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Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Page 241

  • A l'initiative de l'Union des Etudiants Catholiques de Liège (Cercle Gustave Thibon)

     UNE GRANDE CONFERENCE A L'UNIVERSITE DE LIEGE

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    place du XX août

    LE LUNDI 19 JANVIER 2009 A 19 H 30

    POLITIQUE ET RELIGION: UN RAPPORT EN MUTATION

    par Bernard Dumont, directeur de la Revue "Catholica" (Paris) 

    Charlemagne_small.jpgComment rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ? La distinction entre le rôle de l'Eglise et celui de l'Etat est propre au christianisme. Ceci implique-t-il l'absence de relation entre eux ? Est-ce aussi à dire que César aurait pour seuls devoirs ceux qu'exprime la loi positive qu'il se prescrit à lui-même selon ses propres règles de gouvernement ? Quelle est la réponse apportée aujourd'hui à ces deux questions dans les Etats membres de l'Union européenne et singulièrement en Belgique ? En quel sens un Etat peut-il ou doit-il être laïc ? A l'heure du pluralisme et du sécularisme, l'Eglise n'a-t-elle plus rien à dire à l'Etat ni à la société civile? Sont-ils à ce point séparés?

    Une actualité récente (dépénalisation de l'euthanasie au Luxembourg, évolution "positive" de la laïcité en France) a remis ces questions brûlantes à l'ordre du jour.

    Pour en débattre, l'Union des Etudiants Catholiques de Liège (Cercle Gustave Thibon) organise le lundi 19 janvier 2009 à 19h30 à l'Université de Liège, place du XX août (salle Gothot) une grande conférence animée par Bernard DUMONT, directeur de la Revue française "Catholica" (Paris).

    Bernard DUMONT est la cheville ouvrière des traductions françaises de l'oeuvre du philosophe italien Augusto Del Noce et l'organisateur de plusieurs congrès internationaux de philosophie politique à Paris et à Lausanne.

     

    Université de Liège, place du XX août, auditoire Gothot

    Entrée gratuite et ouverte à tous. Parcours fléché à partir de l'entrée principale.

      Web: http://cerclegustavethibon.hautetfort.com

     

    EGLISE, ETAT ET SOCIETE

    UNE REPONSE DE JOSEPH RATZINGER-BENOÎT XVI

    AU JOURNALISTE PETER SEEWALD

     

    Peter Seewald: Par la séparation de l'Eglise et de l'Etat, le XIXe siècle a déclaré que la foi était quelque chose de subjectif, et donc une affaire privée. Beaucoup considèrent que le processus continu de sécularisation menace la foi et l'Eglise dans leur survie. Si le temps où l'Etat réglementait la religion est terminé, n'est-ce pas aussi une nouvelle chance pour l'Eglise et la foi? "Il est conforme à l'essence de l'Eglise, dites-vous, d'être séparée de l'Etat et que la foi ne soit pas imposée par l'Etat, mais repose sur une conviction librement acquise"...

    Joseph Ratzinger: L'idée de la séparation de l'Eglise et de l'Etat n'est entrée dans le monde que grâce au christianisme. Jusque là, il y avait seulement identité entre la constitution politique et la religion. Pour toutes les cultures, il était évident que l'Etat portait en soi un caractère sacré et était le véritable et suprême gardien de l'univers sacral. Cela valait aussi pour les racines préchrétiennes du nouveau testament. En Israël, les deux  ont d'abord fusionné. C'est seulement lorsque la foi d'Israël sort de ce peuple et devient la foi de tous les peuples qu'elle se détache de son identification politique et représente un élément supérieur aux divisions et différences politiques. C'est aussi le point de confrontation proprement dit entre le christianisme et l'Empire romain: L'Etat tolérait parfaitement les religions privées, à la condition toutefois qu'elles reconnaissent le culte de l'Etat lui-même, la cohésion du ciel des dieux sous l'égide de Rome, et la religion officielle comme accolade placée au-dessus de toutes les religions privées.

    Le christianisme n'a pas accepté cela, il a ôté à l'Etat l'exclusivité de l'univers sacral et a mis ainsi en question la conception fondamentale de l'Empire romain, voire du monde antique en général. Cette séparation est donc, en fin de compte, unfr-sarkozy-benoit-xvi_1213718363.jpg legs de l'origine du christianisme et aussi un facteur décisif de liberté. Ainsi l'Etat n'est pas lui-même la puissance sacrale, mais il est seulement un ordre qui trouve ses limites dans une foi qui adore non pas l'Etat, mais un Dieu qui lui fait face et le juge. C'est cela la nouveauté. Cela peut naturellement prendre des formes différentes selon les constitutions des sociétés. En ce sens, le développement qui s'est produit depuis les Lumières, qui ont inauguré le modèle de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, a un côté positif. Ce qui est négatif, là, c'est que la modernité entraîne avec soi la réduction de la religion au subjectif -et rend ainsi de nouveau un caractère absolu à l'Etat, ce qui devient très évident chez Hegel.

    D'une hlv grand duc Henri.jpgpart, le christianisme n'a jamais voulu se considérer comme religion d'Etat, du moins dans ses commencements, mais se distinguer de l'Etat. Il était prêt à prier pour les empereurs, mais non à leur offrir des sacrifices. D'autre part, il a toujours officiellement tenu à ne pas être un sentiment subjectif -"le sentiment est tout" dit Faust- mais il voulait être une Vérité propagée au coeur de l'opinion publique, qui lui donne des critères de valeur et qui, dans une certaine mesure, engage aussi l'Etat et les puissants de ce monde (*). Je crois qu'en ce sens le développement de la modernité apporte un côté négatif: le retour de la subjectivité...

    Extrait de "Le sel de la terre". Entretiens du Cardinal Ratzinger avec Peter Seewald. Flammarion/Cerf, 1997.

     (*) nous surlignons ces passages, décisifs à notre sens, de la pensée du Saint-Père.

  • Verbum caro factum est

     

    ET HABITAVIT IN NOBIS...

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    A Noël nous ne nous contentons pas de commémorer la naissance d'un grand personnage, nous ne célébrons pas simplement et dans l'abstrait le mystère de la naissance d'un homme, ou en général le mystère de la vie, nous ne fêtons pas seulement non plus le début d'une nouvelle saison. A Noël nous rappelons quelque chose d'essentiel pour la foi chrétienne, une vérité que saint Jean résume en peu de mots:"le Verbe s'est fait chair". Il s'agit d'un événement historique que l'évangéliste Luc se préoccupe de situer dans un contexte bien déterminé: dans les jours où fut publié le décret pour le premier recensement de César Auguste, quand Quirinus était déjà gouverneur de Syrie (cf. Lc, 2, 1-7). C'est donc lors d'une nuit historiquement datée que se produisit l'événement qu'Israël attendait depuis des siècles. Dans le noir de la nuit de Bethléem s'allume, réellement, une grande lumière: le Créateur de l'univers s'est incarné en s'unissant indissolublement à la nature humaine, étant ainsi réellement "Dieu de Dieu, Lumière de la Lumière" et en même temps homme, vrai homme. Ce que Jean appelle en grec "ho Logos" traduit en latin par "Verbum" (Le Verbe) signifie aussi "le Sens". Nous pourrions donc comprendre l'expression de Jean ainsi: le "Sens éternel" du monde s'est fait tangible à nos sens et à notre intelligence: nous pouvons maintenant le toucher et le contempler (cfr Jn, 1,1). Le "Sens" qui s'est fait chair n'est pas simplement une idée générale inhérente au monde; c'est une "Parole" qui nous est adressée. Le Logos nous connaît, nous appelle, nous guide. Ce n'est pas une loi universelle, au sein de laquelle nous jouons ensuite un rôle, mais c'est une Personne qui s'intéresse à chaque personne. C'est le Fils du Dieu vivant, qui s'est fait homme à Bethléem.

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    A beaucoup d'hommes, et d'une certaine façon à nous tous, cela semble trop beau pour être vrai. En effet, cela revient à affirmer: oui, il y a un sens, et le sens n'est pas une protestation impuissante contre l'absurde. Le sens a la puissance: il est Dieu. Un Dieu bon, qui ne doit pas être confondu avec un être très-haut et lointain, auquel on ne pourrait jamais accéder, mais un Dieu qui s'est fait notre prochain et qui nous est très proche, qui a du temps pour chacun de nous et qui est venu pour rester avec nous. Il est alors naturel de se demander:"Ce genre de chose est-il possible ? Est-ce une chose digne de Dieu que de se faire petit enfant ?". Pour chercher à ouvrir son coeur à cette vérité qui illumine toute l'existence, il convient de s'incliner et de reconnaître la limite de notre intelligence. Dans la grotte de Bethléem, Dieu se montre à nous humble petit enfant pour vaincre notre orgueil. Peut-être nous serions-nous rendus plus facilement face à la puissance , face à la sagesse; mais Lui ne veut pas notre reddition; Il fait bien plutôt appel à notre libre décision d'accepter son amour. Il s'est fait petit pour nous libérer de cette prétention de grandeur qui jaillit de l'orgueil; Il s'est librement incarné pour nous rendre vraiment libres, libres de L'aimer.

    BENOÎT XVI

      MESSES DE NOËL

    à l'église du Saint-Sacrement (Bd d'Avroy, 132 à Liège)

    Jeudi 25 décembre, messes du jour selon le missel de 1962, à 10h (abbé Jean Schoonbroodt) et selon le missel de 1970, à 11h15 (abbé Claude Germeau).

    à la chapelle Saint-Lambert (Rue du Collège, 80 à Verviers)

    Mercredi 24 décembre, veillée suivie de la messe de minuit selon le missel de 1962, à partir de 23h30 (Père Jos Vanderbruggen, o.praem.) et Jeudi 25 décembre, messe du jour selon le missel de 1962, à 11h (Père Jos Vanderbruggen).

     Joyeuse et Sainte Fête de Noël !

  • Noël au coeur de la Cité lainière

     

    VEILLEE ET MESSE DE MINUIT TRADITIONNELLES

    A LA CHAPELLE SAINT-LAMBERT DE VERVIERS

     

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    Le mercredi 24 décembre 2008 à 23h30 à la Chapelle Saint-Lambert de Verviers, la veillée et la messe de minuit de Noël seront chantées en Chapelle Saint Lambert.pnggrégorien et en polyphonie ancienne. La chapelle est située au coeur de la Cité: rue du Collège, 80 (à deux pas de l'Institut Saint-Michel).

    La Schola de la Chapelle, Patricia Moulan (alto solo), Albert Schäfer (flûte) et Léonard Aussems (orgue) interpréteront le plain-chant de la Nativité ainsi que des noëls classiques et populaires de la Renaissance à nos jours. A noter au programme des oeuvres de Michel Praetorius, Jean-Sébastien Bach, Jean-François Dandrieu, Zoltan Kodalschola_st_lambert.gify mais aussi des airs traditionnels venus d'Europe centrale ou de Provence, sans oublier les célèbres "Adeste fideles" et "Stille Nacht" au pied de la crèche illuminée dans le beau cadre de ce sanctuaire baroque du XVIIIe siècle.

    La messe sera célébrée, selon le missel de 1962, par le P. Jos Vanderbruggen o.praem., recteur du prieuré de Tancrémont.

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    Renseignements: via ce blog ou e-mail sursumcorda@skynet.be