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Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Page 239

  • Un moment de silence et de paix ?

    LE SAINT SACREMENT T'ACCUEILLE A LIEGE

    Boulevard d'Avroy, 132

    (église du saint-sacrement, face à la statue équestre de Charlemagne)

     

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    TOUS LES MARDIS DE 17h00 A 19H00

     

    ADORATION

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    17h00, vêpres grégoriennes

    lecture d'évangile

    18h00 Chapelet

    litanies du Sacré-Coeur

    18h45, bénédiction du Saint-Sacrement

    angelus

     

    CONFESSIONS

     

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    Un prêtre à ton écoute

    de 17h00 à 19h00

     

     

     

    JE NE SAIS PAS PRIER...

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    "Seigneur, je ne sais pas prier.

    Que te dirais-je que tu ne connais pas?

    Que te demanderais-je que tu ne saches?

    Un grand vide est en moi.

    Dans le silence de cette église,

    je réalise que face à Toi,

    les mots ne sont que des mots.

    Seigneur, Toi qui me sondes

    jusqu'au plus profond de mon être,

    tu vois le coeur de mon coeur

    et tout ce qu'il contient  de beauté

    mais aussi de faiblesse et de péché.

    Je ne peux rien te cacher.

    Tout juste, puis-je humblement

    Te demander pardon

    et t'écouter me dire

    que je suis ton enfant

    maintenant et pour l'éternité."

    J.-P. Snyers

    "La vie s'éclaire en Lui"

  • liturgie grégorienne

    LE CHANT GREGORIEN A LIEGE

    un succès populaire

     

    Dom JORROT METZ_GOUDJI_V3.jpgA Liège, le chant grégorien a décidément la cote. Le 28 mars 2009, à l'église du Saint-Sacrement, un symposium "Le chant grégorien dans l'histoire et la liturgie" a réuni une centaine de congressistes sous la présidence de Dom Michel Jorrot, Père-Abbé de l'abbaye bénédictine de Clervaux (Luxembourg). Les actes de cette manifestation (disponibles sur demande) seront publiés sous peu.

    Dans la foulée de cette rencontre, un groupe d'une vingtaine de chanteuses ont constitué, sous la direction très avertie d'Erna Verlinden, une "schola feminea leodiensis" vouée à l'interprétation du plain-chant. Cette nouvelle schola va assurer le propre grégorien de la Solennité de la Fête-Dieu à l'église du Saint-Sacrement à Liège, le samedi 13 juin 2009 à 18 heures.

    Troisième événement: le samedi 9 mai 2009, 250 personnes ont pris part à la journée de clôture du cycle de cours 2008-2009 de l'Académie de Chant grégorien à Liège. A l'église conventuelle des Bénédictines (16 heures) 70 auditeurs attentifs ont applaudi à l'écoute des métamorphoses historiques du chant grégorien ("du plain chant au déchant") illustrées par les 30 élèves liégeois de l'Académie dirigés par Stéphan Junker (conservatoire de Verviers): un professeur dont les qualités pédagogiques ne sont plus à démontrer. En seconde partie, le public a découvert de larges extraits de l'office liégeois de saint Lambert interprétés par l'Ensemble professionnel "Psallentes" conduit par Hendrik Vanden Abeele (conservatoire d'Amsterdam): six voix d'hommes très homogènes, d'une justesse et d'une plénitude parfaitement maîtrisée. Entre les deux prestations, Patrick Wilwerth (conservatoire de Verviers) a fait brillamment sonner le bel orgue Le Picard (XVIIIe siècle) avec de la musique baroque espagnole. Le même jour, après le concert, place à la liturgie chantée à 18 heures pour 180 personnes réunies à l'église du Saint-Sacrement. Les élèves ont interprété le kyriale "Lux et Origo" du temps pascal et, durant la distribution de la communion, le déchant (XIIe siècle) de la séquence "Victimae paschali laudes". L' excellent soliste Hendrik Vanden Abeele et un groupe de six chanteurs dirigés par  Gérald Messiaen (professeur de l'académie à Louvain-la-Neuve et à Liège) ont alterné les pièces du propre de la messe du IVe dimanche après PBIG.jpgâques. Après l'élévation, un autre soliste professionnel, le baryton Stéphan Junker, a interprété un motet baroque accompagné à l'orgue par Patrick Wilwerth. La messe selon la forme extraordinaire du rite romain était célébrée au maître-autel par Monseigneur Roger Gryson, doyen ém. de la faculté de théologie de l'Université Catholique de Louvain (U.C.L.), entouré des abbés Jean Schoonbroodt (diacre) et Arnaud de Boisse (sous-diacre). Pour la circonstance, Mgr Gryson a consacré son homélie à ce qu'est le véritable esprit de la liturgie. Nous reproduisons ci-après le texte de cette remarquable méditation.

     

     

    LE VERITABLE ESPRIT DE LA LITURGIE (*)

     

    P1010245.JPGLa fin d'une année consacrée à l'étude du chant grégorien est marquée aujourd'hui successivement par un concert et par une liturgie eucharistique. Le contraste entre ces deux formes de réunion est une occasion privilégiée de mieux faire comprendre ce qu'est une liturgie. Dans un concert, en général, -je ne parle pas précisément de celui qui vous a été offert aujourd'hui, - un orchestre ou un soliste se trouvent sur la scène, face au public qui est venu pour l'entendre. Le programme a été librement déterminé par les organisateurs; le public présent a choisi d'entendre telle oeuvre jouée par tel ensemble ou tel soliste déterminé.

    Rien de tel dans une liturgie. Ici, il n'y a pas d'acteurs ni de spectateurs. Certains membres de l'assemblée ont une fonction particulière, mais leur personne n'a aucune importance. Lorsqu'ils s'adressent à l'assemblée, ils se tournent vers elle mais, le plus souvent, tous regardent dans la même direction. Les gestes accomplis et les paroles prononcées dans l'assemblée ne sont pas laissés à l'initiative des organisateurs ni des participants. Ils sont reçus d'une tradition qui les dépasse et qui s'impose à eux, sans marge d'interprétation. La musique joue un rôle important dans la liturgie, mais comme servante d'une parole. Le chant intervient dans la liturgie comme l'indice d'un vouloir dire qui excède ce que disent les mots. Il confère pour ainsi dire une gloire aux mots. De la même manière que la poésie peut dire une même vérité plus profondément et plus intensément que ne la dit la prose, qui utilise pourtant le même vocabulaire, la vérité des mots acquiert grâce au chant une dimension supplémentaire et en quelque sorte charnelle.

    La liturgie, c'est la prière de l'Eglise, inspirée et dirigée par le Saint-Esprit, prière dans laquelle le Christ nous est rendu présent, de façon constante et toujours renouvelée, et par laquelle il entre dans notre vie pour la conformer toujours davantage à la sienne.

    Dans la liturgie, nous accueillons une présence divine. Elle n'a d'autre fonction que de nous faire voir ou entendre celui qui nous est présent; elle est l'index ou, si vous préférez, l'ostensoir d'une présence. A cette présence, nous répondons par notre présence. Dans la liturgie, nous nous rendons présents, nous nous présentons à Dieu, nous nous confions à lui, nous nous remettons entre ses mains.

    La liturgie anticipe en quelque sorte la résurrection de la chair, elle est comme un prélude à la vie future, la forme concrète de notre espérance, dans laquelle nous voyons déjà un reflet de la lumière du ciel briller sur la terre. Elle baigne dans une sorte de clair obscur caractéristique de notre condition présente. Le nouveau Temple, c'est à dire le corps du Christ, est encore en construction. Les bras du crucifié sont grands ouverts pour nous accueillir, mais Dieu et l'humanité ne se sont pas encore pleinement retrouvés. La liturgie chrétienne est une liturgie pérégrine, en chemin vers la transfiguration de toutes choses, vers le moment où Dieu sera tout en tous. Le temps de l'Eglise est un étrange entre-deux, où le déjà et le pas encore se rencontrent, où l'ombre fait place à l'image, pour parler comme saint Paul, où la nuit est avancée, le jour tout proche, où le soleil apparaît à l'horizon et blanchit le ciel, mais n'est pas encore levé.

    C'est pourquoi les chrétiens prient tournés vers l'orient. Le soleil levant symbolise_wsb_514x245_Soleil+Levant+-+Petit.jpg le Seigneur du second avènement, l'aube finale de l'histoire. Prier en direction de l'orient signifie partir en esprit à la rencontre du Seigneur qui vient. Une liturgie tournée vers l'orient nous fait entrer dans la procession de l'histoire, en marche vers le monde à venir, vers le ciel nouveau et la terre nouvelle, qui viennent eux-mêmes à notre rencontre dans le Christ. Elle est prière de voyageur, prière sur la route ouverte par l'incarnation, la crucifixion et la résurrection du Christ. La liturgie se déroule le regard tourné vers Jésus, elle n'est, en fin de compte, rien d'autre que ce regard lui-même, selon la parole prophétique rapportée dans l'évangile de Jean: "Ils contempleront celui qu'ils ont transpercé". Dans la prière vers l'orient, nous exprimons notre fidélité au don reçu dans l'incarnation et l'élan de notre marche vers le second avènement.

    De là découle le caractère nécessairement symbolique de la liturgie. Grâce à l'union de Jésus et, par lui, dP1010264.JPGe tous les hommes avec le Dieu vivant, le rideau du temple s'est déchiré, le ciel s'est ouvert. Toutefois, cette ouverture ne nous est accessible qu'à travers les signes du salut: nous avons besoin de médiations, nous ne voyons pas encore le Seigneur tel qu'il est. La liturgie participe de cette situation d'entre-deux, du stade de l'image qui est le nôtre. Elle est faite de symboles qui nous relient à ce qui est à la fois présent et caché. Par l'intermédiaire de ces signes terrestres que le Rédempteur nous a donnés comme gages du monde à venir, elle nous porte vers celui qui vient à notre rencontre. C'est grâce à ces signes que nous voyons les cieux entrouverts et que nous reconnaissons le mystère de Dieu dans le coeur ouvert du crucifié qui, en nous donnant son corps livré par amour, son sang versé par amour, nous fait entrer avec lui, par sa résurrection, dans l'éternité d'un amour plus fort que la mort.

    La liturgie est une initiation, au sens étymologique du terme, initium, commencement, inire, entrer dans. Dans la liturgie, nous apprenons à connaître Dieu et à vivre de sa vie, puisque la vie éternelle, c'est précisément de le connaître, au sens que ce mot revêt dans la Bible.

    La liturgie tire sa mesure et son ordonnance de Dieu lui-même et de sa révélation. Elle présuppose que Dieu se révèle et montre de quelle façon nous pouvons l'adorer; elle présuppose qu'il s'approche de nous et se rend présent à nous. La liturgie est instituée par Dieu, puisque c'est Dieu qui la rend possible, et que c'est à lui, par conséquent, qu'il appartient d'en fixer les modalités. Moïse, sur l'ordre de Dieu, avait fabriqué le tabernacle suivant le modèle qu'il avait vu sur la montagne du Sinaï. Toute liturgie se fonde sur un modèle divin.

    Toute liturgie est malheureusement guettée, il faut le savoir, par ce que j'appellemesse moderniste.jpgrais la tentation du veau d'or, à laquelle, hélàs, on cède trop souvent de nos jours. Vous connaissez tous cette histoire, qui est racontée dans le livre de l'Exode. Le peuple ne supportant plus que Dieu soit invisible, lointain, mystérieux, veut s'en donner une représentation sensible et lui rendre un culte à sa manière. Un tel culte ne sert plus à élever l'homme vers Dieu, mais à abaisser Dieu au niveau de l'homme et à le rendre accessible de la manière que l'homme aura choisie. La danse autour du veau d'or, qu'évoque la bible, est une ronde fermée sur elle-même, l'exemple d'un culte égocentrique, dans lequel la communauté se cherche et se célèbre elle-même au lieu de s'approcher de Dieu. De cette apostasie sous le manteau du sacré ne peut résulter qu'un sentiment de frustration et de vide très éloigné de l'expérience libératrice qui se produit lors d'une véritable rencontre avec le Dieu vivant. La liturgie ne peut exercer une force d'attraction que si elle est tournée non pas sur elle-même, mais vers Dieu, et qu'elle laisse le champ libre à son action.

    La liturgie chrétienne n'est jamais un événement organisé par un groupe particulier, un cercle ou medium messe tridentine.jpgune Eglise locale. Dans la liturgie, le mouvement de l'humanité en quête de Dieu et celui de Dieu cherchant à se réconcilier l'humanité se rejoignent dans le Christ, qui est mort pour rassembler tous les enfants de Dieu dispersés. L'universalité est un trait propre au culte chrétien. Nous prions en communion avec les anges et les saints de tous les temps, nous prions en communion avec les apôtres et les Pères, nous prions en communion avec toutes les Eglises sur toute la surface de la terre. Célébrer l'eucharistie, c'est rendre un culte qui embrasse ciel et terre dans la glorification de Dieu. Comme l'a très bien dit le pape Jean-Paul II, dans son encyclique sur l'eucharistie, toute messe est célébrée sur l'autel du monde. Tout ce qui, en nous singularisant, nous isolerait, couperait le lien symbolique qui nous unit à cette liturgie cosmique, dont chaque célébration particulière n'est que l'actualisation en un lieu déterminé, et réduirait cette manifestation à une gesticulation et à un verbiage vides de contenu et de sens. Une liberté sans frein n'est pas conciliable avec l'essence de la foi et et de la liturgie. La grandeur de la liturgie tient justement au fait qu'elle échappe à la subjectivité et à l'arbitraire.

    La liturgie est le lieu de la descente de Dieu dans notre monde. On ne personnalise pas la liturgie, on ne la renouvelle pas en banalisant le vocabulaire et en multipliant les activités autour de l'autel. Dans le rite, il nous faut accueillir une présence qui toujours nous devance et toujours restera hors de notre portée. Seul le respect de la primauté de la foi dans la liturgie, en excluant toute initiative personnelle, peut nous offrir ce que nous espérons: une célébration où le ciel vient à notre rencontre, non de notre propre fait, non à la suite de ce que nous faisons, mais avec toute la gratuité qui caractérise un don.

    C'est pourquoi, frères et soeurs, peuple de Dieu représentant ici aujourd'hui l'Eglise de tous les temps répandue par toute la terre, je vous invite à vous tourner maintenant avagneau.jpgec moi vers le Seigneur, pour rendre gloire à celui qui nous a fait passer des ténèbres à sa merveilleuse lumière. Faisant mémoire de la toute sainte, immaculée, bénie par-dessus tout et glorieuse vierge Marie, ainsi que de tous les saints, confions nous nous-mêmes, confions-nous les uns les autres, confions toute notre vie au Christ notre Dieu, afin qu'il la remette avec la sienne entre les mains de son Père, et qu'en retour, celui-ci nous comble de tous les dons de l'Esprit-Saint. Ainsi soit-il!

    ________________

    (*) L'auteur de cette homélie s'est inspiré de l'ouvrage du cardinal Joseph Ratzinger intitulé "L'esprit de la liturgie", dont il recommande la lecture à ceux qui voudraient approfondir ce sujet.

     

     

     

  • Une initiative de l'Académie de Chant grégorien à Liège

     

    LE SAMEDI 9 MAI 2009 A LIEGE

    A 16 HEURES

    EGLISE DES BENEDICTINES

    Boulevard d'Avroy, 54

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    CONCERT

    TROIS VISAGES DU CHANT MEDIEVAL

    Bible 12e siècle (Bibl. Mazarine-Paris).gif

    grégorien des origines-plain chant liégeois-premières polyphonies

    par les trente élèves de

     L'ACADEMIE DE CHANT GREGORIEN A LIEGE

    direction: Stéphan Junker

    professeur au conservatoire de Verviers

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    "Du Plain-Chant au Déchant"

    LE GREGORIEN DES ORIGINES (VIe-VIIe s.)

    Antiennes d'introït "Omnes gentes" et de communion "Illumina"

    LE PLAIN-CHANT D'ENTRE MEUSE ET RHIN

    Laudes carolingiennes (VIIIe s.), Antienne ad magnificat des 2e vêpres de l'office liégeois de saint Lambert "magna vox" (Xe s.)

    LE KYRIALE DU TEMPS PASCAL (Xe s.)

    Kyrie et Sanctus

    LES PREMIERES POLYPHONIES (XIe-XIIe s.)

    Déchant "annus novus in gaudio" extrait des vêpres du nouvel an à la cathédrale du Puy-en-Velay et de la séquence de Pâques "victimae paschali laudes"

     

    L'ENSEMBLE VOCAL "PSALLENTES" 

    direction: Hendrik Vanden Abeele

    professeur au conservatoire de Rotterdam

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    GESTA SANCTI LAMBERTI

    LE PREMIER NOCTURNE DE L'OFFICE LIEGEOIS DE SAINT LAMBERT

    Trois antiennes: "orbita solaris","hic fuit ad tempus","sed post, ut fidei"

    Lectio I "hic puerulus", Repons "gloriosus martyr Lambertus"

    Lectio II "quamvis iuvenis", Repons "sanctus Lambertus"

    Lectio III "postquam Theodardus", Repons "sanctum dominum Lambertum"

     

    A L'ORGUE "LE PICARD" (XVIIIe s.)

    Orgue Picard Bénédictines.jpg

    PATRICK WILWERTH

    professeur au conservatoire de Verviers

    Oeuvres de Sebastian Aguilera de Heredia (c. 1560-Saragosse, 1627) et Andrès de Sola (Tolède, 1634-Saragosse, 1696)

     

    A 18 HEURES

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d'Avroy, 132

     

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    MESSE GREGORIENNE DU TEMPS PASCAL

    célébrée selon la forme extraordinaire du rite romain par

     MONSEIGNEUR ROGER GRYSON

    doyen ém. de la faculté de théologie de l'université catholique de Louvain (U.C.L.)

    P1010242.JPG P1010235.JPG

    l'entrée du choeur et la nef de l'église du Saint-Sacrement à Liège (XVIIIe s.)

    Propre de la messe "Cantate Domino" du IVe dimanche après Pâques 

    Kyriale I "lux et origo"

    Déchant de la séquence "victimae paschali laudes"

    Antienne "regina caeli"

    interprétés par

    HENDRIK VANDEN ABEELE

    baryton

    professeur au conservatoire de Rotterdam et à l'Institut Lemmens de Louvain

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    ET L'ACADEMIE DE CHANT GREGORIEN A LIEGE

    30 élèves dirigés par Stéphan JUNKER, professeur au conservatoire de Verviers, avec le concours de Gérald MESSIAEN, professeur de l'Académie à Louvain-la-Neuve

    MOTETS BAROQUES

    interprétés par le baryton Stéphan Junker

    A L'ORGUE

    PATRICK WILWERTH, professeur au conservatoire de Verviers

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    l'orgue Thomas du Saint-Sacrement

     

    Après la messe, une réception sera offerte par l'Académie (entrée libre)

     

     L'ACADEMIE DE CHANT GREGORIEN

     

    L'Académie de Chant grégorien a été fondée à Bruxelles en mars 2000 par une quinzaine de personnes. Le but de l'Académie est précisé dans l'article 1er de ses statuts:

    L'objectif de l'Académie de Chant grégorien est de réunir des personnes qui aiment ou pratiquent le chant grégorien, qui désirent le promouvoir et assurer sa perennité sous tous les aspects, notamment sa fonction liturgique et sa valeur spirituelle, historique, musicale et vocale.

    En particulier, l'Académie a pour mission de favoriser la fondation de nouvelles chorales grégoriennes, d'enseigner le chant grégorien et d'organiser des activités pour le pratiquer, l'améliorer, l'étudier et le faire connaître.

    Pour un aperçu des structures et des activités de l'Académie ou obtenir plus de renseignements, consultez le site web http://www.gregorien.be

     

    LES COURS A LIEGE

     

    Junker Stephan.jpgLes cours de l'Académie de Chant grégorien à Liège ont lieu à l'église du Saint-Sacrement (Boulevard d'Avroy, 132). Chaque cycle annuel (de novembre à mai) comporte une dizaine de leçons qui se donnent le samedi après-midi. La technique vocale, le solfège grégorien et le chant d'ensemble sont placés sous la responsabilité de Stéphan Junker, professeur au conservatoire de Verviers. Stéphan Junker est diplômé du conservatoire royal de Bruxelles, il anime plusieurs ensembles vocaux, parmi lesquels figure une importante chorale verviétoise: l'Emulation. La sémiologie, l'histoire et la pratique des modes grégorien sont enseignés par Gérald Messiaen, qui a travaillé avec le professeur Mariman et le Choeur grégorien de Louvain.

    Actuellement l'Académie de Chant grégorien à Liège compte une trentaine d'élèves et vient de donner naissance à un nouveau choeur grégorien, se composant d'une vingtaine de damesse-003.jpgmes : la "schola feminea leodiensis", placée sous la direction d'Erna Verlinden. Cet Ensemble se produira pour la première fois dans le cadre de la Solennité de la Fête-Dieu qui sera célébrée le samedi 13 juin 2009 (18 heures) en l'église du Saint-Sacrement. 

    Renseignements et inscriptions: Jean-Paul Schyns, secrétaire, Quai Churchill, 42/7, 4020 Liège. Tel. +32(0)4.344.10.89 ou e-mail jpschyns@skynet.be

     

     L'ENSEMBLE VOCAL "PSALLENTES"

    Cet Ensemble se compose de six chanteurs professionnels dirigés par Hendrik Vanden Abeele. Pianiste et chanteur, ce dernier enseigne depuis 1987 à l'institut Lemmens de Louvain et aussi, depuis 2006, au conservatoire de Rotterdam.

    C'est en 2000 qu' Hendrik Vanden Abeele a fondé le groupe "Psallentes". Celui-ci explore les différents états historiques du plain-chant. Il accorde une attention particulière à l'époque du moyen âge tardif et de la renaissance, dans la ligne des recherches doctorales poursuivies par Hendrik Vanden Abeele à l'université de Leiden.

    La plupart des concerts et des disques réalisés par cet Ensemble l'ont été avec des organistes de talent (Arnaud Vande Cauter, Pascale Van Coppenolle, Joris Verdin etc.) et des choeurs polyphoniques renommés (comme la Capilla flamenca, La Fenice, Millenarium). Pour s'en tenir au patrimoine de nos régions, le plain-chant fut associé de la sorte à la "Missa de septem doloribus" et à la "Missa Ave Maria et Vesperae" de Pierre de la Rue (Tournai, 1460-1518): deux disques parus chez Musique en Wallonie. Il en fut de même avec la "Missa Verbum Incarnatum" d'Arnold de Lantins (XVe siècle) et des oeuvres de Johannes Brassart (Tongres, c.1400 - Liège c.1455) pour la reconstitution d'une "journée de la Fête-Dieu à Tongres en 1444": deux disques édités chez Ricercar. A noter aussi le superbe disque consacré à l'office grégorien de la Trinité attribué à Etienne de Liège (aussi chez Ricercar).

    "Psallentes" a réalisé pas moins de trente CD. Il a entrepris des tournées en Europe, en Amérique du Nord, en Nouvelle-Zélande, en Corée, au Japon, en Chine et a reçu beaucoup d'éloges: cinq étoiles dans la revue Goldberg, deux "diapasons d'or", une cote 10 dans le répertoire du "Monde de la Musique" et le prix Caecilia de la critique musicale belge.

    Plus d'information: consultez le site http://www.psallentes.be

     

     

    PATRICK WILWERTH

    Le titulaire des orgues de l'église liégeoise du Saint-Sacrement, Patrick Wilwerth, est né à Spa en 1959. Après des études musicales au conservatoire de Verviers, il entre au conservatoire royal de Liège et y obtient plusieurs premiers prix, dont celui de l'orgue dans la classe d'Hubert Schoonbroodt. Puis, au conservatoire royal de Bruxelles, et toujours chez Hubert Schoonbroodt, il décroche un diplôme supérieur d'orgue.

    Depuis lors, Patrick Wilwerth partage son temps entre l'enseignement, les récitals, la composition ainsi que la sauvegarde du patrimoine organologique. Il a été designé comme auteur de projet pour le classement et la restauration de plusieurs instruments historiques de la région liégeoise. Depuis 2000, il est membre de la commission diocésaine des orgues.

    Professeur d'orgue dans les académies de Visé, Welkenraedt et au conservatoire de Verviers, Patrick Wilwerth a également été chargé de cours d'Hubert Schoonbroodt au conservatoire royal de Bruxelles et d'Anne Froidebise au conservatoire royal de Liège.

    Compositeur d'oeuvres pour orgue et pour choeur, il est aussi attentif à valoriser les grands noms de la musique liégeoise ancienne. Organiste de concert autant que d'église, il maintient la tradition du chant grégorien aux offices de l'église du Saint-Sacrement à Liège.

    Outre ses activités dans le domaine de l'orgue et de la composition, Patrick Wilwdyn010_original_250_167_jpeg_2629161_520889e78009d2f94e9b8724b5aad44d.jpgerth a aussi fondé en 1994 le choeur de chambre "Praeludium" et a été nommé en 1993 directeur artistique du Choeur universitaire de Liège où il succède à Hubert Schoonbroodt. Son travail comme chef de choeur l'a amené  à interpréter les grandes oeuvres du répertoire choral (le Messie de Haendel, le Requiem de Mozart, la Passion selon saint Jean de Bach etc.) avec le Choeur universitaire et l'Ensemble instrumental "Tempus musicale" créé sous son impulsion.