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Réflexion faite - Page 37

  • Liège : « Université de la Vie » à l’ Espace Prémontrés (Séminaire Diocésain) les lundis 9, 16, 23 et 30 janvier 2017

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    L’enjeu clé des années à venir est la place de l’homme dans la société. Le thème proposé par Alliance Vita pour l'Université de la Vie 2017 «Fonder la Biopolitique» permet de s’interroger sur :

    • ce qui fonde la dignité humaine, entre l’animal et le robot.
    • l’impact du statut du début de la vie humaine, dès l’embryon, sur l’ensemble d’un projet de société.
    • le rôle politique de la famille, dans la société liquide.
    • l’importance clé du statut du corps humain dans le corps social face à l’explosion des biotechnologies et au défi transhumaniste.

    Pour rendre possibles des options biopolitiques humaines, les seules dignes de l’homme, il faut se former pour pouvoir ensuite agir. C’est le but de ces quatre soirées, qui permettront à chacun de réfléchir et de prendre position personnellement face aux défis humanitaires, politiques et culturels à relever.

    Le thème 2017 sera abordé avec l’approche spécifique d’Alliance VITA nourrie d’une part, de l’expérience de ses services d’écoute, et d’autre part, de son travail de sensibilisation du public et des décideurs.

    François-Xavier Pérès, Tugdual Derville, Caroline Roux, Henri de Soos et Valérie Boulanger partageront leurs analyses et expliciteront les convictions et les façons d’agir de l’association, avec une animation globale assurée par Blanche Streb.

    Leurs interventions seront complétées, comme chaque année, par de très nombreux invités : philosophes, sociologues, ainsi que par les témoignages de personnalités engagées sur le terrain.

    Pour la quatrième fois, lUniversité de la vie sera diffusédans toute la France en simultané dans une centaine de salles, par un système de visioconférence depuis une salle parisienne. L’Université de la vie sera également proposée à l’international. En Belgique, les villes de Bruxelles, Liège et Mons assureront une retransmission. Un effort particulier sera de plus effectué pour faciliter l’interactivité au sein des salles et entre elles.

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    Ces formations sont organisées depuis Paris par l’association « Alliance Vita » (http://www.alliancevita.org/2015/06/agir ),en visioconférence simultanée.

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    Liège sera parmi les 113 villes françaises et européennes interconnectées aux mêmes jours et heures par grand écran interposé : à Liège, les quatre séances se tiendront à l’ « Espace Prémontrés », rue des Prémontrés, 40, salle Beaurepart (entrée par la cour).

    - le lundi 9 janvier 2017, de 20h15 à 22h30;

    - le lundi 16 janvier 2017, de 20h15 à 22h30;

    - le lundi 23 janvier 2017, de 20h15 à 22h30;

    - le lundi 30 janvier 2017, de 20h15 à 22h30;

    La qualité du panel des intervenants et la participation des témoins réunis à Liège nous offriront un moment d’échange et de dialogue pour prolonger ensemble la réflexion.
     
    Pour s’inscrire ?

    Soit remplir vous-même le formulaire sur le site http://www.universitedelavie.fr avec paiement en ligne

    Soit téléphoner à la coordination locale (087.22.54.76) pour que nous puissions procéder à votre inscription

    Pour ce dernier mode d’inscription, le paiement sera perçu sur place, à l’entrée de la première conférence.


    Pour participer à ce cycle de formation, l’inscription est obligatoire. Trois tarifs sont proposés par personne pour les 4 soirées :

    § tarif normal : 30 €

    § tarif couple  : 25 €

    § tarif réduit :15 € étudiants sur présentation de leur carte à l’entrée de chaque conférence


    N'attendez pas ! Inscrivez-vous dès à présent; invitez aussi vos amis et connaissances.

    Pour tous renseignements : tel.
    087.22.54.76

    Coordonnateur -Liège :Yves Willemaers
    rue du Centre 30
    4800 Verviers


    tél. et fax : (00.32) (0)87 22.54.76
    gsm : (00.32) (0)479.80.96.98
    willemaers.yves@gmail.com

     

  • Vient de paraître : Magazine « Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle » : n° 100, automne 2016

    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) a publié sa livraison d'été. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les articles mentionnés ci-dessous en bleu sont disponibles en ligne sur le blog de l’église du Saint-Sacrement: cliquez sur le titre de l’article).

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    Au sommaire de ce numéro n° 100 (automne 2016) : 

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    Brève histoire du sacrement de pénitence (II)

    Anima Christi

    Notes de lecture :

    Les racines juives de la messe – le Testament du Roc

     

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    Rome et le monde : 

    France : deux attentats islamistes endeuillent les vacances

    Le sacrifice du matin

    Aux JMJ de Cracovie : le pape appelle les « jeunes divans » à la fraternité multiculturelle

    Benoît XVI : Dernières Conversations

     

    Belgique:

    Fraternité des Saints Apôtres : la décision qui fâche

    15 juillet : le nouvel archevêque de Malines-Bruxelles décrète la dissolution de la Fraternité des Saints Apôtres

    Quelques réactions dans la « cathosphère »

    La dissolution de la Fraternité des Saints Apôtres et l’obéissance à l’Eglise

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien à la revue sont reçus  avec gratitude au compte IBAN:

     BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

     

  • Notes de lecture (in" Verité et Espérance-Pâque Nouvelle", n°100, automne 2016)

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    Notes de lecture:

    Les racines juives de la messe par Jean-Baptiste Nadler

    « Nous pouvons avoir parfois tendance à oublier que tous les premiers chrétiens étaient des Juifs, et des Juifs pratiquants. Du point de vue formel, cette vérité historique explique le lien qui existe entre les rites juifs et les rites chrétiens. Même après la résurrection de Jésus, nous voyons les premiers disciples accomplir les rites de la liturgie du Temple, fréquenter la synagogue et observer les prescriptions quotidiennes avec plus ou moins de fidélité [...]. Les premiers chrétiens n’ont pas créé leur liturgie ex-nihilo : ils ont progressivement transformé de l’intérieur leur manière juive de prier [...]. Parmi ces premiers chrétiens, certains sont en outre de véritables spécialistes du culte juif. À cet égard, le livre des Actes des Apôtres fourmille de petits détails rarement relevés. Il précise par exemple qu’une « grande foule de prêtres juifs parvenaient à l’obéissance de la foi » (Ac 6, 7), c’est-à-dire devenaient chrétiens en recevant le baptême ; en entrant dans l’Église, ils apportaient donc avec eux leur connaissance intime de la liturgie du Temple. D’autres étaient lévites, comme Barnabé, « lévite originaire de Chypre » (Ac 4, 36). D’autres encore étaient chefs de synagogue » (pp. 51-52).

    Ces extraits du livre résument parfaitement le propos de l’auteur : expliciter comment et pourquoi Jésus est venu « accomplir et non pas abolir » (Mt 5, 17) la Révélation de l’Ancienne Alliance, sachant que cet accomplissement – qui se réalise d’une manière imprévisible - est aussi un dépassement. Langue, architecture, vêtements, rites liturgiques (lectures, processions, offrande, encensement, lavabo, rites de communion, bénédiction), le père Nadler passe en revue les aspects de la messe qui trouvent leurs racines dans les rites juifs antiques, d’avant la destruction du Temple en 70.

    VE PN 100 racines juives de la messe photo.jpgCe petit ouvrage d’accès aisé, très bien documenté, fourmille de détails passionnants ; il vient combler un certain vide culturel et cultuel contemporain ; il corrige aussi bien des préjugés, notamment ceux qui consistent à croire que la « messe de toujours » n’a pas commencé un certain jeudi, il y a environ deux mille ans, mais en décembre 1563 à la clôture du concile de Trente, ou bien que la messe est un produit dérivé de la foi personnelle du curé ou un objet d’expérimentation de « l’équipe liturgique »...

    Jean-Baptiste NADLER, Les racines juives de la messe, Éditions de l’Emmanuel, 2015, 124 p., 12 €.

     

    Le testament du Roc par Denis Marquet. Roman historique. 

    VE PN 100 testament du roc photo.jpgEn 65 après Jésus-Christ, dans un cachot sordide de Rome, le hasard a réuni deux hommes que tout oppose : le rédacteur du récit, un certain Cletus, jeune rhéteur romain, désabusé, jouisseur, ancien favori de l’empereur Néron, et un Parthe malade, initié aux mystères de Zarathoustra, qui attend la mort avec une indifférence hautaine. Survient alors un troisième homme : Shimon. Cet homme n’est pas comme les autres, il se dégage de ce vieux juif une paix profonde et une lumière intérieure qui va peu à peu délier les langues et les cœurs. Les deux prisonniers prient Shimon de leur raconter comment il en est arrivé à les rejoindre en prison. L’histoire de ce Shimon est celle de Simon-Pierre, ancien pêcheur en Galilée et disciple de Yeshoua le Nazaréen.

    Le récit est supposément connu par les chrétiens, mais l’auteur réussit à faire redécouvrir l’histoire extraordinaire de la Rédemption à partir d’un point de vue original – celui d’un vaillant et modeste pêcheur souvent dépassé par les événements –, tout en évitant les écueils habituels aux romans historiques religieux. S’il serre au plus près la vérité historique et les dialogues transmis par les évangiles, Denis Marquet n’hésite pas à « raccorder » logiquement entre eux, certains faits ou paroles isolés ou inexpliqués, sans céder toutefois aux tentations d’ésotérisme de pacotille, de rationalisme borné ou de traditionalisme servile ; son talent de narrateur est au service d’un projet spirituel : montrer la fascinante et déconcertante nouveauté des paroles, des actes et de la vie du Messie, hier et aujourd’hui encore. Car les hésitations, les questionnements, les revirements, les enthousiasmes, les émotions du pêcheur de Galilée et de ses compagnons d’aventure deviennent les nôtres et on ne se lasse pas de suivre le brave Shimon dans ses pérégrinations ; sa sincérité naïve, sa touchante générosité et son humilité déconcertante illustrent mieux l’âme humaine saisie par Dieu que les ambitieuses démonstrations apologétiques.

    L’ouvrage est suivi d’un intéressant appendice où l’auteur nous invite « dans les cuisines du roman ». Ce roman facile à lire, profond et revigorant, est une belle découverte.

    Denis MARQUET, Le testament du Roc, Flammarion, 2016. 533 p., 21,90 €.

     

    Pierre-René Mélon