EGLISE DU SAINT-SACREMENT
Boulevard d’Avroy, 132 à Liège
|
DIMANCHE 27 OCTOBRE 2013 À 10 HEURES Fête du Christ-Roi
La Fête du Christ Roi fut instituée par Pie XI en 1925 pour attirer l’attention sur le règne messianique du Seigneur. Cette messe nous montre qu’en s’immolant sur la croix, l’Agneau de Dieu a réuni toutes les nations que le péché avait séparées, en un seul Royaume, une seule Famille, un seul Corps. A l’Évangile, le Christ est debout, prisonnier, devant Pilate. Le représentant officiel de l’empereur romain qui règne sur le monde est assis à son tribunal et il pose au Christ cette question : “ Es-tu roi ? ” “ Je le suis. ” La réponse ne pouvait être plus précise, plus claire ni plus vraie. Elle sortait de la bouche de celui qui allait bientôt, en signe de suprême dérision, être couronné d’épines et nanti d’un manteau et d’un sceptre de roi, et qui règne à jamais sur le trône céleste comme Roi du temps et de l’éternité. — La scène que nous venons de rappeler, extraite de l’Évangile de saint Jean, le disciple bien aimé, n’avait été chantée jusqu’ici, au cours de l’année liturgique, que dans la Passion du vendredi-saint. Elle est désormais utilisée comme Évangile dans tout le monde catholique à la grande fête royale de Notre Seigneur Jésus Christ. C’est un point culminant dans la liturgie de cette nouvelle fête solennelle |
Missel de 1962
Evangile de la royauté spirituelle de Jésus (Jean, 18, 33-37)
Propre grégorien de la messe « Dignus est Agnus »
Kyriale IV « Cunctipotens Genitor Deus » (Xe s.), Credo IV (XVe s), Acclamations carolingiennes (VIIIe s.)
|
VENDREDI 1er NOVEMBRE 2013 À 10 HEURES Fête de la Toussaint
Une fête collective de tous les martyrs, en relation avec le triomphe pascal du Rédempteur, apparaît en Syrie dès le IVe siècle. Les Byzantins la célébraient au contraire le dimanche après la Pentecôte, usage qui fut jadis introduit également à Rome, comme en fait foi le plus ancien Comes publié par D. Morin d’après le célèbre manuscrit de Würzbourg : Dominica in natale Sanctorum. Cette fête transplantée de Byzance sur les rives du Tibre fut toutefois de courte durée. Dans la semaine après la Pentecôte, une ancienne tradition imposait aux Romains le jeûne solennel des Trois-Temps avec la grande veillée dominicale à Saint-Pierre. Il était impossible, après la fatigue de cette nuit, de célébrer encore, dans la matinée, la solennité de tous les Saints. On renonça donc à l’usage byzantin. Cependant la pensée d’une solennité collective de tous les saints, et non pas simplement des martyrs, gagnait de plus en plus de terrain. Au VIIIe siècle, tandis qu’en Orient les Iconoclastes détruisaient images et reliques, et qu’en Italie, en plein Latium, les cimetières des martyrs gisaient dans l’abandon à cause des continuelles incursions des Lombards dans la campagne romaine, Grégoire III érigea à Saint-Pierre un oratoire expiatoire en l’honneur de tous les Saints, Martyrs ou Confesseurs, morts dans le monde entier. Comment Rome en vint-elle à célébrer aux calendes de novembre la fête de tous les Saints, cela n’est rien moins que clair. Ce changement se fit sous Grégoire IV (827-844), et l’action de Louis le Pieux et de l’épiscopat franc n’y fut pas étrangère ; mais il n’est pas absolument prouvé que l’initiative vînt du Pape plutôt que de l’empereur. Plus tard, Sixte IV ajouta une octave à la fête. Le jour où l’Église fête ensemble tous les Saints, la lecture évangélique ne peut être autre que celle des Béatitudes (Matth., V, 1-12). Tous y sont compris, et chacun y reçoit une bénédiction particulière. Pour l’obtenir, point n’est besoin d’une naissance illustre, d’une grande fortune, d’une science ou d’une habileté spéciale ; au contraire, celui qui possède le moins en propre obtient davantage du don céleste, et c’est pourquoi la première bénédiction est pour les humbles et les pauvres d’esprit, c’est-à-dire pour ceux qui, en vue d’acquérir le Christ, se sont dépouillés d’eux-mêmes et se sont faits petits, comme l’enfant de l’Évangile donné par Jésus en modèle à ses Disciples. L’introït de la fête, Gaudeamus... sub honore Sanctorum omnium ,est le même qui fut primitivement assigné à la fête de sainte Agathe (5 février) : cette antienne appartient au vieux fonds primitif du chant grégorien |
Missel de 1962
Evangile des Béatitudes (Matth. 5, 1-12)
Propre grégorien de la messe « Gaudeamus omnes »
Kyriale IV « Cunctipotens Genitor Deus » (Xe s.), Credo IV (XVe s.)
Hymne de la Toussaint « Christe Redemptor Omnium » (IXe s.)
|
DIMANCHE 3 NOVEMBRE 2013 À 10 HEURES Fête de saint Hubert, évêque de Liège
Patron des chasseurs Hubert est issu de la haute noblesse franque ; il est même probablement apparenté aux Pépinides et fut contemporain de Pépin de Herstal dont il fut proche.. À la mort de saint Lambert il fut désigné pour lui succéder à la tête du diocèse de Tongres-Maastricht. Il établit sur les lieux de l'assassinat de son prédécesseur (Liège) une institution religieuse (base de la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert de Liège), et y transféra ses reliques. Ce fait contribua probablement sur ces lieux à la création d'une ville qui devint dans le courant du viiie siècle, le nouveau siège du diocèse de Tongres-Maastricht.. L'époque la plus probable pour ce transfert est celle des 15 premières années du règne de Charlemagne, période où le futur empereur séjournait régulièrement à Herstal, proche de quelques kilomètres du lieu de l'assassinat de saint Lambert. Hubert mourut le 30 mai 727 à Tervuren (non loin de Bruxelles) et il fut enseveli à la collégiale Saint-Pierre de Liège. Le 3 novembre 743, Floribert, qui lui avait succédé comme évêque de Liège, porta ses reliques devant l’autel. C’est à l’anniversaire de cette cérémonie que fut fixée sa fête. Cependant, la dépouille du saint n’est pas destinée à demeurer à Liège. Un siècle après la mort du saint, l’évêque Walcaud décide, en 825, de donner une partie de ses reliques au monastère d’Andage dans les Ardennes, qui prit le nom de Saint-Hubert. C’est dans ce haut lieu de chasse qu’est la forêt des Ardennes que se développa la légende du saint, qui d’évêque fut transformé en jeune seigneur chasseur. |
Missel de 1962
Evangile de la parabole des talents (Matth., 25, 14-23)
Propre grégorien de la messe des confesseurs pontifes « Statuit », Kyriale IV (Xe siècle), Credo IV (XVe s.)
Airs de chasse à l’orgue
AVEC LE CONCOURS DE LA SCHOLA DU SAINT-SACREMENT
À L’ORGUE, PATRICK WILWERTH, professeur au Conservatoire de Verviers et Mutien-Omer HOUZIAUX, ancien organiste titulaire de la cathédrale de Liège
Livrets à votre disposition sur la table au fond de l’église pour suivre la messe





encyclique (une introduction et quatre chapitres, en tout une cinquantaine de pages) a été rédigée "à quatre mains" avec son prédécesseur le pape Benoît XVI.
Le deuxième chapitre (« Si vous ne croyez pas, vous ne comprendrez pas ») expose le lien étroit entre foi et vérité : « La foi, sans la vérité, ne sauve pas ». Or, aujourd'hui, la vérité est « souvent réduite à une authenticité subjective de chacun, valable seulement pour la vie individuelle ».
incidence sociale, « au service concret de la justice, du droit et de la paix ». Elle est un « bien commun » qui a « apporté de nombreux bienfaits à la cité des hommes ». D'abord dans la famille, « union stable de l'homme et de la femme dans le mariage » (certains journaux n'ont retenu de l'encyclique que cette phrase pour dire que le Pape était contre le mariage homo !). Puis dans les autres rapports sociaux : la reconnaissance d'un Père commun peut seule assurer une fraternité que la modernité tente en vain de fonder sur l'égalité.
Dimanche 21 juillet 2013 :la Belgique a fêté la prestation de serment de son nouveau roi Philippe, succédant à son père Albert, qui a abdiqué le jour même. Façonné par son oncle, le très croyant roi Baudouin, il a dû attendre vingt ans pour accéder au trône.
malveillantes, lues dans « Le Monde » et autres faiseurs d’opinion de la presse internationale).
Deux hommes s’en furent à l’église pour prier ; l’un était fidèle à la tradition catholique, l’autre moderne…
grâce de n’être pas comme ces chrétiens postconciliaires qui trahissent le dépôt sacré, détruisent la sainte liturgie, inventent de nouveaux rites, suivent l’esprit du monde et minent la sainte Eglise de l’intérieur, il vaudrait mieux qu’ils fondent leur propre secte au lieu de subsister comme des tumeurs malignes au sein de l’institution divine ! Je vous remercie, mon Dieu, de n’être pas comme ces malappris qui ne s’agenouillent même pas pendant la consécration, communient dans la main et organisent des cocktails au fond de l’église. Dans vos églises, les chants grégoriens m’émeuvent, le son des guitares m’irrite, le bruit des tamtams me rend fou. En cinquante ans, ces renégats ont vidé les églises, détruit le scoutisme de mon enfance, répandu le relativisme et entraîné des millions d’âmes en enfer ! Dieu tout puissant, comment pouvez-vous supporter tout ce mal ? Pourquoi tardez-vous à punir ceux qui vous trahissent ? Je sais que vous êtes un Dieu patient et miséricordieux, mais là je ne vous comprends plus… Regardez vos vrais fidèles, ayez pitié de ceux qui forment la maigre cohorte de vos élus, le petit troupeau rescapé des horreurs de la modernité ! Ainsi, moi, je jeûne deux fois par semaine, je récite mon chapelet tous les jours et je donne volontiers de l’argent aux fraternités sacerdotales fidèles à Rome. Je fais l’aumône à quelques pauvres sympathiques et je soutiens financièrement un séminariste sud-américain qui porte le col romain. Chaque année, pendant mes vacances, je vais en pèlerinage dans un site marial ou dans un lieu d’apparition reconnu par l’Eglise. Mes enfants ont été scolarisés dans le réseau de l’enseignement catholique, je suis affilié à une mutuelle chrétienne et je fais du bénévolat dans une maison de retraite gérée par des religieuses voilées. Toute ma vie, je suis resté fidèle à vos préceptes. Me voici au soir de ma vie. Le monde me dégoûte, la corruption est partout, la tiédeur universelle. Je suis las et découragé. Donnez-moi, Dieu très bon, la récompense que vous avez promise à vos élus. »
Au même moment, dans une autre église, deux fidèles priaient, chacun de son côté. L’un était en loden vert, l’autre en pull à col roulé. Le premier, agenouillé à distance du tabernacle, n’osait même pas lever les yeux au ciel, il se frappait la poitrine en disant : « Mon Dieu, aie pitié du pécheur que je suis, et sauve ton Eglise! Apprends-moi à prier ! Apprends-moi à t’aimer, à aimer mes frères humains! Je fais le mal que je ne veux pas faire et je ne fais pas le bien que je voudrais faire! Pitié, sauve-moi !» Le second, assis au fond de l’église, n’osait pas non plus lever les yeux au ciel, mais il se frappait la poitrine en disant : « Mon Dieu, aie pitié du pécheur que je suis, et sauve ton Eglise! Apprends-moi à prier ! Apprends-moi à t’aimer, à aimer mes frères humains! Je fais le mal que je ne veux pas faire et je ne fais pas le bien que je voudrais faire! Pitié, sauve-moi! »
la troisième demande est l’écho du « Fiat » de la Genèse (1, 3) : il nous établit comme en son axe ; et dans la mesure où nous le prononçons de tout cœur, en lui attribuant la plénitude de sa signification, il participe de son efficacité.
tes à réparer, et se souvient que les épreuves lui sont bonne occasion de faire amende honorable : « ... que tout ce que vous supporterez de pénible vous soit à rémission des péchés... » Il accepte donc généreusement les épreuves qui lui surviennent, les reconnaissant de grand coeur pour ses alliées.

Il faut distinguer le chant qui paraphrase le texte biblique et le chant qui accompagne des créations musicales comme les hymnes. Pour les textes bibliques, il s’agit généralement, mais pas toujours, de ce qu’on appelle la Vulgate, c'est-à-dire la traduction latine effectuée par Saint Jérôme entre la fin du 4e et le début du 5èmesiècle et qui a été imposée en Occident par Charlemagne pour les lectures de la liturgie au 9ème siècle. Entre ces deux périodes, les textes de la Vulgate ont coexisté avec ce qu’on appelle les versions vielles-latines. Au début, c’est plutôt le vieux latin qui a prédominé. Saint Augustin a notamment critiqué l’initiative de Saint Jérôme. En particulier, pour l’Ancien Testament, la version « vieille latine » était en fait la version latine de la traduction grecque dite des Septante, considérée comme l’Ancien Testament de l’Eglise ancienne, et bénéficiant donc d’une autorité inspirée qui en faisait un substitut de la Bible hébraïque
l’antiquité tardive (du 3ème au 5ème siècle). C’est du latin classique à la base, mais qui est très fleuri, avec des recherches rhétoriques ou linguistiques, des formes paradoxales, des litotes etc. Il s’agit d’une poésie très élaborée qui s’inspire des principes rhétoriques de l’antiquité. D’où, bien sûr la difficulté de les traduire pour les non spécialistes. Les hymnes de Saint Ambroise, par exemple, paraissent à première vue très épurés, très classiques, très équilibrés, mais quand il s’agit de les traduire, il faut ajouter des mots et aussi en comprendre le sens théologique. Il s’agit vraiment de rhétorique, c’est-à-dire de l’art d’exprimer les choses, de les mettre en valeur de manière littéraire.
Quand Benoît XVI exposait le dogme du péché originel
d'explication avec différentes variations. Selon ce modèle, l'être lui-même est contradictoire, il porte en lui le bien comme le mal.
« Alors nous nous demandons à nouveau: que dit la foi, témoignée par saint Paul? Tout d’abord, elle confirme le fait de la compétition entre les deux natures, le fait de ce mal dont l'ombre pèse sur toute la création. Nous avons entendu le chapitre 7 de la Lettre aux Romains, nous pourrions ajouter le chapitre 8. Le mal existe, simplement. Comme explication, la foi nous dit en opposition avec les dualismes et les monismes que nous avons examinés rapidement et trouvés désolants - qu’il y a deux mystères de lumière et un mystère de nuit, celui-ci étant toutefois enveloppé par les mystères de lumière.
lui-même, il n'est pas également originel. Le mal vient d'une liberté créée, d'une liberté dont on a abusé. 