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Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Page 10

  • Homélie pour la messe en mémoire du pape émérite Benoit XVI: par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège

    Cathédrale de Liège, ce mercredi 5 janvier 2023 : 

    blason-mgr-delville-750x607.jpg« Chers Frères et Sœurs,

    La foi à partir de la grâce

    Faire mémoire de notre pape émérite Benoit XVI, c’est mettre en relief la foi dans le Christ telle qu’il l’a vécue et telle qu’il l’a exposée. Le pape Benoit XVI était animé d’une foi intense. Il était très conscient de la grâce, c’est-à-dire le bienfait, que Dieu nous donne par notre foi. La grâce de Dieu précède notre foi, un peu comme l’amour des parents précède la confiance des enfants. Mais la confiance des enfants leur fait découvrir petit à petit l’amour venant des parents. De même l’être humain découvre petit à petit l’amour venant de Dieu. Comme l’a dit saint Paul aux Romains : « Notre Seigneur Jésus Christ nous a donné, par la foi, accès à cette grâce dans laquelle nous sommes établis » (Rm 5,1-5). Cette grâce, ajoute l’apôtre, c’est que « nous vivons en paix avec Dieu », en cette vie, et que dans la vie future, nous avons « l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu ». Ainsi le pape Benoit a vécu, dans sa vie terrestre, la grâce d’être en paix avec Dieu, et, a vécu « l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu » pour la vie éternelle.

    L’amour, personnel et social

    Dans son encyclique Deus caritas est (Dieu est amour) (2005), le pape Benoit souligne que l’origine de l’amour est en Dieu. La réponse à cet amour divin, c’est la foi de l’homme envers Dieu et son amour pour Dieu et le prochain. L’amour humain, ajoute le pape, est à la fois corporel et spirituel, il est éros et agapè. Dans une deuxième encyclique, Caritas in veritate (La charité dans la vérité) le pape Benoit synthétise, en 2009, la doctrine sociale de l’Église. Il réagit par rapport aux défis nouveaux : la crise financière de 2008 et l’émergence des défis écologiques. Il établit la relation entre l’amour comme engagement personnel du chrétien et la justice sociale, comme engagement communautaire et politique.

    La communauté, minorité créative 

    Pour vivre cet amour, il faut être soutenu par une communauté, par l’Église. C’est le message même de Jésus sur la croix, comme nous le dit le quatrième évangile : « Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple bien aimé, dit à sa mère : Femme, voici ton fils. Puis il dit au disciple : Voici ta mère » (Jn 19,26). Avant de mourir, Jésus crée une nouvelle famille, avec Marie pour mère et le disciple bien aimé, comme fils de Marie. Ce disciple est l’image de tous les disciples, qui forment ensemble la nouvelle famille des enfants de Dieu. Cette Église, le pape Benoit voulait qu’elle soit formée de communautés rayonnantes, un peu comme un monastère, qui est une communauté qui rayonne dans la région où il se trouve. C’est pour cela que celui qui s’appelait Joseph Ratzinger a choisi comme pape le nom de Benoit, c’est-à-dire de saint Benoit, dont la règle monastique est à la base de toutes les communautés monastiques d’Occident. Un monastère est une communauté fervente, qui rayonne sur monde parfois indifférent. C’est pourquoi le pape Benoit a voulu appuyer les communautés nouvelles dans l’Église. Il croyait dans les minorités créatives.

    La tradition contre la banalité 

    C’est pour cela aussi qu’il a favorisé les communautés qui célèbrent la messe en latin dans l’ancien rite romain, parce qu’elles forment des foyers de foi, qui rayonnent en valorisant le patrimoine spirituel, musical et culturel de la liturgie. C’est l’objet de la lettre apostolique Summorum pontificum de 2007. Contre la banalité, le pape Benoit veut susciter une opposition, une alternative. Le courage de la vérité est sa force : pour lui, il peut arriver que l’Église soit moderne en étant antimoderne, c’est-à-dire positionnée contre les dérives de la modernité. Dans ce souci de la tradition, il a dédié de nombreuses catéchèses aux saints de l’Église catholique, en montrant leur actualité. À Liège, on connaît sa catéchèse sur sainte Julienne de Cornillon, qui valorise l’apport de cette Liégeoise du 13e siècle à la vie de l’Église et au sens de l’eucharistie ; c’est la catéchèse la plus complète faite à ce sujet par un pape.

    Les foyers d’amour 

    Benoit perçoit les communautés chrétiennes comme des foyers d’amour concret rayonnant sur le monde. En se rendant au restaurant social de la Communauté S. Egidio à Rome en 2009, il a pris le repas avec les pauvres ; à table, il observait  : « Ici, celui qui aide et qui aime son prochain est confondu avec celui est aidé ». En visitant une maison d’accueil pour personnes âgées en 2012, il disait : « Chers Amis, nous faisons l’expérience du besoin quand nous sommes âgés. C’est une grâce que d’être soutenus et aidés. Ici ceux qui aident et ceux qui sont aidés forment une même famille ». Et il ajoutait : « La prière des personnes âgées soutient le monde ». Cette prière, il l’a pratiquée comme pape et comme personne âgée.  

    Le pasteur fidèle

    Chaque chrétien, dans sa vie de foi personnelle, est aussi interpellé par le ministère du pape. C’est une richesse qui se vit dans l’altérité et qui fait grandir chacun. Comme l’écrivait le pape François dans Evangelii gaudium, les pasteurs doivent à la fois précéder et suivre leur troupeau, présider et accompagner. Ils doivent guider leur peuple, mais aussi sentir l’odeur du troupeau. Il faut une communion avec le pape, quel qu’il soit, car il exerce un ministère d’unité, pour les chrétiens et même pour tous les peuples. Benoit XVI, comme pape fut un grand croyant, qui a fait de l’amitié avec Jésus, le cœur de sa vie. Son pontificat fut court, ce fut la papauté d’une saison. Mais sa lignée était longue : en s’appelant Benoit, il s’est aussi appelé « XVI », c’est-à-dire avec quinze prédécesseurs du même nom. Il donnait ainsi automatiquement à son ministère une perspective de continuité et de fidélité. Il n’a pas cherché la renommée, mais il a voulu intensifier la foi sur terre. Je ne l’ai pas connu personnellement, quoique ma nomination comme évêque ait été préparée sous son pontificat. Mais mon prédécesseur Mgr Aloys Jousten le connaissait bien, l’appréciait beaucoup et aimait parler allemand avec lui ; dommage qu’il ne soit plus là pour nous raconter cela.

    Que le nom de Benoit XVI reste dans les mémoires comme modèle de croyant, flamme d’amour, cœur de l’Église, courage de la vérité, souci des pauvres et pasteur fidèle, synonyme de gratitude et de bénédiction ! »

    Source: secrétariat de Mgr l'évêque de Liège. Cette homélie sera publiée dans le prochain journal diocésain "Dimanche".

  • Liège, église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132) : Dimanche de la Nativité 25 décembre 2022

    Inauguration de la Crèche de Noël

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    Messes du Jour de Noël

    10h00 :  messe célébrée en latin (missel de 1962), chants grégoriens (schola du Saint-Sacrement), motets "O come Emmanuel " "A merry little Christmas" (soprano solo) et orgue (Patrick Wilwerth)

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    11h15 : messe célébrée en français (missel de 1970), motets de noël, chants grégoriens et orgue (Sœur Marie-Elie)

    Plus d’informations : email sursumcorda@skynet.be ou site web http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com .

  • À Liège, en l’église du Saint-Sacrement au Bd d’Avroy : concert préludant Noël et annonçant la Fête des Rois à l’Epiphanie

    C’était hier, le dimanche « Gaudete », 11 décembre 2022 à 16h00, devant un nombreux public assemblé en vastes demi-cercles dans la nef de l'église du Saint-Sacrement  : de Johann Sebastian Bach à Patrick Wilwerth en passant par Mendelssohn et Corelli... le Choeur de chambre Praeludium, le duo Darius et Armand Rahier - hautbois - nous ont offert un belle fin de journée musicale en l'honneur des fêtes de Noël toutes proches:

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    Prochain rendez-vous le samedi 7 janvier 2023 à 17h00 : 

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  • Liège : bientôt en avent vers Nöel dans la belle église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy !

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    Le choeur de Chambre Praeludium vous invite à son concert préludant Noël, dans la belle église du Saint-Sacrement (Liège) le dimanche 11 décembre à 16 heures.
    Oeuvres de JS Bach, GF Haendel, F. Mendelssohn, et divers noëls du monde. Une belle après-midi en perspective.
    Entrées : 15€ / étudiants <26 ans : 10€

    Renseignements : 0495/798038 ou patrickwilwerth@icloud.com

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  • Liège : le samedi 3 décembre prochain à 8h00 : célébration de la « Messe aux Chandelles » en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

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    Au temps liturgique de l’Avent annonciateur de Noël, dans les pays alémaniques, mais aussi en France, la tradition propose des messes « Rorate », célébrées avant l’aube à la seule lueur des bougies. Leur nom vient du premier mot de l’hymne grégorienne « Rorate caeli desuper » chantée à la messe et qui signifie : « Cieux, distillez d’En Haut votre rosée » (Es. 45,8).

    C’est un peu romantique et très beau, comme dans les tableaux en clair obscur de Georges de la Tour soulignant des détails inhabituels : une petite flamme prête à s’éteindre perce l’obscurité de la nuit. Cette obscurité a quelque chose de notre vie et la lumière symbolise la lumière qu’on attend : l’Enfant-Jésus est comparable à cette petite lumière que peu ont reconnue un peu plus tard dans la nuit de Bethléem.

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    L’église du Saint-Sacrement a voulu s’associer à la restitution de cette belle symbolique religieuse: à (re) découvrir à Liège. Un petit déjeuner amical suivra la liturgie.

    Tous renseignements: Email : sursumcorda@skynet.be ou Gsm : 0470947005

     

  • Liège : relèvement de la Confrérie du Saint Sacrement à la Basilique Saint-Martin

    Communiqué de presse (extrait) :

    « Liège, Saint-Martin, Vendredi 11 novembre 2022. En marge de la messe d’ouverture liégeoise du Festival Venite Adoremus qui regroupe plus de 200 temps d’adoration dans le diocèse de Liège et bien plus partout en Belgique, une quinzaine de membres fondateurs ont signé ce jeudi soir 10 novembre les statuts renouvelés de la confrérie du saint Sacrement de Liège.

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    Fondée en 1575 à la basilique Saint-Martin, la Confrérie a compté jusqu’à environ 600 membres au XVIIe siècle. La Confrérie est de nature spirituelle. Elle est encouragée et placée sous le haut patronage de l’évêque de Liège. Elle a pour objet de glorifier Jésus-Christ présent dans le Saint-Sacrement de l’Eucharistie et de conférer ampleur et ferveur aux différentes solennités organisées à Liège durant la semaine de la Fête-Dieu, aussi appelée fête du Corps et du Sang du Christ ou encore Corpus Domini. Celle-ci fut révélée à sainte Julienne du Mont Cornillon au début du XIIIe siècle. Elle fut célébrée pour la première fois aux confins de la principauté de Liège à Fosses-la-Ville en 1246 puis pour la seconde fois et ensuite fidèlement chaque année à Saint-Martin depuis 1251. Le pape Urbain IV, qui fut un archidiacre de la principauté, a étendu cette solennité à l’Eglise universelle en 1264. C’est devenu une des plus grandes fêtes dans le monde catholique, offrant d’ailleurs un jeudi férié 60 jours après Pâques à des centaines de millions de personnes.

    Mgr Jean-Pierre Delville a dit dans son homélie : « Nous voici rassemblés pour ouvrir le Festival Venite Adoremus dans le diocèse de Liège et relever la confraternité du Saint Sacrement fondée en 1575. En devenir membre, c’est prier en étant concentré sur la figure du Christ, lui qui est à l’origine de notre fraternité. Il y a une grande valeur à nous unir pour L’adorer, comme nous le faisons lors du Festival Venite Adoremus. Le dernier repas de Jésus est son testament. Au lieu de désespérer, il prend le pain, le fractionne et le partage. Quel signe d’espérance ! En célébrant et adorant l’Eucharistie, nous reproduisons le geste de Jésus. Un bout de pain peut sembler minable mais ce bout de pain est le corps du Christ donné et partagé, pour le grand bonheur de notre fraternité partagée. Remercions le Seigneur pour cette mission d’adoration. Il nous donne la joie, l’espérance et la ferveur pour tout notre diocèse. » 

    Roger Dumont, président de la Confrérie du Saint Sacrement, a fait un petit discours dont voici un extrait: « En 1575, dans le contexte tumultueux de l’après-réforme, des catholiques liégeois ont décidé de se regrouper à Saint-Martin pour prier silencieusement face à Jésus réellement présent dans le Saint Sacrement. Le contexte actuel présente des similitudes et nous semble propice au relèvement de cette confrérie du Saint Sacrement à Liège. Bienvenue à chacune et à chacun dans la Confrérie pour nous unir silencieusement à Jésus présent dans l’hostie consacrée ainsi que pour participer et soutenir les festivités de la Fête-Dieu. » 

    La messe s’est poursuivie par un temps d’adoration en lien avec le Festival Venite Adoremus et une séance de signature des statuts renouvelés de la Confrérie (…).

    Les membres de la Confrérie s’efforcent de répandre le culte eucharistique dans leurs paroisses et communautés respectives. Ils donnent l’exemple de l’assiduité aux cérémonies célébrées en l’honneur du Saint-Sacrement. Outre la participation attendue de tout baptisé à la messe dominicale, les membres s’engagent d’abord à prononcer chaque jour une oraison brève pour s’unir à Jésus-Christ présent dans le Saint-Sacrement. Chaque mois, ils participent à un temps d’adoration du Saint-Sacrement organisé dans le diocèse de Liège ou ailleurs. Enfin, chaque année, ils participent de façon significative aux solennités organisées dans le diocèse de Liège durant la semaine de la Fête-Dieu. L’adhésion à la Confrérie est gratuite.

    Les grandes orientations des activités de la Confrérie sont définies par l’assemblée qui se réunit environ un mois avant la Fête-Dieu. Un Bureau est constitué au sein de la Confrérie. Nommé par l’évêque de Liège, il est composé d’un directeur, qui est d’office le curé de la paroisse Saint-Martin à Liège, actuellement l’abbé Marek Adamczuk, d’un président, Roger Dumont, d’une vice-présidente, Annette Colson, d’un secrétaire Jean-François Lahaye, d’un trésorier : Nicolas Dumont ainsi que de plusieurs experts en leurs domaines, Stephan Junker, liturgie & chant, Jacques Galloy, communication et l’abbé Marc-Antoine Dor, théologie. Les mandats ont une durée de trois ans.

    Comment devenir membre ?

    Les personnes désireuses de rejoindre la Confrérie peuvent se manifester auprès du secrétaire de la Confrérie, gestionnaire du registre des membres :

    Jean-François Lahaye secretaire.confrerie@liegefetedieu.be  Téléphone du secrétariat de la paroisse saint Martin, siège de la Confrérie : +32 476 96 06 14

    Le plus simple est de remplir ce formulaire en ligne : https://bit.ly/ConfrerieStSacrementLiege
    Vous pouvez aussi télécharger ce Formulaire d’adhésion, le compléter, le signer et le renvoyer au secrétaire.

    En partenariat avec https://veniteadoremus.be - www.liegefetedieu.be

    Vidéo du relèvement :

    Vidéo sur Youtube : https://youtu.be/_JSj49PEhd8
    Vidéo sur Facebook : https://fb.watch/gK0xUpHfnd/ »

    Pour accompagner l’adoration du Très-Saint-Sacrement: 

    L’abbé Marc-Antoine Dor, recteur de l’église du Saint-Sacrement à Liège, a rédigé un recueil de lectures bibliques destiné à soutenir la pratique de la dévotion eucharistique parmi les fidèles :

    Recueil Adoration 1 bref 2022 10 28 Feuillet 342.pdf

    Recueil Adoration 2 biblique 2022 10 18 Feuillet 340.pdf

    Recueil Adoration 3 évangélique 2022 10 22 Feuillet 341.pdf   

  • Une conférence remarquée le 11 septembre 2022 à l’église du Saint-Sacrement à Liège

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    Dans le cadre des XXXIVe journées du patrimoine en Wallonie :

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    UNE CONFÉRENCE DE M. JULIEN MAQUET

    Conservateur du Trésor de la cathédrale de Liège et maître de conférence à l'ULg

    consacrée à:

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    JACQUES BARTHÉLEMY RENOZ (1729-1786)

    architecte liégeois habile et fécond du siècle des Lumières auquel on doit, entre autres ouvrages civils et religieux remarquables, l’église du Saint-Sacrement, dite alors des Augustins (1766), celle de Saint-André (1772) et un plan d’embellissement de la ville de Liège : pour un exposé vivant et circonstancié on se reportera au bel enregistrement audiovisuel pris sur le vif  et présenté ci-dessous.  

    L’exposé assorti de projections sur grand écran et d’un échange avec le public fut suivi d’une audition concertante consacrée à la musique à Liège au XVIIIe siècle, animée par un trio instrumental (Patrick Wilwerth, orgue, Anne-Sylvie Primo et Frédéric Vandendunghen, violons).

    Quelque 150 personnes ont pris part aux animations du programme clôturé par une réception ouverte à tous.

     

    cliquez ci-dessous:

    Texte de la Conférence J.B. Renoz donnée par J. Maquet .pdf

    visitez aussi notre site youtube en cliquant sur le lien ci-dessous:

    https://www.youtube.com/channel/UCm5rp3btc5XbgA_cTRaTFrw

  • À Liège : nouvelles confirmations sacramentelles en l’église du Saint-Sacrement

     

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    Le samedi 12 septembre 2021, en l’église du Saint-Sacrement à Liège, huit jeunes catéchisés par le Recteur de la communauté des fidèles de cette église, avaient reçu le sacrement de la confirmation des mains de Mgr Jean-Pierre Delville, évêque du diocèse. Un nouveau groupe de jeunes adultes liégeois (photos ci-dessous) y a reçu ce sacrement imparti par l’évêque de Liège le samedi 8 octobre de la présente année 2022 en cette même église du Saint-Sacrement. Voici l’homélie prononcée en cette occasion par Monseigneur Delville pour les confirmands, leurs familles et amis rassemblés:

    « Chers Frères et Sœurs, chers Confirmands,

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    C’est un grand moment pour nous tous, cette confirmation que nous allons célébrer ! C’est le don de l’Esprit-Saint qui est donné aux jeunes qui se présentent pour être confirmés.

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    Vous les confirmands, vous m’avez écrit chacun une lettre pour exprimer votre motivation à recevoir la confirmation. Vous avez tous fait un cheminement particulier pour arriver à ce moment. Vous avez parfois vécu une conversion en profondeur, une véritable transformation, après des temps d’épreuves et de recherche ; vous avez été souvent portés dans votre foi par vos proches, vos amis, votre famille, vos parrain et marraine, vos parents et grands-parents. Et vous avez ainsi ouvert vos cœurs pour recevoir cette force nouvelle qu’est l’Esprit Saint, pour témoigner de lui et vous engager envers les plus faibles.

    De même les disciples de Jésus ont vécu un moment d’épreuve avant de recevoir le don de l’Esprit-Saint à la Pentecôte. Le jour de la Pentecôte a commencé par un moment de peur. Après la mort de Jésus, les disciples se sentaient menacés et restaient renfermés à Jérusalem. Au fond, ils étaient confinés, par peur et par prudence. Ils s’étaient réfugiés au Cénacle, dans la salle de la dernière cène (Ac 2,1-11). Dans ce cadre évocateur, ils ont recommencé à prier, avec Marie et d’autres femmes. Ils n’ont pas renoncé à la prière. Ils sont restés ensemble et se sont épaulés mutuellement, en fondant ainsi le premier noyau de notre Église. C’est ainsi que leur cœur a été disponible pour recevoir l’Esprit Saint, l’Esprit de Dieu, l’Esprit de Jésus.

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    Aujourd’hui, vous, les confirmands, vous êtes comme ces disciples, prêts à recevoir le don de l’Esprit, au cœur de votre vie personnelle et au sein de notre Église, dans la Communauté du Saint-Sacrement, qui manifeste aujourd’hui sa ferveur. Vous allez recevoir l’Esprit Saint d’une façon sacramentelle, par un signe sacré, visible et efficace, le saint chrême, qui va oindre votre front.

    Esprit signifie souffle. C’est ainsi que l’Esprit est entendu par les disciples sous la forme d’un souffle violent, un coup de vent, qui secoue la maison où ils se trouvaient. On pourrait dire que cette secousse est l’image d’une secousse intérieure de leur vie spirituelle. Cette secousse nous fait penser au Sinaï, où Moïse a reçu le don de la Parole de Dieu dans le feu de la foudre et le tremblement de terre. La fête de Pentecôte, dans le monde juif, rappelle ce don de la Parole de Dieu, le Dieu unique qui a fait sortir d’esclavage le peuple d’Israël. Ce souffle nous donne la vie et nous pousse en avant. C’est dans ce contexte que les disciples de Jésus s’étaient rassemblés à la fête de la Pentecôte, comme nous le racontent les Actes des Apôtres. À leur tour, ils ont reçu une parole de vie. Cette parole se manifeste par une apparition : des langues, qu’on eût dites de feu, se posèrent sur chacun d’entre eux. Ils reçoivent donc une capacité de parler, une langue nouvelle, une langue de feu. Ils ne gardent pas ce cadeau pour eux, ils sortent de la maison et se mettent à parler en rue. Et les gens les comprenaient dans leur propre langage. Les disciples parlent une langue qui rejoint le langage des gens, alors que ceux-ci viennent de toutes les cultures et tous les pays : « Mèdes, Parthes et Élamites… », c’est-à-dire les populations des actuels Iran Pakistan et Afghanistan... On pourrait dire qu’ils parlent la langue de l’amour, qui est une langue universelle.

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    Nous avons grand besoin de témoins de ce langage d’amour dans notre monde, où il règne tant de guerres et de violence. Il faut partout des témoins concrets, comme chacun d’entre vous ici présent, chacun à sa façon, chacun avec son langage et ses charismes ! Nous avons besoin de témoins qui manifestent la beauté de la foi chrétienne dans un monde souvent déchristianisé et loin de l’évangile.

    J’invoque donc la venue de l’Esprit Saint sur vous les confirmands et sur toute notre assemblée. « Viens Esprit Saint ! Emplis le cœur de tes fidèles. Allume en eux le feu de ton amour ».

    Jean-Pierre Delville, évêque de Liège