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Offices religieux - Page 88

  • Une Parole dans la nuit

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     NOËL 2013 À LIÈGE

    en grégorien et en polyphonie ancienne

     

     

     

    Église du Saint-Sacrement

    (Boulevard d’Avroy, 132) 

    MERCREDI 25 DÉCEMBRE 

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    10h00, messe du jour de noël en latin (missel de 1962) 

    Propre grégorien de la messe « Puer natus est »

    Kyriale IX « cum jubilo »

    Noëls polyphoniques anciens

    « Gaudens in Domino » (conduit diaphonique, XIIe s.)

     et  « In dulci iubilo » (motet att .à Henri Suso, circa 1328).

    Hymne « Adeste fideles » (XIIIe s.)

    par

    la Schola du Saint-Sacrement et Michèle Viellevoie, soprano solo

    A l’orgue : Patrick Wilwerth

    11h15, messe du jour de noël, en français (missel de 1970)

    Chants grégoriens et motets de noël. Mutien-Omer Houziaux (orgue)

    et Octavian Morea (violoncelle) 

     adoration et confessions: mardi 24 décembre, de 17 à 19 heures

    « Celui qui aujourd’hui veut entrer dans l’église de la Nativité de Jésus à Bethléemtéléchargement.jpg découvre que le portail, qui un temps était haut de cinq mètres et demi et à travers lequel les empereurs et les califes entraient dans l’édifice, a été en grande partie muré. Est demeurée seulement une ouverture basse d’un mètre et demi. L’intention était probablement de mieux protéger l’église contre d’éventuels assauts, mais surtout d’éviter qu’on entre à cheval dans la maison de Dieu. Celui qui désire entrer dans le lieu de la naissance de Jésus, doit se baisser. Il me semble qu’en cela se manifeste une vérité plus profonde, par laquelle nous voulons nous laisser toucher en cette sainte Nuit : si nous voulons trouver le Dieu apparu comme un enfant, alors nous devons descendre du cheval de notre raison « libérale ». Nous devons déposer nos fausses certitudes, notre orgueil intellectuel, qui nous empêche de percevoir la proximité de Dieu. Nous devons suivre le chemin intérieur de saint François – le chemin vers cette extrême simplicité extérieure et intérieure qui rend le cœur capable de voir. Nous devons nous baisser, aller spirituellement, pour ainsi dire, à pied, pour pouvoir entrer à travers le portail de la foi et rencontrer le Dieu qui est différent de nos préjugés et de nos opinions : le Dieu qui se cache dans l’humilité d’un enfant qui vient de naître."

    Cette parole dans la nuit, c’est Benoît XVI qui l’a prononcée le soir de Noël en 2011. Une parole qui vaut pour chacun d’entre nous qui cherchons, tant bien que mal, le visage de Dieu. Mais pour le trouver, il faut constamment purifier notre regard, sur Lui comme sur les autres. « Amen, je vous le dis, si vous ne faites pas demi-tour pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez jamais dans le royaume des cieux. (Mt.18-3) » JPS

  • Liturgie : l’Avent, un temps de pénitence

    Converti 33.pngExtraits de l’homélie de Dom Jean Pateau, Père abbé de l’abbaye de Fontgombault (photo) pour l’ouverture du temps de l’Avent, hier dimanche 1er décembre :

    L'heure est venue de nous réveiller, notre salut est proche (cf. Rm 13, 11). Mettons-nous dès maintenant en chemin vers la crèche, ne différons pas. Le temps de l'Avent est un temps de préparation. Il s'achèvera quand au soir de Noël nous pousserons avec les bergers la porte de l'étable de Bethléem.

    Deux éléments remarquables de la Messe de ce jour peuvent nous aider à discerner les6a00d83451619c69e20168ebeb95e0970c-320wi.jpg dispositions que nous devons acquérir afin d'entrer dans la sainte étable : les ornements violets, signes d'un temps de pénitence, et le rite de bénédiction de l'eau et d'aspersion des lieux.

    L'Église use des ornements violets principalement durant les temps de pénitence que sont l'Avent et le Carême. Mais pourquoi faut-il faire pénitence sur le chemin de la crèche ? L'homme n'aurait-il pas le droit d'entrer triomphant dans l'étable et de s'unir tout simplement aux chœurs angéliques pour chanter l'Enfant-Dieu ? Quelques raisons lui refuseraient-elles de franchir le seuil du petit paradis où Marie et Joseph veillent l'Enfant Jésus ? (…)

    En entrouvrant la porte, l'homme ne peut qu'être inquiet. La crèche est un lieu d'intimité avec le Dieu qui se fait l'un des nôtres, Emmanuel, ''Dieu avec nous''.Ce désir de rencontrer Dieu, l'homme depuis toujours le possède en son cœur. Saint Augustin en résume la raison en quelques mots : « Vous nous avez faits pour vous, Seigneur, et notre cœur est sans repos jusqu'à ce qu'il se repose en vous. » (Confessions, I, 1)

    Nous voulons rencontrer Dieu parce que Dieu l'a voulu ainsi, et en même temps nous craignons de le rencontrer.

    Ce mystère s'éclaire par les premiers temps de l'humanité : au jardin d’Éden l'homme a connu une première intimité avec Dieu. Volontairement, il y a renoncé pour choisir une façon de vivre à sa guise, refusant toute référence au Dieu créateur et à sa volonté. Au paradis terrestre, Dieu aimait à se promener à la brise du jour. Par sa faute, l'homme fut chassé du jardin, et son accès lui fut désormais interdit.

    Cheminer vers la crèche, c'est reprendre le chemin du paradis perdu.C'est changer de route, c'est se convertir, désirer retrouver une véritable intimité avec Dieu.

    Dieu veut nous faciliter la route. Il se fait petit enfant et nous invite auprès d'un berceau, sans nous abandonner en chemin.(…)

    Profitons donc du temps de l'Avent pour déposer ce qui ne pourrait pas entrer dans la crèche et risquerait de nous laisser dehors. En ces jours revêtons-nous du Seigneur Jésus-Christ.

    La deuxième particularité de la Messe de ce jour est la bénédiction solennelle de l'eau, un rite accompli chaque dimanche en privé.

    En entrant dans une église, le premier rite qu'accomplit le fidèle est celui de l'eau bénite : il fait sur lui le signe de la croix avec l'eau du bénitier et en offre éventuellement à ses frères.

    La messe du dimanche débute par l'aspersion de l'autel et des fidèles. Cette cérémonie met devant nos yeux l'ancienne loi : les prêtres du temple de Jérusalem accomplissaient ce rite. L'aspersion doit servir, comme l'ancienne loi, de disposition pour recevoir Jésus-Christ. L'eau de notre baptême nous a fait entrer dans le Royaume des cieux ; l'eau bénite remémore notre baptême et nous purifie en éloignant l'esprit des ténèbres.

    Comme marque de purification spirituelle, les Juifs et les païens employaient soit de l'eau pure, soit de l'eau mêlée de sel, symbole d’incorruptibilité, ou encore de cendre, en signe de pénitence et de sacrifice. (…)

    Nous avons besoin sans cesse de purification. Revenons au jour de notre baptême. À plusieurs reprises le Pape François a donné aux fidèles un exercice à faire: rechercher, s'ils l'avaient oubliée, la date de leur propre baptême. Je vous le donne aujourd'hui.

    Le baptême n'est pas l'acte d'un jour, sans lendemain, tombé dans l'oubli. Ce n'est pas rien d'avoir été racheté par le sang de l'Agneau. Si nous vivons cela avec sérieux en ces jours et durant toute notre vie, le petit reste de pénitence nécessaire à notre ultime purification sera tout empreint de joie. Alors le chemin vers la crèche, vers le paradis, prendra un tout autre visage.

    Que Marie, Mère de l'Enfant Jésus et notre mère, nous accompagne en ces jours afin de nous présenter à son Fils.

    Amen. »

    Réf. sur le site web du Petit Placide : 1er dimanche de l'Avent

  • Premier dimanche de l'Avent à l'église du Saint-Sacrement (Liège)

     

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT
    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège
     

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    DIMANCHE 1er DECEMBRE 2013 À 10 HEURES

    MESSE DU PREMIER DIMANCHE DU MOIS

    Missel de 1962

    Premier dimanche de l’avent

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    Evangile annonçant les signes de la fin des temps (Luc, chapitre 21)

    …Dans la lecture évangélique de ce jour (Luc., XXI, 25-33), l’Église met en relation la seconde venue de Jésus à la fin du monde, in gloria majestatis suae, avec sa première apparition à Betlehem in humilitate passionis, en qualité de Rédempteur. Dans l’un et l’autre cas, il invite ses élus à lever désormais la tête, parce que le jour approche, de la revanche et de la libération. L’Église est demeurée fidèle à cet avis : les premières générations chrétiennes terminaient en effet leurs synaxes par un vœu fervent, afin que Jésus hâtât l’heure de sa dernière apparition. Amen, vent, Domine Iesu , et aujourd’hui encore, cette foi ardente soutient la famille catholique dans ses luttes et dans ses douleurs, hi qui diligunt adventum eius .

     

    Propre grégorien de la messe « Ad te levavi »

    Kyriale XVII (XVe siècle), Credo I (XIe siècle)

    Hymne du carême  « Conditor alme » alternée en plain-chant et en polyphonie (Clemens non papa, XVIe s.) 

    PAR LA SCHOLA DU SAINT-SACREMENT

    À L’ORGUE, PATRICK WILWERTH

    Professeur au Conservatoire de Verviers

    Pour suivre la messe, livrets à votre disposition sur la table au fond de l’église