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Conférences - Page 4

  • Le jeudi 15 juin 2017 à la salle des professeurs de l’Ulg : l’« Union des étudiants catholiques de Liège » lance un nouveau lunch débat sur un sujet brûlant d’actualité

    La crise de l’Union européenne

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    et la chute de la République romaine

     

    A l’Ulg, le jeudi 15 juin 2017 à 18h00 : troisième lunch débat du cycle organisé par l’Union des étudiants catholiques de Liège sur le thème : « L’Europe, ses fondements, aujourd’hui et demain »

    Après Mgr Delville, le 17 janvier ( « Le Christianisme médiéval, creuset de l’Europe ») et Madame Annie Laurent le 4 avril (« Immigration, identité et multiculturalité »), l’Union et le groupe éthique sociale accueillent ce jeudi 15 juin à 18h un nouveau conférencier à la Salle des Professeurs de l’Ulg. L’invité est cette fois le professeur David Engels, professeur ordinaire à l’université libre de Bruxelles et titulaire de la chaire d’histoire romaine. A travers une étude comparative de textes, il établit un parallèle troublant entre la crise de l’Union européenne et la chute de la République romaine  tardive (au 1er siècle avant J.-C).

    De la question de la citoyenneté, des frontières et des flux migratoires à celles de la morale, de religion, ou de l’art, cette époque antique qui débouche sur l’absolutisme de l’empire « universel » d’Auguste apparaît stupéfiante d’actualité et de modernité. Le livre sur ce sujet brûlant que David Engels a publié  aux éditions du Toucan sous le titre "Le Déclin" est devenu un bestseller du genre:  il vient de faire l’objet d’une réédition. Des exemplaires de l’ouvrage seront mis à la disposition du public lors de la conférence.

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    La réunion a lieu le jeudi 15 juin 2017 de 18h00 à 20h30 à la Salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale). Horaire apéritif à 18h00 ; exposé suivi d’un lunch-débat : de 18h15 à 20h30. (P.A.F : 15 € par réunion buffet compris – 5 € pour les étudiants).

    Inscription obligatoire trois jours à l’avance par tel. 04.344.10.89 ou par  e-mail info@ethiquesociale.org ou via le site internet  www.ethiquesociale.org

  • A l’ULg, le mardi 4 avril 2017 le cercle interfacultaire de l'Union des étudiants catholiques de Liège lance un nouveau lunch débat :

    « IMMIGRATION, IDENTITÉ ET MULTICULTURALITÉ»

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     animé par Annie LAURENT

    experte au Synode des évêques sur le Moyen Orient

    Sous l’intitulé « L’Europe, ses fondements, aujourd’hui et demain », l’ « Union », cercle inter-facultaire des étudiants catholiques de Liège, et le groupe de réflexion « Ethique sociale » proposent quatre rencontres sur les enjeux  majeurs de la crise actuelle de l’Europe. Celles-ci ont lieu sous forme de lunchs débats organisés à l’Université de Liège dans la Salle des Professeurs de l’Université, Bâtiment du Rectorat, place du XX août, 7, 1er étage à Liège (parcours fléché à partir de la grande entrée).

    Le cycle a été inauguré le 17 janvier dernier par un exposé de Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, sur « Le Christianisme médiéval, creuset de l’Europe ».

    La prochaine rencontre aura pour titre «Immigration, identité et multiculturalité»: un thème délicat qui sera abordé par  Mme Annie Laurent, experte au Synode des évêques sur le Moyen Orient.

    Journaliste et écrivain, Mme Laurent est titulaire d’une maîtrise en droit international et d’un doctorat d’Etat en science politique (Université Panthéon-Assas, Paris) pour une thèse sur « Le Liban et son voisinage », une région où elle a séjourné de nombreuses années. Elle a fondé l’Association « Clarifier » pour éclairer sur les réalités de l’Islam selon une approche pédagogique et respectueuse des personnes qui s’y réfèrent. Elle explique non seulement le credo de l’islam, mais aussi l’anthropologie qui en découle, essayant d’identifier les références, les croyances, les aspirations du musulman qui vit dans nos pays.

    Mardi 4 avril prochain à 18h00 dans la Salle des Professeurs de l’Université de Liège, Bâtiment du Rectorat, place du XX août, 7, 1er étage (parcours fléché à partir de la grande entrée.). P.A.F 15 € (5 € pour les étudiants) à payer sur place:

     

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    Réservation obligatoire le 31 mars au plus tard : on peut s’inscrire

    -par téléphone 04.344.10.89 ou

    -par email info@ethiquesociale.org ou uniondesetudiantscatholiqueliege@skynet.be

    -plus de renseignements et s’inscrire en ligne, cliquez ici : http://www.ethiquesociale.org/conference/immigration-identite-et-multiculturalite/

     

  • Carême 2017: double initiative de la Fraternité Saint-Pierre

     Témoignage de l'association Mère de Miséricorde

     http://www.meredemisericorde.org/qui-sommes-nous/

    A Banneux, le samedi 18 mars:

    "journée des familles" autour du thème de la femme, sa vocation, son être et comment elle peut l'être au XXIème siècle. Avons-nous conscience que la femme est au coeur de la famille, donc de la société ? Si la société va si mal, ne serait-ce pas parce que la femme ne peut plus vraiment assumer ce rôle car elle doit faire face à tout ? Cette journée, chez la Sainte Vierge des Pauvres à Banneux est ouverte à toutes nos familles et plus largement à toutes celles que vous pourrez inviter.

    Journée des familles 2017.3-page-001.jpg

    A Herstal, le dimanche 19 mars:

    à l'église de la Licour (Place de la Licour 4040 Herstal), rencontre consacrée à la femme mais dans une blessure et une souffrance spécifiques et souvent profondément cachées et d'autant plus douloureuses mais aussi parfois niées : celles de l'avortement ou plus généralement de l'enfant non-né (fausse-couche et mort in utero). Si l'avortement est un tabou dans notre société, la souffrance post-avortement l'est plus encore.Rarement les femmes ou les jeunes filles sont averties de cette souffrance avant de commettre l'irréparable...

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  • Le cercle interfacultaire de l'Union des étudiants catholiques de Liège lance un nouveau cycle de conférences à l'Ulg

    VE PN 101 article cycle conférences Union des étudiants catholiques Liege.jpgA l’Université de Liège le 17 janvier 2017 à 18h00: Monseigneur Delville inaugurera le cycle annuel des conférences de l’Union des Étudiants catholiques, consacré en 2017 à «L’Europe, ses fondements, aujourd’hui et demain » 

    Le Groupe éthique sociale et l’Union des étudiants catholique de Liège organisent, avec le concours du Forum de conférences « Calpurnia », leur cycle de conférences pour l’année 2017 à l’Université de Liège sur le thème « L’Europe, ses fondements, aujourd’hui et demain ».  

    Ce cycle propose quatre rencontres pour réfléchir sur des enjeux majeurs de la crise actuelle de l’Europe exposés par des conférenciers issus de différents horizons de la société.

    Une approche historique à partir des invasions germaniques qui ont suivi la chute de l’Empire romain et une interprétation du passage de la République romaine à l’Empire romain permettront de réfléchir sur la manière d’envisager l’avenir possible de l’Union Européenne confrontée à l’immigration et à la conservation d’une identité  compatible avec la multiculturalité.

    Les défis socio-économiques auxquels l’Europe est confrontée et les conditions à remplir pour y faire face seront abordés en conclusion par Pierre Defraigne, Directeur général hre à la Commission européenne et actuel Directeur exécutif du Centre Madariaga, qui est une fondation du Collège de l’Europe,

    La rencontre inaugurale aura pour thème : « le christianisme médiéval, creuset de l’Europe ». Elle sera animée par Monseigneur Jean-Pierre Delville, évêque de Liège mais aussi Professeur honoraire d’histoire du christianisme à l’Université catholique de Louvain (U.C.L.) sous la forme d’un lunch-débat organisé  le mardi 17 janvier 2017 à 18h00, à la Salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l'Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

    Participation aux frais : 15 € (à régler sur place) – 5 € pour les étudiants

    Inscription nécessaire au plus tard trois jours ouvrables à l’avance (12 janvier 2017)

    soit par téléphone : 04 344 10 89

    soit par email : info@ethiquesociale.org 

    Plus de renseignements et  s’inscrire en ligne, cliquez ci-dessous:

    http://www.ethiquesociale.org/

  • Liège : « Université de la Vie » à l’ Espace Prémontrés (Séminaire Diocésain) les lundis 9, 16, 23 et 30 janvier 2017

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    L’enjeu clé des années à venir est la place de l’homme dans la société. Le thème proposé par Alliance Vita pour l'Université de la Vie 2017 «Fonder la Biopolitique» permet de s’interroger sur :

    • ce qui fonde la dignité humaine, entre l’animal et le robot.
    • l’impact du statut du début de la vie humaine, dès l’embryon, sur l’ensemble d’un projet de société.
    • le rôle politique de la famille, dans la société liquide.
    • l’importance clé du statut du corps humain dans le corps social face à l’explosion des biotechnologies et au défi transhumaniste.

    Pour rendre possibles des options biopolitiques humaines, les seules dignes de l’homme, il faut se former pour pouvoir ensuite agir. C’est le but de ces quatre soirées, qui permettront à chacun de réfléchir et de prendre position personnellement face aux défis humanitaires, politiques et culturels à relever.

    Le thème 2017 sera abordé avec l’approche spécifique d’Alliance VITA nourrie d’une part, de l’expérience de ses services d’écoute, et d’autre part, de son travail de sensibilisation du public et des décideurs.

    François-Xavier Pérès, Tugdual Derville, Caroline Roux, Henri de Soos et Valérie Boulanger partageront leurs analyses et expliciteront les convictions et les façons d’agir de l’association, avec une animation globale assurée par Blanche Streb.

    Leurs interventions seront complétées, comme chaque année, par de très nombreux invités : philosophes, sociologues, ainsi que par les témoignages de personnalités engagées sur le terrain.

    Pour la quatrième fois, lUniversité de la vie sera diffusédans toute la France en simultané dans une centaine de salles, par un système de visioconférence depuis une salle parisienne. L’Université de la vie sera également proposée à l’international. En Belgique, les villes de Bruxelles, Liège et Mons assureront une retransmission. Un effort particulier sera de plus effectué pour faciliter l’interactivité au sein des salles et entre elles.

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    Ces formations sont organisées depuis Paris par l’association « Alliance Vita » (http://www.alliancevita.org/2015/06/agir ),en visioconférence simultanée.

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    Liège sera parmi les 113 villes françaises et européennes interconnectées aux mêmes jours et heures par grand écran interposé : à Liège, les quatre séances se tiendront à l’ « Espace Prémontrés », rue des Prémontrés, 40, salle Beaurepart (entrée par la cour).

    - le lundi 9 janvier 2017, de 20h15 à 22h30;

    - le lundi 16 janvier 2017, de 20h15 à 22h30;

    - le lundi 23 janvier 2017, de 20h15 à 22h30;

    - le lundi 30 janvier 2017, de 20h15 à 22h30;

    La qualité du panel des intervenants et la participation des témoins réunis à Liège nous offriront un moment d’échange et de dialogue pour prolonger ensemble la réflexion.
     
    Pour s’inscrire ?

    Soit remplir vous-même le formulaire sur le site http://www.universitedelavie.fr avec paiement en ligne

    Soit téléphoner à la coordination locale (087.22.54.76) pour que nous puissions procéder à votre inscription

    Pour ce dernier mode d’inscription, le paiement sera perçu sur place, à l’entrée de la première conférence.


    Pour participer à ce cycle de formation, l’inscription est obligatoire. Trois tarifs sont proposés par personne pour les 4 soirées :

    § tarif normal : 30 €

    § tarif couple  : 25 €

    § tarif réduit :15 € étudiants sur présentation de leur carte à l’entrée de chaque conférence


    N'attendez pas ! Inscrivez-vous dès à présent; invitez aussi vos amis et connaissances.

    Pour tous renseignements : tel.
    087.22.54.76

    Coordonnateur -Liège :Yves Willemaers
    rue du Centre 30
    4800 Verviers


    tél. et fax : (00.32) (0)87 22.54.76
    gsm : (00.32) (0)479.80.96.98
    willemaers.yves@gmail.com

     

  • A vos agendas : Tugdual Derville invité de l’Union des étudiants catholiques à l'Espace Prémontrés le lundi 18 avril 2016 à 18 heures

     

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    Tugdual Derville est une personnalité française  internationalement connue du monde associatif. Né en 1962, il est licencié en droit, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC).

    Tugdual Derville a travaillé pour une association d’aide aux personnes âgées, les petits frères des pauvres, avant de devenir consultant dans le domaine médico-social. En 1986, il fonde l'association À bras ouverts pour organiser l’accueil par des accompagnateurs bénévoles d’enfants, d’adolescents et de jeunes adultes porteurs d’un handicap mental, pour des week-ends ou des séjours de vacances En 1994, il rejoint l’Alliance pour les droits de la vie, association fondée par Christine Boutin. Cette association devient Alliance VITA, un des principaux mouvements pro-vie qui présente ses objectifs comme « le respect de la dignité humaine, particulièrement des plus vulnérables ». Il en est délégué général et, à ce titre, il intervient régulièrement dans les médias sur les questions bio-éthiques, rappelant « l'éminente dignité de tout être humain et son droit à ce que sa vie soit reconnue et protégée ». Après la canicule de l'été 2003, il fonde le service d’écoute SOS Fin de Vie en 2004 et à la suite du mouvement social de l'année 2013, il a lancé le Courant pour une Écologie Humaine, avec Pierre-Yves Gomez et Gilles Hériard-Dubreuil.

    Tugdual Derville est auteur de : « Le Bonheur blessé, avortement, eugénisme et euthanasie en question » (2005), « La Bataille de l’euthanasie, enquête sur les 7 affaires qui ont bouleversé la France»(2012)

    Pour des raisons indépendantes de la volonté des organisateurs, la rencontre  ne se tiendra pas, comme de coutume, à l’Université de Liège mais à l’Espace Prémontrés (séminaire de Liège). Merci d’en prendre note :

    Espace Prémontrés, rue des Prémontrés, 40- 4000 Liège - salle Saint-Lambert

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    Entrée par le portail (parking possible dans la cour) et la grande porte du bâtiment (parcours fléché)

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    lundi 18 avril 2016 à 18 heures

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place) - 2 € pour les étudiants
    Inscription nécessaire au plus tard trois jours ouvrables à l’avance (14 avril 2016) :
    soit par téléphone : 04 344 10 89
    soit par email : info@ethiquesociale.org 

    soit sur le site internet "ethique sociale", en cliquant ici : www.ethiquesociale.org

     

  • Le chant des offices de la liturgie liégeoise médiévale : une conférence de Marcel Pérès à l’église des Bénédictines au Boulevard d’Avroy le dimanche 14 février 2016 à 15h30

    sigle_bleu.jpgAcadémie  de  Chant  grégorien à Liège

    Secrétariat :  Jean-Paul Schyns,  Quai Churchill , 42/7  4020  Liège

    E-mail : academiedechantgregorienliege@proximus.be

    Tél. 04.344.10.89      Site :   http://www.gregorien.be

        

     

     Église de l’abbaye des Bénédictines de Liège

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    Boulevard d’Avroy, 54 

    Dimanche 14 février 2016 à 15h30 

    LE CHANT DES OFFICES DE LA LITURGIE LIÉGEOISE MÉDIEVALE

    Trinité, Fête-Dieu, Saint Lambert 

    CONFÉRENCE 

    donnée par  

    Marcel-Peres (1).jpgSt.Lambert ms 5.jpg 

    MARCEL PÉRÈS

     Directeur de l’Ensemble « Organum » et du CIRMA (Centre Itinérant de Recherche sur les Musiques Anciennes). 

    Les manuscrits présentés portent encore beaucoup d’éléments constitués au cours de la renaissance carolingienne et offrent de précieuses indications sur l’art de la scansion du plain-chant, comme le montrera aussi l’interprétation vocale d’extraits de ces manuscrits. 

     P.A.F : 10 € (à l’entrée)

    Renseignements et réservations : 04.344.10.89 (J.P. Schyns) ou 04. 223.77.20 (demander Sœur Petra)

    Voir aussi : 

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2016/01/22/academie-de-chant-gregorien-a-liege-trois-sessions-et-deux-c-5748645.html

  • Ethique sociale: pourquoi nous nous intéressons à l'écologie

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    Cycle de conférences 2015-2016

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    ECOLOGIE INTÉGRALE 

     

     

     

     

    « Laudato si », l’encyclique du pape François sur la sauvegarde de la maison commune soulève enthousiasmes ou étonnements. Avec le cycle de conférences de cette année, nous nous efforcerons, sous l’impulsion de l’encyclique, de découvrir le lien profond créé par Dieu entre l’homme et son environnement : un lien que l’homme est appelé à utiliser, mais pas à contrarier

     

    POURQUOI NOUS NOUS INTÉRESSONS À L’ÉCOLOGIE 

    Synthèse de la conférence prononcée par

    Monseigneur Jean-Pierre DELVILLE

    Évêque de Liège 

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    Lors du lunch-débat organisé à l’

    Université de Liège, salle des Professeurs, le

    vendredi 11 décembre 2015

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    Le vendredi 11 décembre 2015, Mgr Jean-Pierre Delville,évêque de Liège était l’invité d’un lunch-débat organisé à l’Université de Liège par l’Union des étudiants catholiques de Liège et le Groupe éthique sociale, associés au forum de conférences Calpurnia. Le thème de son exposé portait sur les enjeux de l’encyclique « Laudato si » donnée à Rome par le pape François le 24 mai 2015. Dans son introduction à l’édition de la version française de cette lettre pontificale, Mgr Delville a écrit : « L’encyclique est une symphonie dans laquelle le pape réunit tous les aspects de la crise écologique en développant les thèmes du tragique et du mystique, des ombres et des lumières, des incohérences et de l’espérance dans notre monde et notre société. Il débouche ainsi sur la notion d’écologie intégrale ».

    La création : une symphonie… inachevée

     « Laudato si » est un « cri d’alarme » écologique. Mais, un peu comme dans la fameuse 5e symphonie de Beethoven, les notes dramatiques du débutse développent en un discours élaboré : ainsi l’encyclique est-elle une symphonie dans laquelle le pape François réunit tous les aspects de la crise écologique, en développant les thèmes du tragique et du mystique, des ombres et des lumières, des incohérences et de l’espérance, dans notre monde et notre société. Il débouche ainsi sur la notion nouvelle d’ « écologie intégrale » (chapitre 4), dans laquelle les différents aspects de l’écologie sont liés à toutes les dimensions de la viehumaine, et en particulier au sort des plus pauvres.

     

    Situer l’encyclique dans son contexte

    L’encyclique « Laudato si » doit être resituée dans le cadre des encycliques sociales des papes :

    -Immortale Dei (1885) de Léon XIII, sur la constitution chrétienne des États

    -Rerumnovarum (1891) de Léon XIII, sur la condition des ouvriers (associations, justice sociale)

    -Graves de communire (1901) de Léon XIII, sur la démocratie chrétienne

    -Quadragesimoanno (1931) de Pie XI, dans la crise de 1929

    -Mater et magistra (1961) de Jean XXIII, sur l’Église et la société

    -Gaudium et spes, de Vatican II, 1965 (dialogue avec société, justice, paix, famille)

    -Populorumprogressio de Paul VI, 1967, sur le développement des peuples.

    -Octogesimaadveniens de Paul VI au cardinal Roy, de 1971, sur  justice et responsabilité (entre autres sur les femmes, le développement)

    -Laboremexercens de Jean-Paul II (1981) sur le travail. S’agissant ducapitalisme, « la différence réside dans la manière de comprendre le droit de propriété : la tradition chrétienne n'a jamais soutenu ce droit comme un droit absolu et intangible. Au contraire, elle l'a toujours entendu dans le contexte plus vaste du droit commun de tous à utiliser les biens de la création entière : le droit à la propriété privée est subordonné à celui de l'usage commun, à la destination universelle des biens. »

    -Sollicitudoreisocialis, Jean-Paul II (1987), (sur le développement)

    -Centesimusannus, Jean-Paul II (1991) : Elle est une critique du néolibéralisme et de la conception du capital et du profit qui ne tient compte ni de l'homme ni des ressources de la terre.

    -Deus caritas est de Benoit XVI 2005, sur agapê-caritas.

    Le plan méthodologique : voir, juger, agir

    Le plan de l’encyclique peut être lu à la lumière du « voir-juger-agir » (*) .

    Le chapitre 1 (Ce qui se passe dans notre maison) donne à« voir » : il s’agit d’une analyse de la situation écologique du monde. 

    La notion de « juger » couvre trois chapitres : le chapitre 2 (L’évangile de la création), qui présente la tradition judéo-chrétienne sur le sujet de l’écologie, le chapitre 3 (La racine humaine de la crise écologique), qui cherche à identifier les causes du problème écologique et pointe à ce sujet la technologie, et le chapitre 4 (Une écologie intégrale), qui présente la thèse du pape : la nécessité d’une écologie globale, qui couvre tous les aspects de la vie humaine, car, écrit-il souvent, « tout est lié ».

    La notion d’ « agir »préside au chapitre 5 (Quelques lignes d’orientation d’action), qui insiste sur une action politique au niveau mondial, et au chapitre 6 (Education et spiritualité écologiques), qui propose des lignes d’action personnelles et une spiritualité qui motive cet engagement.

     

    Les sources d’inspiration

    Pour ce qui est des sources d’inspiration du texte, il est frappant de voir que le pape :

    • après avoir recueilli les réflexions de ses prédécesseurs et celles qu’il a émises récemment, s’inspire beaucoup de nombreuses déclarations d’épiscopats locaux: Japon, Canada, Brésil, Argentine, République Dominicaine, Mexique, Nouvelle-Zélande, Asie, Amérique Latine, etc. Il met ainsi en valeur le travail des Églises locales et manifeste que le sujet est travaillé depuis des années à la base ;
    • se réfère aussi au patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée, « chef » de l’Église orthodoxe, qui est un grand spécialiste de la question ;
    • utilise également les Déclarations des grands congrès internationaux sur le sujet (comme celle de Rio, de 1992) ;
    • se base sur un auteur qui lui tient à cœur et sur lequel il avait travaillé pour son doctorat : Romano Guardini (1885-1968) et son livre La fin des temps modernes.
    • s’inspire de la figure de saint François d’Assise, dont il a pris le nom en tant que pape et dont il valorise l’engagement pour une solidarité avec la nature, au point qu’il a pris comme titre de l’encyclique le début du Cantique des créatures de saint François : « Laudato si ». (« Loué sois-tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures, spécialement messire frère Soleil, qui est le jour et par qui tu nous illumines »).

     

    Chapitre I : la crise écologique mesurée à ses répercussions sur la vie humaine

    La grande intuition qui traverse tout le document est que la crise écologique doit être mesurée à ses répercussions sur la vie humaine et en particulier sur la vie des plus pauvres. Ceux-ci sont les premières victimes de la situation actuelle : ils souffrent du manque d’eau, de la mauvaise gestion des ordures, des changements climatiques, des situations économiques dégradées, de la destruction des ressources naturelles au profit des monocultures (chapitre 1) :

    • le climat (§ 23) est un bien commun de tous et pour tous. Au niveau global, c’est un système complexe en relation avec beaucoup de conditions essentielles pour la vie humaine. Il existe un consensus scientifique très solide pour admettre que nous sommes en présence d’un réchauffement préoccupant du système climatique.
    • l’eau (§ 28) potable et pure représente une question de première importance, parce qu’elle est indispensable pour la vie humaine comme pour soutenir les écosystèmes terrestres et aquatiques.
    • les ressources de la terre (§ 32) sont aussi objet de déprédation à cause de la conception de l’économie ainsi que de l’activité commerciale et productive fondées sur l’immédiateté. La disparition de forêts et d’autres végétations implique en même temps la disparition d’espèces qui pourraient être à l’avenir des ressources extrêmement importantes non seulement pour l’alimentation, mais aussi pour la guérison de maladies et pour de multiples services.
    • la dégradation de la qualité de la vie (§ 43) sur la planète est inégalitaire (§ 48) : « tant l’expérience commune de la vie ordinaire que l’investigation scientifique démontrent que ce sont les pauvres qui souffrent davantage des plus graves effets de toutes les agressions environnementales ».

    Le monde est menacé de destruction par l’action humaine : c’est un jugement sévère que les historiens futurs risquent de faire sur les hommes du 21e siècle et l’on doit constater que les réactions sont faibles (§ 53)

    Chapitre II : l’évangile de la création

    Dans le chapitre II, le pape se base aussi sur une lecture renouvelée de la Bible et de l’action de Jésus, spécialement lorsque celui-ci part du respect vis-à-vis des oiseaux pour faire découvrir la dignité humaine.

    Après la création de l’être humain, il est dit (§ 65) que « Dieu vit tout ce qu’il avait fait : cela était très bon » (Gn1, 31). La Bible enseigne que chaque être humain est créé par amour, à l’image et à la ressemblance de Dieu (cf. Gn1, 26).

    Ces récits suggèrent (§ 66) que l’existence humaine repose sur trois relations fondamentales intimement liées : la relation avec Dieu, avec le prochain, et avec la terre. Selon la Bible, les trois relations ont été rompues, non seulement à l’extérieur, mais aussi à l’intérieur de nous. Cette rupture est le péché.

    Pour cette raison, il est significatif que l’harmonie que vivait saint François d’Assise avec toutes les créatures ait été interprétée comme une guérison de cette rupture. Saint Bonaventure disait que par la réconciliation universelle avec toutes les créatures, d’une certaine manière, François retournait à l’état d’innocence.

    Cette responsabilité vis-à-vis d’une terre qui est à Dieu implique (§ 68) que l’être humain, doué d’une intelligence, respecte les lois de la nature et les délicats équilibres entre les êtres de ce monde, parce que « lui commanda, eux furent créés, il les posa pour toujours et à jamais sous une loi qui jamais ne passera » (Ps 148, 5b-6).

    Dans le récit concernant Caïn et Abel nous voyons (§ 70) que la jalousie a conduit Caïn à commettre l’injustice extrême contre son frère. Ce qui a provoqué à son tour une rupture de la relation entre Caïn et Dieu, et entre Caïn et la terre, dont il a été exilé.

    Pour la tradition judéo-chrétienne, dire ‘‘création’’, c’est signifier plusque « nature », parce qu’il y a un rapport avec un projet de l’amour de Dieu dans lequel chaque créature a une valeur et une signification (§ 76). La nature s’entend d’habitude comme un système qui s’analyse, se comprend et se gère, mais la création peut seulement être comprise comme un don qui surgit de la main ouverte du Père de tous, comme une réalité illuminée par l’amourqui nous appelle à une communion universelle (§ 77).

    Si nous reconnaissons la valeur et la fragilité de la nature, et en même temps les capacités que le Créateur nous a octroyées, cela nous permet d’en finir aujourd’hui avec le mythe moderne du progrès matériel sans limite. Un monde fragile, avec un être humain à qui Dieu en confie le soin, interpelle notre intelligence pour reconnaître comment nous devrions orienter, cultiver et limiter notre pouvoir (§ 78).

    Quand nous prenons conscience du reflet de Dieu qui se trouve dans tout ce qui existe, le cœur expérimente le désir d’adorer le Seigneur pour toutes ses créatures -et avec elles- comme cela est exprimé dans la belle hymne de saint François d’Assise (§ 87) :

    « Loué sois-tu, mon Seigneur,

    avec toutes tes créatures, spécialement messire frère soleil,

    qui est le jour, et par lui tu nous illumines.

    Et il est beau et rayonnant avec grande splendeur,

    De toi, Très-Haut, il porte le signe.

    Loué sois-tu, mon Seigneur,

    Pour sœur lune et les étoiles,

    Dans le ciel tu les as formées,

    Claires, précieuses et belles. »

    S’en suit la notion de communion universelle (§ 89 et svts), d’où se déduit (saint Thomas d’Aquin) ladestination commune des biens (§ 93 et svts). 

    Qu’en est-il du regard de Jésus sur la création (§ 96 et svts) ?

    • Jésus reprend la foi biblique au Dieu créateur et met en relief un fait fondamental : Dieu est Père (cf. Mt 11, 25). « Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent ni ne recueillent en des greniers, et votre Père céleste les nourrit » (Mt 6, 26).
    • Jésus vivait en pleine harmonie avec la création (§ 98) et les autres s’en émerveillaient : « Quel est donc celui-ci pour que même la mer et les vents lui obéissent ? » (Mt 8, 27).
    • Le Prologue de l’Évangile de Jean (1, 1-18) montrel’activité créatrice du Christ comme Parole divine (Logos). Mais ce prologue surprend en affirmant que cetteParole « s’est faite chair» (Jn 1,14).« Dieu s’est plu à faire habiter en lui toute pléni­tude et par lui à réconcilier tous les êtres pour lui, aussi bien sur la terre que dans les cieux, en fai­sant la paix par le sang de sa croix » (Col 1, 19-20). (§§ 99 et 100) 

    Chapitre III : la racine humaine de la crise écologique

    technologie :

    Cette réflexion se concentre sur le paradigme technocratiquedominantainsi que sur la place de l’être humain et de son action dans le monde.

    La techno-science, bien orientée, non seulement peut produire des choses réellement précieuses pour améliorer la qualité de vie de l’être humain mais aussi de la beauté, réalisant ainsi un saut vers une certaine plénitude proprement humaine (§ 101 à 103).

    Mais nous ne pouvons pas ignorer que l’énergie nucléaire, la biotechnologie, l’informa­tique, la connaissance de notre propre ADN et d’autres capacités que nous avons acquises, nous donnent un terrible pouvoir. Mieux, elles donnent à ceux qui ont la connaissance, et surtout le pouvoir économique d’en faire usage, une emprise impressionnante sur l’ensemble de l’humanité et sur le monde entier (§ 104).

    On a tendance à croire « que tout accroissement de puissance est en soi ‘progrès’, un degré plus haut de sécurité, d’utilité, de bien-être, de force vitale, de plénitude des valeurs », comme si la réalité, le bien et la vérité surgissaient spontanément du pouvoir technologique et économique lui-même (§ 105).

    Le problème fondamental est autre, encore plus profond : la manière dont l’humanité a, de fait, assumé la technologie et son développement avec un paradigme homogène et unidimensionnel (§ 106).

    On peut dire par conséquent qu’à l’origine de beaucoup de difficultés du monde actuel, il y a, avant tout, la tendance -pas toujours consciente- à faire de la méthodologie et des objectifs de la techno-science un paradigme de compréhension qui conditionne la vie des personnes et le fonctionnement de la société (§ 107).

    anthropocentrisme :

    L’anthropocentrisme moderne, paradoxalement, a fini par mettre la raison technique au-dessus de la réalité, parce que l’être humain « n’a plus le sentiment ni que la nature soit une norme valable, ni qu’elle lui offre un refuge vivant. Il la voit sans suppositions préalables, objectivement, sous la forme d’un espace et d’une matière pour une œuvre où l’on jette tout, peu importe ce qui en résultera » (§ 115).

    Il est nécessaire de préserver le travail. Nous y sommes appelés dès notre création. On ne doit donc pas chercher à ce que le progrès technologique remplace de plus en plus le travail humain, car ainsi l’humanité se dégraderait elle-même. Le travail est une nécessité, il fait partie du sens de la vie sur cette terre, chemin de maturation, de développement humain et de réalisation personnelle.Pour qu’il continue d’être possible de donner du travail, il est impérieux de promouvoir une économie qui favorise la diversité productive et la créativité entrepreneuriale (§ 124 et svts)

    S’agissant des innovations biologiques, l’intervention légitime est celle qui agit sur la nature « pour l’aider à s’épanouir dans sa ligne, celle de la création, celle voulue par Dieu » (§ 132 et svt)

      

    Chapitre 4 : écologie intégrale

    C’est ainsi que le papelance (§ 137) la notion d’écologie intégrale (chapitre 4) : le mot « intégral » est cher au magistère de l’Église depuis le début du 20esiècle et fait référence à la notion d’ « humanisme intégral » développée par le philosophe Jacques Maritain (1882-1973).« Tout est lié » …

    Ecologie environnementale, économique et sociale : 

    Si tout est lié, l’état des institutions d’une so­ciété a aussi des conséquences sur l’environnement et sur la qualité de vie humaine : « toute atteinte à la solidarité et à l’amitié civique provoque des dommages à l’environnement » (§ 142).

    Ecologie culturelle : 

    Il y a, avec le patrimoine naturel, un patri­moine historique, artistique et culturel, également menacé. Il fait partie de l’identité commune d’un lieu et il est une base pour construire une ville habitable (§ 143).

    Ecologie de la vie quotidienne :

    Pour parler d’un authentique développement, il faut s’assurer qu’une amélioration intégrale dans la qualité de vie humaine se réalise ; et cela implique d’analyser l’espace où vivent les personnes, leur vie quotidienne (§ 147)

    Le manque de logements est grave dans de nombreuses parties du monde, tant dans les zones rurales que dans les grandes villes, parce que souvent les budgets étatiques couvrent seulement une petite partie de la demande (§ 152).

     

    Chapitre 5 : lignes d’orientation et d’action

    Les situations d’injustice et d’exploitation sauvage des ressources naturelles nécessitent une intervention politique au niveau mondial.  C’est une constatation centrale (chapitre 5). 

    L’interdépendance nous oblige à penser à un monde unique, à un projet commun (§ 164)

    Il convient de mettre l’accent sur le Sommet Planète Terre, réuni en 1992 à Rio de Janeiro. Il y a été proclamé que « les êtres humains sont au centre des préoccupations relatives au développement durable » (§ 167)

    Face à la possibilité d’une utilisation irresponsable des capacités humaines, planifier, coordonner, veiller, et sanctionner sont des fonctions impératives de chaque État (§ 177)

    La politique ne doit pas se soumettre à l’économie et celle-ci ne doit pas se soumettre aux diktats ni au paradigme d’efficacité de la technocratie. Aujourd’hui, en pensant au bien commun, nous avons impérieusement besoin que la politique et l’économie, en dialogue, se mettent résolument au service de la vie, spécialement de la vie humaine. Sauver les banques à tout prix, en faisant payer le prix à la population, sans la ferme décision de revoir et réformer le système dans son ensemble, réaffirmer une emprise absolue des finances qui n’a pas d’avenir et pourra seulement générer de nouvelles crises après une longue, coûteuse et apparente guérison (§ 189).

    Dans la ligne de ses prédécesseurs, le pape François fait appel, plus que jamais, à une autorité politique mondiale pour régler les questions de l’avenir de l’humanité (§ 175).

     

    Chapitre 6 : nos actions personnelles

    Beaucoup de choses doivent être réorientées, mais avant tout l’humanité a besoin de changer. La conscience d’une origine commune, d’une appartenance mutuelle et d’un avenir partagé par tous, est nécessaire (§202).

    Un changement dans les styles de vie pourrait réussir à exercer une pression saine sur ceux qui détiennent le pouvoir politique, économique et social (§ 206).  

    Il ne faut pas penser que ces efforts ne vont pas changer le monde. Ces actions répandent dans la société un bien qui produit toujours des fruits au-delà de ce que l’on peut constater, parce qu’elles suscitent sur cette terre un bien qui tend à se répandre toujours, parfois de façon invisible (§ 212).

    Cela n’empêche pas un engagement immédiat de chacun : c’est pourquoi le pape appelle chaque chrétien à une « conversion écologique » (§ 216). Il s’agit d’un engagement personnel que tous peuvent prendre et qui passe par les gestes de la vie quotidienne.

    Les individus isolés peuvent perdre leur capacité, ainsi que leur liberté pour surmonter la logique de la raison instrumentale, et finit par être à la merci d’un consumérisme sans éthique et sans dimension sociale ni environnementale (§ 219).

    Prière pour notre terre (§ 246)

    Dieu tout-puissant, qui es présent dans tout l’univers et dans la plus petite de tes créatures,

    Toi qui entoures de ta tendresse tout ce qui existe,

    Répands sur nous la force de ton amour pour que nous protégions la vie et la beauté.

    Inonde-nous de paix, pour que nous vivions comme frères et sœurs,

    Sans causer de dommages à personne.

    Ô Dieu des pauvres,

    Aide-nous à secourir les abandonnés.

    C’est par la capacité du don de soi que l’on dépassera les menaces de la situation écologique et que l’on découvrira la joie et la paix dans une nouvelle relation de contemplation vis-à-vis du cosmos et de nos frères humains. Ainsi la symphonie dramatique devient-elle une « symphonie pastorale », qui se termine par une section apaisée et incite chaque lecteur à l’action et à l’espérance.

    _____________

    (*) Les textes magistériels ont élaboré la doctrine sociale de l'Église à partir de plusieurs éléments fondamentaux constitutifs. Née au XIXe siècle de l'affrontement entre le message évangélique et l'évolution des problèmes sociaux de l'époque, la doctrine sociale a maintenant une identité et une autonomie propres. Réflexion, surtout théologique, axée sur la juste intelligence de l'homme et de sa destinée à travers l'évolution de ses conditions de vie, cette doctrine a trois dimensions : théorique, historique et pratique.

    Sa méthodologie en trois temps (voir, juger, agir) lui permet d'analyser les causes de l'injustice sociale, en s'appuyant à la fois sur des bases philosophiques et théologiques et l'apport positif des sciences sociales. (note de l’Union) 

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