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Offices religieux - Page 90

  • Trois fêtes consécutives chantées au St-Sacrement: Christ-Roi, Toussaint, Saint Hubert

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT
    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

     

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    DIMANCHE 27 OCTOBRE 2013 À 10 HEURES

    Fête du Christ-Roi

     

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    La Fête du Christ Roi fut  instituée par Pie XI  en 1925 pour attirer l’attention sur le règne messianique  du Seigneur. Cette messe nous montre qu’en s’immolant sur la croix, l’Agneau de Dieu a réuni toutes les nations que le péché avait séparées, en un seul Royaume, une seule Famille, un seul Corps.

     A l’Évangile, le Christ est debout, prisonnier, devant Pilate. Le représentant officiel de l’empereur romain qui règne sur le monde est assis à son tribunal et il pose au Christ cette question : “ Es-tu roi ? ” “ Je le suis. ” La réponse ne pouvait être plus précise, plus claire ni plus vraie. Elle sortait de la bouche de celui qui allait bientôt, en signe de suprême dérision, être couronné d’épines et nanti d’un manteau et d’un sceptre de roi, et qui règne à jamais sur le trône céleste comme Roi du temps et de l’éternité. — La scène que nous venons de rappeler, extraite de l’Évangile de saint Jean, le disciple bien aimé, n’avait été chantée jusqu’ici, au cours de l’année liturgique, que dans la Passion du vendredi-saint. Elle est désormais utilisée comme Évangile dans tout le monde catholique à la grande fête royale de Notre Seigneur Jésus Christ. C’est un point culminant dans la liturgie de cette nouvelle fête solennelle

      Missel de 1962

    Evangile de la royauté spirituelle de Jésus (Jean, 18, 33-37)

    Propre grégorien de la messe « Dignus est Agnus »

    Kyriale IV « Cunctipotens Genitor Deus » (Xe s.), Credo IV (XVe s), Acclamations carolingiennes (VIIIe s.)

     

    VENDREDI 1er NOVEMBRE 2013 À 10 HEURES

    Fête de la Toussaint

     

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    Une fête collective de tous les martyrs, en relation avec le triomphe pascal du Rédempteur, apparaît en Syrie dès le IVe siècle. Les Byzantins la célébraient au contraire le dimanche après la Pentecôte, usage qui fut jadis introduit également à Rome, comme en fait foi le plus ancien Comes publié par D. Morin d’après le célèbre manuscrit de Würzbourg : Dominica in natale Sanctorum. Cette fête transplantée de Byzance sur les rives du Tibre fut toutefois de courte durée. Dans la semaine après la Pentecôte, une ancienne tradition imposait aux Romains le jeûne solennel des Trois-Temps avec la grande veillée dominicale à Saint-Pierre. Il était impossible, après la fatigue de cette nuit, de célébrer encore, dans la matinée, la solennité de tous les Saints. On renonça donc à l’usage byzantin. Cependant la pensée d’une solennité collective de tous les saints, et non pas simplement des martyrs, gagnait de plus en plus de terrain. Au VIIIe siècle, tandis qu’en Orient les Iconoclastes détruisaient images et reliques, et qu’en Italie, en plein Latium, les cimetières des martyrs gisaient dans l’abandon à cause des continuelles incursions des Lombards dans la campagne romaine, Grégoire III érigea à Saint-Pierre un oratoire expiatoire en l’honneur de tous les Saints, Martyrs ou Confesseurs, morts dans le monde entier. Comment Rome en vint-elle à célébrer aux calendes de novembre la fête de tous les Saints, cela n’est rien moins que clair. Ce changement se fit sous Grégoire IV (827-844), et l’action de Louis le Pieux et de l’épiscopat franc n’y fut pas étrangère ; mais il n’est pas absolument prouvé que l’initiative vînt du Pape plutôt que de l’empereur. Plus tard, Sixte IV ajouta une octave à la fête.

    Le jour où l’Église fête ensemble tous les Saints, la lecture évangélique ne peut être autre que celle des Béatitudes (Matth., V, 1-12). Tous y sont compris, et chacun y reçoit une bénédiction particulière. Pour l’obtenir, point n’est besoin d’une naissance illustre, d’une grande fortune, d’une science ou d’une habileté spéciale ; au contraire, celui qui possède le moins en propre obtient davantage du don céleste, et c’est pourquoi la première bénédiction est pour les humbles et les pauvres d’esprit, c’est-à-dire pour ceux qui, en vue d’acquérir le Christ, se sont dépouillés d’eux-mêmes et se sont faits petits, comme l’enfant de l’Évangile donné par Jésus en modèle à ses Disciples. L’introït de la fête, Gaudeamus... sub honore Sanctorum omnium ,est le même qui fut primitivement assigné à la fête de sainte Agathe (5 février) : cette antienne appartient au vieux fonds primitif du chant grégorien

     

    Missel de 1962

    Evangile des Béatitudes (Matth. 5, 1-12)

    Propre grégorien de la messe « Gaudeamus omnes »

    Kyriale IV « Cunctipotens Genitor Deus » (Xe s.), Credo IV (XVe s.)

    Hymne de la Toussaint « Christe Redemptor Omnium » (IXe s.) 

     

     

    DIMANCHE 3 NOVEMBRE 2013 À 10 HEURES

    Fête de saint Hubert, évêque de Liège

     

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    Patron des chasseurs

    Hubert est issu de la haute noblesse franque ; il est même probablement apparenté aux Pépinides et fut contemporain de Pépin de Herstal dont il fut proche.. À la mort de saint Lambert il fut désigné pour lui succéder à la tête du diocèse de Tongres-Maastricht. Il établit sur les lieux de l'assassinat de son prédécesseur (Liège) une institution religieuse (base de la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert de Liège), et y transféra ses reliques. Ce fait contribua probablement sur ces lieux à la création d'une ville qui devint dans le courant du viiie siècle, le nouveau siège du diocèse de Tongres-Maastricht.. L'époque la plus probable pour ce transfert est celle des 15 premières années du règne de Charlemagne, période où le futur empereur séjournait régulièrement à Herstal, proche de quelques kilomètres du lieu de l'assassinat de saint Lambert.

    Hubert mourut le 30 mai 727 à Tervuren (non loin de Bruxelles) et il fut enseveli à la collégiale Saint-Pierre de Liège. Le 3 novembre 743Floribert, qui lui avait succédé comme évêque de Liège, porta ses reliques devant l’autel. C’est à l’anniversaire de cette cérémonie que fut fixée sa fête.

    Cependant, la dépouille du saint n’est pas destinée à demeurer à Liège. Un siècle après la mort du saint, l’évêque Walcaud décide, en 825, de donner une partie de ses reliques au monastère d’Andage dans les Ardennes, qui prit le nom de Saint-Hubert. C’est dans ce haut lieu de chasse qu’est la forêt des Ardennes que se développa la légende du saint, qui d’évêque fut transformé en jeune seigneur chasseur.

    Missel de 1962

    Evangile de la parabole des talents (Matth., 25, 14-23)

    Propre grégorien de la messe des confesseurs pontifes « Statuit »,  Kyriale IV (Xe siècle), Credo IV (XVe s.)

    Airs de chasse à l’orgue  

    AVEC LE CONCOURS DE LA SCHOLA DU SAINT-SACREMENT

    À L’ORGUE, PATRICK WILWERTH, professeur au Conservatoire de Verviers et Mutien-Omer HOUZIAUX, ancien organiste titulaire de la cathédrale de Liège

    Livrets à votre disposition sur la table au fond de l’église pour suivre la messe 

  • Liège et Malmedy: messes grégoriennes ce dimanche 6 octobre

     

    LIEGE 

     

    DIMANCHE 6 OCTOBRE 2013 À 10 HEURES

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Bd d'Avroy, 132, à Liège

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    MESSE DU PREMIER DIMANCHE DU MOIS

     

     

    Missel de 1962

    Vingtième Dimanche après la Pentecôte

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    Evangile de la guérison du fils du centurion (Jean, 4, 46-53)

    Propre grégorien de la messe «Omnia quae fecisti » 

    Parmi toutes les messes dominicales de l’automne liturgique, celle-ci est certainement la plus recueillie, toute empreinte de la nostalgie du ciel et des douleurs de l’exil, avec l’offertoire extrait du célèbre psaume 136 qui évoque l’exil du peuple juif à Babylone : « super flumina Babylonis », sur les bords des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions, nos harpes suspendues aux saules tandis que nous évoquions ton souvenir, Sion. L’Alléluia, particulièrement beau, évoque, en regard de la peine,  l’espérance : « paratum cor meum », mon cœur est prêt à recevoir le Seigneur à son retour ; nous touchons déjà les cordes pour célébrer l’éternel cantique de Pâques…

     

    Kyriale XI (XIVe siècle), Credo I (XIe siècle) 

    PAR LA SCHOLA DU SAINT-SACREMENT

    À L’ORGUE, PATRICK WILWERTH

    Professeur au Conservatoire de Verviers 

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    Livrets à votre disposition sur la table au fond de l’église pour suivre la messe

    Renseignements: sursum corda asbl 04.344.10.89 

    MALMEDY

    PREMIER DIMANCHE DU MOIS

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    PROCHAINE MESSE TRADITIONNELLE

    Célébrée en latin (missel de 1962) par M. l’abbé Jean SCHOONBROODT, Chapelain au Sanctuaire de Banneux et  à l’église du Saint-Sacrement à Liège

     

    DIMANCHE 6 OCTOBRE 2013 A 18 HEURES 

    EGLISE DES CAPUCINS

    Ruelle des Capucins à Malmedy

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    Ruelle des Capucins à 4960 Malmedy

     

    CELEBRATION DU VINGTIEME DIMANCHE APRÈS LA PENTECÔTE

    Evangile de la guérison du fils du centurion (Jean, 4, 46-53)

     

    Propre grégorien de la messe « Omnia qua fecisti nobis, Domine » (Seigneur, tout ce que tu as fait pour nous) et Kyriale XI « Orbis factor »

    Motets polyphoniques « Panis angelicus» (Claudio Casciolini, 1697-1760) et « Jesu, Salvator Mundi » (Menegali, circa 1700)

     Cantiques « Tandis que le monde proclame »» et «Maria zu lieben»

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    schola des capucins

    A l’orgue : Michèle Baron et Léonard Aussems

     

     

    Renseignements pour Malmedy : L. Aussems  tél. 080.33.74.85 

  • Octobre: mois du Rosaire

    Sur le blog du « Petit Placide », ce texte (extraits) du Père Garrigou-Lagrange (1877-1964) ) :

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    « Parmi les formes habituelles de la dévotion mariale, comme le sont l'Angelus, l'office de la Sainte Vierge, le Rosaire, nous parlerons spécialement de ce dernier, en tant qu'il nous dispose et nous conduit à la contemplation des grands mystères du salut.

    C'est, après le sacrifice de la messe, une des plus belles prières et des plus efficaces, à condition de la bien enten­dre et d'en vivre véritablement (…)

    On peut sans doute faire déjà une bonne prière, en pensant confusément à la bonté de Dieu et à la grâce de­mandée, mais pour rendre au chapelet son âme et sa vie, il faut se rappeler qu'il n'est qu'une des trois parties du Rosaire, et qu'il doit s'accompagner de la méditation, facile du reste, des mystères joyeux, douloureux et glo­rieux, qui nous rappellent toute la vie de Notre-Seigneur, celle de sa sainte Mère et leur élévation au ciel.

    Les quinze mystères du Rosaire, ainsi divisés en trois groupes ne sont autre chose que les divers aspects des trois grands mystères du salut : celui de l'Incarnation, celui de la Rédemption et celui de la vie éternelle.

    Le mystère de l'Incarnation nous est rappelé par les joies de l'Annonciation, de la Visitation, de la Nativité de Jésus, par sa présentation au temple et son recouvre­ment parmi les docteurs de la synagogue.

    Le mystère de la Rédemption nous est rapporté par les divers moments de la Passion : l'agonie au jardin des Oliviers, la flagellation, le couronnement d'épines, le por­tement de la croix, le crucifiement.

    Le mystère de la vie éternelle nous est redit par la ré­surrection, l'ascension, la pentecôte, l'assomption de Marie et son couronnement au ciel.

    C'est tout le Credo qui passe sous nos yeux, non pas d'une façon abstraite, par des formules dogmatiques, mais d'une façon concrète par la vie du Christ, qui des­cend vers nous et remonte vers son Père pour nous con­duire à lui. C'est tout le dogme chrétien dans son éléva­tion et sa splendeur, pour que nous puissions ainsi tous les jours le pénétrer, le savourer et en nourrir notre âme.

    Par là, le Rosaire est une école de contemplation, car il nous élève peu à peu au-dessus de la prière vocale et de la méditation raisonnée ou discursive. Les anciens théologiens ont comparé ce mouvement de contemplation au mouvement en spirale que décrivent certains oiseaux comme l'hirondelle pour s'élever très haut. Ce mouvement en spirale est aussi comme un chemin qui serpente pour faire sans fatigue l'ascension d'une monta­gne. Les mystères joyeux de l'enfance du Sauveur conduisent à sa Passion et sa Passion au ciel.

    C'est donc une prière très élevée, si on l'entend bien, puisqu'elle remet tout le dogme sous nos yeux de façon accessible à tous.

    Elle est aussi très pratique, parce qu'elle nous rappelle toute la morale et la spiritualité chrétienne vues d'en haut par l'imitation de Jésus rédempteur et de Marie médiatrice, qui sont nos grands modèles.(…)

    Le Rosaire bien compris est ainsi non pas seulement une prière de demande, mais une prière d'adoration à la pensée du mystère de l'Incarnation, une prière de répara­tion, en souvenir de la Passion du Sauveur, une prière d'action de grâces, en pensant aux mystères glorieux qui continuent de se reproduire incessamment par l'entrée au ciel des élus.(…)

    Pour mieux voir ce que doit être le Rosaire, il faut se rappeler comment saint Dominique l'a conçu sous l'inspiration de la Sainte Vierge, à un moment où le midi de la France était ravagé par l'hérésie des Albigeois, imbus des erreurs manichéennes, qui niaient la bonté infinie et la toute-puissance de Dieu, par l'affirmation d'un principe du mal souvent victorieux.

    Ce n'était pas seulement la morale chrétienne qui était attaquée; mais le dogme, les1258613539.jpg grands mystères de la création, de l'Incarnation rédemptrice, de la descente du Saint-Esprit, de la vie éternelle à laquelle nous sommes tous appelés.

    C'est alors que la Sainte Vierge fit connaître à saint Dominique un mode de prédication inconnu jusqu'alors, qu'elle lui affirma être pour l'avenir une des armes les plus puissantes contre l'erreur et l'adversité. Arme très humble, qui fait sourire l'incrédule; car il ne comprend pas les mystères de Dieu.

    Sous l'inspiration qu'il avait reçue, saint Dominique s'en allait par les villages hérétiques, rassemblait le peu­ple, et il prêchait sur les mystères du salut, sur ceux de l'Incarnation, de la Rédemption, de la vie éternelle. Comme le lui avait inspiré Marie, il distinguait les divers mystères joyeux, douloureux et glorieux. Il prêchait quel­ques instants sur chacun de ces quinze mystères, et après la prédication de chacun, il faisait réciter une dizaine d'Ave Maria, un peu comme on prêche aujourd'hui l'heure sainte en plusieurs parties intercalées de prières ou de chants religieux.

    Alors ce que la parole du prédicateur ne parvenait pas à faire admettre, la douce prière de l'Ave Maria l'insi­nuait au fond des cœurs. Ce genre de prédication fut des plus fructueux.(…)

    Si nous vivons de cette prière, nos joies, nos tristesses et nos espoirs seront purifiés, élevés, surnaturalisés; nous verrons de mieux en mieux, en contemplant ces mystères, que Jésus, notre Sauveur et notre modèle, veut nous assi­miler à lui, nous communiquer d'abord quelque chose de sa vie d'enfance et de sa vie cachée, puis quelque ressem­blance avec sa vie douloureuse, pour nous faire participer ensuite à sa vie glorieuse pour l'éternité. »

    Ici :  Octobre: mois du Rosaire.