LE CARÊME DE NICOLAS
23 ans, étudiant en droit aux Facultés de Namur
Pour moi, le Carême est l'occasion de me défaire des choses inutiles qui encombrent ma vie de tous les jours. Le Carême, c'est choisir quelques comportements qui m'éloignent quotidiennement de Dieu, mais que je fais sans vraiment m'en rendre comtpe, et tenter de les erradiquer. Pour ce faire, l'Eglise propose trois voies pour choisir nos petits 'sacrifices'.
Premièrement, il y a le partage. Cette voie consiste simplement à mettre une place pour les autres dans ma vie. Personnellement, j'ai choisi de m'ouvrir un peu plus aux autres, de les écouter vraiment et de retenir ma langue lorsqu'il est question de les critiquer ou d'être médisant. Concrètement, j'ai choisi de voir en priorité ce qu'il y a de bon dans toutes les personnes que je croise et que je côtoie et non plus de me méfier des autres en les jaugeant du premier regard.
Deuxièmement, il y a le jeûne. Personnellement, je n'approche pas le jeûne cette année via sa facette alimentaire. En tous cas, pas dans un premier temps. Pour des raisons de santé, je ne peux pratiquer un jeûne à l'état pur. Mais j'ai fait le voeu de m'abstenir de viande les mercredis et les vendredis afin de me rappeler le sacrifice du Christ ainsi que de jeûner de manière progressive afin de faire une petite place bien physique en moi pour Dieu. C'est-à-dire que, progressivement, je vais éviter de boire du café, ensuite de manger du chocolat, toutes ces choses qui ne sont pas nécessaires et qui nous procurent du plaisir. Certains diront que c'est du masochisme, j'aurais envie de leur répondre que ce n'est que de l'ascèse. En effet, lorsque l'on s'abstient de manger du chocolat pendant trois semaines, par exemple, on se rend compte du réel plaisir qu'il nous procure lorsqu'on en mange enfin. Je veux pointer là un gros problème dans notre société: la surconsommation. On a plus le goût de rien. On a toujours trop. En gros, ce ''jeûne alimentaire'' comme je l'appelle, me permet de me ''désintoxiquer'' de cette surabondance. Mais le plus important, c'est qu'il m'aide à partager la condition de ces personnes qui n'ont pas la chance d'avoir accès à cette surabondance.
Troisièmement, et pour finir, il y a la prière. J'ai choisi de tout simplement consacrer un peu plus de temps à la prière quotidienne et de donner quelques minutes supplémentaires à l'adoration au moins une fois par semaine lorsque mon planning me le permet.
Finalement, le Carême, pour moi, c'est ''simplement'' exacerber les qualités que Dieu nous demande de revêtir toujours et en tout lieu et pour lesquelles Jésus est l'exemple par exellence qu'Il nous demande de suivre. Mais au-delà de cet aspect, il y a également cette ouverture vers l'altérité, vers cette universalité qu'est l'Eglise.
En effet, Dieu nous donne une Eglise faite de tant d'affinités, et j'ai tendance à n'approfondir qu'une seule d'entre elles. Alors, ma grande résolution finale, cette cerise sur le gâteau qu'est le Carême, c'est tout simplement d'être présent PARTOUT où le Seigneur me demande d'être, même et surtout (puisque le Carême c'est cette exacerbation dont je parlais) dans ces endroits de l'Eglise que je ne connais pas assez bien et vers lesquelles je ne vais pas spécialement spontanément.
Lu sur le blog de notre confrère BELGICATHO
RECONCILIATION, PRIERE ET SILENCE
A L'EGLISE DU SAINT-SACREMENT
(Boulevard d'Avroy, 132 à Liège)
Tous les mardis de 17h00 à 19h00
Confessions
un prêtre à votre disposition de 17h00 à 18h45
Adoration
17h00 vêpres grégoriennes, suivie de la méditation de l'évangile du jour
18h00 chapelet suivi des litanies du Sacré-Coeur
18h45, bénédiction du Saint-Sacrement suivie de l'angélus.