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Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Page 198

  • Liège, 27 février : les droits de l'homme et la famille

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    Cycle de Débats 

    LES DROITS DE L'HOMME EN PERIL

     Dialogue entre Religions et Philosophies non confessionnelles    

     Mercredi  27 février  2013 à 18h00 à l'Université de Liège 

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    Place du XX août, 7, 1er ét. Salle des Professeurs    

     Les Droits de l'Homme et la Famille     

    Les droits de l'homme sont aujourd'hui invoqués pour modifier la notion traditionnelle de la famille : "droits reproductifs", mariage homosexuel, adoption par des couples homosexuels, gestation pour autrui ... Doit-on considérer que ces applications nouvelles entrent dans la cohérence des droits de l'homme ou que, au contraire, elles les dénaturent ?

     

    Présentation par  

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    Michel GHINS  

           Professeur à l'Université Catholique de Louvain (UCL), Institut Supérieur de Philosophie    

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du XX août, 7, 1er ét. (accès par la grande entrée : parcours fléché)

    Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h30. P.A.F : 10 €  (à régler sur place). Inscription obligatoire trois jours ouvrables à l’avance par e-mail adressé à  info@ethiquesociale.org ou tél 04.344.10.89 

    RSVP  avant le 22 février  2013

    email : info@ethiquesociale.org

    Tel 04.344.10.89

     

    site internet : http://www.ethiquesociale.org/

    Les textes de deux premières conférences du cycle 2012-2013 sont accessibles en cliquant ici:

     

    Michel GHINS est aussi Président de l’Association « Action pour la Famille »: 

  • Le Saint-Père renonce à sa charge

    Benoît XVI a annoncé  au consistoire des cardinaux, réuni le lundi 11 février dernier, qu’il renonçait au ministère pétrinien. Cette décision devra prendre effet le 28 février 2013 à 20 heures (heure de Rome).

    La renonciation d’un pape est prévue au canon 332 paragraphe 2 du Code de droit canonique : « S’il arrive que le Pontife Romain renonce à sa charge, il est requis pour la validité que la renonciation soit faite librement et qu’elle soit dûment manifestée, mais non pas qu’elle soit acceptée par qui que ce soit » et le canon 44 paragraphe 2 du Code des canons des Églises orientales. La seule condition pour que la renonciation soit valide est qu'elle soit faite « librement et se manifeste correctement ».

    Le droit canonique ne précise pas de personne ou d'instance à qui le pape devrait annoncer sa renonciation, laissant ouverte la possibilité de le faire à l'Église ou au monde en général. Mais certains commentateurs estiment que le Collège des cardinaux ou du moins son doyen doit être informé en premier lieu, car les cardinaux doivent être absolument certains que le pape a renoncé à son ministère pontifical avant qu'ils ne puissent valablement procéder à l'élection d'un successeur.

    Le terme d'« abdication » n'est pas utilisé dans les documents officiels de l'Église, bien que le pape soit également un souverain régnant. La constitution apostolique Universi Dominici Gregis (22 février 1996) emploie à la fois les mots « démission » et « renonciation » (renuntiatio en latin).

    À la suite de la renonciation débute une période de vacance du siège papal, qui s'achève avec la désignation d'un nouveau pape par un conclave de cardinaux.

     

    Le Saint-Père Benoît XVI a usé de la faculté que lui ouvre le droit canonique de renoncer à sa charge, en conformité avec les règles de ce droit. Il n’appartient pas au peuple fidèle de porter un jugement sur la décision souveraine d’un pape, dont tout porte à croire qu’elle a été prise librement et après mûre réflexion.

    Cette décision doit être accueillie dans la prière, avec aussi la conscience qu’il s’agit d’un acte grave, qui ne peut, en aucune manière, être banalisé.

    La décision d’un pape de donner sa démission ou de rester à son poste jusqu’au bout est toujours et uniquement prise par lui, selon l’organisation de l’Église. Sa renonciation, Benoît XVI l'a décidée "en conscience devant Dieu" et il ne l’a soumise à personne. Il l’a simplement annoncée. 

    Pour la sauvegarde de la spécificité du ministère pétrinien, institué par le Christ lui-même, il est fondamental qu’il en demeure toujours ainsi.

    Sursum Corda !

    Le diocèse de Liège signale que Mgr l’évêque Aloys Jousten célébrera une messe d’action de grâce pour le pontificat de Benoît XVI, le jeudi 28 février à 18h, en la cathédrale Saint-Paul. Mgr  André-Joseph Léonard, Primat de Belgique, en fera autant en la cathédrale des Saints Michel et Gudule à Bruxelles, ce même jour à 20h,  moment précis où prendra effet la renonciation du Souverain Pontife.

     

     

     

     

  • Ouverture du Carême 2013 à l'église du Saint-Sacrement

     

     

    EGLISE  DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

     

     

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    "Devictus vincit" 

     

    MERCREDI 13 FEVRIER 2013 À 18 HEURES

    MESSE DES CENDRES 

    Grégorien:

     Kyriale XVIII. Hymne Attende Domine

    à l'orgue, Thierry de Marneffe

     

     

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    « memento quia pulvis es » 

    Bénédiction et imposition des Cendres aux fidèles

    par Monsieur l’abbé Claude Germeau 

     « Feria Quarta Cinerum » 

    Comme toute fête de l’année au calendrier chrétien, le mercredi des cendres, par lequel débute le carême,  se situe en référence à la fête des fêtes qu’est Pâques qui célèbre le passage de la mort à la résurrection de notre Seigneur Jésus Christ. Fête tellement importante qu’elle est célébrée durant cinquante jours (de là vient le mot Pentecôte), et qu’elle est précédée d’une préparation de quarante jours. Le mot "carême" est la contraction du mot latin quadragesima, qui signifie quarantième -sous-entendu : jour, le quarantième jour étant le jour de Pâques.

    Cette préparation est un temps de cheminement spirituel, tout entier orienté vers Pâques, pour ceux qui se préparent à être baptisés à la veillée pascale et pour tous les fidèles. Il est marqué par le jeûne (privation), la prière et le partage (charité, solidarité), et pas seulement comme pratique à observer - d’ailleurs le plus discrètement possible (voir Matthieu 6, 5-18 "Quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu… mais parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes") - mais véritable démarche spirituelle. La durée de quarante jours est d’ailleurs à mettre en relation avec les 40 jours de Jésus au désert précédant sa vie publique, eux-mêmes en relation symbolique avec les quarante ans de traversée du désert par les Hébreux avant l’entrée en Terre promise.

    C’est pour tenir les quarante jours de jeûne et de privation, en dehors des dimanches qui sont toujours jour de fête et de résurrection - même en temps de Carême - que le début de celui-ci fut avancé au mercredi avant le 1er dimanche de carême. La cendre évoque la faiblesse de l’homme (cf. Genèse 3, 19 "Souviens-toi que tu es poussière…"), elle évoque aussi le péché et la fragilité de l’homme (cf. Sagesse 15, 10 ; Ézéchiel 28, 18 ; Malachie 3, 21) et son regret du péché (cf. Judith 4, 11-15 ; Ézéchiel 27, 30). Pour les chrétiens, l’imposition des cendres est avant tout, un rite pénitentiel dont la signification est portée par la phrase que prononce le prêtre en faisant le geste : "Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle." (Marc 1, 15).  

    "Ne tarde pas, dit le Seigneur, convertis-toi à Dieu, et ne diffère pas de jour en jour." Ce sont les paroles de Dieu et non les miennes; vous ne les avez pas entendues de moi, mais moi je les entends avec vous : "Ne tarde pas, dit-il, convertis-toi au Seigneur." Mais toi tu réponds : "Demain! demain!" (dans le latin du texte : "Cras! cras!") Quel croassement de corbeau! Comme le corbeau envoyé de l'arche n'y est pas revenu et, maintenant qu'il est vieux, dit encore : Demain! demain! C'est le cri du corbeau : tête blanche et coeur noir. Demain! demain! c'est le cri du corbeau : le corbeau n'est pas revenu à l'arche, la colombe est revenue. Qu'il se perde donc, le croassement du corbeau, et que se fasse entendre le gémissement de la colombe." Saint Césaire d'Arles, 470-542