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Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Page 234

  • Rapport d'activités:

     

    LETTRE ANNUELLE 2010 AUX AMIS 

     

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    DE L’EGLISE DU SAINT- SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

     

     

     

    Madame, Monsieur, Chers Amis,

     

     

    6a00d83451619c69e20120a6eb1200970b-800wi.jpgL’association qui anime l’église du Saint-Sacrement à Liège a été baptisée « Sursum Corda ». Quel est le sens de cette antique exclamation chrétienne qui ouvre la préface du canon de la messe ? Le pape Benoît XVI l’a rappelé lui-même en ces termes, dans son homélie pascale à Saint-Pierre de Rome : «  Sursum corda : élevons nos cœurs hors de tous les enchevêtrements de nos préoccupations, de nos désirs, de nos angoisses, de notre distraction : nous devons toujours de nouveau faire en sorte que notre cœur soit soustrait à la force de gravité qui le tire vers le bas et que nous l’élevions vers le haut, dans la vérité et l’amour ». En quelques mots, le Saint-Père a résumé l’esprit qui guide aussi notre action depuis le 26 novembre 2003, date à laquelle nous avons racheté ensemble l’église du Saint-Sacrement des mains de ceux qui avaient mis cette belle église liégeoise à l’encan.

     

    Veuillez trouver ci-après le point de la situation depuis notre dernier rapport (automne 2008) sous le triple aspect de nos engagements : religieux, culturel et patrimonial.

     

     

    célébration de la foi

     

    Les messes dominicales

     

    L’horaire des célébrations à l’église du Saint-Sacrement est enfin repris dans l’annuaire officiel de l’évêché : 10h (selon le missel de 1962) par l’abbé Jean Schoonbroodt (chapelain) et 11h15 (selon le missel de 1970) par l’abbé Claude Germeau (desser3745020977_7ab926b376.jpgvant).

     

     Au cours de l’année 2009, le nombre des fidèles s’est nettement accru. Il atteint désormais la centaine à 11h15 et la cinquantaine à 10h lors des prestations de la chorale grégorienne. Cette chorale (10 inscrits) répète au Saint-Sacrement tous les jeudis (de 20h30 à 22h. : avis aux amateurs). Le service régulier des orgues est assuré à la messe de 10h. par P. Wilwerth (professeur au conservatoire de Verviers) et à la messe de 11h15 par M.-O. Houziaux (ancien organiste de la cathédrale de Liège), avec le concours d’O.Morea (violoncelle). Sans oublier l’équipe de l’acolytat ni tous ceux qui se dévouent pour assurer les chants chaque dimanche, à l’une et l’autre messe.

     

     

     

    Les confessions, l’adoration eucharistique, le chemin de la croix et les messes d’enteprodigue_rembrandt.jpgrrement

     

     

    Chaque mardi, de 17 à 19h, l’église demeure ouverte pour les confessions et l’adoration du Saint-Sacrement exposé, avec la présence de deux prêtres : les abbés Jean Schoonbroodt et Claude Germeau, assistés du Frère Jérémie-Marie de l’Eucharistie. Ce moment de prière et de silence hebdomadaire est fréquenté par des personnes de tous âges et conditions (17h., vêpres grégoriennes suivies d’un temps de méditation ; 18h., chapelet suivi des litanies du Sacré-Cœur ; 18h45, bénédiction du Saint-Sacrement suivie de l’angélus). Une démarche qui porte ses fruits et mériterait d’être mieux connue.

    A noter aussi le chemin de croix du vendredi-saint (15h., pour une centaine de fidèles, avec l’abbé Germeau, l’abbé Arimont et le Fr. Jérémie) ainsi que la célébration des messes d’enterrement, selon la forme extraordinaire du rite romain, pour les familles qui en font la demande (contacter l’abbé Jean Schoonbroodt).

     

     

     

     

     

    Les récollections et rencontres spirituelles

     

    Le cercle interfacultaire « Gustave Thibon » a programmé quelques rencontres de ce type. La question a été posée de savoir si d’autres initiatives ne pourraient pas être également accueillies. A ce titre, une journée de récollection de carême, prêchée par l’abbé Germeau, est prévue le samedi 20 mars 2010, de 9h30 à 17h.

     

    Les événements majeurs

     

    Voici la chronologie des grandes célébrations organisées au cours de l’année écoulée :

     

    Samedi 3 janvier 2009 : solennité de l’Épiphanie

     

    Près de deux cents fidèles y assistèrent le samedi 3 janvier à 17 heures, de même qu’à la procession à la crècheP1010040.JPG qui la précédait. Plus de la moitié d’entre eux vinrent aussi, après la messe, partager la galette des rois avec la Chorale de Warsage : un geste qui rendit hommage à son excellente prestation (messe en ut majeur de Gounod et noëls traditionnels) durant l’office. La beauté des ornements anciens, le plain-chant et la forme extraordinaire du rite romain –célébré par Monseigneur Michel Dangoisse avec les abbés Jean Schoonbroodt (diacre), Arnaud de Boisse (sous-diacre), Claude Germeau (chapier) et quatre acolytes- ont aussi donné un bel éclat à cette cérémonie. Dans son homélie, le doyen du chapitre cathédral de Namur a rappelé le sens du message que le récit évangélique apporte au monde en ce jour (universalité de l’Eglise, lien entre la raison et la foi). Le texte de ce sermon percutant est disponible sur demande

     

     

    Samedi 28 mars 2009 : journée de séminaire sur « Le chant grégorien dans la liturgie »

     

    Dom JORROT METZ_GOUDJI_V3.jpgL’initiative de ce séminaire revient à l’académie de chant grégorien qui a réuni pour la circonstance, dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement, une soixantaine de congressistes, sous la présidence du T.R.P. Dom Michel Jorrot, abbé de l’abbaye bénédictine de Clervaux (Luxembourg). Des communications ont été faites sur « le chant grégorien, un joyau au service de la prière » (Dom Michel Jorrot), « le chant grégorien dans la liturgie de la messe » (Dom Michel Jorrot) et « le chant grégorien dans la liturgie des heures » (François Fierens, membre fondateur de l’académie). Ces exposés alternaient avec des ateliers pratiques (dirigés par trois professeurs de l’académie : Erna Verlinden, Stephan Junker, Gérald Messiaen) préparatoires au chant de la messe de clôture (kyriale XVII et propre du dimanche de la passion) par tous les participants et ceux qui les rejoignirent (en tout, une centaine de personnes). Cette messe fut célébrée en latin par le Père-Abbé, à l’autel majeur, tourné vers la croix et le tabernacle. La brochure contenant les actes de la manifestation est disponible sur simple demande.

     

     

    Samedi 9 mai 2009 : messe de clôture des cours 2008-2009 de l’académie de chant grégorien à Liège

     

    P1010246.JPGAprès le concert (16h.) organisé à l’église des Bénédictines, place fut faite à la liturgie chantée pour 180 personnes réunies à l’église du Saint-Sacrement (18h.). Les élèves ont interprété le kyriale « lux et origo » du temps pascal et, durant la communion, le déchant (XIIe siècle) de la séquence «victimae paschali laudes ». L’excellent soliste Hendrik Vanden Abeele (directeur de l’Ensemble « Psallentes ») et un groupe de six chanteurs dirigés par Gérald Messiaen ont alterné les pièces du propre de la messe du IVe dimanche après Pâques. A l’élévation, un autre soliste professionnel, le baryton Stéphan Junker, a interprété un motet baroque accompagné à l’orgue par Patrick Wilwerth. La messe selon la forme extraordinaire du rite romain était célébrée au maître-autel par Monseigneur Roger Gryson, doyen ém. de la faculté de théologie de l’Université catholique de Louvain, entouré des abbés Jean Schoonbroodt (diacre) et Arnaud de Boisse (sous-diacre). Pour la circonstance, Monseigneur Gryson a consacré son homélie à ce qu’est le véritable esprit de la liturgie. Le texte de cette remarquable méditation est disponible sur simple demande.

     

     

     

    Samedi 13 juin 2009 : solennité de la Fête-Dieu

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    La solennité de la Fête-Dieu célébrée, selon le missel de 1962, à l’église du Saint-Sacrement à Liège, le samedi 13 juin 2009 (17 h.) a rassemblé 30 choristes et plus de 150 fidèles conduits par trois prêtres officiant à l’autel majeur. La célébration était présidée par M. l’abbé Jean-Pierre Herman, chapelain aux sanctuaires de Beauraing, assisté par les abbés Jean Schoonbroodt (diacre) et Arnaud de Boisse (sous-diacre). Les servants de messe étaient dirigés par M. Jacques Braive, cérémoniaire attentif et compétent.

     

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    Cette année, la solennité était rehaussée par la participation de la « Schola gregoriana Leodiensis » (dir. Erna Verlinden) et l’ensemble vocal « Praeludium » (dir. Patrick Wilwerth.) Ces deux chœurs ont alterné les mélodies en plain-chant et des polyphonies en usage à Liège au temps des princes-évêques de la maison de Bavière (Johannes Claux, Peter Philips, Gilles Hayne, Pierre Bonhomme). L’exposition du Saint-Sacrement à la fin de la messe fut accompagnée par un extrait vibrant du « Lauda Sion » à quatre voix mixtes créé par Félix Mendelssohn en 1846 à la collégiale Saint-Martin de Liège et suivie du traditionnel « Tantum ergo liégeois ».

     

      

     

    Samedi 12 septembre 2009 : messe de rentrée de l’Union des étudiants catholiques.

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    Cette messe a réuni, une fois encore, quelque cent cinquante personnes. Elle fut célébrée selon le missel de 1962 par le Père Gabriel Diaz, curé de la paroisse catholique russe de la Sainte-Trinité à Paris (XVIe arrondissement). La liturgie a bénéficié du concours de l’Ensemble voP1010032.JPGcal des jeunes du Brabant wallon (dir. Charlotte Messiaen). Au programme : le propre grégorien de la « missa votiva de Spiritu Sancto », le kyriale de la « missa brevis » pour voix d’enfants et orgue de L. Delibes (1836-1891) ainsi que quatre motets polyphoniques de J.-S. Bach (1685-1750), César Franck (1822-1890), Otto Fischer (1911-1985) et Léo Halmos (1945). Les orgues du Saint-Sacrement étaient tenues par leur titulaire, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers.

     

     

     

     

    promotion de la culture chrétienne

     

     

    Le calendrier des principales manifestations et activités culturelles organisées en 2009 au Saint-Sacrement s’établit comme suit :

     

    Samedi 4 et dimanche 5 avril 2009 : exposition d’icônes.

     

    Le week-end des Rameaux 2009, l’Atelier Saint-Séraphim de Sarov (direction : Annette Gottschalk) a exposé cette année encore au Saint-Sacrement une centaine d’icônes contemporaines, fruit du travail remarquable de ses élèves (vernissage le vendredi 3 avril à 19h, avec le Père Guy Fontaine, recteur de l’église orthodoxe russe du Laveu).

     

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    Samedi 9 mai 2009 : clôture du cycle 2008-2009 des cours de l’académie de chant grégorien.

     

    Le samedi 9 mai 2009, 250 personnes ont pris part à la journée de clôture du cycle de cours 2008-2009 de l’académie de chant grégorien à LiègePsallentes1.jpg. A l’église conventuelle des Bénédictines (16h.), 70 auditeurs attentifs ont applaudi à l’écoute du programme (« du plain-chant au déchant ») présenté par les 30 élèves liégeois de l’académie, dirigés par Stéphan Junker (conservatoire de Verviers), avec le concours de Gérald Messiaen. En seconde partie, le public a découvert de larges extraits de l’office liégeois dep1000340.jpg la fête de saint Lambert interprétés par l’Ensemble « Psallentes » conduit par Hendrik Vanden Abeele (conservatoire d’Amsterdam). Entre les deux prestations Patrick Wilwerth (conservatoire de Verviers) a fait sonner le bel orgue Le Picard (XVIIIe siècle) avec de la musique baroque espagnole. Le même jour, après le concert, place à la liturgie chantée à 18 heures pour 180 personnes réunies  sous la présidence de Monseigneur Gryson, à l’église du Saint-Sacrement.

     

     

    Mercredi 26 août : festival de promenades.

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    Dans le cadre du « Festival de promenades » initié par l’échevinat du tourisme de la Ville de Liège, les organistes Geneviève Chapelier, Anne Froidebise, Joëlle Sauvenière et Patrick Wilwerth ont organisé, pour une soixantaine de personnes, un circuit de visite commentée autour de quelques orgues liégeois. La promenade a débuté à 15h au Saint-Sacrement. Elle s’est poursuivie chez les Bénédictines puis dans l’église du Séminaire pour se terminer à la cathédrale Saint-Paul.

     

     

     

     

    Samedi 12 et dimanche 13 septembre 2009 : XXIe journées du patrimoine, sur le thème « patrimoine et modernité » 

     

    Copie de P1010004.JPG

     

    Le samedi 12 septembre 2009 à 16h., le Cercle interfacultaire « Gustave Thibon » a organisé dans l’église du Saint-Sacrement une conférence-débat intitulée « Liturgie et modernité » : unsujet actuel, qui soulève quelquefois les passions sur un thème capital si, comme l’affirme le concile Vatican II, la liturgie est  « la source et le sommet de la vie de l’Eglise ».Pour l’éclairer, un orateur et praticien compétent : le Père Gabriel Diaz Patri, qui dirige un centre de recherches liturgiques à la faculté de philosophie et lettres de l’université nationale de Cuyo à Mendoza (Argentine). Le texte de cetteP1010057.JPG conférence a été publié par nos soins. Il est disponible sur simple demande.

     

     

     

     

     

     

    Le lendemain dimanche 13 septembre, à 16h., un récital donné à l’orgue du Saint-Sacrement par Geneviève Chapelier (professeur à l’académie de musique de Visé) a aussi montré en quoi des compositeurs wallons d’aujourd’hui (Patrick Wilwerth, 1959 ; Edouard Senny, 1923-1980 ; Pierre Froidebise, 1914-1962) peuvent se situer dans la grande tradition des anciens (Thomas Babou, 1646-1740 ; André-Modeste Grétry, 1741-1813 ; César Franck, 1822-1890).

     

     

    Vendredi 25 septembre 2009 : soirée musicale baroque

     

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    Le 25 septembre 2009 à 20h15, le Consort Henry Dumont (dir. : Vincent Grégoire) et Jean-Luc Thellin (orgue) ont interprété des œuvres de Gabrieli, Froberger et Frescobaldi (XVIIIe siècle) devant un public d’une centaine de mélomanes.

     

    Dimanche 27 septembre 2009 : fête de la Communauté française de Belgique

     

    A l’occasion de cette fête, un concert a été donné au Saint-Sacrement, le dimanche 27 septembre 2009 après-midi, à l’initiative d’Octavian Morea, par deux quatuors à cordes, Lambert Demez (orgue), Sandrine Desmet (flûte) et Daniel Pugnolli (clarinette) avec un programme très éclectique (de Bach à Devienne en passant par Mozart et Mercadante).

     

     

    Samedi 14 novembre 2009 : 30 inscrits pour un nouveau cycle de cours de chant grégorien

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    Le samedi 14 novembre 2008 à 15 heures, l’académie de chant grégorien a ouvert ses portes pour un 7n663488723_6811.jpge cycle (2009-2010) de cours dans les locaux du Saint-Sacrement, avec une trentaine d’inscrits (dont 14 nouveaux) : de novembre 2009 à mai 2010, dix samedis de 14h. à 18h.30 ; professeurs : Stéphan Junker (conservatoire de Verviers) et Gérald Messiaen ; thème : « les métamorphoses du chant grégorien » ; option supplémentaire facultative : travail individualisé de la voix (16 inscrits) ; manifestation de clôture le samedi 8 mai 2010. Une journée festive est également prévue en septembre 2010 avec la Schola Metensis : « les splendeurs de Metz au temps des carolingiens ».

     

     

    Samedi 28 novembre 2009 : des jeunes musiciens de Liège et Louvain la Neuve se rencontrent au Saint-Sacrement

     

    038_-_G009_reduce.jpgLe samedi 28 novembre 2009 à 20h., deux formations de jeunes musiciens : les quarante choristes de la Chorale universitaire de Louvain-la-Neuve (chef de chœur : Charlotte Messiaen) et l’Orchestre Jean-Noël Hamal se sont mobilisés, sous la direction de Cyril Englebert, au profit de la restauration de l’église du Saint-Sacrement . Cent quarante personnes ont assisté à leur concert. Au programme : le « Magnificat » de Jean-Sébastien  Bach, avec en prélude le Magnificat d’Antonio de Cabezon (versets alterP1010258.JPGnés à l’orgue par Fabien Moulaert) et la 1ere suite pour violoncelle en sol majeur de J.S. Bach (par Guillaume Lagravière, violoncelle solo).

     

    Samedi 19 décembre 2009 : concert de Noël

     

    Le samedi 19 décembre 2009 à 17heures, l’Ensemble « Praeludium » (orgue et direction : Patrick Wilwerth) a donné un concert célébrant la Nativité : « Noël à travers les âges », avec la participation de Steve Laird (chants et cornemuse) dont le talent chaleureux fut apprécié de tous.

     

     

    Site d’information sur les activités au Saint-Sacrement

     

    La consultation sur internet du blog électronique de l’église du Saint-Sacrement http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com a considérablement augmenté en 2009 : de 3.359 visites en 2008 (moyennes mensuelle de 280), elle est passée à 12.401 visites en 2009 (moyenne mensuelle de  1.033). L’insertion de video-reportages et d’enregistrements sonores pourrait améliorer encore la performance. Appel aux techniciens bénévoles.

     

     

    sauvegarde du patrimoine

     

     

    L’église du Saint-Sacrement (1766) est un bâtiment classé dont l’asbl « Sursum Corda » assure, en tant que proprétaire, l’entretien et la restauration. A cet égard, l’année 2009 a été marquée par :

     

    l’aménagement, à l’entresol des locaux annexes, d’une chambre pour le logement du chapelain (avec installation sanitaire, électrique et chauffage) ;

     

    les soucis causés par la construction d’un parking en sous-sol et en surface de la cour jouxtant l’église : coupure des conduites d’eau et de gaz, déplacement des compteurs, accès  à la chaudière et à la porte latérale de l’église bloqué pendant des mois, travaux non autorisés dans les fondations de celle-ci ; déstabilisation du bâtiment (sol affaissé dans le transept, chutes répétées de platras et de stucs décoratifs) qui a nécessité des mesures d’urgence pour la sécurité.

     

    le suivi de l’instruction de la demande déposée à la Région wallonne (direction du Patrimoine) en vue d’une réhabilitation globale de l’église :

     

    A cet égard,  « Sursum Corda », en tant que maître d’œuvre, a choisi l’architecte Alain Crevecoeur comme auteur de projet et le comité d’accompagnement de ce projet (maître d’œuvre, auteur de projet, commission des monuments et sites, direction wallonne du patrimoine, urbanisme de la ville de Liège) s’est réuni le 24 juin 2009. Il a analysé la fiche sanitaire du bâtiment établie par l’architecte et marqué son accord pour le dépôt de trois dossiers subsidiables par la Région wallonne sur base d’un triple cahier de charges :

     

    □ un cahier général portant sur la rénovation de la façade (mur de pierres, porte monumentale, perron et grilles d’entrée) pour introduire une demande de subsides régionaux sur base d’un certificat de patrimoine ;

      un cahier spécial concernant les bas-reliefs et les armoiries décoratives de cette façade (en fonction de recherches historiques aux archives de la Région wallonne)  ;

    □ un second cahier spécial, pour une étude parallèle de la stabilité du bâtiment.

     

     

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    Le dépôt de ces cahiers de charges par l’auteur de projet devant le comité d’accompagnement, est attendu dans le courant du mois de février 2010.

     

     

    financement du budget annuel

     

     

    Le budget annuel des dépenses de l’asbl « Sursum corda »  s’élève actuellement à 25.000 € dont 3.300 € pour alimenter le fonds de réserve destiné à couvrir notre quote-part (60.000 €) dans le coût global estimé (150.000 € dont 90.000 subsidiés par la Région wallonne) de la rénovation de l’immeuble. Actuellement notre réserve s’élève à 34.000 € (sur les 60.000 € à atteindre).C’est dire que notre effort annuel pour l’alimenter doit se poursuivre.

     

    Les prévisions de recettes pour équilibrer le budget annuel de 25.000 €  incluent un appel aux dons à concurrence de 17.100 € (13.800 € affectés aux dépenses ordinaires+3.300€ pour alimenter le fonds de restauration du bâtiment).

     

    Cette année notre appel s’adresse à quelque 350 destinataires, anciens et nouveau venus rejoindre la liste des contributeurs. Si chacun d’eux accepte de donner (en moyenne) 50 € (à verser au compte 000-3252295-79 de l’asbl « Sursum corda » à Liège) les comptes pourront se présenter en équilibre.

     

    Naturellement, chacun donne selon ses moyens et l’ « obole de la veuve » a aussi sa valeur : la plus précieuse, celle de son cœur.

     

    Veuillez cependant considérer que les seules ressources dont dispose notre œuvre émanent de la générosité de nos amis en bienfaiteurs (collectes dominicales, dons annuels et cotisations, recettes de concerts) :l’association n’émarge à aucun subside fonctionnel des pouvoirs publics ou religieux.

     

    Confiants que, pour la septième année consécutive, nous pourrons relever ensemble le défi, nous vous adressons, Madame, Monsieur, Chers Amis, nos souhaits d’heureuse années 2010 et l’expression de nos sentiments les meilleurs.

     

     

     

     

     

     

    Abbé Jean SCHOONBROODT                                                               Patrick WILWERTH

            Président                                                                                          Vice-Pésident

     

     

     

           Anne-Marie BENOIT                                                                           Jean-Paul SCHYNS

              Administrateur-Trésorier                                                                       Administrateur-Secrétaire

     

     

     

     

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    SURSUM CORDA

    asbl 

     

    Siège social : Rue Vinâve d’île, 20/64

    4000 Liège

    Tél. 04.223.54.11 ou 04.344.10 .89

    e-mail : sursumcorda@skynet.be

    web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    ccp : 000-3252295-79

     

     

     

     

     

     

  • Monseigneur Léonard à Malines

     

     

    TE DEUM LAUDAMUS

     

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    La rumeur circulait depuis plusieurs jours mais c'est officiel maintenant: ce lundi 18 janvier 2010, le Saint-Père Benoît XVI a accepté le renoncement au gouvernement pastoral de l'archidiocèse de Malines-Bruxelles présenté par le Cardinal Godfried Danneels, conformément au can. 401 § 1 du Code de Droit Canonique et Benoît XVI a nommé Archevêque de Malines-Bruxelles (Belgique) Son Excellence Monseigneur André-Mutien Léonard, jusqu'à présent Évêque de Namur.

     

    logo.gifEndossant les fonctions de Primat de Belgique, le nouvel archevêque changera aussi de prénom: comme évêque de Namur il avait choisi de s'appeler André-Mutien,en l'honneur de l'humble Frère Mutien-Marie de Malonne. Comme archevêque-primat  il s'appelera André-Joseph, se référant au saint patron de la Belgique (qui est aussi celui du pape Benoît XVI) mais il conservera son blason où figurent le pont de Jambes (localité dont il est originaire) et le cor de chasse symbole de nos forêts de l'Ardenne.

    xembourgeoisesIl con. Il conserve

    Nous nous joignons à tous ceux qui accueillent avec joie la nomination qui fait de Monseigneur Léonard le "primus inter pares" au sein de l'épiscopat belge. De ce docteur et pasteur remarquable (un homme de foi, un esprit libre, loin des caricatures que font de lui les idéologues de tous bords) nombre d'entre nous ont déjà beaucoup reçu (vie sacramentelle, récollections, pèlerinages, sermons, conférences, publications) et nous sommes sûrs que le Seigneur va bénir son apostolat dans les nouvelles et hautes responsabilités dont il est investi.

     

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    Monseigneur Léonard: conférence de rentrée à l'église du Saint-Sacrement à Liège (septembre 2007) 

     

     

    L'élu aura 70 ans au mois de mai prochain. "Devenir archevêque m'impressionne, a-t-il déclaré, mais cela me donne un coup de jeune: je dois bien reconnaître que l'énormité de la tâche me fait peur mais qu'elle me stimule aussi".

     

    Sursum corda!

      

    Si vous souhaitez envoyer un courriel de félicitations au nouvel archevêque de Malines-Bruxelles et l'assurer de vos prières vous pouvez utiliser le site www.monseigneur-leonard.be en cliquant sur contact, en bas à droite ou écrire tout simplement à  mgr.leonard@skynet.be

    Ecrivez aussi au Nonce Apostolique, en lui demandant de remercier le Saint Père pour le choix de Mgr Léonard comme primat de Belgique.Voici son adresse: S.E.R. Mgr Giacinto Berloco, Avenue des Franciscains, 1150 Bruxelles.Fax nr 02.7622032. Courriel :nonciature.apostolique.be@skynet.be 

    Si vous voulez, il y a encore la pétition à souscrire ici : http://www.pro-leonard.be/index_fr.php

    et en cliquant ici: http://www.seletlumieretv.org/program_francais_temoin.html  vous découvrirez une belle interview de Mgr Léonard, réalisée au Québec, lors d'un congrès eucharistique.


     
    A QUOI JOUE-T-ON ?

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    Monsieur Mutien-Omer Houziaux (Esneux),  nous a transmis la lettre ouverte qu’il a adressée à  Jean-Paul Duchâteau, éditorialiste de « La Libre Belgique », un journal quotidien qui, avec « Le Soir », s’est largement investi dans l’agitation médiatique déployée autour de la nomination de Mgr Léonard comme archevêque et primat de Belgique. La première charge des deux consoeurs (Thérèse et Léopoldine, comme on disait jadis) a eu lieu le samedi 16 janvier. Pour faire bonne mesure elle était assaisonnée (sur une page entière dans « Le Soir » et dans une rubrique ouverte aux commentaires sur les sites web des deux  journaux) d’une attaque cathophobe grotesque contre « Les liaisons dangereuses d’Herman Van Rompuy », coupable d’avoir animé avec le vice-président de la chambre des députés d’Italie Rocco Buttiglione   (voici trois mois, à la salle académique de l’Université de Liège) une grande conférence sur l’encyclique sociale de Benoît XVI « Caritas in Veritate ». Quel rapport ? Amalgamez le tout et lisez le message subliminal : Benoît XVI, Buttiglione, Van Rompuy, Léonard -bref, la camorra des ultras- est infiltrée partout dans les sphères du pouvoir. Cqfd. Que de bêtise et de médiocrité!

     

    Le commentaire de M. Houziaux ne l'envoit pas dire. Il a été publié dans La Libre Belgique du 19 janvier dont l’éditorial invite tout à coup les catholiques belges à « cesser de s’excommunier » entre eux. Le journal pyromane du samedi se fait pompier le mardi. Mais à quoi joue-t-on ? 

     

    Voici le texte de la lettre de Monsieur Houziaux :

     

     

    Lettre ouverte à  Monsieur Jean-Paul Duchâteau,

    Rédacteur en chef de La Libre Belgique 

     

    Monsieur le Rédacteur en chef,

    La Libre Belgique, un journal  d’opinion : ainsi vos aînés se plaisaient-ils à présenter leur quotidien, par opposition, notamment, avec « le neutre de la capitale » (Le Soir). Il y a belle lurette que LLB a renié ses origines et qu’elle pratique des… « liaisons autrement dangereuses ».  Ainsi, de reniement en reniement, la Rédaction de LLB a négocié d’audacieux virages. Cela ne date pas d’hier, mais ledit quotidien est en train, sous votre « règne », d’exécuter un magistral  tête-à-queue. Votre édito assassin sur « Le choix du Pape » (16-01-10) est une véritable déclaration de guerre à l’Église de Belgique en tant qu'Institution. Étrange hommage rendu à vos prédécesseurs d’il y a quelques décennies ! Que cela vous plaise ou non, c’est bien le Pape qui nomme les évêques, archevêques, primats et cardinaux ; « la base » (selon la terminologie en usage chez les progressistes autoproclamés) serait bien avisée de prendre, en ces matières, un profil bas. Las ! l’arrogance du discours politiquement correct est amplifiée par votre (quasi) unique et « courageux » chroniqueur, l’incontournable chouchou de « la base », qui, dans sa rage de mauvais perdant, finit par en oublier l’évangélique « Tu es Petrus ».

    En lisant le point 2) de votre éditorial, on pense à ces pompiers pyromanes qui, profitant de leur statut, boutent le feu aux biens qu’ils feignent de protéger. Comme pour mieux vous assurer de l’ardeur d’un brasier qu’en fait vous appelez de vos vœux, vous prophétisez : l’arrivée de Mgr Léonard à l’archiépiscopat  « divisera la communauté des chrétiens en Belgique ». On peut difficilement imaginer plus exécrable  vilenie. Avec une odieuse délectation, vous jouez les cassandres, comme si votre qualité de journaliste vous octroyait tous les droits, y compris celui de torpiller toute entreprise qui n’a pas l’heur de recueillir votre assentiment, un assentiment qu’en l’occurrence, le Pape n’a pas à solliciter de « la base ». Si vous êtes thuriféraire de Mgr Danneels, c’est moins pour gratifier le Cardinal d’un encens qu’il mérite assurément que pour flétrir la figure de son successeur. Cela rappelle le scénario concocté lors de la nomination de l’abbé Léonard à la tête du diocèse de Namur : le journal Vers l’Avenir avait récolté des dizaines et des dizaines de signatures pour remercier les « sortants », histoire de promettre la vie dure au nouvel arrivant. Mal leur en prit, car Mgr Léonard, toujours facétieux, avait glissé sa signature parmi celle des rebelles.  À malin, malin et demi. Méfiez-vous !

    Pour votre gouverne, Mgr Danneels N’est PAS plus partisan de la libéralisation de l’avortement et de l’euthanasie que Mgr Léonard, et je doute fort que les manipulations effectuées à Leuven – Louvain-la-Neuve sur des embryons réifiés, honteusement qualifiés de « surnuméraires », soient davantage du goût de l’un que de l’autre. Vous voulez ratisser (encore) plus large ? Les actionnaires vous intiment de vendre davantage de papier ? Comme les cartes de Carmen annoncent « La Mort, toujours La Mort »,  votre « daimôn » vous serine-t-il  « La base , toujours la base  » ?  Alors, ne perdez pas de temps ! Pour les futurs éditos de LLB, engagez sans plus tergiverser une certaine Vice-Première socialiste : son anticléricalisme atavique fera merveille dans un boulot par ailleurs indigne de vous. Mais c’est une « liaison » qui pourrait se révéler dangereuse…

    Agréez, je vous prie, Monsieur le Rédacteur en chef, mes salutations attristées.    

    Mutien-Omer Houziaux,

    Ancien embryon, chrétien librement soumis à la Vox Romana.

    •  

    FRANCHEMENT HEUREUX  !

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    L'abbé Jean Schoonbroodt (église du Saint-Sacrement à Liège)

    au Journal La Meuse (19.01.2010):

     "Je suis confiant et franchement heureux de cette nomination" 

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    ON SE CALME !
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    Rappelant qu'en vertu du protocole de l'Etat, le primat de Belgique se situe par exemple avant le président de la Cour constitutionnelle, Mme Laurette Onkelinx, vice-premier ministre du gouvernement fédéral a expliqué sur les antennes de la RTBF que les positions jugées conservatrices de Mgr André Léonard pourraient remettre en cause le compromis belge qui se fonde sur le principe de neutralité. Monseigneur Léonard, a-t-elle déclaré sur la "Une" a "souvent remis en question des décisions prises par le parlement" et a "des positions éthiques qui posent problème, notamment son opposition à l'avortement et à l'euthanasie". Madame Onkelinx est juriste, paraît-il, et son mari constitutionaliste. Dans une carte blanche publiée le 20 janvier par le journal "Le Soir", Frédéric Amez, assistant aux facultés universitaires Notre-Dame de la Paix (Namur) lui donne cette petite leçon de droit public belge:
    QUI MENACE LE COMPROMIS BELGE ?
    La désignation de l'évêque de Namur à la tête de l'archevêché de Malines-Bruxelles suscite des réactions partagées. Ce n'est pas une surprise, s'agissant d'un homme dont, il faut le dire, le sens de la diplomatie n'est pas forcément la première qualité. Quelqu'un qui a en tout cas un avis tranché sur la question, c'est le vice-premier ministre et ministre des affaires sociales, Laurette Onkelinx. Selon elle, Monseigneur Léonard, par ses prises de positions s'opposant à certaines législations belges récentes (avortement, euthanasie, mariage homosexuel...) mettrait en péril le "compromis belge" en matière de rapports Eglise-Etat.
    Sans doute est-ce l'occasion de rappeler brièvement en quoi consiste ce "compromis belge". Il convient d'évoquer d'abord l'article 19 de la Constutution, qui dispose que: "la liberté des cultes, celle de leur exercice public, ainsi que la liberté de manifester ses opinions en toute matière, sont garanties". Le Constituant ne se contente pas de proclamer la liberté de culte: il en fait, par la formulation utilisée, l'exemple par excellence de la liberté plus générale d'expression. La seule disposition légale qui limite la liberté d'expression dans le cas spécifique des ministres des cultes est l'article 268 du Code pénal, qui punit ceux qui, dans le cadre de leur ministère, attaqueraient directement le gouvernement ou un acte de l'autorité publique.
    Par "attaque directe", il ne faut pas entendre la simple expression d'une opinion critique, mais une incitation à la désobéissance. A notre connaissance, jamais Monseigneur Léonard n'a appelé les fidèles catholiques à enfreindre les lois dont il a désapprouvé l'adoption. S'il est opposé à l'avortement et à l'euthanasie, il n'est pas le seul. En ce qui concerne le mariage de personnes de même sexe, il est bon de rappeler que le premier opposant à cette loi ne fut autre que le Conseil d'Etat. Si tous les Belges ont le droit d'exprimer une opinion critique à l'égard de la loi, on ne voit pas pourquoi les évêques seraient privés de cette liberté garantie par la Consitution autant que par la Convention européenne des droits de l'homme. Et on ne se souvient pas non plus avoir jamais entendu l'actuel archevêque, tant loué pour sa tolérance et son ouverture d'esprit, applaudir à l'adoption des législations désapprouvées par son successeur.
    Le fait que Benoît XVI ait désigné Monseigneur Léonard pour occuper la cathèdre de Saint-Rombaut change-t-il la donne ? Le primat de Belgique est-il soumis à un devoir de réserve particulier ? Certes non. Le régime belge des cultes, ce fameux "compromis belge", repose sur deux principes de base. Le premier est celui de la non-intervention de l'Etat dans la nomination et l'installation des ministres des cultes (article 21 de la Constitution). Le second est l'obligation pour l'Etat de rémunérer les ministres nommés par l'autorité religieuse compétente (article 181 § 1er de la Constitution): ce "compromis" est la confirmation par le Constituant de 1831 du concordat conclu entre Napoléon Bonaparte et le pape Pie VII en 1801 et n'a jamais été remis en cause depuis lors. Au contraire, étendu en 1831 aux cultes protestant et israélite, il bénéficie maintenant aussi aux cultes orthodoxe et islamique.
    Il en résulte que si les ministres des cultes sont effectivement rémunérés par l'Etat, ils ne sont ni fonctionnaires ni magistrats, et ne sont donc pas soumis au devoir de réserve qui est imposé à ces derniers. Il n'appartient pas au gouvernement d'interdire au Saint-Siège la nomination de tel ou tel évêque qui ne lui conviendrait pas, ni de prendre des mesures de rétorsion à l'égard de ce dernier. C'est au contraire en brandissant une telle menace qu'un ministre prend le risque de briser le subtil équilibre qui régit les rapports entre l'Etat et les institutions du culte qui est encore celui de la plus grande partie de ses citoyens".
    JEAN-MAURICE DEHOUSSE PLAIDE POUR ANDRE LEONARD
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    Que va dire Laurette ? Sous le titre "Présomption d'innocence", l'ancien bourgmestre socialiste de Liège, Jean-Maurice Dehousse défend Mgr Léonard dans le "courrier des lecteurs" du journal "Vers l'Avenir" du samedi 23 janvier, dans les termes que voici:
    "La nomination de l'évêque de Namur au rang d'archevêque de Malines-Bruxelles émeut curieusement certaines langues et certaines plumes. Que cette nomination énerve les catholiques de Belgique, ou certains d'entre eux, c'est bien leur droit. Gabriel Ringlet l'a expliqué. Mais que les autres, tous ces apôtres de la "libre pensée" qui, le prélat à peine changé de siège (...) , proclament des condamnations sans appel, c'est tout de même un peu fort.
    Le Pape a choisi de promouvoir quelqu'un de son camp. Divine surprise! De toutes les Excellences belges qui vomissent "l'heureux élu", qui n'en eût fait autant (et ne l'a pas déjà fait mille fois) en se préparant à recommencer?(...)
    N'a-t-on pas le droit -et même le devoir- de juger la nomination de Mgr Léonard sur ses actes, à savoir tous ceux qui sont encore à venir ?
    Pour ma part, j'ai -lors de débats- apprécié le sens dialectique de l'évêque, certes, mais aussi le fait qu'il ne craint pas d'afficher ses convictions (...). Quant à ce qu'il fait dans l'Eglise ou de l'Eglise, c'est l'affaire des croyants de cette Eglise, et non la mienne.
    Pour le reste, je suis assez satisfait, après tant de pelletées de nominations flamandes, de voir un francophone enfin promu. Quatre vingt quatre ans après le décès du cardinal de la Première Guerre, Mgr Mercier, ce n'est vraiment pas trop tôt. Une voix wallonne par siècle au Vatican, est-ce déjà devenu trop demander ? (...)"
  • La fête des Rois au Saint-Sacrement

     

    A L’EGLISE DU SAINT-SACREMENT

     

     

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    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège 

     

     

     

    LE SAMEDI 9 JANVIER 2010 À 17 HEURES

     

     

     

    SOLENNITE DE L'EPIPHANIE

    procession à la crèche suivie de la messe 

     

     

     

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    célébrée selon le missel de 1962

     

     

     par l’abbé Claude GERMEAU

     

     

    animateur du foyer d’accueil des jeunes à Herstal (*)

     

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    LA SCHOLA LEODIENSIS

    dirigée par Michel JASPAR

     

     

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    interprétera

     

    LA MESSE BASSE DE GABRIEL FAURÉ (1907)

    pour chœur, solistes et orgue

     

    et

     

    SIX MOTETS POLYPHONIQUES

     POUR LE TEMPS DE NOËL

     

    de Félix MENDELSSOHN (1809-1847), Zoltán KODÁLY (1882-1967)Francis POULENC (1899-1963), Benjamin BRITTEN (1913-1976) et Morten LAURIDSEN (né en 1943)

     

    A L’ORGUE, Mutien-Omer HOUZIAUX

    Titulaire ém. à la cathédrale de Liège

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    Le Propre grégorien est assuré par la Schola du Saint-Sacrement

     

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     Après la Messe, partage de la galette des Rois

     

     

    Les choristes

     

    La Schola Leodiensis, d’abord appelée « schola academica leodiensis », est un ensemble vocal à voix mixtes, créé par Hubert Schoonbroodt. C’est Martine Niessen, organiste et pianiste, qui a repris en 1992, au décès d’Hubert Schoonbroodt, la direction du chœur constitué d’une quinzaine de chanteurs. La musique sacrée de toutes les époques constitue son répertoire principal, mais non exclusif. De nombreux concerts à Liège (cathédrale Saint-Paul, collégiale Saint-Denis), Verviers (église Saint-Antoine) ou Bruxelles (cathédrale des SS. Michel et Gudule) ont enrichi le curriculum vitae du groupe, auxquels il faut ajouter la collaboration avec l’ensemble orchestral mosan, sous la baguette de J.-P. Haeck (Vivaldi, Offenbach) ou la Second’Ora de Visé (Stabat Mater de Pergolèse, Missa brevis de Kodaly).

     

    Michel Jaspar a suivi des cours de chant au conservatoire de Liège puis à l’académie César Franck (Visé), unstage de direction chorale avec Thimothy Brown (1989) et des cours de direction chorale avec Pierre Cao, à l’école internationale de direction chorale de Namur (1989-1991). Il a aussi participe, comme basse, au chœur universitaire de Liège et au chœur symphonique de Namur. Il dirige l’ensemble « Schola Leodiensis » depuis 2004.

     

    Mutien-Omer Houziaux, titulaire ém. des orgues de la cathédrale de Liège, a mené une carrière de chercheur à l’Université de Liège où il fut maître de conférence. Linguiste de formation, il a notamment publié « Les œuvres musicales en latin chanté : à l’écoute des sonorités gallicanes »  préfacé par Arthur Bodson.

     

    Les Grégorianistes du Saint-Sacrement assurent le plain-chant de la messe dans cette église chaque premier dimanche du mois à 10 heures, de même que lors des principales fêtes liturgiques.

     

     

    les oeuvres interprétées

     

    De Gabriel Fauré, tout le monde connaît le célèbre Requiem ou le Cantique de Jean Racine. Sa « Messe basse » pour chœur, solistes et orgue, qui est chantée ici,  fut d’abord écrite en 1881 pour le village de Villerville en Normandie. La version définitive date de 1907. Elle est imprégnée de cette intériorité mélodique, marquée par le plain-chant, qui tint une place majeure dans l’éducation musicale et les fonctions liturgiques du compositeur. 

     

    Six motets polyphoniques sont également  inscrits au programme de la procession et de la messe : deux œuvres de Francis Poulenc « Magnum mysterium » et « Hodie Christus natus est », écrites dans les années 1950 après son retour à la foi catholique, illustrent l’alternance de gravité et de  fantaisie qui l’inspire. De Benjamin Britten, une mélodie évocatrice du mystère : « A boy was born » (1955) nous rappelle que ce compositeur fut l’un des plus grands de la seconde moitié du XXe siècle. « A Christmas carol » (1929) de Zoltán Kodály s’inscrit dans le fil de son inspiration qui transfigure, avec l’accent magyar, les chansons de la vie populaire ou les thèmes bibliques. Le « Magnum mysterium » (1994) de Morten Lauridsen nous vient des Etats-Unis où l’œuvre de ce compositeur classique d’ascendance danoise est l’une des plus jouées, enregistrées et diffusées à la radio. Enfin, « There shall a star come out of Jacob » est l’une des seules traces de l’oratorio inachevé « Christus » dont Félix Mendelssohn avait commencé la composition l’année même de sa mort (1847). Le génie musical de ce maître allemand de la période romantique fut célébré de son vivant même par toute l’Europe.

     

    Le propre grégorien de la messe est celui de l’Épiphanie : tour à tour ample et solennel (chant d’entrée « Ecce advenit », offertoire « Reges Tharsis »), joyeux et expressif (graduel « omnes de Saba venient ») clair et léger (alleluia et communion « vidimus stellam »). Le gloria et le credo, qui alternent avec le kyrie, le sanctus et l’agnus de la « messe basse » de Fauré, sont ceux des grandes messes festives (IV).

     

     

     

     

    QU'EST-CE QUE LA FÊTE DE L'EPIPHANIE ?

     

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    Dans les lignes qui suivent, le pape Benoît XVI nous explique le sens de cette fête, avec clarté et profondeur: 

     

     

     

    "La lumière qui à Noël a brillé dans la nuit, illuminant la grotte de Bethléem, où Marie, Joseph et les bergers demeurent, en adoration silencieuse, resplendit aujourd’hui et se manifeste à tous. L’Epiphanie est un mystère de lumière, représentée de manière symbolique par l’étoile qui a guidé le voyage des Rois mages. Toutefois, la vraie source de lumière, l’« Astre d’en haut qui vient nous visiter » (cf. Lc 1,78), c’est le Christ. Dans le mystère de Noël, la lumière du Christ rayonne sur la terre, en se diffusant comme par cercles concentriques. Avant tout sur la sainte Famille de Nazareth : la Vierge Marie et Joseph sont illuminés par la présence divine de l’Enfant Jésus. La lumière du Rédempteur se manifeste ensuite aux bergers de Bethléem qui, avertis par l’ange, accourent immédiatement à la grotte et y trouvent le « signe » qui leur avait été annoncé : un enfant enveloppé de langes et couché dans une mangeoire (cf. Lc 2,12). Les bergers, avec Marie et Joseph, représentent ce « reste d’Israël », les pauvres, les anawim, auxquels est annoncée la Bonne Nouvelle. L’éclat du Christ parvient enfin jusqu’aux Rois mages, qui constituent les prémices des peuples païens. Les palais du pouvoir de Jérusalem restent dans l’ombre et la nouvelle de la naissance du Messie y est annoncée paradoxalement par les Rois mages et suscite non pas la joie mais la crainte et des réactions hostiles. Mystérieux dessein de Dieu : « Quand la lumière est venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jn 3,19).

    Mais qu’est-ce que cette lumière ? Est-ce seulement une métaphore suggestive ou cette image correspond-elle à une réalité ? L’Apôtre Jean écrit dans sa Première Epître : « Dieu est Lumière, en lui point de ténèbres » (1 Jn 1,5) ; puis il ajoute : « Dieu est amour ». Ces deux affirmations, mises ensemble, nous aident à mieux comprendre : la lumière, apparue à Noël, et qui se manifeste aujourd’hui aux nations, est l’amour de Dieu, révélé dans la Personne du Verbe incarné. Les Rois mages arrivent d’Orient, attirés par cette lumière. Dans le mystère de l’Epiphanie, par conséquent, en plus d’un mouvement de rayonnement vers l’extérieur, se manifeste un mouvement d’attraction vers le centre qui achève le mouvement déjà inscrit dans l’Ancienne Alliance. La source d’un tel dynamisme est Dieu, Un dans la substance et Trine dans les Personnes, qui attire tout et tous à lui. La Personne incarnée dans le Verbe se présente ainsi comme le principe de réconciliation et de récapitulation universelle (cf. Ep 1,9-10). Il est le but ultime de l’histoire, le terme d’un « exode », d’un chemin providentiel de rédemption, qui culmine dans sa mort et sa résurrection. Pour cette raison, lors de la solennité de l’Epiphanie, la liturgie anticipe celle que l’on appelle l’« Annonce de Pâques » : l’année liturgique en effet, reprend toute la parabole de l’histoire du salut, au centre de laquelle se trouve le « Triduum du Seigneur crucifié, enseveli et ressuscité ». Dans la liturgie du Temps de Noël on retrouve souvent, comme refrain, ce verset du Psaume 97 : « Le Seigneur a fait connaître sa victoire et révélé sa justice aux nations » (v. 2). Ce sont des paroles que l’Eglise utilise pour souligner la dimension « épiphanique » de l’Incarnation : le Fils de Dieu qui se fait homme, son entrée dans l’histoire est le pinacle de l’auto-révélation de Dieu à Israël et à toutes les nations. A travers l’Enfant de Bethléem Dieu s’est révélé dans l’humilité de la « forme humaine », dans la « condition d’esclave », ou plutôt de crucifié (cf. Ph 2,6-8). C’est le paradoxe chrétien. C’est précisément le fait de se cacher qui constitue la plus éloquente « manifestation » de Dieu : l’humilité, la pauvreté, l’ignominie même de la Passion nous font découvrir comment Dieu est réellement. Le visage du Fils révèle fidèlement celui du Père. C’est pour cette raison que le mystère de Noël est, pour ainsi dire, toute une « épiphanie ». La manifestation aux Rois mages n’ajoute pas une chose étrangère au dessein de Dieu mais en révèle une dimension éternelle et constitutive : « Les païens sont admis au même héritage, membres du même Corps, bénéficiaire de la même Promesse, dans le Christ Jésus, par le moyen de l’Evangile » (Ep 3,6).

    La fidélité de Dieu à Israël et sa manifestation aux nations pourraient apparaître comme des aspects divergents entre eux à un regard superficiel ; en réalité ce sont les deux faces d’une même médaille. En effet, selon les Ecritures, c’est précisément en restant fidèle au pacte d’amour avec le peuple d’Israël que Dieu révèle également sa gloire aux autres peuples. « Grâce et fidélité » (cf. Ps 88, 2), « amour et vérité » (cf. Ps 84, 11) sont le contenu de la gloire de Dieu, son « nom », destiné à être connu et sanctifié par les hommes de toute langue et de toute nation. Mais ce « contenu » est inséparable de la « méthode » que Dieu a choisie pour se révéler, celle de la fidélité absolue à l’alliance, qui atteint son sommet en Jésus Christ. Le Seigneur Jésus est, dans le même temps et de manière inséparable, « lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d’Israël [son] peuple » (Lc 2,32), comme s’exclamera le vieux Siméon, inspiré par Dieu, en prenant l’Enfant dans ses bras, lorsque ses parents le présenteront au temple. La lumière qui éclairent les nations - la lumière de l’Epiphanie - provient de la gloire d’Israël, la gloire du Messie né, selon les Ecritures, à Bethléem « ville de David » (Lc 2,4). Les Rois mages ont adoré un simple Enfant dans les bras de sa Mère Marie car en Lui ils ont reconnu la source de la double lumière qui les avait guidés : la lumière de l’étoile et la lumière des Ecritures. Ils ont reconnu en Lui le Roi des Juifs, gloire d’Israël, mais aussi le Roi de toutes les nations. Dans le contexte liturgique de l’Epiphanie se manifeste également le mystère de l’Eglise et sa dimension missionnaire. Celle-ci est appelée à faire resplendir dans le monde la lumière du Christ, en la reflétant en elle-même comme la lune reflète la lumière du soleil. Les anciennes prophéties concernant la ville sainte de Jérusalem, comme la magnifique prophétie d’Isaïe, que nous venons d’entendre, se sont réalisées dans l’Eglise : « Debout, Jérusalem ! Resplendis : elle est venue, ta lumière, (...) Les nations marcheront vers ta lumière, et les rois, vers la clarté de ton aurore et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi » (Is 60, 1-3). C’est ce que devront réaliser les disciples du Christ : formés par Lui pour vivre dans le style des Béatitudes, ils devront attirer tous les hommes à Dieu, à travers le témoignage de l’amour : « De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors en voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux » (Mt 5,16). En écoutant ces paroles de Jésus, nous, membres de l’Eglise, ne pouvons pas ne pas percevoir toute l’insuffisance de notre condition humaine, marquée par le péché. L’Eglise est sainte mais elle est composée d’hommes et de femmes avec leurs limites et leurs erreurs. Seul le Christ, en nous donnant l’Esprit Saint peut transformer notre misère et nous renouveler continuellement. C’est Lui la lumière des nations, lumen gentium, qui a choisi d’éclairer le monde à travers son Eglise (cf. Concile Vatican II, Lumen gentium, n. 1).

    « Comment cela adviendra-t-il ? », pouvons-nous nous demander en reprenant les paroles que la Vierge adressa à l’Archange Gabriel. C’est précisément la Mère du Christ et de l’Eglise qui nous fournit la réponse : par son exemple de disponibilité totale à la volonté de Dieu « fiat mihi secundum verbum tuum » (Lc 1,38), elle nous enseigne à être « épiphanie » du Seigneur, dans l’ouverture du cœur à la force de la grâce et dans l’adhésion fidèle à la parole de son Fils, lumière du monde et but ultime de l’histoire. Ainsi soit-il !"


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    (*) Abbé Claude Germeau et Petit Frère Jérémie-Marie de l'Eucharistie, asbl Foyer d'Accueil de Herstal, Rue  Bellenay, 2, B-4040 Herstal. Site web http://www.foyer-herstal.com