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Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Page 222

  • "sacerdos, alter Christus"

     

     

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    POUR EN FINIR AVEC L’ORDINATION

     DES HOMMES MARIÉS ET DES FEMMES

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    La question du célibat sacerdotal, c’est comme le boléro de Ravel : on croit que c’est fini et cela recommence encore obstinément. Sans remonter au conciles d’Elvire (IVe siècle) ou du Latran (le premier, au XIIe siècle), voici peu  le thème a refait surface, une fois de plus, à la faveur de la révélation de l’épidémie pédophile des années postconciliaires. Dans les pays catholiques les plus éprouvés par le « sécularisme » doctrinal et moral -comme l’Autriche ou la Belgique- des évêques ont épanché publiquement leurs doutes et leur trouble. Lorsqu’à la mi-mai 2010, un  évêque autrichien, Paul Iby, d’Eisenstadt, déclare que « les prêtres devraient être libres de décider s’ils veulent se marier ou non » et que « le Saint-Siège est trop timide à ce sujet », le cardinal-archevêque de Vienne, Christophe Schönborn, commente : « les préoccupations qui ont été exprimées par l’évêque Iby, nous les ressentons tous ».Un peu plus tard, dans un contexte similaire, trois évêques flamands, dont deux récemment nommés par Benoît XVI lui-même, NN.SS. De Kesel (Bruges), Bonny (Anvers) et Hoogmartens (Hasselt) ont, à leur tour, saisi au bond la balle des scandales pédophiles, pour pousser l’amalgame encore un peu plus loin. Dans une interview à la radio flamande VRT, Mgr De Kesel a déclaré (18 septembre 2010): « Je pense que l'Eglise doit se poser la question de savoir s'il convient de conserver le caractère obligatoire du célibat » et, poursuivant sur sa lancée: « on pourrait dire qu'il y a des prêtres célibataires mais que des personnes pour lesquelles le célibat est humainement impossible à respecter devraient aussi avoir la chance de devenir prêtre » pour conclure: « la discussion sur le célibat [des prêtres] pourrait avoir une suite bien plus rapide que celle sur l'accès des femmes à la prêtrise" ».  

    Et à nouveau tout récemment,  après que cent cinquante théologiens germanophones eussent lancé (7 février 2011) un bruyant manifeste « pour mettre fin à la crise sans précédent  que traverse l'Eglise catholique depuis les scandales des prêtres pédophiles »,  le site de l’agence de presse « Cathobel » publia un éditorial  « Célibat des hommes et ordination des femmes » du P. Charles Delhez s.j., paru dans le Dimanche Express n°8 du 27 février 2011. Dans cet article, le directeur du journal des paroisses francophones de Belgique reprend, « more jesuitico », l’antienne qu’il avait déjà publiée dans la « Libre Belgique ». Voici un extrait de sa prose :

    « (…) Dans l’Église latine, on n’ordonne prêtres que ceux qui font la promesse de rester célibataires. Ne pourrait-on cependant pas imaginer, dans l’Église latine, la même diversité qu’à l’intérieur de l’Église catholique dans son ensemble ? C’est que les Églises locales évoluent bien différemment aujourd’hui. Des réponses adaptées à la situation de chaque pays ou de chaque région du monde serait sans doute  heureuses.                                                                                  

    « Tout autre est la question posée par l’ordination des femmes. Elle est théologique. L’Église est-elle tenue par le fait que Jésus n’a choisi comme apôtres – les Douze – que des hommes, alors qu’il était entouré également de femmes ? Elles ont d’ailleurs joué un rôle très important, comme premiers témoins de sa résurrection, par exemple. S’agirait-il d’une donnée culturelle ou d’une volonté divine ? (…) ».

    Dans un commentaire « posté » sous le texte de son confrère, le Père Thierry Dejond s.j. apporte au lecteur un excellent antidote à la culture du doute pratiquée par le Père Delhez. Une mise au point concise, claire et précise : « (…) Il est évident que l’ordination des Douze Apôtres, et non de Marie, Mère de Dieu, ni de Marie-Madeleine, Suzanne et autres Femmes ayant suivi Jésus, n’est pas une « donnée culturelle », mais bien une « volonté divine », au sujet de laquelle toutes les Eglises ont maintenu un accord unanime, jusqu’à la fin du XXème siècle.  C’est donc une idée de la « post-modernité », lancée par le Mouvement féministe, dont la philosophie est la « gender philosophy », dont la thèse, validée par l’ONU, est qu’on choisit librement d’être homme ou femme, car il ne s’agirait pas d’un donné « naturel », mais purement « culturel ».

    Si les Eglises orientales ‘revenues au catholicisme’ ont accepté d’ordonner des hommes mariés (vu leur passé orthodoxe datant de 690) [ndlr : concile « in trullo »], c’est par miséricorde de l’Eglise catholique, qui ne voulait pas briser une tradition de cinq siècles.

    Le « célibat des prêtres » dans l’Eglise latine n’est autre qu’une manière d’être fidèle à la « Tradition remontant aux Apôtres », et acceptée tant chez les Grecs que chez les Latins jusqu’en 690, et exigeant des Evêques, Prêtres et Diacres mariés, de renoncer, le jour de leur Ordination, à l’usage du mariage. Cette tradition apostolique s’est maintenue en Occident, tandis que l’Orient grec cédait aux décisions de l’Empereur de Byzance.

    Pourtant, même en Orient, subsistent des traces évidentes de l’ancienne discipline commune: les Evêques n’ont pas le droit de vivre en mariage, jamais; les prêtres et les diacres, après le décès de leur épouse, n’ont pas le droit de se  remarier,  puisque ils ont été ordonnés. Ce qui prouve bien qu’il s’agissait d’une  tolérance, Idem, pour les  diacres mariés  en Occident, depuis le Concile Vatican II: ils ne peuvent pas se  remarier.

    Cette discipline remonte aux Apôtres, dont un seul, Simon-Pierre, était certainement marié avant l’appel du Christ, mais qui répond à Jésus: « Nous qui avons tout quitté pour te suivre… », Jésus répond: « Amen, je vous le dis: personne n’aura quitté maison, femme, frères, parents ou enfants, à cause du Royaume de Dieu, qu’il ne reçoive beaucoup plus en ce temps-ci et, dans le monde à venir, la vie éternelle. » (Luc 18, 28-30). Bien d’autres textes de L’Ecriture Sainte, et de la Tradition des Pères de l’Eglise, confirment cette exigence de Jésus. Exigence rappelée au 1er Concile Oecuménique de Nicée en 325, canon 3; et déjà avant, dans des Conciles régionaux: Elvire (Espagne) en 304 et Ancyre (=Ankara, Turquie) en 314. Il est clair que ces canons disciplinaires de l’Eglise ne faisaient que « rappeler » la Tradition remontant aux  Apôtres etattestée par de nombreux  Pères de l’Eglise  auparavant ».

    Le Père Dejond est professeur de théologie dogmatique et directeur spirituel du Séminaire de Namur depuis 1994.

     

     

  • Premier dimanche du mois d'avril 2011

     

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT
    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    (face à la statue de Charlemagne)

     

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    DIMANCHE 3 AVRIL 2011 À 10 HEURES

    MESSE DU PREMIER DIMANCHE DU MOIS

      

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    Quatrième Dimanche du Carême : Laetare

    Évangile de la multiplication des pains ((St. Jean, 6, 1-15)

      

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    Tabgha, sur les hauteurs du lac de Tibériade,

    site traditionnellement désigné comme celui de la multiplication des pains

     

      

    Propre grégorien de la messe «Laetare »

    Célébration selon le missel de 1962, Grégorien et Polyphonie 

     

    Kyriale XVII (XIVe siècle), Credo I (XIe siècle)

    Hymne du Carême « Audi, benigne conditor »

    Conduit diaphonique « Eterno serviet »

    (École de Notre-Dame de Paris, XIIe s.)

     

     

    PAR LA SCHOLA DU SAINT-SACREMENT

     

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    AUX ORGUES, MUTIEN-OMER HOUZIAUX

    Ancien organiste titulaire de la cathédrale Saint-Paul

     

    Livrets à votre disposition sur la table au fond de l’église pour suivre la messe

     

     

     

  • Carême 2011

     

    MERCI !

     Heureuse surprise pour la récollection de carême organisée à l'église du Saint-Sacrement le samedi 26 mars de 9h à 17h. Vingt cinq retraitants s'étaient annoncés. Ils furent en réalité une quarantaine, de tous âges (y compris des enfants et sans compter les visiteurs s'associant aux moments de prière). Merci à l'abbé Germeau qui, dans ses enseignements, a mis en lumière le coeur de la foi chrétienne, dépouillé des oripeaux idéologiques et des artifices mondains qui le voilent si souvent. Merci à l'abbé Arimont qui a confessé les pénitents et conduit les moments d'adoration avec l'abbé Germeau et le Frère Jérémie-Marie de l'Eucharistie. Merci, enfin, aux jeunes et moins jeunes qui ont assuré l'accueil et l'intendance de cette rencontre paisible, illuminée aussi par le grand soleil du printemps: tout un symbole !

     

    À L’ÉGLISE DU SAINT SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège 

                                                

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    LE SAMEDI 26 MARS 2011 DE 9h30 À 17h

      

    L’ABBÉ CLAUDE GERMEAU

    Fondateur et directeur du Foyer d’Accueil de Herstal

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    vous invite à 

    UNE JOURNÉE DE PRIÈRE ET DE RÉFLEXION 

     Quels sont l'avenir et la force du Christianisme ?

     

    Dans un monde qui perd ses repères, seuls des témoins nous montrent les vraies valeurs par le témoignage de leur vie. Ils nous fournissent le bon ciment pour construire le monde de demain.  

      PROGRAMME DE LA JOURNEE 

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      09 h 30                                          accueil

      10 h 00                               enseignement

      11 h 30                                      adoration

       12 h  30                     repas « tiré du sac »

                                             boissons sur place 

        14 h  00                                        chapelet 

       14 h  30                               enseignement 

       16 h  00                                      adoration 

       17 h 00       Bénédiction du St-Sacrement 

    Possibilité de se confesser durant la récollection 

     

    "La période du carême est un temps favorable pour reconnaître notre fragilité, pour accueillir, à travers une sincère révision de vie, la grâce rénovatrice du sacrement de pénitence et marcher résolument vers le Christ" (Benoît XVI, message pour le carême 2011)

     

     Renseignements et inscriptions : tél. 04.344.10.89

    e-mail  foyer.herstal@live.fr

    ou sursumcorda@skynet.be

     

    QUARANTE ANS D’APOSTOLAT PARMI LES JEUNES 

    image_035.jpgDans notre monde actuel, peut-on encore trouver des réponses aux questions que tout le monde se pose et qui sont fondamentales pour notre vie : Pourquoi la vie ? Pourquoi la mort ? Qu’est-ce quel’homme ? D’où venons-nous, où allons-nous ? Pourquoi le mal ? Sur quelles bases, sur quelles valeurs construire sa vie ? Face aux nombreuses remises en question et aux incertitudes actuelles, s’impose la nécessité de témoignages concrets, forts, au coeur de la vie.Pour recevoir ce livre du Foyer d’Accueil de H159494_fr_137.jpgerstal (prix recommandé en librairie,20€), merci de nous écrire, en nous laissant vos coordonnées. Le foyer ne vivant que de dons, nous vous laissons le choix du montant de votre participation aux frais d’édition (cpte 240-0666386-97 de l’asbl Foyer d’Accueil de Herstal).