalisé que pour les femmes que « leur état place dans une situation de détresse » avérée et qu’il revient au médecin qui pratiquerait l’IVG, et au médecin seul, d’apprécier cet état de détresse. La loi précise également que la femme qui souhaite interrompre sa grossesse a le droit d’être clairement et complètement informée sur les « droits, aides et avantages garantis par la loi aux familles, aux mères célibataires ou non, et à leurs enfants, ainsi que sur les possibilités offertes par l’adoption de l’enfant à naître. »

    Plutôt que de simplement prendre acte d’un « état de détresse » il faut en premier lieu de tout faire pour aider la femme à sortir de cette détresse en gardant l’enfant, éventuellement en décidant de le confier à terme à l’adoption, tout en bénéficiant de l’accompagnement psychologique indispensable à une telle décision. La possibilité de l’adoption ainsi que l’aide psychologique nécessaire sont clairement mentionnées par la loi. Une écoute déculpabilisante et généreuse de son cœur et de son temps est absolument indispensable. Le plus souvent, une femme doit affronter seule l’épreuve de l’avortement. Ceci est d’autant plus préoccupant pour les mineures d’âge qui ont accès à l’avortement sans avoir à en informer leurs parents.

     2. Rappeler que l’avortement n’est pas un droit. La loi de 1990 n’instaure pas un « droit à l’avortement » mais une dépénalisation dans des conditions précises. Un tel droit impliquerait l’obligation à quiconque de pratiquer un avortement pourvu que les conditions légales soient remplies. Or, le législateur dit bien qu’ « aucun médecin, aucun infirmier ou infirmière, n’est tenu de concourir à une interruption de grossesse ». Certainement, une femme, comme chacun d’entre nous, est libre d’opérer ses propres choix. Mais ce choix doit s’effectuer dans des conditions qui n’imposent pas une décision dans un sens ou dans un autre, et en ayant toujours en vue qu’en principe, une femme voudrait d’abord garder son enfant. Rappelons également, que le choix d’une IVG n’engage pas seulement la femme, mais une autre vie humaine : celle qu’elle porte en elle.

    3. Briser le tabou sur les conséquences psychologiques d’un avortement. Une véritable loi du silence empêche les femmes de s’exprimer sur les difficultés psychologiques et relationnelles qui surviennent souvent suite à une interruption de grossesse. Cependant, de plus en plus de femmes ont le courage de faire état publiquement des difficultés éprouvées à surmonter une IVG, des difficultés d’autant plus importantes que l’avortement est tardif et qui se manifestent parfois de nombreuses années après. Or, l’expression d’une souffrance aide considérablement à la surmonter et peut permettre à d’autres de l’éviter. Les femmes qui demandent une interruption de grossesse ont le droit d’être informées clairement et complétement sur les conséquences psychologiques possibles d’une IVG et les personnes qui les accueillent ont le devoir de lui communiquer cette information. Action pour la famille est opposée à tout allongement du délai légal actuel de 12 semaines.

    4. Dispenser dans les écoles des cours d’éducation sexuelle et surtout affective qui mettent en valeur la beauté du don de soi à l’autre et la joie qui l’accompagne. L’amour qui vise le bien de l’autre conduit tout naturellement à une attitude de respect et à une prise de conscience de ses responsabilités. S’engager dans des relations sexuelles à un âge précoce ou dès le début d’une relation peut entraîner des conséquences dommageables pour l’équilibre affectif. De tels comportements peuvent aussi porter préjudice à la réussite future d’une relation amoureuse stable.

    5. Garantir davantage les droits et la protection des femmes enceintes à l’égard de leur employeur et assurer leur retour au travail dans de bonnes conditions. Des décisions politiques doivent aider à concilier la vie familiale avec la vie professionnelle, aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Action pour la famille est favorable à l’instauration du salaire parental.

    Action pour la famille asbl est une association citoyenne, pluraliste et indépendante qui ne reçoit aucune subvention d’organisations publiques ou privées. Visitez notre site internet

    Pour se rendre à cette marche à Bruxelles (rassemblement le 25 mars à 14h au Mont des Arts, près de la Gare centrale : rendez-vous

     

    depuis Liège  -hall de la gare des Guillemins, à 12h45 (afin de prendre le train de 13h pour Bruxelles)

    ▶ depuis Verviers - devant la gare, à 12h15 (afin de prendre le train de 12h37 pour  Bruxelles)

    Contacts pour Liège-Verviers: Mme Monique Crismer tél  04.263.59.44  e-mail jean.crismer@skynet.be

  • Marche pour la Vie le 27 mars 2011 à Bruxelles

                                      

     Notre commentaire après la manifestation:

    LA MARCHE BELGE POUR LA VIE A DOUBLÉ SES EFFECTIFS

      

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     Pour sa deuxième édition, la « Marche pour la Vie » organisée à Bruxelles le dimanche 27 mars 2011 a doublé ses effectifs.La police a compté 2800 participants (4000 selon les organisateurs), soit le double de l'an passé, parmi lesquels Mgr Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, seul évêque belge présent. 

     

    Monseigneur Léonard a déclaré : "Je suis ici pour soutenir les organisateurs de cette manifestation parce que leur message est positif. Je ne suis pas ici pour condamner quiconque. Je voudrais qu'on laisse une chance à chaque enfant de naître. Chacun ici a un jour été un embryon ou un foetus. Pourquoi certains devraient-ils être privés de la chance de venir au monde ?". A la question de savoir si l’actuelle loi belge sur l’avortement devait être abolie, l’archevêque a répondu : "Aucune loi n'est éternelle. Toutes les lois peuvent être améliorées. Mon but est de garder les consciences en éveil. Et c'est le travail des hommes politiques d'éventuellement améliorer la loi sur l'avortement".

     

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    « Belgicatho », proche confrère de notre blog, publie à cet égard le commentaire suivant :

     

    « Tout vaut mieux que le silence et l’indifférence » me disait une amie au cours de cette manifestation.  On ne peut lui donner tort.

    Encore faut-il constater que réunir  trois ou quatre mille manifestants n’est pas suffisant. Il ne s’agit pas de nier ce beau succès, surtout dans un pays où l’on a bien du mal à mobiliser des gens pour une cause de ce type. Plus qu’aucune autre, en effet, la société belge est gangrénée par le matérialisme, l’individualisme et le rejet des valeurs qui ont fondé la civilisation chrétienne.

    Après avoir donné ce signal éloquent, il faudra s’engager dans un travail de fond si l’on veut changer réellement les choses.

    Il s’agit, bien sûr, de faire prendre conscience aux gens de ce que représente vraiment un avortement qui est tout autre chose qu’un acte bénin. Mais, pour éradiquer le fléau de l’avortement, il faudra surtout s’attaquer aux causes et en particulier aux situations que vivent des femmes qui considèrent que l’avortement est la seule issue possible.

    L’éducation des jeunes est une autre priorité. Faute d’être formés à une conception authentique de l’amour humain et à ne voir dans l’acte sexuel que le plaisir qu’il procure, de nombreux jeunes recourent de plus en plus à l’avortement pour effacer les traces d’une contraception oubliée ou mal pratiquée. Il y a une mentalité consumériste du sexe qui rend bien des gens insensibles aux dimensions véritables de l’avortement considéré comme une intervention banale, comme pourrait l’être l’arrachage d’une dent ou l’ablation des amygdales.

    Alors, il va falloir se mettre au travail et le but ultime n’est pas d’être deux fois plus nombreux l’an prochain mais bien de communiquer l’amour et le respect de la vie à travers les institutions éducatives et dans la culture ambiante. Et cela, c’est un tout autre challenge ». Lire aussi, sur le même blog : Marche pour la Vie : la mauvaise foi des médias et la solitude d'un archevêque »

     

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