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Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Page 235

  • A la Chapelle Saint-Lambert de Verviers

     

    LES VANDALES N’ONT PAS REUSSI A EMPÊCHER LES CELEBRATIONS DE NOËL

     

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    La Chapelle Saint-Lambert, située au n°80 de la rue du Collège en plein centre de Verviers,  datant de la première moitié du XVIIIe siècle et classée comme monument du patrimoine de la région wallonne, a été la cible de vandales. Quelques jours avant Noël, les responsables ont constaté la présence de déchets en tout genre dans le porche d'entrée. Et ce n'était qu'un début. À l'intérieur c'était  un véritable spectacle de désolation : chaises renversées, bénitiers remplis de limonade et d'allumettes, par terre un liquide collant avait été répandu... «Nous avons même retrouvé dans la crèche quatre bouteilles vides de vodka orange», soupirait le sacristain Lucien Bouveroux.

    La guirlande électrique de la crèche, installée la veille des faits, avait été arrachée. Une statue, oeuvre de l'artiste verviétois Hiram, avait elle aussi subi les affres des vandales qui se sont également attaqués à l'orgue. «Son revêtement protecteur gisait sur le sol et plusieurs touches du clavier ont été endommagées. Il faudra le passage d'un spécialiste pour réparer les dégâts», explique notre interlocuteur. Les vandales sont montés sur le maître-autel et y ont arraché le crucifix en bois, pièce d'époque, qui a été retrouvé, brisé en deux, le Christ ayant de plus, un bras arraché.

    L'édifice a été fermé l'espace de trois jours pour permettre sa remise en état  afin qu’il soit en mesure d'accueillir dignement, le 24 décembre, la Veillée et la Messe de Minuit de Noël. Celle-ci et la Messe du Jour, le lendemain à 11 heures, ont ainsi pu réunir une centaine de fidèles. Les offices furent célébrés par le P. Jos Vanderbruggen, o.praem., dans la forme extraordinaire du rite romain, comme chaque dimanche et lors des fêtes d’obligation.

     

     

  • Célébrations de Noël

     

    NOËL A LA CHAPELLE SAINT-LAMBERT A VERVIERS:

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    Rue du Collège, 80

     

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     JEUDI 24 DECEMBRE 2009

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    A 23 h. 30: VEILLEE

    Polyphonies

    Veni, veni Emmanuel (processional franciscain, XVe siècle)

    A la venue de Noël (Balbastre, XVIIIe siècle)

    Une Vierge pucelle (Dandrieu, XVIIIe siècle)

    Noël nouvelet (air provencal, XVe siècle)

    Puer natus in Bethléem (anonyme, XIIIe siècle)

    Chant, flûte et orgue

    But who may abide, air extrait du "Messie" de Händel (XVIIIe siècle)

    Oeuvres de A. Corelli (XVIIe siècle), J.-F. Dandrieu et Jiri Linek (XVIIIe siècle)

    Plain Chant

    Procession à la crèche:

    Hymne "A solis ortus cardine"

     

    A 24 h 00: MESSE

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    Plain chant de la messe de minuit

    Propre "ad primam missam in nocte" et Kyriale IX "Cum jubilo"

    Polyphonie classique

    Cantate Domino (Frederici, 1617)

    Ave Maria (Zoltan Kodaly, 1882)

    Grates nunc (Kugelmann, XVIe siècle)

    Flûte et orgue

    Oeuvres de Cl. Balbastre et L.-Cl. Daquin (XVIIIe siècle)

    Adeste fideles

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    Père Jos Vanderbruggen 

    La Messe est célébrée (missel de 1962) par le Père Jos Vanderbruggen, Recteur du Prieuré de Tancrémont

    avec le concours de la Schola de Saint Lambert, Patricia Moulan (alto solo), Albert Schäfer (direction et flûte)

    A l'orgue: Léonard Aussems.

    Saint-lambert à Verviers:

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     Renseignements: tél. 04.344.10.89

     

    AUTRES MESSES DE LA NATIVITE CELEBREES SELON LE MISSEL DE 1962:

     

    A VERVIERS

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    Chapelle Saint-Lambert (Rue du Collège, 80)

    Le vendredi 25 décembre 2009 à 11 heures

    grand'messe du jour de Noël (polyphonie, plain-chant et orgue)

     

     

    A LIEGE

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    Chapelle de Bavière (Rue des Bonnes Villes) en Outremeuse

    Le jeudi 24 décembre 2009 à 24h00

    Messe de Minuit de Noël

     

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    Eglise du Saint-Sacrement (Boulevard d'Avroy, 132)

    Le vendredi 25 décembre 2009 à 10 heures

    grand'messe du jour de Noël (polyphonie, plain-chant et orgue)

    la messe du jour de noël est également célébrée à la chapelle de Bavière en Outremeuse à 11h15

     

    A OVIFAT

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    Chapelle du Château de Reinhardstein

    (sur invitation)

    Le jeudi 24 décembre 2009 à 24h00

    messe de minuit de Noël (avec la Maîtrise de la Ville de Verviers)

     

     

     

  • Une initiative de l'Union des Etudiants Catholiques:

     CONFERENCE-DEBAT A L'UNIVERSITE DE LIEGE

     "L'apocalypse "de Prieur et Mordillat

     une série anti-chrétienne?

    Réponse d'un historien.

    Le lundi 7 décembre 2009 à 20h00, à la salle Grand Physique de l'Université de Liège, le Cercle Gustave Thibon (Union des Etudiants Catholiques de Liège) reçoit l'historien français Jean-Marie Salamito, professeur à la Sorbonne: dans sa conférence, celui-ci démontera les mécanismes de la série "l'Apocalypse" produite sur Arte par MM. Prieur et Mordillat.
    Entrée gratuite.
    Parcours fléché à partir de l'entrée principale.
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    Spécialiste du christianisme antique, Jean-Marie Salamito relève les erreurs factuelles, mais surtout conteste la thèse de fond avancée par les «chevaliers de l’antichristianisme» Gérard Mordillat et Jérôme Prieur

    Filmer en 12 épisodes de cinquante-deux minutes chacun les débats qui ont animé les débuts du christianisme, le projet, Jean-Marie Salamito le reconnaît, était «incroyablement ambitieux». Pas moins de 44 chercheurs invités, venus des universités de huit pays différents, dont les interventions ne sont illustrés seulement d’images de «papyrus antiques, de parchemins du Moyen Âge»… Au total, presque douze heures de « savante polyphonie ».
    «Je regarde tout, j’écoute tout. Avec passion», note l’auteur, qui avoue s’y être «laissé prendre, mais seulement jusqu’à un certain point» : jusqu’à l’instant où il a «commencé d’entrevoir le fil conducteur, discret mais solide, des 12 épisodes», à savoir que «l’histoire du christianisme antique serait celle de la longue trahison de Jésus par ceux qui se réclamaient de lui».

    C’est dans un style très inhabituel pour lui que ce professeur d’histoire du christianisme antique à la Sorbonne a choisi de répondre à Jérôme Prieur et Gérard Mordillat : celui du pamphlet. Tout au long de son petit livre en effet – consacré pour un tiers à la série documentaire elle-même, mais plus encore au livre qui l’accompagne (1) – Jean-Marie Salamito entrecoupe de plaisanteries acerbes, d’exclamations ironiques, ses critiques fouillées, précises et argumentées du travail des deux journalistes. «Je me contenterai de féliciter les auteurs pour cet amalgame qui fait honneur à leur travail» (p. 83). «Quelle preuve éclatante d’honnêteté intellectuelle !» (p. 99). «Tout cela est cohérent, à défaut d’être historique» (p. 104)…

    Il faut dire que ses premières tentatives d’explication avec eux – via le numéro 186 de la revue Le Monde de la Bible paru en novembre 2008, quelques jours plus tard lors d’un débat public à Paris, ou encore sur l’antenne de RCF – l’ont convaincu de la difficulté de l’exercice : «chevaliers de l’antichristianisme», Jérôme Prieur et Gérard Mordillat «avancent masqués», «déguisant leur croisade en travail documentaire, voire en enquête historique». Sont notamment en cause la «voix off» de la série télévisée qui, une fois les opinions des chercheurs exposées, en retient une, arbitrairement, mais surtout l’ouvrage Jésus sans Jésus, qui, «comme la voix off, mais bien plus longuement, exprime les positions personnelles de Gérard Mordillat».

    Point par point, Jean-Marie Salamito s’attache à rétablir la vérité sur quelques-uns des thèmes abordés : le statut du «royaume» annoncé par Jésus (forcément «de ce monde», pour Mordillat et Prieur), le rapport des premiers chrétiens à leurs frères juifs (et leur «antisémitisme» supposé), le rôle des martyrs (accusés de présenter une «appétence pour la mort»), et surtout les conséquences de la légalisation du christianisme par l’empereur Constantin en 313. Date à partir de laquelle, selon eux, «le parti chrétien devient religieusement totalitaire »… Bref, résume Salamito , « un pamphlet, soit, mais d’un historien».


    (1) Jésus sans Jésus, de Gérard Mordillat et Jérôme Prieur (Seuil/Arte Éditions, 2008). Ce livre fait suite à ceux déjà publiés par les mêmes auteurs au moment de leurs deux précédentes séries télévisées, Jésus, illustre et inconnu (avec Corpus Christi) et Jésus après Jésus (avec L’Origine du christianisme).

    Anne-Bénédicte Hoffner 
    dans le journal "La Croix"