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Offices religieux - Page 19

  • Liège : enregistrée depuis l’église du Saint-Sacrement ce matin du jeudi 13 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) de la Fête de l’Ascension :

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) :  propre de la messe «Viri galilaei», Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), antienne mariale « Regina Caeli » (XIIe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

     

    La solennité liturgique de l’Ascension :

    Moins antique que celle de la Pentecôte, cette célébration est toutefois parmi les plus anciennes du cycle : bien qu’on ne la trouve pas dans les témoignages documentaires antérieurs à l’historien Eusèbe de Césarée (265-339) la fête de l'ascension était pourtant déjà si universelle que saint Augustin put en attribuer la première institution aux apôtres eux-mêmes.

    La liturgie, dans l’introït, avec une mélodie qui est parmi les plus belles du recueil grégorien, nous répète les paroles des Anges aux Apôtres : « O Galiléens, que regardez-vous dans le ciel ? Ce Jésus qui y est allé sous vos yeux reviendra dans la même majesté ». Ita veniet : voilà notre consolation dans les douleurs et l’isolement de la vie. Jésus s’est éloigné, mais il reviendra certainement. Cette attente de Jésus doit déterminer, pour ainsi dire, tout le rythme de notre vie intérieure, le cœur palpitant et les yeux de la foi fixés là-haut vers le ciel.

    La lecture est tirée des Actes des Apôtres (I, 1-11) ; c’est le récit de l’Ascension. Jésus s’élève au ciel du mont des Oliviers, où précisément il avait commencé la Passion, et par là il nous enseigne que la Croix est l’unique moyen d’arriver au paradis. Il promet aux Apôtres l’Esprit Saint, seulement après son entrée triomphale dans son royaume, parce qu’il convenait que la plénitude de la gloire se répandît du Chef dans les membres. Avant de se dérober à leurs regards, Jésus bénit les Apôtres, pour les assurer de sa continuelle assistance, intime et invisible, dans le secret du cœur. C’est là que Jésus, par l’opération du Saint-Esprit, établit le temple où il vient résider avec son Divin Père.

    Suit le premier verset alléluiatique, tiré du psaume 46 : Dieu s’est élevé dans la jubilation et au son des trompettes des milices angéliques, qui l’acclament leur chef et sauveur, et lui rendent grâces parce qu’au moyen de la rédemption des hommes il comble dans leurs rangs les vides autrefois laissés par les Anges apostats. Le second verset, précédant l’Évangile, provient du psaume 67 : Dieu qui se montra sur le Sinaï s’élève maintenant et entraîne avec lui esclave l’esclavage lui-même, c’est-à-dire qu’il triomphe du péché et du démon dont il foule aux pieds la puissance qu’il tient enchaînée. Le chrétien ne doit donc pas craindre Satan. Il est comme un chien attaché, qui ne peut mordre que ceux qui s’approchent imprudemment de lui.

    La lecture évangélique avec le récit de l’Ascension est tirée de saint Marc (XVI, 14-20), lequel, dans un unique tableau, recueille toute l’histoire des quarante jours passés par Jésus ressuscité avec ses Apôtres, et aussi l’histoire ultérieure de l’Église. Les disciples reçoivent la puissance d’opérer des miracles, pour confirmer la divinité de leur mission, et ils vont prêcher sur tous les points de la terre. Du haut du ciel, Jésus donne l’efficacité à leur parole, et ainsi l’Église, à l’image du Divin Maître dont elle continue l’œuvre bienfaisante, passe à travers le monde : pertransiit benefaciendo et sanando. À la fin de l’ Évangile, on éteint le cierge pascal : il était l’image du Christ ressuscité, « Lumière du monde », mais, après l’Ascension, les chrétiens ont mission de prolonger la présence  et l’action du Christ sur la terre.

    L’antienne de l’offertoire provient du psaume 46 : « Dieu monte au ciel au milieu de la jubilation des anges qui soufflent dans les trompettes. » Le jour de l’incarnation, ils annonçaient la gloire seulement au ciel : Gloria in excelsis Deo ; sur la terre, tandis que le Sauveur s’humiliait, le don le plus à propos était celui de la paix entre Dieu et les hommes : et in terra pax hominibus bonae voluntatis. Mais aujourd’hui qu’est accomplie la magnifique rédemption, la gloire du ciel se reflète aussi sur la terre. La barrière de division ayant été ôtée, des deux familles, angélique et humaine, il ne s’en fait plus qu’une : le Chef est glorieux au ciel et les membres travaillent dans le monde, ainsi l’Église milite ici-bas, mais, dans la personne de son Chef, elle a déjà commencé la vie glorieuse du Paradis.

    L’antienne pour la Communion est tirée du psaume 67 : « Chantez des hymnes au Seigneur qui, du côté de l’Orient, monte au plus haut des cieux. » Le plus haut des cieux signifie ici le trône même de la divinité, qu’aujourd’hui va occuper la sainte humanité de Jésus.

    Il s’élève du côté de l’Orient, parce que toutes les œuvres de Dieu sont resplendissantes, lumineuses, sans que l’Église ait jamais eu, comme les théosophes modernes, deux doctrines, l’une cachée, réservée aux initiés, et l’autre commune, pour le grand public : Dieu fait ses œuvres à la lumière du soleil. Le Christ meurt sur une colline, en présence de tout un peuple, au grand jour de la Parascève de Jérusalem ; Jésus ressuscite et se fait voir, non seulement aux Apôtres mais aux saintes Femmes et même à cinq cents personnes rassemblées. Aujourd’hui il monte au ciel, mais sur une colline, en présence de onze personnes au moins, sans compter la Bienheureuse Vierge et les membres de sa parenté.

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    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy 132, à Liège, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

  • Confinement sanitaire anti-covid : la jauge des 15 personnes pour les messes devrait prendre fin le 9 juin prochain

    st sacrement.jpgLa réunion du Comité de Concertation (Codeco) qui vient de se tenir aujourd'hui 11 mai 2021, a élargi les possibilités de réunion et d'organisation d'évènements publics en Belgique. Ainsi, à partir du 9 juin prochain : cultes, mariages et enterrements seront autorisés avec 100 personnes à l’intérieur durant l’office, et 200 personnes maximum à l’extérieur (avec le maintien des mesures de précaution). Les réceptions (mariages, enterrements) seront permises avec 50 personnes maximum. Encore faut-il que le seuil de 80 % de vaccination soit atteint dans le public en « comorbidité » et qu'on soit descendu sous un seuil maximal de 500 hospitalisations en soins intensifs. Moyennant quoi on rouvrira à peu près tous azimuts, avec protocoles. Il nous faudra donc patienter jusque-là et renoncer à l'organisation de célébrations au-delà de la jauge des 15 personnes lors des fêtes de l'Ascension, de la Pentecôte et de la Fête-Dieu.

    Au 1er juillet, à condition que 60 % de l’ensemble de la population ait reçu une première dose, et que le maximum de 500 patients en soins intensifs ne soit pas franchi, 200 personnes à l’intérieur et 400 personnes à l’extérieur seront autorisées pour les célébrations des offices, des mariages et enterrements.

    Enfin moyennant un taux de vaccination de 70 % en seconde dose des plus de 18 ans et moins de 500 personnes en soins intensifs, le 1er septembre marquera la fin de toutes les restrictions concernant les cultes, mariages et enterrements. Cette fois, il s’agira d’une obligation de réouverture et non plus d’une valeur indicative.

    Source : https://www.lesoir.be/371565/article/2021-05-11/voici-le-calendrier-du-deconfinement-partir-du-9-juin

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 09 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du 5e dimanche après Pâques :

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », propre de la messe «Vocem iucunditatis», Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), antienne mariale « Regina Caeli » (XIIe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/s_yllOKBPlg

    Cinquième Dimanche après Pâques

    Plus le départ du Christ approche, plus est grande la Jubilation de l’Alléluia (l’Église ne s’attache pas à un deuil sentimental du départ) :

    moines_psalmodiant-detail_jacobus_de_voragine-legenda_aurea-france13s-mh3027folio30v.jpgIntroït « vocem iucunditatis : « Que le cri de la joie résonne et que tous l’entendent : Alléluia ! Annoncez-le jusqu’aux extrémités de la terre : le Seigneur a racheté son peuple, Alléluia, Alléluia ». De nouveau, nous chantons le cantique de l’action de grâces pour la délivrance de l’exil. C’est le psaume 65, le canticum resurrectionis.

    L’Épître nous fait pénétrer dans la vie chrétienne pratique. Depuis le troisième dimanche, l’Église s’efforce de nous former à la vie rude. L’Apôtre saint Jacques qui, la semaine dernière, nous a donné tant de leçons substantielles et pratiques, se fait, aujourd’hui encore, notre prédicateur. Cet homme qui, à force de prier, avait des « durillons » aux genoux, est parfaitement qualifié pour être notre docteur en ce dimanche de prière. Il développe l’une des demandes de l’oraison. Il ne suffit pas d’écouter la parole de Dieu, il faut la pratiquer ; il faut mettre un frein à sa langue et se garder pur de ce monde.

    L’Alléluia est comme un écho de l’Épître. Nous devons être de petits soleils, des lumières, un reflet du Ressuscité qui se lève au-dessus de nous comme le Soleil de Pâques. Le second verset est une pièce magnifique : « je suis sorti de mon Père, et je suis venu dans le monde ; je quitte de nouveau le monde, et je vais à mon Père ». L’Église nous expose toute la vie du Seigneur dans ces quatre phrases brèves et majestueuses. Comme quatre colonnes, elles portent l’œuvre de la Rédemption. Mais, en chantant ces paroles, nous pouvons nous en faire l’application. Nous pouvons tous les jours les redire.

    A l’Évangile selon saint Jean, chapitre 16, le Seigneur nous donne sa parole sacrée que la prière faite en son nom sera exaucée. C’est vraiment, en ce dimanche de prière, le « joyeux message » sur lequel s’appuient les trois jours qui vont suivre. Ensuite, le Seigneur parle de l’éclat du temps messianique. L’ère messianique est le commencement, pour les enfants de Dieu, de deux grands bienfaits. Ils trouvent un cœur paternel qui leur est ouvert (la prière au nom de Jésus) et le Saint-Esprit exprime sans image, d’esprit à esprit, la vérité intérieure.

    La réalisation de ces bienfaits, nous la trouvons dans toute la vie liturgique cultuelle de l’Église. Le Christ, dans cet Évangile, a donné la plus belle définition de la liturgie : c’est la parole, la prière adressée au Père au nom de Jésus ; du point de vue de Dieu, c’est la manifestation sans voile de la vérité et la communication directe de la grâce par notre Père céleste à ses enfants.

    Les quatre magnifiques phrases de la bouche du Seigneur sont comme la conclusion et le résumé de sa vie avant son Ascension. Il veut, avant son départ, nous dire encore une fois : voilà quelle fut mon œuvre !

    A l’Offertoire, nous chantons encore le cantique pascal (Psaume.65). Dans la personne des néophytes, nous remercions le Seigneur de ce qu’il « a donné la vie à notre âme » et nous a délivrés des filets de Satan. A la Secrète, nous demandons que passant par les fêtes eucharistiques, nous puissions arriver à la gloire céleste » (par conséquent, que nous puissions suivre le Seigneur au ciel).

    L’antienne de la Communion (Psaume 95, 2) est, elle aussi, remplie de jubilation et de joie : enchantant ce psaume, les Hébreux escortaient l’Arche d’alliance pendant son entrée dans le Temple. Et nous, nous chantons l’entrée au Ciel du Christ et de tous ceux que l’Eucharistie réunira dans le même triomphe.

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    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy 132, à Liège, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw 

    Fête de l’Ascension 

    ascension af1ad6de8c70b94bd40c40569d43e246.jpg

    Mercredi 12 mai 2021

    18h00, messe de la vigile de la fête (latin, grégorien, missel de 1962) 

    Jeudi 13 mai 2021

    Messes du jour de la Fête

    08h30 (latin, missel de 1962), 10h00 (latin, chant grégorien et orgue, missel de 1962), 11h15 (français, grégorien, chants vernaculaires, orgue, missel de 1970)

     

    Messes dominicales, chaque week-end : 

    Samedi, 17h00, messe dominicale anticipée (français, missel de 1970), dimanche, 08h30 (latin, missel de 1962), 10h00 (latin, chant grégorien et orgue, missel de 1962), 11h15 (français, chants grégoriens, latins et vernaculaires, orgue (missel de 1970)

     Respect des conditions sanitaires préventives du covid19. Adresse de contact pour les célébrations (réservations) : sursumcorda@skynet.be