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Cours - Page 4

  • L’ Académie de Chant grégorien rouvre ses portes à Liège (II)

    TROIS SÉMINAIRES 2013-2014 AVEC MARCEL PÉRÈS 

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    À L’ABBAYE BÉNÉDICTINE DE LA PAIX NOTRE-DAME

    Boulevard d’Avroy, 54 à Liège 

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    Marcel Pérès

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    Fondateur de l’ensemble Organum mondialement connu pour sa remise à l’honneur du chant sacré médiéval, Marcel Pérès défend avec passion cette musique à laquelle il a consacré sa vie. Les concerts et les disques de l’ensemble Organum représentent la partie visible d’activités de recherches interdisciplinaires développées au sein de structures conçues pour générer la réflexion sur l’esthétique, comme expression des mentalités, à l’œuvre dans les rituels sociaux. À Royaumont d’abord, il s’agissait du CERIMM, Centre Européen de Recherche sur l’Interprétation des Musiques Médiévales qui cessa ses activités lors du transfert de l’ensemble Organum à Moissac en 2001, où fut créée une nouvelle structure, le CIRMA, Centre Itinérant de Recherche sur les Musiques Anciennes. Ses recherches portent sur l’ensemble des répertoires liturgiques.

    Programme et calendrier

    À l’abbaye de la Paix Notre-Dame (Bd d’Avroy, 54 à Liège)

    • Séminaire sur le chant  vieux romain : du vendredi 20 décembre (17h00) au dimanche 22 décembre 2013 (18h00)

    • Séminaire sur la notation neumatique carrée : du vendredi 10 janvier (17h00) au dimanche 12 janvier 2014(18h00)

    • Séminaire sur le plain chant médiéval entre Meuse et Rhin : du vendredi 7 mars(17h00) au dimanche 9 mars 2014 (16h00)

    À l’église du Saint-Sacrement (Bd d’ d’Avroy, 132 à Liège)

    • Manifestation de clôture suivie d’une réception : dimanche 9 mars 2014 à 16h30.

    Participation aux séminaires

    •30 places sont ouvertes par séminaire.

    • Les cours s’adressent prioritairement aux personnes qui disposent d’une formation musicale ou d’une pratique chorale et s’inscrivent à l’ensemble des trois séminaires du cycle.

    •Le droit d’inscription à un séminaire s’élève à 100€ pour les personnes âgées de 25 ans et plus (90€ pour les moins de 25 ans).

    •Pour ceux qui s’inscrivent aux trois séminaires, le droit s’élève au total à 225€ (200€ pour les moins de 25 ans).

    •Le droit d’inscription couvre la rémunération de l’enseignant, les partitions à étudier, le coût des trois repas pris en commun et celui des pauses café, les frais locatifs et les charges.

    Logement

    Les participants désireux de loger à Liège du vendredi au samedi et du samedi au dimanche peuvent trouver un hébergement à prix modique :

    → soit à l’abbaye des Bénédictines (10 chambres disponibles) au prix de 60€ couvrant  les deux  nuitées, les petits déjeuners, un repas du soir (samedi 19h),  le garage dans la cour. NB : apporter ses draps de lit (ou les louer à l’abbaye : suppl. 10€). Les portes de l’abbaye sont fermées à 20h45. Contact : tél. 04.223.77.20 (demander Sœur Anne-Marie, hôtelière) ;

    → soit à l’hôtel des acteurs, rue des urbanistes, 10 (proche de l’abbaye). Par nuitée : chambres à 52€ (1 pers.), 72€ (2 pers.), 84€ (3 pers.), sans petit déjeuner. Parking : suppl. 10€. Contact : tél. 04.223.00.80 ;

    →soit à l’auberge de jeunesse Georges Simenon, rue Georges Simenon,2 (Outremeuse) : chambres avec petit déjeuner à 34,60€ (1 pers.), 25,10(2 pers.), 20,60(3 pers. et plus).Contact : tél.04.344.56.89

    Renseignements et inscriptions  

    S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège. Tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence, tél portable 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye).

    Courriel : jpschyns@skynet.be 

    ou s’inscrire en ligne en cliquant ici : Inscription en ligne 

    Informations générales : 

    "Trois séminaires thématiques avec Marcel Pérès" : sur le site de l’académie http://www.gregorien.be

    et sur le blog de l’église du Saint-Sacrement à Liège :

    L’ Académie de Chant grégorien rouvre ses portes à Liège (I)

    L’ Académie de Chant grégorien rouvre ses portes à Liège (II)

     Cliquer ici pour plus de détails :

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  • L’ Académie de Chant grégorien rouvre ses portes à Liège (I)

    CYCLE D’INITIATION 2013-2014 AVEC STÉPHAN JUNKER

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    À L’ÉGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132

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    stéphan Junker.jpgLe samedi 30 novembre 2013 à 15 heures, dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) l’Académie ouvre à tous  un nouveau cycle de cours :12 samedis après-midi de novembre 2013 à mai 2014 (voir le calendrier ci-après), sous la direction de Stéphan Junker (professeur au conservatoire de Verviers) : « À la découverte du plain chant baroque ». L’histoire du plain chant  ne s’arrête pas avec l’âge d’or du grégorien (VIe-VIIIe s.), ni avec l’invention de l’organum et de la polyphonie. Au siècle même de Louis XIV, le gallicanisme inspire des plains chants qualifiés parfois de baroques dont certaines œuvres sont demeurées populaires jusqu’au XXe s.,  comme le salve regina  oratorien l’office de saint Louis ou les messes royales du Liégeois Henry Du Mont (1610-1684) : une littérature modale écrite avec un savoir faire qui mérite le détour.

    Un moment fort conclura cet apprentissage : le samedi 24 mai 2013, des polyphonistes se joindront aux élèves et à l'organiste Patrick Wilwerth (professeur au conservatoire de Verviers) pour donner un grand concert et alterner avec eux les pièces de la messe chantée clôturant les cours, dans l’esprit musical de ce qu’il est convenu d’appeler « le Grand Siècle » : celui du Roi Louis XIV.

    Douze leçons d’initiation au chant d’ensemble 

    de 15h à 17h30, 

    Les samedis 30 novembre et 14 décembre 2013, 18  janvier, 1er  et 15 février, 1er et 15 mars, 5 et 26 avril, 10 mai 2014,

    de 19h30 à 21h30,

    Le vendredi 23 mai 2014, de 19h30 à 21h30 : répétition générale préparatoire à la journée festive de clôture du 24 mai)

    Cours à option (supplémentaires et facultatifs) : 

    • travail individualisé de la voix et initiation à la pratique liturgique du chant grégorien : 4 heures à fixer avec les professeurs;
    • inscrire des jeunes (de 8 à 16 ans) à l’académie des juniors : 5 leçons de 2 heures à fixer avec les professeurs.

    Les enseignants

    • Stephan JUNKER (ci-contre) (professeur au conservatoire de Verviers) : direction et chant d’ensemble, solfège grégorien, technique vocale
    • Gérald MESSIAEN (chœur grégorien de Louvain) : initiation pratique à la sémiologie et histoire du grégorien

    Lieu : 

    église du Saint-Sacrement, Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    Participation aux frais

    • 33 ans et plus : 105 € / moins de 33 ans : 75 € (réduction si vous avez déjà participé aux cours : -15 €) (supplément si inscription à un travail individuel (4x1h) : 20 €)
    • inscription d’un 8-16 ans aux cours des juniors (5x2h) : 50 €
    • Sont inclus dans le prix d’inscription : l’indemnisation des professeurs, le dossier documentaire, les partitions à étudier, l’abonnement à la revue « canticum novum » (jusque fin 2014), les boissons et collations pendant les pauses inter-cours. 
    • Un problème financier ne doit jamais constituer un empêchement. Les demandes de réduction sont traitées de manière strictement confidentielle. 
    • Les cours sont ouverts à tous, sans pré-requis, même si une expérience musicale est naturellement la bienvenue. 
    • Il faut remplir le formulaire d’inscription (disponible sur simple demande), payer un acompte (20 €) au plus tard à l’ouverture des cours et le solde avant le 18 janvier 2013.

    Renseignements et inscriptions: 

    S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège. Tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence, tél portable 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye).

    Courriel : jpschyns@skynet.be 

    ou s’inscrire en ligne en cliquant ici :  Inscription en ligne

    Informations générales : 

    Cours à Liège - cycle 2013-2014 sur le site de l’académie http://www.gregorien.be

    et sur le blog de l’église du Saint-Sacrement à Liège :

    L’ Académie de Chant grégorien rouvre ses portes à Liège (I)

    L’ Académie de Chant grégorien rouvre ses portes à Liège (II)

     

     Cliquer ici pour Imprimer le prospectus.

  • Une initiative de l’Académie de Chant Grégorien à Liège :

     

    RENCONTRE AVEC MARCEL PÉRÈS

     

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    le samedi 9 février 2013 à 14 heures 30

    à  l’abbaye des Bénédictines de Liège

     

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    Boulevard d’Avroy, 54

    14h30, église : conférence « les métamorphoses du plain-chant » : un regard sur l’interprétation des répertoires, par Marcel Pérès, fondateur de l’Ensemble Organum (abbaye de Sénanque) et du Centre itinérant de recherche sur les musiques anciennes (abbaye de Moissac)

    15h30, grand parloir : pause café

    15h45, église : chant d’ensemble en atelier, sur des partitions extraites du codex Calixtinus (Saint-Jacques de Compostelle) et du graduel neumé de l’abbaye de  Solesmes, sous la direction de Marcel Pérès

    17h30, grand parloir : réception de clôture

    Les participants peuvent aussi assister aux vêpres de la solennité de sainte Scholastique, chantées (en français) par la communauté bénédictine dans l’église à 17h45

    Participation: 15 euros à payer sur place. Inscription auprès de Jean-Paul Schyns (secrétariat de l’académie de chant grégorien à Liège) : tél. 04.344.10.89 ou e-mail  jpschyns@skynet.be

     

     ill. Kyrie "Orbis factor" interprété par l'Ensemble "Organum"

     dir. M. Pérès:

     

    Rappelons que l’Académie de Chant grégorien à Liège, initiatrice de cette rencontre du 9 février avec Marcel Pérès, organise aussi à l’église du Saint-Sacrement  (Boulevard d’Avroy,132) chaque année depuis dix ans, un cycle complet de cours d’initiation au chant grégorien. Ce cycle est ouvert à tous, sans pré-requis.

    Au programme cette année : « plain-chant et déchant sur les chemins de Compostelle et autres lieux de pèlerinage au temps des cathédrales (XIIe-XVe siècles) » : douze leçons dirigées par Stéphan Junker, professeur au conservatoire de Verviers, deux samedis après-midi par mois de novembre 2012 à mai 2013. Une quarantaine d’élèves sont inscrits à ce cycle.

    La journée de clôture de celui-ci aura lieu le samedi 11 mai prochain avec une messe festive (église du Saint-Sacrement, 18 heures) et un grand concert (église des Bénédictines, 16 heures).  Au cours de cette journée, l’excellent Ensemble  « Psallentes ♀ »  (direction : Hendrik Vanden Abeele, professeur aux conservatoires de Leuven, Rotterdam et La Haye) se produira en alternance avec les élèves et l'organiste Patrick Wilwerth (professeur au conservatoire de Verviers). Au programme : orgue baroque, plain-chant et déchant (extraits du Codex Calixtinus de Saint-Jacques de Compostelle, du Livre Vermeil de Montserrat, du Graduel et de l’Antiphonaire de Solesmes ainsi que de l’Office liégeois primitif de la Fête-Dieu.

    Contacts : secrétariat de l’académie de chant grégorien à Liège. Tél 04.344.10.89 ou e-mail jpschyns@skynet.be

    Site web de l’académie de chant grégorien : http://www.gregorien.be 

     

    En savoir plus sur Marcel Pérès…

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    Fondateur de l’ensemble Organum mondialement connu pour sa remise à l’honneur du chant sacré médiéval, Marcel Pérès défend avec passion cette musique à laquelle il a consacré sa vie. Une interview parue dans le mensuel  « La Nef » n° 183-2007, sous le titre « reconstruire la mémoire liturgique » nous livre son analyse pour un renouveau du chant liturgique catholique, analyse qui prêtera sans doute à discussion, mais qui a le mérite d’ouvrir un débat nécessaire 

    La Nef – Pourriez-vous d’abord rapidement nous expliquer votre parcours ? 

    Marcel Pérès – Enfant, je chantais à la maîtrise de la cathédrale de Nice, une des rares cathédrales françaises à avoir conservé, après le concile, les vêpres du dimanche en latin. J’ai donc terminé mon enfance, au début des années 70, à la lumière des dernières lueurs de la liturgie traditionnelle. À l’âge de 14 ans, j’ai trouvé un poste d’organiste à l’église anglicane de Nice. Je ne connaissais rien à la liturgie anglicane, mais le vieux chanoine qui gérait cette paroisse m’a envoyé étudier en Angleterre. Là, ce fut un choc. J’eus le bonheur de suivre une formation pendant trois ans à la Royal School of Church Music et de faire des stages dans quelques-unes des grandes cathédrales anglaises, les derniers lieux où existe encore, en Europe occidentale, une tradition ininterrompue de chant liturgique. La principale chose que j’y ai apprise est l’amour de la psalmodie. Alors que chez les Latins la psalmodie est souvent bâclée, proférée sur le débit d’un moulin à prière, sans aucune nuance, les anglicans continuent à la pratiquer comme le sommet de la prière liturgique et à s’y appliquer avec la plus grande attention. Puis j’ai étudié à Montréal, mais continuais à faire de fréquents séjours en Algérie, d’où ma famille est originaire. J’eus la chance de fréquenter Mgr Tessier, alors évêque d’Oran. Auprès de lui j’ai appris à connaître et apprécier l’Islam, mais surtout à cultiver, dans un milieu hostile, cette flamme intérieure – transmise depuis la résurrection du Christ et la Pentecôte – qui discrètement irrigue nos actions. De retour an France, j’avais 22 ans, j’ai été frappé par les mutilations dont sont victimes les catholiques par rapport à leur héritage. Mutilés de leurs racines orientales, ce qui les rend étrangers aux cultes et aux comportements religieux des origines et démunis face à l’Islam. Mutilés de leur histoire européenne, ce qui les rend également étrangers aux arts roman, gothique, renaissance, baroque qui ne sont plus que des références d’historiens de l’art. Dans leur culte moderne, tout est fait pour les détourner de ces réalités. J’ai commencé alors à sérieusement étudier les musiques liturgiques du passé.

    Comment avez-vous été amené à fonder l’ensemble Organum et pourquoi cette passion du chant ancien ?

    J’ai vite compris que l’Église – avec ses pesanteurs et l’imbroglio historiographique qui brouille l’image que les catholiques ont de leur patrimoine – ne pouvait être le terrain de recherches sur le chant ecclésiastique. Il fallait déterminer ailleurs le champ de ces investigations. Je décidai de créer un outil pour expérimenter ces choses. C’est ainsi qu’est né l’ensemble Organum (organon veut dire outil en grec et en latin). C’était en 1982 à l’abbaye de Sénanque. Depuis, l’ensemble Organum a toujours résidé dans des lieux chargés d’histoire, l’abbaye de Royaumont, de 1984 à 2000, l’abbaye de Moissac depuis 2001. Sa mission, telle qu’elle s’est progressivement définie, est d’habiter un monument historique pour en faire un lieu de travail et de recherche propre à générer de nouveaux espaces relationnels entre les artistes, les publics et les chercheurs, et progressivement insuffler de nouvelles idées, transformer les comportements culturels, ouvrir les esprits aux mondes qui nous entourent, dans l’espace et dans le temps.

    Pourriez-vous nous dire un mot de vos recherches musicologiques ?

    Les concerts et les disques de l’ensemble Organum représentent la partie visible d’activités de recherches interdisciplinaires développées au sein de structures conçues pour générer la réflexion sur l’esthétique, comme expression des mentalités, à l’œuvre dans les rituels sociaux. À Royaumont, il s’agissait du CERIMM, Centre Européen de Recherche sur l’Interprétation des Musiques Médiévales qui cessa ses activités lors du transfert de l’ensemble Organum à Moissac en 2001, où fut créée une nouvelle structure, le CIRMA, Centre Itinérant de Recherche sur les Musiques Anciennes. Nos recherches ont porté sur l’ensemble des répertoires liturgiques. Les grégorianistes sont trop centrés sur ce qu’ils appellent le chant grégorien, ce qui les coupe des autres répertoires dont l’étude est essentielle pour comprendre le phénomène du chant ecclésiastique dans sa globalité. Chaque disque est l’occasion d’apporter un éclairage ou des approches nouveaux sur des répertoires qui, malheureusement, sont négligés et donc ne vivent pas dans la mémoire des acteurs liturgiques d’aujourd’hui. Ce qui est préjudiciable à la construction d’une politique patrimoniale conséquente.

    Comment en est-on arrivé à ce désintérêt de l’Église latine pour son propre patrimoine de chants liturgiques ?

    Le monde change rapidement, tous les trente ou quarante ans il est nécessaire de revoir radicalement les stratégies en cours pour les adapter aux enjeux qui se profilent. Le désintérêt pour les répertoires latins est la conséquence de l’immobilisme généré par les réformes officialisées par Pie X dans son Motu proprio de 1903. À cette époque, l’Église devait s’organiser pour faire face aux défis d’alors que je résume : contrer l’influence du style de l’opéra à l’église ; unifier des chants et des pratiques liturgiques très diversifiées afin de présenter un front uni aux violentes attaques dont elle était l’objet, et pour cela, définir une esthétique du chant liturgique qui la dissocie de celle de l’ancien régime. Cette stratégie, adaptée au contexte de la fin du XIXe siècle, fut mise en place dans les années 1920. Cependant, trente ans plus tard, elle n’était plus adaptée à celui de l’après-guerre. On avait soif alors d’un retour aux sources, mais la réforme de Pie X avait été tellement profonde que le changement a fatalement pris la forme d’une rupture. Ce qui n’était pas, primitivement, l’objectif des Pères du concile.

    N’est-ce pas la réforme liturgique de 1969 qui a poussé à l’abandon du chant grégorien, bien que le concile Vatican II l’ait confirmé comme son « chant propre » devant occuper « la première place » (« L’Église reconnaît le chant grégorien comme le chant propre de la liturgie romaine », Sacrosanctum concilium, n. 116) ?

    J’ajouterais même que l’Église devrait être en mesure d’assumer l’ensemble de son patrimoine musical. Cela est clairement affirmé dans la Constitution conciliaire sur la liturgie n. 114 : « Le trésor de la musique sacrée sera conservé et cultivé avec la plus grande sollicitude ». La réforme a précipité l’abandon d’une forme d’interprétation du grégorien, qui était devenue étrangère à ce que la plupart des acteurs liturgiques avaient envie de vivre. C’étaient les années 60, l’Europe occidentale éprouvait le besoin de faire peau neuve pour oublier les horreurs de la dernière guerre mondiale et les drames de la décolonisation. Aujourd’hui le contexte est totalement différent.

    Comment analysez-vous la situation présente dans l’Église sur ce sujet ?

    Paradoxalement, tout est là pour que les choses évoluent, et rapidement. Jean-Paul II a été discret sur la liturgie, mais a quand même créé la Fraternité Saint-Pierre ou d’autres instituts attachés au rite romain traditionnel ; plusieurs fois, il s’est exprimé en termes très clairs sur ce qu’il attendait du corps épiscopal au sujet de la place que les catholiques attachés à l’ancien rite devraient avoir dans l’Église. Jean-Paul II a également plusieurs fois souligné l’importance des relations que nous devrions développer avec les Églises d’Orient. Quant à notre pape actuel, si son souci de réconcilier les catholiques avec leur patrimoine liturgique est clairement exprimé, il suscite cependant les réticences que l’on sait, surtout chez les évêques français. Toutefois, pour que les choses changent, il est nécessaire de comprendre l’urgence de renouer avec le vrai patrimoine du chant liturgique, au-delà de la réforme de Pie X. Et ensuite d’en faire un enjeu d’Église prioritaire. J’agite la sonnette d’alarme depuis plus de vingt ans, je me sens un peu seul, mais quelques frémissements récents montrent que tout n’est pas perdu, même si le chantier qui se profile est énorme.

    Vous formez au chant grégorien des communautés religieuses qui font appel à vous : pourquoi et comment fait-on appel à vous ?

    Nous en sommes au tout début. Je ne forme pas encore des communautés, mais certaines m’ont discrètement contacté. De jeunes religieux prennent conscience de l’abîme qui les sépare du chant traditionnel de l’Église, aussi bien dans des communautés nouvelles, qui ignorent le latin, que dans des communautés traditionnelles qui ressentent le caractère obsolète du grégorien qu’on leur a enseigné. Ils en éprouvent un malaise, certains connaissent quelques-uns de mes enregistrements et me demandent conseil. Actuellement nous en sommes seulement là. Mais pour être vraiment efficace, il faut tout revoir à la base, et en priorité la psalmodie et l’art de la lecture cantillée des textes sacrés. Deux domaines qui sont la source de l’acte liturgique.

    Ce chant grégorien persiste aujourd’hui dans l’Église grâce à certaines communautés monastiques et aux fidèles attachés à l’ancienne liturgie : que pensez-vous de ces liturgies où le chant grégorien continue de vivre grâce à des chorales de simples fidèles amateurs ?

    Le travail de ces communautés monastiques et de ces chorales d’amateur est essentiel et admirable, mais malheureusement nous nous trouvons dans un conflit de mémoire. L’esthétique du chant, telle qu’elle est pratiquée dans ces communautés, est encore fortement influencée par les canons définis à Solesmes, il y a un siècle. Changer cette manière de chanter apparaîtrait comme une trahison et pire, comme un abandon d’un style totalement identifié à une cause à défendre, celle de la liturgie traditionnelle. Et comment changer la manière de chanter, pour aller vers quoi, avec quels outils ? La plupart des grégorianistes ont peu d’estime pour mon travail, que pourtant ils ne connaissent pas. Je suis souvent très peiné de lire, au hasard d’un article ou d’une conférence, l’ignorance ou la caricature qui est faite de mon travail dans certains milieux traditionnels. Il ne faut pas retomber dans l’erreur du début du XXe siècle, vouloir imposer à tout le monde le même style. Cela a conduit à la mort des traditions de chant liturgique. Il faut aller vers un avenir traditionnellement diversifié. Cette idée est difficile à admettre pour ceux que l’on nomme aujourd’hui les traditionalistes, car ils ont tendance à penser la tradition du chant liturgique en terme d’uniformité. À titre personnel j’aime beaucoup le style de Solesmes, le seul problème est qu’il est devenu au cours du XXe siècle l’unique modèle et a occulté tout le reste.

    Le chant grégorien est devenu une affaire de « spécialistes », laïcs pour beaucoup et déconnectés de tout souci liturgique : n’est-ce pas dénaturer ce chant sacré qui est avant tout prière, avant même d’être un chant ?

    C’est une question fondamentale que l’on entend souvent, mais qui ne correspond pas à la réalité de ce qui est en jeu. En filigrane, elle semble poser comme principe que toute personne qui étudie sérieusement le chant liturgique serait plutôt incroyant tandis que l’amateurisme serait le signe probant d’une foi vivante. C’est absurde. Aujourd’hui, la valorisation extrême de l’amateurisme dans le contexte ecclésiastique a généré des comportements qui rendent étrangers aux expressions de la foi de ceux qui nous ont précédés et a érigé la mièvrerie en modèle d’humilité dans la foi. D’un point de vue théologique une messe aura toujours la même valeur, que l’on chante un kyrie sur une petite ritournelle qui dure vingt secondes, ou que l’on se prépare pendant des mois pour, le jour venu, offrir un chant qui dure vingt minutes. D’un autre point de vue, c’est l’écart qui sépare la première option de la seconde qui exprime le degré de civilisation des acteurs liturgiques. Une messe dite dans une grotte a la même valeur qu’une messe chantée dans une cathédrale gothique. Pourquoi alors les hommes de ces époques se sont-ils donnés tant de mal pour assembler ce qui en définitive n’est qu’un tas de cailloux ? C’est parce qu’ils avaient un projet de civilisation dont l’art est l’expression absolue. C’est cette question que prioritairement doivent se poser les catholiques aujourd’hui. Car si le christianisme n’est pas un modèle de civilisation, il n’est plus qu’une option morale, parmi d’autres. Et malheureusement l’état actuel de la liturgie et de l’art catholique sont les symptômes flagrants de la faiblesse du modèle de civilisation que les catholiques ont à proposer au monde.

    En fait, en ce qui concerne le chant ecclésiastique, la réalité se pose plutôt dans les termes suivants : 1) il y a de plus en plus de personnes attirées par ces musiques ; elles viennent de tous les horizons ;2) les études savantes sur ces matières n’ont jamais été aussi développées ;3) l’Église, soit ne se sent pas concernée par ce patrimoine, soit a du mal à l’intégrer aussi bien dans les liturgies modernes que dans les traditionnelles ;4) il faut trouver des solutions pour faire concourir ces différents flux ;5) c’est à l’Église d’en prendre l’initiative.

    L’esthétique grégorienne de Solesmes et la vôtre semblent deux univers bien différents. Pourriez-vous les définir par rapport au renouveau liturgique recherché par l’Église au long du XXe siècle ?

    Notre travail s’inscrit dans une démarche d’élargissement des référents culturels qui concourent à l’acte liturgique. Cette démarche est à la fois profondément traditionnelle et totalement tournée vers le présent. Traditionnelle car elle essaie de prendre en considération les informations disponibles, depuis l’Antiquité tardive, pour se mettre à l’école de tous les siècles qui nous ont précédés. Elle est aussi contemporaine car elle nous place au cœur des enjeux d’aujourd’hui. Nous devons relever le défi de la confrontation avec des sociétés qui n’évoluent pas dans le même cycle temporel que le nôtre. Pour communiquer avec elles et anticiper leurs réactions, nous devons apprendre à ne plus uniquement privilégier une perception linéaire du temps.

    Comment cela se traduit-il musicalement ?

    La première étape consiste à donner au chant Vieux Romain la place qui doit être la sienne dans le remodelage de l’imaginaire catholique. Ce répertoire, découvert il y a un siècle, a été totalement mis de côté par les grégorianistes, car il est impossible de l’interpréter en suivant les règles d’interprétation de Solesmes. Au lieu de remettre en cause ces règles, on a préféré considérer ce chant comme décadent et indigne d’intérêt. Pourtant, le chant Vieux Romain occupe une position centrale dans l’histoire de la musique religieuse. Il est la clé de voûte qui donne sens, cohérence et existence à l’édifice de ce qui devrait être la conscience liturgique du christianisme, et bien au-delà. Car, en amont, il nous livre la clé de la filiation entre le chant du Temple de Jérusalem et l’héritage de la musique grecque. En aval, il nous permet de suivre et de comprendre les trésors de la cantillation coranique. En dehors de certains cercles musicologiques extrêmement restreints, ce répertoire est aujourd’hui inconnu des musiciens, des ecclésiastiques et du public. Pourtant il nous livre la plus ancienne version de la musique gréco-latine de l’antiquité tardive et représente le chaînon manquant entre le chant byzantin, le chant copte, le chant syriaque, la musique arabe et la musique occidentale. Jusqu’au XIIIe siècle ce répertoire accompagnait à Rome les liturgies pontificales. L’installation de la papauté en Avignon lui fut fatale, et il tomba dans l’oubli. Redécouvert au début du XXe siècle, il n’a toujours pas trouvé la place essentielle qui devrait être la sienne dans l’imaginaire de l’homme occidental et dans celui de toutes les civilisations qui découlent des mêmes origines sémitiques et grecques. Une connaissance réelle de cette musique ressituerait dans une tout autre perspective l’héritage commun des religions musulmane, juive et chrétienne. Aujourd’hui, le chant Vieux Romain demeure encore le grand absent de toutes les réflexions sur la musique religieuse, l’œcuménisme et les relations avec l’Islam. Nous préparons l’édition de ce répertoire.

    Et aujourd’hui, quelles seraient les priorités à mettre en œuvre ?

    Reconstruire une mémoire liturgique éclatée en posant le rite romain traditionnel au centre de la reconstruction liturgique, mais sans exclusive. Concrètement, il faut développer des centres de formation au sein de chaque diocèse pour initier les fidèles et les prêtres à une réappropriation du patrimoine liturgique. En somme, élargir l’imaginaire liturgique des catholiques pour qu’ils se ressourcent vraiment à l’esprit des liturgies anciennes et cesser de considérer l’attention portée au patrimoine comme une entreprise rétrograde. Bien au contraire, c’est dans cet exercice que va se construire l’avenir de l’Église et que vont s’ouvrir de nouvelles voies vers l’œcuménisme. Enfin, comprendre et transmettre le fait que la langue latine n’appartient pas au passé de l’Église, mais est son avenir car elle seule, selon la volonté de Vatican II, peut être l’outil de la communion ecclésiale. Benoît XVI est on ne peut plus clair sur ce sujet. La période du tout vernaculaire a enfermé les églises nationales dans des ghettos linguistiques. Cette période est maintenant révolue. L’ouverture au monde, la circulation de plus en plus dense des individus, appellent le retour en force du latin comme le vecteur le plus approprié pour relever le défi de la mondialisation.

    Propos recueillis par Christophe Geffroy

    Le CIRMA et la discographie de Marcel Pérès

    Le CERIMM (Centre européen de recherche sur l’interprétation des musiques médiévales), devenu le CIRMA (Centre itinérant de recherche sur les musiques anciennes), organise tout au long de l’année des sessions de chant à Moissac ou dans d’autres lieux. Chaque année est célébrée la fête de saint Jacques, le 25 juillet. Une semaine avant, les étudiants se rassemblent à Moissac pour préparer les offices de saint Jacques et une messe polyphonique, cette année la messe Pange Lingua de Josquin Desprez. Des stages pour enfants sont également proposés à cette même période.

    Quelques disques de l’ensemble Organum, dirigé par Marcel Pérès : – Les Vêpres de Saint Jacques de Compostelle, XIIe siècle (Naïve, 2006).– Les Vêpres de Saint Louis, manuscrit des Invalides XVIIe siècle (Naïve).– Le chant des Templiers, manuscrit du Saint Sépulcre XIIe siècle (Naïve, 2006).
    – Chants de l’Église de Rome. Période byzantine (Harmonia mundi, 2003).
    – Chants de l’Église milanaise (Harmonia mundi, 2003).

    Le CIRMA publie également des partitions de chant liturgique en notation originale. Pour tout rens. CIRMA, 1 rue de l’Abbaye, 82200 Moissac. Tél. : 05 63 05 02 03. Pour en savoir plus www.organum-cirma.fr

     

  • Rentrée en fanfare pour les dix ans de l’Académie de Chant Grégorien à Liège

     

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    Affluence record pour les cours de l’Académie de Chant grégorien qui rouvrait ses portes le samedi 10 novembre 2012 à l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy à Liège : 42 élèves (19 nouveaux) inscrits contre 23 l’an dernier.

    Au programme de ce cycle 2012-2013 : « plain-chant et déchant sur les chemins de Compostelle et autres lieux de pèlerinage au temps des cathédrales (XIIe-XVe siècles) ». Douze cours d’initiation pratique au chant médiéval (dir. Stéphan Junker, professeur au conservatoire de Verviers), deux samedis après-midi par mois de novembre 2012 à mai 2013.

    Trois événements ponctueront ce dixième cycle d’apprentissage ouvert à tous (des cours spécifiques sont aussi organisés pour les juniors de 8 à 16 ans) :

    marcel-peres.jpg-le samedi 9 février 2013 à Liège (abbaye des bénédictines) : une conférence et une mini-session de chant avec Marcel Pérès fondateur de l’Ensemble Organum (à l’Abbaye de Sénanque en 1982) : Marcel Pérès dirige depuis 1984 le CERIMM (le centre de recherche pour l'interprétation des musiques médiévales, installé auprès de la Fondation Royaumont, puis depuis 2001 le CIRMA (Centre itinérant de recherche sur les musiques anciennes), à l'Abbaye de Moissac.

    imagesCAJYFV22.jpg-le samedi 11 mai 2013 à Liège, une messe festive (église du Saint-Sacrement) et un grand concert (église des Bénédictines) au cours desquels l’excellent ensemble  « Psallentes ♀ »  (direction : Hendrik Vanden Abeele, professeur aux conservatoires de Leuven, Rotterdam et La Haye) alternera avec les élèves et l'organiste Patrick Wilwerth (professeur au conservatoire de Verviers).

    -le dimanche 29 septembre 2013,à Saint-Séverin en Condroz (église romane dyn007_original_173_317_pjpeg_3828_5a51a350f34d704e1ddc961865b36ea5.jpgdu XIIe siècle) : journée grégorienne (messe et concert) animée par les élèves, avec le concours du quatuor vocal parisien « Caliomène » placé sous la direction de Ximena Gonzales (chœur grégorien de Paris). 

    Les élèves désireux de s’inscrire au cycle de cours préparatoires à ces événements peuvent s’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège. Les candidatures seront prises en considération jusqu’au 30 novembre 2012 au plus tard.

    Téléphone  04.344.10.89 ( en cas d’absence :GSM 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye).  Courriel : jpschyns@skynet.be  

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     Informations générales :

    http://www.gregorien.be et  http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com 

  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège : l’Académie de Chant grégorien rouvre ses portes le samedi 10 novembre 2012 à 15 heures

      

    2012-2013

    Un nouveau cycle ouvert à tous

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    Avec cette nouvelle année scolaire, l’Académie de Chant grégorien à Liège célèbre ses dix années d’existence et espère les fêter avec tous ses amis amateurs du répertoire liturgique médiéval : plain-chant, déchant et polyphonies des origines de la musique occidentale.

    Stephan Junker_2.jpgLe samedi 10 novembre 2012 prochain à 15 heures, dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) l’Académie ouvre à tous  un nouveau cycle de cours :12 samedis après-midi de novembre 2012 à mai 2013 (voir le calendrier ci-après), sous la direction de Stéphan Junker (professeur au conservatoire de Verviers) : « À la découverte des chants médiévaux de pèlerinage », sur les chemins de Compostelle ( Codex Calixtinus), de Montserrat (Livre Vermeil), du Puy-en-Velay (manuscrit de la cathédrale Notre-Dame), et de Solesmes (antiphonaire et graduale triplex). Une rencontre (conférence et chant d’ensemble) est également prévue (février 2013) avec Marcel Pérès, fondateur de l'Ensemble Organum et du CIRMA (Centre Itinérant de Recherche sur les Musiques Anciennes).

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    cours 2012-2013 de l'académie de chant grégorien à liège

    Un moment fort conclura cet apprentissage : le samedi 11 mai 2013, les chanteuses de l’excellent ensemble « Psallentes ♀ »  (direction. Hendrik Vanden Abeele, professeur aux conservatoires de Leuven, Rotterdam et La Haye) se joindront aux élèves et à l'organiste Patrick Wilwerth (professeur au conservatoire de Verviers) pour donner avec eux un grand concert et interpréter la  messe chantée clôturant les cours.

    Douze leçons d’initiation au chant d’ensemble 

     de 15h à 17h30, 

    les samedis 10 et 24 novembre 2012, 15 décembre 2012, 12 et 26 janvier 2013, 9 et 23 février 2013, 9 et 23 mars 2013, 20 avril 2013, 4 mai 2013

    de 19h30 à 21h30,

     le vendredi 10 mai (répétition générale préparatoire à la journée festive de clôture du 11 mai)

    Cours à option (supplémentaires et facultatifs) : 

    • travail individualisé de la voix et initiation à la pratique liturgique du chant grégorien : 4 heures à fixer avec les professeurs;
    • inscrire des jeunes (de 8 à 16 ans) à l’académie des juniors : 5 leçons de 2 heures à fixer avec les professeurs.

    Les enseignants

    • Stephan JUNKER (ci-contre) (professeur au conservatoire de Verviers) : direction et chant d’ensemble, solfège grégorien, technique vocale
    • Gérald MESSIAEN (chœur grégorien de Louvain) : initiation pratique à la sémiologie et histoire du grégorien
    • Patricia MOULAN (membre du chœur universitaire de Liège et de l’ensemble vocal Praeludium ) : académie des juniors.

    Lieu : église du Saint-Sacrement, Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    Participation aux frais

    • 33 ans et plus : 105 € / moins de 33 ans : 75 € (réduction si vous avez déjà participé aux cours : -15 €) (supplément si inscription à un travail individuel (4x1h) : 20 €)
    • inscription d’un 8-16 ans aux cours des juniors (5x2h) : 50 €
    • Sont inclus dans le prix d’inscription : l’indemnisation des professeurs, le dossier documentaire, les partitions à étudier, l’abonnement à la revue « canticum novum » (jusque fin 2013), les boissons et collations pendant les pauses inter-cours. Un problème financier ne doit jamais constituer un empêchement. Les demandes de réduction sont traitées de manière strictement confidentielle. 
    • Les cours sont ouverts à tous, sans pré-requis, même si une expérience musicale est naturellement la bienvenue. 
    • Il faut remplir le formulaire d’inscription (disponible sur simple demande), payer un acompte (20 €) au plus tard à l’ouverture des cours (10 novembre 2012) et le solde avant le 12 janvier 2013.

    On peut s’inscrire à ce cycle jusqu’au 10 novembre 2012, dernier délai. 

    Renseignements et inscriptions: s’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège. Téléphone  04.344.10.89 GSM 0498.33.46.94  Courriel : jpschyns@skynet.be ou s’inscrire en ligne en cliquant ici :  Inscription en ligne

    Informations générales Cours à Liège - cycle 2012-2013 sur le site de l’académie http://www.gregorien.be et sur le blog de l’église du Saint-Sacrement à Liège : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Cliquer ici pour : Imprimer le prospectus.

  • Trois cents personnes ont fêté le chant grégorien à Liège

     

    0005510ac.jpgBelle journée festive  le samedi 12 mai dernier pour la clôture du cycle des cours 2011-2012 de l’Académie de Chant grégorien à Liège, une académie qui a vu le jour en 2003 -sans aucun appui officiel, clérical ou autre- et accueilli depuis lors plus de 250 élèves dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement.

    Pour la circonstance, l’Ensemble Vocal « Caliomène » (dir. Ximena Gonzáles) issu du Chœur  Grégorien de Paris et l’organiste Patrick Wilwerth s’étaient joints aux 27 élèves de la « cuvée 2012 » dirigés par Stéphan Junker, professeur au conservatoire de Verviers (sans oublier les juniors accompagnés par Patricia Moulan, issue du même conservatoire).

    Au programme : un concert et une messe qui ont réuni ensemble un vaste public (près de 300 personnes).

    À 16 heures, dans une église (XVIIe siècle) des Bénédictines trop petite pour accueillir tous les auditeurs, un programme éclectique a illustré « les quatre saisons du plain-chant » : grégorien, diaphonie, déchant, plain-chant tardif du XVIIe siècle ont alterné avec le jeu des sonorités baroques du bel orgue « Le Picard »(1737) qui surplombe le chœur des moniales. Une prestation remarquable rehaussée par les voix féminines du chœur parisien, à la fois juvéniles et admirablement posées.  

    trois cents personnes ont fêté le chant grégorien à liège

    trois cents personnes ont fêté le chant grégorien à liègetrois cents personnes ont fêté le chant grégorien à liègetrois cents personnes ont fêté le chant grégorien à liège

    Lors de la messe chantée à 18 heures dans l’église du Saint-Sacrement (XVIIIe s.), le public  nombreux et attentif a pu découvrir un Kyriale (ordinaire de la messe) du XIe siècle, très chantant, dont la simplicité et la pureté psalmodiques contrastaient avec de somptueux motets du siècle de Louis XIV et les mélismes ornés du propre grégorien de la messe du cinquième dimanche après Pâques. À l’autel majeur du Saint-Sacrement, tout illuminé d’or et de marbre blanc, le célébrant, revêtu d’une chasuble moirée de même teinte, était secondé par un cérémoniaire et un groupe de jeunes d’une vingtaine d’années, impeccables en soutanes noires et surplis blancs.

    La journée s’est conclue par une rencontre conviviale dans les locaux de réception de l’église et la vente de superbes disques enregistrés par le chœur des moines bénédictins de Triors (dans la Drôme) illustrant l’année liturgique grégorienne au profit de la réhabilitation de l’hôtellerie de leur abbaye.

    Pour paraphraser Bernard Slade, à l’an prochain, mêmes lieux, mêmes heures : pour la dixième année consécutive !

    Un enregistrement en « live » a permis la gravure de deux CD en souvenir de l’évènement, l’un avec les chants du concert, l’autre avec ceux de la messe (mis en vente au prix unitaire de deux euros chacun, port compris. À souscrire par mail ici : sursumcorda@skynet.be ).

    Sur le même sujet, voir aussi la première page du site du diocèse de Liège ic(cliquez) :300 personnes à Liège pour le chant grégorien

    Prochaine manifestation à l’église du Saint-Sacrement le samedi 9 juin à 16 heures :

    Messe de la solennité de la Fête-Dieu, prêchée par le chanoine Eric de Beukelaer, Doyen de Liège (rive-gauche) et suivie de la procession dans le quartier d’Avroy, Avec la participation de la Schola Cantorum du Ward Instituut de Roermond (Pays-Bas) et  l'Harmonie royale Saint-Georges de Montzen.

    trois cents personnes ont fêté le chant grégorien à liège

    Voir ici

    + FÊTE-DIEU À LIÈGE +

  • Académie des Juniors à l'église du Saint-Sacrement de Liège

     Le samedi 28 janvier 2012 à 15 heures

    l’Académie de Chant Grégorien à Liège

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     lance un cycle de cours pour les Juniors  

    Au mois de novembre 2011, l’Académie de Chant grégorien ouvrait à l’église du Saint-Sacrement à Liège son 9e cycle de cours pour adultes. Trente inscrits à ce cycle, préparent, en douze leçons dirigées par Stéphan Junker, professeur au conservatoire de Verviers, une après-midi festive qui illustrera « les quatre saisons du plain chant ». La manifestation aura lieu le samedi 12 mai prochain de 16 à 18 heures, au Saint-Sacrement et à l’église des Bénédictines.

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    dans les locaux de l'église du Saint-Sacrement

    A partir de cette année, la possibilité est aussi offerte d’inscrire des jeunes de 8 à 16 ans à l’Académie des Juniors : un cycle d’initiation à la pose de la voix et à la lecture musicale grégorienne, en cinq leçons données à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132 à Liège) de janvier à mars 2012  (samedis 28/1, 11/2, 3/3, 17/3 et 31/3 de 15 à 17h), sous la direction de Patricia Moulan . Formée au Conservatoire de Verviers (classe de chant de Céline Vieslet, lauréate du concours Dexia), Patricia Moulan est aussi organiste et membre de plusieurs chorales, telles que le Chœur Universitaire de Liège, l’Ensemble Praeludium et la Maîtrise de la Ville de Verviers. La formation est ouverte à tous sans prérequis.

    Les parents intéressés par cette initiative peuvent s’adresser au Secrétariat de l’Académie à Liège et y inscrire les jeunes gens motivés : tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence : portable 0498.33.46.94) ou e-mail jpschyns@skynet.be

     

  • Un nouveau cycle de cours de chant grégorien à Liège

    ACADEMIE DE CHANT GREGORIEN

    cours de chant grégorien à liège

    cycle 2011-2012 

    Douze leçons, un séminaire, une journée festive de clôture 

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    à partir du samedi 12 novembre 2011 à 15 heures

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    à l’église du Saint-Sacrement,Boulevard d’Avroy, 132 

    Programme

    « Les quatre saisons du plain-chant » : les plus belles mélodies grégoriennes et diaphoniques au fil du temps liturgique : l’avent et noël, la septuagésime et le carême, pâques, la pentecôte et les dimanches per annum

    Calendrier

    ● Les samedis 12 et 26 novembre 2011, 10 décembre 2011, 14 et 28 janvier 2012, 11 février 2012, 3, 17 et 31 mars 2012, 28 avril 2012, 5 mai 2012, de 15h à 17h30 ● Le jeudi 10 mai 2012, de 19h30 à 21h30 : répétition générale  ● Le samedi 12 mai 2012, de 16h à 18h : concert et messe de clôture

    En options supplémentaires et facultatives :

    ● travail individualisé de la voix et initiation à la pratique liturgique du chant grégorien :4 heures à fixer avec les professeurs

    ●  inscrire des jeunes (de 8 à 16 ans) à l’académie des juniors (10 inscrits minimum) : 5 leçons de 2 heures à fixer avec les professeurs

    Enseignants

    Junker Stephan.jpgStephan JUNKER (professeur au conservatoire de Verviers) : direction et chant d’ensemble, solfège grégorien, technique vocale ● Gérald MESSIAEN (chœur grégorien de Louvain) : initiation pratique à la sémiologie et histoire du grégorien ● Erna VERLINDEN (professeur de l’Académie à Bruxelles) : académie des juniors (sous réserve)

    Le grégorien : pour qui, pourquoi ?

    Le chant grégorien, outre sa principale fonction de servir la liturgie, occupe une place primordiale dans l’histoire et le patrimoine musical de l’Occident. Or, il n’existe en Wallonie et à Bruxelles, aucune école ou académie où il soit enseigné. L’Académie de Chant Grégorien a été créée pour combler cette lacune

    Participation aux cours

    ● les cours sont ouverts à tous, sans pré-requis, même si une expérience musicale est naturellement la bienvenue

    ● il faut remplir le formulaire d’inscription, payer un acompte (20 €) avant le premier cours (12 novembre 2011) et le solde avant le troisième cours (10 décembre 2011)

    ● un problème financier ne doit jamais constituer un empêchement à l’inscription (les demandes de réduction pour motif social sont traitées confidentiellement)

    Participation aux frais

    ● 33 ans et plus                                                                              105 €

    ● moins de 33 ans                                                                            75 €

    ● réduction si vous avez déjà participé aux cours                                  -15 €

    ● supplément pour inscription à un travail individuel (4x1h)                       20 €

    ● inscription des 8-16 ans à l’académie des juniors (5x2h)                        50 €

    Sont inclus dans le prix d’inscription : l’indemnisation des professeurs, le dossier documentaire, les partitions à étudier, l’abonnement à la revue « canticum novum » (jusque fin 2012), les boissons et collations pendant les pauses inter-cours.

     

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    Renseignements et inscriptions

    ● S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège. Tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence, tél portable 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye). E-mail : jpschyns@skynet.be

    ● Informations générales et inscriptions en ligne sur le site de l’académie : http://www.gregorien.be/

     

  • Un brin d'éternité...

     

    Académie  de  Chant  grégorien à Liège 

    Secrétariat : Jean-Paul Schyns,  Quai Churchill , 42/7  4020  Liège E-mail :  jpschyns@skynet.be Tél. 04.344.10.89 Site :    http://www.gregorien.com

    Cpte bancaire: 210-0680893-05 de l’Académie de Chant grégorien

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    Cycle de cours 2010-2011

    à l'église du Saint-Sacrement

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    Boulevard d'Avroy, 132 à Liège 

     

    Des cours de chant grégorien pour qui, pourquoi ? 

    Il existe en Wallonie et à Bruxelles quelques églises où l’on célèbre la messe en chant grégorien mais, à notre connaissance, il n’existe aucun lieu, aucune école, aucune académie où le chant grégorien est enseigné. Or, le chant grégorien, outre sa principale fonction de servir la liturgie, fait partie du patrimoine artistique de l’Occident et est à la base du système musical actuel. Il occupe une place particulièrement importante dans l’histoire de la musique. L’Académie de chant grégorien a été créée pour contribuer à la pérennité de ce trésor inestimable.

    Les enseignants

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    Stéphan JUNKER (professeur au conservatoire de Verviers) : technique vocale, solfège grégorien, chant d’ensemble ●Gérald MESSIAEN (choeur grégorien de Louvain) : Initiation pratique à la sémiologie grégorienne et à l’histoire du plain-chant.

    Le programme

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    ● thème 2010-2011 : « à la découverte des couleurs du plain-chant médiéval (VIe-XIIe siècles) » : grégorien, vieux romain, gallican, ambrosien, bénéventin, hispanique ● plain-chant liégeois pour la « nuit des cathédrales » à Liège ● option facultative : travail individualisé de la voix et du chant pratique pour la liturgie(quatre heures à fixer avec les professeurs).

    Le calendrier

    4 et 18 décembre 2010, de 15 à 17h30 ; 15 et 29 janvier, 12 et 26 février, 19 mars, 2, 9 et 30 avril 2011, de 15 à 17h30, 14 mai 2011 de 20 à 22h : nuit des cathédrales à Liège (répétition en début de soirée), 21 mai 2011, de 16h à 18h : concert et messe de clôture (répétition le jeudi 19 mai de 19h30 à 21h30).

     Participation aux cours

    -         les cours sont ouverts à tous, quel que soit le niveau de connaissance.

    -         il faut s'inscrire (voir ci-dessous), payer un acompte de 20€ avant le premier cours (4 décembre 2010) et le solde avant le troisième cours (15 janvier 2011).

    -         un problème financier ne doit jamais constituer un empêchement à l’inscription (les demandes de réduction pour motif social sont traitées confidentiellement).

    Participation aux frais

    -         33 ans et plus :                                                    105€

    -         moins de 33 ans                                                    75€

    -         réduction pour les personnes ayant déjà participé

               aux activités de l’Académie                                   15€

     Sont inclus dans le prix d’inscription : outre l’indemnisation des professeurs, le dossier de l’académie, les partitions à étudier, l’abonnement à la revue « canticum novum » jusqu’à la fin de 2011, les boissons et collations pendant les cours.

     -supplément en cas d’inscription à un travail  individuel

     de la voix et du chant (quatre séances d’une heure)            20€

     

    Renseignements et inscriptions

    -         s’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège. E-mail ; jpschyns@skynet.be ou tel. 04.344.10.89 (en cas d’absence, tél. portable 0498.33.46.94  ou e-mail ghislain.lahaye@gmail.com de Ghislain Lahaye).

    -         informations générales sur l’Académie et inscriptions en ligne : http://www.gregorien.be

     

     

    Lien permanent Catégories : Cours
  • L'Académie de chant grégorien rouvre ses portes à Liège

     L'ACADEMIE DE CHANT GREGORIEN A LIEGE

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    à l'église du Saint-Sacrement

    DE NOVEMBRE 2008 A MAI 2009

    Dix leçons, un séminaire

    un concert et une messe chantée

     

    L'Académie de chant grégorien à Liège rouvrira ses portes à l'église du Saint-Sacrement (Boulevard d'Avroy, 132) le samedi 8 novembre prochain à 15h.

    Junker Stephan.jpgDe novembre 2008 à mai 2009, le cycle des cours comportera dix leçons organisées le samedi après-midi deux fois par mois (de 15h à 17h30), une journée de séminaire intensif, une messe chantée et un concert public de clôture.

    Les cours seront dispensés par Stéphan Junker (professeur au conservatoire de Verviers) avec le concours de Gérald Messiaen (membre du choeur grégorien de Louvain et professeur de l'académie à Louvain-la-Neuve) pour les questions liées à l'interprétation de l'écriture neumatique.

    Trois types de répertoires seront explorés, avec des pièces régionales d'entre Meuse et Rhin (office de saint Lambert, office liégeois de la Fête-Dieu, laudes carolingiennes), des polyphonies primitives pour Noël et Pâques (déchant, diaphonie, organum) et des pièces du vieux fonds (VIe-VIIe siècles) se prêtant aux exercices sémiologiques. Le Kyriale de la messe Lux et Origo (pour le temps pascal) sera aussi au programme.

    Le cycle inclura un séminaire d'une journée sur "Le chant grégorien dans son contexte historique et liturgique". Le Père-Abbé de l'Abbaye bénédictine de Clervaux (Luxembourg) a été pressenti pour présider la journée qui sera aussi ouverte aux élèves et anciens élèves des autres sièges de l'académie (Bruxelles et Louvain-la-Neuve)

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    A titre optionnel, les élèves qui le souhaitent pourront en outre s'inscrire à un travail individualisé de la voix proposé en quatre leçons d'une heure données par Stéphan Junker.

    La clôture du cycle est prévue le samedi 9 mai 2009 sous la forme d'un concert public et d'une messe, chantés par les élèves avec le concours d'une chorale au talent confirmé.

    Les cours sont ouverts à tous, quel que soit le niveau de connaissance.

    Renseignements et inscriptions:

    Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7, B-4020 Liège, via un commentaire sur ce blog ou un courriel à l'adresse de sursumcorda@skynet.be . Tél. 04. 344.10.89 (en cas d'absence, tél. portable 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye). Informations générales sur l'Académie et inscriptions en ligne: website http://www.gregorien.com

     

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