Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Page 169

  • Pour l'ordination des femmes?

     

     

    PN 163.jpg

    Pour l'ordination des femmes?

     

    Bishop-Jane_09.jpg

     

     Le synode de l’Eglise anglicane d’Angleterre a voté le lundi 14 juillet  2014 en faveur de l’ordination épiscopale de femmes, après avoir déjà admis, il y a quelques années, leur ordination comme prêtres. Cette réforme doit revenir devant le synode général en novembre pour être entérinée. A cette occasion, nous publions un article sur la position de l’Eglise catholique à propos de l’ordination sacerdotale des femmes.

    Au cours de son histoire, l’Église a modifié — et continuera sûrement de modifier — l’organisation pratique de sa pastorale, le mode d’élection et de nomination des évêques, la façon de choisir le pape, le programme de formation des prêtres, etc. Toutefois, elle doit rester fidèle à la volonté de Jésus-Christ, parce que l’Église n’est pas une communauté née de l’initiative d’hommes et de femmes qui s’inspirent de Jésus de Nazareth, mais la communauté convoquée par Jésus de Nazareth : le terme Église provient du mot grec « ekklesia », qui signifie convocation. Par conséquent, les fidèles de l’Église adhèrent à un projet dont les lignes essentielles proviennent de Jésus-Christ. Ni le contenu de la foi, ni la structure essentielle de l’Église ne peuvent être établis ou modifiés par un vote démocratique des fidèles.

    C’est la raison pour laquelle Paul VI et Jean-Paul II ont clairement affirmé que ni eux ni personne ne disposent de l’autorité nécessaire pour permettre aux femmes d’accéder au sacerdoce. Ces papes considèrent, avec toute la Tradition de l’Église depuis les apôtres, que la lecture des Évangiles enseigne que Jésus de Nazareth n’a voulu que des hommes comme prêtres dans son Église.

    Certains se sont demandé si cette attitude de Jésus n’était pas conditionnée par la mentalité de l’époque. Toutefois, les Évangiles nous montrent un Jésus qui, également dans les relations avec les femmes, agit de manière très peu conventionnelle pour le temps et le lieu où il vivait. Il a ainsi accepté qu’un groupe de femmes l’accompagne dans ses parcours missionnaires (cf. Lc 8, 2-3), ce que n’avaient pas fait les prophètes anciens, ni ne faisaient non plus les maîtres d’Israël d’alors. Jésus prend librement ses distances avec la Loi de Moïse pour affirmer l’égalité entre les hommes et les femmes face aux liens du mariage, à l’encontre de ce qui se vivait alors dans le mode juif (cf. Mc 10, 2-11 et Mt 19, 3-9). En pardonnant à la femme adultère, il montre qu’il ne faut pas être plus sévère envers la faute d’une femme qu’envers celle d’un homme (cf. Jn 8, 11). En envoyant des femmes porter aux apôtres le message de sa résurrection, il manifeste que lui, contrairement à la mentalité juive de l’époque, donne de la valeur au témoignage des femmes.

    Comment les apôtres et les premiers chrétiens ont-ils interprété la décision de Jésus de ne pas vouloir de femmes pour le sacerdoce ? Les faits suivants nous l’apprennent : Marie, la mère de Jésus, occupe une place privilégiée dans la première communauté chrétienne, mais lorsque la décision est prise de remplacer Judas, ce n’est pas elle qui est appelée à entrer dans le collège « des Douze », mais Matthias (cf. Ac 1, 14).On peut aussi rappeler que, lorsque l’Église consomme sa rupture avec les pratiques enseignées par Moïse et s’approche du monde helléniste, où plusieurs cultes rendus à des divinités païennes étaient confiés à des femmes prêtres, les chrétiens ne se posent pas la question de conférer l’ordination à des femmes. Dans différents textes du Nouveau Testament, il est question de femmes qui travaillent à l’évangélisation — ce qui signifie une évolution par rapport au judaïsme — mais jamais de femmes prêtres (cf. Ac 18, 26 et 21, 9 ; Rm 16, 1, 3-12 ; Ph 4, 2-3). En d’autres termes, ceux qui peuvent être vus comme les meilleurs interprètes de la pensée de Jésus ont considéré que le comportement du Maître relevait du précepte.

     christ-pretre-icone (1).jpgLa théologie ajoute que cette norme de l’Église se comprend également parce que le prêtre, dans l’exercice de son ministère, représente le Christ, comme on le voit de manière particulièrement claire dans la célébration de l’Eucharistie, lorsqu’il prononce les paroles de la consécration. L’on peut dire que le prêtre est alors l’image même du Christ. Et le Christ fut et reste un homme. Étant donné que les sacrements sont des signes qui réalisent ce qu’ils signifient, le fait que le prêtre soit un homme rend plus perceptible sa qualité de signe représentant Jésus-Christ.

    La présence des femmes est actuellement plus visible que par le passé dans certains secteurs de l’Église : dans la pastorale des paroisses, où elles sont plus nombreuses que les hommes ; dans des facultés universitaires ecclésiastiques, et non seulement comme étudiantes, mais également à des postes élevés d’enseignement ; à certains postes des curies diocésaines, etc. De plus, l’autorité de l’Église a reconnu de manière significative et novatrice leur importance : par exemple, plusieurs femmes — Thérèse de Jésus, Catherine de Sienne, etc. — ont été nommées Docteurs de l’Église, au même titre qu’Augustin d’Hippone ou Thomas d’Aquin.

    Toutefois, on considère toujours comme impossible leur accession au sacerdoce. La raisonmesse_13.jpg fondamentale en est que, concernant l’essence des sacrements et ce qui est décisif dans la constitution de l’Église, ni les papes, ni les conciles œcuméniques ne se croient autorisés à modifier la volonté du Christ. Et l’Église juge que l’ordination sacerdotale des femmes changerait un point essentiel de sa propre constitution et du sacrement de l’ordre. C’est pourquoi Jean-Paul II jugea nécessaire de confirmer cette doctrine — fondée sur la Tradition constante et universelle de l’Eglise — et de déclarer qu’elle doit être définitivement tenue par tous les fidèles (Cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Déclaration sur l’admission des femmes au sacerdoce ministériel [15 octobre 1976] ; Jean Paul II, Lettre apostolique «Ordinatio sacerdotalis» [22 mai 1994]). Un catholique a foi dans l’assistance prêtée par l’Esprit-Saint à l’Eglise. Il se fie donc davantage à la Parole Dieu transmise par l’Eglise qu’à une majorité de l’opinion publique qui pourrait s’exprimer en sens opposé.

    L’objectif de l’Église n’est pas de s’adapter au monde. Une pleine adaptation aux catégories du milieu, au politiquement correct, convertirait l’Église en une société antique qui transmet quelques rites, un folklore, un simple ornement, peut-être sympathique pour des nostalgiques du passé, mais complètement inutile pour nous guider sur la voie de la vie éternelle. La modernisation de l’Église exigée par certains — l’« aggiornamento », comme on disait à l’époque du concile Vatican II — ne consiste pas en une adaptation aux « diktats » de la culture contemporaine. Elle suppose plutôt l’actualisation des moyens pour s’opposer au mal, à l’injustice, au péché dans le monde, pour conduire les hommes et les femmes de notre temps vers Dieu. Dans ce but, il est impérativement nécessaire de ne pas s’écarter de la volonté de son Fondateur, Jésus-Christ, deuxième Personne de la Très Sainte Trinité.

    Monseigneur Emmanuel CABELLO 

    Docteur en théologie et en sciences de l'éducation,

    Vicaire régional de la Prélature de l'Opus Dei en Belgique

    Avec l’aimable autorisation de didoc.be


    Vérité et Espérance/Pâque Nouvelle, n°92, 3e trimestre 2014

  • Liège, dimanche 12 octobre 2014 à 10h: le Collegium Mergelland chante la messe grégorienne à l'église du Saint-Sacrement

     

     

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT 

     Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    DIMANCHE 12 OCTOBRE 2014 À 10 HEURES

    Mergelland au St Sacrement198.jpg 

    GRANDE MESSE GREGORIENNE “ DA PACEM”

    célébrée selon le missel de 1962

    Propre du  XVIIIe dimanche après la Pentecôte,  Kyriale “Orbis Factor”

    avec le concours du

    COLLEGIUM GREGORIANUM MERGELLAND

    0201_heuvelland_03.jpgLe Mergelland est cette région frontalière du Sud-Limbourg néerlandais qui étend son paysage de marnes, collines, vergers et pâturages entre Maastricht, Vaals et Kerkrade. 

    Le Collegium Gregorianum de ce “pays de marnes” (mergelland) a été fondé en 1977.  Il poursuit un triple but: approfondir la spiritualité chrétienne personnelle par le chant grégorien, améliorer la connaissance des fondements du chant grégorien et son interpretation authentique, pratiquer le chant gregorien dans la liturgie de nos jours.

    Actuellement le Collegium comprend de 13 membres. Il est dirigé par  Peter Schroen etcantors.blog_.jpg son assistant Robert Boersema. Plusieurs membres du collegium se sont perfectionnés au Centre grégorien de Drongen (Tronchiennes, près de Gand). Peter Schroen et Robert Boersema ont acquis leur formation chez le professeur Alfons Kurris au conservatoire de Maastricht. Les choristes participent régulièrement aux journées d’études de la ‘Stichting Musica Gregoriana’ de Roermond (NL).  

    Le Collegium n’est pas lié à une église particulière, mais il contribue régulièrement aux offices de paroisses et couvents, aux Pays Bas comme en Belgique. Sur demande il se produit aussi volontiers en concert.

    Renseignements: roboma@hetnet.nl et werrijmeisen@hetnet.nl

     Tel. sursum corda: 04.344.10.89

  • Le 28 septembre 2014 à l'église du Saint-Sacrement à Liège: les secrets de la musique de chambre

    Eglise du Saint Sacrement

    Boulevard d’Avroy, 132

    1316118213bmx.jpg 

    Voir sur carte

    DIMANCHE 28 SEPTEMBRE 2014 À 16h30 

    affiche Dextuor st sacrt 28 sept188.jpg  

    Les secrets de la musique de chambre 

    53b93b4f973e1 (1).jpg 

    Le Programme

    Franz Schubert (1797-1828) 

    *Deux lieder 

    Der Tod und das Mädchen & Gretchen am Spinnrade, op D.118 (arr.orchestral, Arnaud François ) 

    *Un arrangement pour orchestre à cordes seul de Der Tod und das Mädchen par Gustav Mahler (1860-1911)

    *Trio en si b majeur D471 pour violon, alto et violoncelle 

    Antonio Vivaldi (1678-1741) 

    *Les Quatre Saisons

    Concerto n° 1 en mi majeur, op. 8, RV 269, « La primavera » (Le Printemps); Concerto n° 2 en sol mineur, op. 8, RV 315, « L'estate » (L'Été) ; Concerto n° 3 en fa majeur, op. 8, RV 293, « L'autunno » (L'Automne); Concerto n° 4 en fa mineur, op. 8, RV 297, « L'inverno » (L'Hiver)

    Les interprètes 

    L’ Orchestre de Chambre « Dextuor »  

    ORCHESTRE_DEXTUOR_DSC_0104_-Large- (1).JPG 

    Cet orchestre a vu le jour à la suite des concerts organisés par Foliamusica France-Belgique. Il est formé de quatorze jeunes musiciens (cordes)  issus des académies et conservatoires de Belgique, mais aussi des institutions homologues de France et des Pays-Bas. Tous les « jeunes talents » belges membres de cette formation sont lauréats du concours national belge « Belfius ». Ils se réunissent sous la baguette de chefs d'orchestres et chefs de pupitre divers. Le 28 septembre à Liège, l’orchestre Dextuor sera placé sous la direction de Marie-Laure Goudenhooft

    Solite du chant :

    Cécile Leleux, mezzo

    C'est aux Conservatoires Royaux de Bruxelles puis de Liège que Cécile Leleux obtint un premier prix d'histoire de la musique et quatre diplômes supérieurs de chant, mélodie, art lyrique et musique de chambre.

    Elle étudiera ensuite auprès de maîtres tels : Karl Börner, Cathy Berberian, Kurt Equiluz, Jeanine Reiss…

    Lauréate du concours national Pro Civitate (actuellement Belfius) et du Concours International de Paris, elle débute au Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles, puis à l'Opéra Royal de Liège dans différents rôles (Emilia dans Othello, Orphée dans Orphée de Gluck, Baba dans le Medium, Jocastre dans Oedipus Rex…) en parallèle elle chante dans de nombreux oratorios (Le Messie de Haendel, Gloria de Vivaldi, Le Magnificat de Bach, La Petite Messe Solennelle de Rossini, Elias de Mendelssohn, Stabat Mater de Dvorak, Requiem de Duruflé…)

    Elle poursuit sa carrière en qualité d'actrice - cantatrice de théâtre chanté et dans la création, participant à de nombreux concerts de musique nouvelle dans le cadre d'Europalia.

    Elle mène simultanément une carrière internationale de concertiste qui la conduite dans toute l'Europe… et de pédagogue, enseignante aux conservatoires royaux de Bruxelles et de Liège. Elle a participé à nombreux enregistrements pour la R.T.B.F. (Récital, décoration sonore, cinéma, théâtre, émissions diverses …) Dernièrement elle a enregistré le CD « Cosi » avec Marie Christine Barrault et Paolo Del Vecchio. Elle concrétise une nouvelle programmation composition d'un Opéra, et elle vient de sortir à Limoges le CD du spectacle « la Diva et le Clown »

    Actuellement elle s'engage dans de nouveaux spectacles tout public : Elle est actuellement Présidente « Des Concerts du Dimanche Matin au Musée d'Art Moderne de Liège, de l'orchestre « Dextuor Foliamusica » et directrice artistique Foliamusica.

    En cliquant ci-après vous retrouverez l'émission de RCF du mardi 25 février 2014 à propos du spectacle "Emeraude" :

    Direction :

    Marie-Laure Goudenhooft 

    Née en 1980, Marie-Laure GOUDENHOOFT travaille avec Gabrielle DEVRIES, soliste à RADIO-France, Grand Prix du Disque. Au CNR de Paris, dans la classe d’Huguette DEAT, elle obtient en 1995 un 1er prix de violon et formation musicale, et en 1996, le 1er prix d’excellence. En cette même année, elle est reçue au CNSM de Paris dans la classe de Gérard JARRY. Elle y reçoit en Juin 2000 un diplôme comprenant le 1er prix de violon et les certificats de lecture à vue, analyse, musique de chambre piano et écriture. Lauréate des concours Lipizer (2001) et Schlomo Mintz (SION-2004) elle intègre en Octobre 2002 l’Orchestre de l’Opéra National de Paris. Elle participe aux concerts de l’Orchestre National de France et de l’Orchestre de Paris, et se produit en soliste dans le double concerto de Bach avec Gérard Jarry, les Quatre Saisons avec Schlomo MINTZ , et interprète  également les concertos de Mozart, Tchaïkowski, Prokoviev, Mendelssohn et l’Introduction et Rondo Capriccioso de St-Saëns, de 2002 à 2007.

     entrée au concert du 28 septembre :

    Entrée 8€  (en prévente : 5 € )

    Gratuit pour les enfants de moins de 10 ans

    Réservations et préventes, tél : 0473/32 19 83