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Voici le calendrier 2013 des messes dominicales célébrées en latin à l’église des capucins de Malmédy, tel qu’il a été établi avec M. le Doyen des Ardennes. Les célébrations sont assumées, à tour de rôle, par les prêtres diocésains affectés à l’église du Saint-Sacrement à Liège.
Cette année toutes les messes à Malmédy, sauf deux (13 janvier et 9 juin), auront lieu le premier dimanche du mois à 18 heures. Le lieu et l'heure restent inchangés : 18h, église des capucins, ruelle des capucins (renseignements : L. Aussems, rue des arsilliers 3, 4960 Malmedy. Tél. 080.33.74.85)
Dimanche 13 janvier 2013, 18h, Octave de l'Epiphanie
Dimanche 3 février 2013, 18h, Sexagésime
Dimanche 3 mars 2013, 18h, IIIe dim. de carême
Dimanche 7 avril 2013, 18h, Ier dim. après Pâques (dim. « in albis »
Dimanche 5 mai 2013, 18h, Ve dim. après Pâques
Dimanche 9 juin 2013, 18h, IIIe dim. après la Pentecôte
Dimanche 7 juillet 2013, 18h, VIIe dim. après la Pentecôte
Dimanche 4 août 2013, 18h, XIe dim. après la Pentecôte
Dimanche 1er septembre 2013, 18h, XVe dim. après la Pentecôte
Dimanche 6 octobre 2013, 18h, 20e dim. après la Pentecôte
Dimanche 3 novembre 2013, 18h, 4e dim. après l’Epiphanie reporté
Dimanche 1er décembre 2013, 18h, 1er dimanche de l’Avent
MALMEDY
PROCHAINE MESSE TRADITIONNELLE
Célébrée par M. l’abbé Claude Germeau
DIMANCHE 13 JANVIER 2013 À 18 HEURES
ÉGLISE DES CAPUCINS
Ruelle des Capucins à 4960 Malmedy
OCTAVE DE LA FÊTE DE L’ÉPIPHANIE
Propre grégorien de la Fête
Kyriale IX « cum jubilo ». Credo III
Motet « Venite adoremus » de Pietro-Alessandro Yon (1886-1943)
chanté par Jean-Marie Taslent (ténor solo)
Motet traditionnel « Adeste fideles » à deux voix
Noël malmédien « Puer nascitur » à deux voix
d’Olivier Lebierre (1851-1914)
Cantique « Zu Bethlehem geboren » (Köln, 1637)
Extrait pour flûte (Albert Schäffer) et orgue (Léonard Aussems)
interprétée par Isabelle André, soprano et Patricia Moulan, alto
(conservatoire de Verviers)
Contribution unique (1875) du célèbre auteur de "Lakmé" à ce genre musical, composée pour choeur et voix d'enfants dans un style joyeux, aérien et intérieur à la fois (écouter ci-dessous)
MOTETS ANCIENS ET CLASSIQUES
« Nascere, nascere » de Giovanni-Battista Bassani, 1647-1716
par Patricia Moulan, alto
« O salutaris » de Gabriel Fauré, 1845-1924 et « Panis angelicus »
de César Franck, 1822-1890
par Isabelle André, soprano
À L’ORGUE
Patrick Wilwerth
(professeur au conservatoire de Verviers)
STELLA SEMPER RUTILANS
Du Christ, une vieille séquence de noël chante qu’Il est « sol occasum nesciens », le soleil qui ne connaît pas de déclin, « stella semper rutilans », l’étoile toujours resplendissante : cette image fait le lien avec l’Epiphanie fêtée ce dimanche 6 janvier 2013.
A propos de cette grande fête du mystère de l'incarnation qui, dans l’histoire de la liturgie, fut célébrée la première, avant même celle de Noël, Benoît XVI nous rappelle ceci : « L'Epiphanie, la « manifestation » de notre Seigneur Jésus Christ, est un mystère multiforme. La tradition latine l'identifie avec la visite des mages à l'Enfant Jésus à Bethléem, et l'interprète donc surtout comme une révélation du Messie d'Israël aux peuples païens. La tradition orientale en revanche privilégie le moment du baptême de Jésus dans le fleuve du Jourdain, lorsqu'il se manifesta comme Fils unique du Père céleste, consacré par l'Esprit Saint. Mais l'Evangile de Jean invite à considérer comme « épiphanie » également les noces de Cana, où Jésus, changeant l'eau en vin, « manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui » (Jn 2, 11) ». Et, nous-mêmes, sommes aujourd’hui encore les témoins de cette « épiphanie » du Seigneur dans la sainte Eucharistie, sacrement mystérieux dans lequel Jésus révèle et cache en même temps sa gloire…
En cette fête de l’Epiphanie, Benoît XVI nous invite à prêter une attention particulière au symbole de l'étoile, si important dans le récit évangélique des mages (cf. Mt 2, 1-12) et il explique :
«Les Pères de l'Eglise ont vu dans ce singulier épisode raconté par saint Matthieu une sorte de « révolution » cosmologique, causée par l'entrée du Fils de Dieu dans le monde. Cela signifie que les étoiles, les planètes, l'univers tout entier ne sont pas gouvernés par une force aveugle, ils n'obéissent pas aux dynamiques de la seule matière. Ce ne sont donc pas les éléments cosmiques qui doivent être divinisés, mais, bien au contraire, en toute chose et au-dessus de toute chose, il y a une volonté personnelle, l'Esprit de Dieu, qui dans le Christ s'est révélé comme Amour (cf. Enyclique Spe salvi, n. 5). La pensée chrétienne compare l'univers à un « livre » - c'est également ce que disait Galilée -, en le considérant comme l'œuvre d'un Auteur qui s'exprime à travers la « symphonie » de la création. A l'intérieur de cette symphonie, on trouve, à un certain moment, ce que l'on appellerait en langage musical un « solo », un thème confié à un seul instrument ou à une voix ; et il est tellement important que la signification de toute l'œuvre en dépend. Ce « soliste » c'est Jésus, à qui correspond, justement, un signe royal : l'apparition d'une nouvelle étoile au firmament. Jésus est comparé par les auteurs chrétiens antiques à un nouveau soleil. Selon les connaissances astrophysiques actuelles, nous devrions le comparer à une étoile encore plus centrale, non seulement pour le système solaire, mais pour tout l'univers connu. Dans ce dessein mystérieux, à la fois physique et métaphysique, qui a conduit à l'apparition de l'être humain comme couronnement des éléments de la création, Jésus est venu au monde : « né d'une femme » (Ga 4, 4), comme l'écrit saint Paul. Le Fils de l'homme résume en lui la terre et le ciel, la création et le Créateur, la chair et l'Esprit. Il est le centre de l'univers et de l'histoire, parce qu'en Lui s'unissent sans se confondrent l'Auteur et son œuvre. »