Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Page 160
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Le « mandement » de carême 2015 de Mgr Delville, évêque de Liège
Notre entrée en Carême
Mais qui donc doit se convertir ?
Chers Frères et Sœurs,
Voilà le Carême arrivé !
Quarante jours de cheminement vers Pâques !
À travers les souffrances de Jésus et celles du monde.
Vers la joie de la résurrection et de la vie nouvelle.
Quarante jours de conversion personnelle et communautaire !
En ces jours tourmentés, pleins d’éclats de guerre et de terrorisme, nous sentons très fort le besoin de conversion de notre terre et de nos sociétés. Qu’est ce qui va freiner la violence en Ukraine, en Syrie, en Lybie, en Irak et ailleurs ? On dirait que ce sont les autres qui ont besoin de conversion, pas nous ! On dirait que la violence est ailleurs que dans nos cœurs, qu’elle est dans des esprits pervertis et lointains, qui font régner l’injustice dans le monde.
La vraie question pour nous est de voir comment nous sommes partenaires inconscients des violences que nos sociétés exercent et du péché qu’elles portent en elles-mêmes. Comment pouvons-nous nous convertir en convertissant notre monde en même temps ?
Voilà le chemin de conversion qui nous est proposé en ce Carême. La prière, le jeûne et l’aumône nous aideront sur ce chemin.
La prière nous branche sur Dieu et sur sa force d’amour, plus que sur la nôtre et sur nos prétentions. Elle nous fait prendre distance de nos automatismes et nous oblige à nous arrêter et à nous décentrer de nous-mêmes.
Le jeûne nous fait prendre distance de nos volontés de jouissance immédiate, de nos satisfactions passagères, pour retrouver le fond de notre cœur.
L’aumône nous oriente vers le don, en réponse au besoin des autres ; elle nous fait vivre l’amitié concrète et le souci du pauvre.
Ainsi nos cœurs pourront se convertir et le monde pourra devenir meilleur !
+ Jean-Pierre Delville
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Liège, église du Saint-Sacrement : messe et imposition des cendres le mercredi 18 février 2015 à 18h00
Ouverture du carême 2015
EGLISE DU SAINT-SACREMENT
Boulevard d’Avroy, 132, à Liège
MERCREDI 18 FEVRIER 2015 À 18 HEURES
MESSE ET IMPOSITION DES CENDRES
par l’abbé Claude Germeau
Chants grégoriens et Motets traditionnels
Repons « Emendemus » de la procession des cendres
Kyriale XVIII
Extraits du propre de la messe « Misereris »
Chant des psaumes 50 (latin) et 129 (français)
Hymne du carême
schola, orgue (Mutien-Omer Houziaux ) et violoncelle (Octavian Morea)
Possibilité de se confesser
Repons Emendemus (version polyphonique, William Byrd, 1539-1623):
Plus d’information : tel 04.344.10.89 (secrétariat) ou sursumcorda@skynet.be
Comme toute fête du calendrier chrétien, le mercredi des cendres, par lequel débute le carême, se situe en référence à la fête des fêtes qu’est Pâques qui célèbre le passage de la mort à la résurrection du Christ. Fête tellement importante qu’elle est célébrée durant cinquante jours (de là vient le mot Pentecôte), et qu’elle est précédée d’une préparation de quarante jours. Le mot "carême" est la contraction du mot latin quadragesima, qui signifie quarantième -sous-entendu : jour, le quarantième jour étant le jour de Pâques.
Cette préparation est un temps de cheminement spirituel, tout entier orienté vers Pâques, pour ceux qui se préparent à être baptisés à la veillée pascale et pour tous les fidèles. Il est marqué par le jeûne (privation), la prière et le partage (charité, solidarité), et pas seulement comme pratique à observer - d’ailleurs le plus discrètement possible mais véritable démarche spirituelle. La durée de quarante jours est à mettre en relation avec les 40 jours de Jésus au désert précédant sa vie publique, eux-mêmes en relation symbolique avec les quarante ans de traversée du désert par les Hébreux avant l’entrée en Terre promise.
C’est pour tenir les quarante jours de jeûne et de privation, en dehors des dimanches qui sont toujours jour de fête et de résurrection - même en temps de Carême - que le début de celui-ci fut avancé au mercredi avant le 1er dimanche de carême. La cendre évoque la faiblesse de l’homme (cf. Genèse 3, 19 "Souviens-toi que tu es poussière…"), elle évoque aussi le péché et la fragilité de l’homme (cf. Sagesse 15, 10 ; Ézéchiel 28, 18 ; Malachie 3, 21) et son regret du péché (cf. Judith 4, 11-15 ; Ézéchiel 27, 30). Pour les chrétiens, l’imposition des cendres est, avant tout, un rite pénitentiel dont la signification est portée par la phrase que prononce le prêtre en faisant le geste : "Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle." (Marc 1, 15).
Hymne du carême « Attende Domine » :
Saint Césaire d'Arles, Ve siècle:
"Ne tarde pas, dit le Seigneur, convertis-toi à Dieu, et ne diffère pas de jour en jour." Ce sont les paroles de Dieu et non les miennes; vous ne les avez pas entendues de moi, mais moi je les entends avec vous : "Ne tarde pas, dit-il, convertis-toi au Seigneur." Mais toi tu réponds : "Demain! demain!" (dans le latin du texte : "Cras! cras!") Quel croassement de corbeau! Comme le corbeau envoyé de l'arche n'y est pas revenu et, maintenant qu'il est vieux, dit encore : Demain! demain! C'est le cri du corbeau : tête blanche et coeur noir. Demain! demain! c'est le cri du corbeau : le corbeau n'est pas revenu à l'arche, la colombe est revenue. Qu'il se perde donc, le croassement du corbeau, et que se fasse entendre le gémissement de la colombe."
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