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  • Une initiative bienvenue de Monseigneur André-Joseph Léonard

    Ce 14 février 2014, Mgr André Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, a ordonné trois diacres pour la Fraternité des Saints Apôtres. Ce nouvel institut, inspiré par l’abbé Michel-Marie Zanotti-Sorkine, curé des Réformés à Marseille, a été reconnu par Mgr André Léonard le 6 avril 2013. À l’heure où la nouvelle évangélisation apparaît comme un besoin pressant, le primat de Belgique donne donc à son pays (et bientôt à la France ?) une communauté missionnaire nouvelle placée sous le patronage des apôtres qui convertirent les foules après le trépas et la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ.

    L’ordination diaconale a eu lieu en la basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg. Avec une vingtaine de prêtres et un concours nombreux de fidèles, Mgr André Léonard a ordonné diacres les trois premiers frères. Ceux-ci sont rattachés au diocèse de Malines-Bruxelles, avec leur charisme propre. Treize autres séminaristes suivent actuellement leur formation sacerdotale dans les séminaires de Namur et Louvain en vue de rejoindre la Fraternité des Saints Apôtres.

     

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    Référence ici : Ordinations diaconales pour la Fraternité des Saints Apôtres

    Après la reconnaissance canonique de la Fraternité Saint-Thomas Becket, accordée par Mgr Léonard en 1995, alors qu’il était évêque à Namur, voici donc aujourd’hui celle des Saints-Apôtres : pour sa re-christianisation, la Belgique a besoin de ce type de communautés nouvelles comme de pain.  

  • Euthanasie : L’enfant face au choix ?

    LLC.jpgLe  texte reproduit ci-dessous était destiné à « La Libre Belgique » qui, à ce jour, n’a pas donné signe de vie. Son auteur, Louis-Léon Christians, est docteur en droit et docteur en droit canonique. Professeur à la faculté de théologie de l’université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve), il dirige la chaire de droit des religions. L’auteur s’exprime ici à titre personnel :

    « A l’avant plan, un commun sentiment de révolte contre la douleur, et une solidarité avec les enfants en grande souffrance et leurs familles. Mais à l’arrière‐plan, on découvrira aisément un combat idéologique, dont les enfants eux-mêmes ne seront plus, pour certains, qu’un prétexte. Comment croire que le corps médical ait été jusqu’à présent impassible à la douleur d’enfants malades incurables en fin de vie? Qui pense réellement qu’une loi soit nécessaire pour changer l’engagement  des médecins dont l’éthique et la déontologie sont des balises bien plus dignes et bien plus constructives qu’une bureaucratie légale ?

    Qu’il faille poursuivre des abus éventuels, nul n’en doute. Faut-il pour cela tellement déconsidérer les capacités de l’humanisme médical? En réalité, là n’est pas l’enjeu. Evoquer la souffrance de l’enfant et sa mort, tend à devenir chaque jour davantage une simple rhétorique. Un pathos qui conduit à peu de frais à enfermer la position adverse dans le rôle de l’infâme.

    Au-delà de ce constat, nous souhaiterions évoquer un drame plus profond qui semble s’ouvrir. Il tient à un aveuglement facile et trompeur sur le concept de liberté et à un tri de plus en plus arbitraire entre les verdicts publics de vulnérabilité ou d’autonomie.

    On évoque la liberté dont l’enfant souffrant pourrait bénéficier et le choix qu’il pourrait faire de recevoir une dose létale. On souligne combien les enfants souffrants seraient plus matures que ceux qui, en bonne santé, n’ont d’autres soucis que de vivre paisiblement. Liberté et maturité, tel serait ce qu’apporte la loi à un enfant souffrant. Lui, qui, en pleine santé, ni n’est mature, ni libre, même dans le cadre de la Convention des Nations-Unies sur les droits de l’enfant.

     Mais la question est plus dure encore. On évoque le petit nombre d’enfants qui ont demandé la mort dans le cadre de la loi hollandaise. C’est oublier que la loi assure également une totale mutation symbolique, qui concerne nécessairement la généralité des enfants en fin de vie, et plus encore l’universalité des enfants qui pourraient se projeter dans un avenir de souffrance.

    Face à un choix « offert», une obligation est posée: celle de prendre une décision. Chaque enfant ne fera pas choix de la mort, mais chaque enfant sera confronté à ce choix. Jamais plus la vie ne sera acquise, malgré la souffrance ou son atténuement. Chaque jour deviendra hypothétique, suspendu à un acte de choix, à prendre ou ne pas prendre. Comment échanger encore un regard sans que la loi ne vienne rappeler qu’un «autre choix» est possible ? On a évoqué les enjeux économiques de telles décisions. L’avenir sera juge. Mais plus encore c’est la façon dont l’enfant va s’imaginer dans les yeux d’autrui qui va devenir une charge nouvelle de sa vie si difficile déjà. Il est mûr a-t-on proclamé. Il suffit d’un accord des parents. A-t-on oublié que le Parlement a adopté il y a peu une loi sur l’abus de vulnérabilité qui permet de «protéger» les victimes de déstabilisation psychologique, mêmes majeures ?A-t-on oublié la formule historique de Lacordaire: «Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit».

    Ni la réalité de la souffrance, ni la dignité médicale ne sauraient être transformées par une loi. En revanche, la vie morale de l’ensemble des enfants hospitalisés serait confrontée à une nouvelle obligation: celle de choisir, à chaque seconde.

    Le courage éthique du médecin n’est-il pas un choix plus honorable que de mettre à charge de chaque vie d’enfant le poids psychologique d’une «option» de vie ou de mort ?

    Louis-Léon Christians

    6 FEVRIER 2014 

    Rappelons qu’à la suite de Mgr Léonard, l’évêque de Liège recommande à ses diocésains un geste spirituel de protestation contre l’extension de la loi belge sur l’euthanasie aux mineurs d’âge  Le vote de cette extension est prévu le jeudi 13 février prochain à la chambre des députés fédéraux.

     Mgr Delville invite les fidèles à jeûner et prier ensemble à la cathédrale Saint-Paul le mardi 11 février à 18 heures.

    Signalons aussi qu’à cette intention, on peut également visiter à Liège ce jour-là le Saint-Sacrement exposé comme tous les mardis de 17h à 19h  à l’église du même nom (Bd d’Avroy, 132, face à la statue de Charlemagne).  Un prêtre y est aussi disponible à partir de 17h pour ceux qui souhaitent recevoir le sacrement de pénitence

     JPSC

  • Jeûne et prière contre la proposition de loi d'euthanasie des mineurs: le diocèse de Liège emboîte le pas à l'archevêché de Malines-Bruxelles

     

    media_xll_6392425.jpgDieu notre Père, c’est avec grande confiance que nous nous tournons vers Toi au moment où notre pays risque de se doter d’une législation élargissant, dans certaines conditions, la possibilité de l’euthanasie aux mineurs d’âge. Confrontés aux graves dérives qu’une telle loi peut entraîner dans son sillage, nous te supplions d’éclairer nos consciences et celles de tous nos concitoyens et de nos responsables politiques. Ne permets pas que, par une nouvelle transgression de l’interdit de faire mourir une personne innocente, une porte s’ouvre encore plus largement, que plus personne ne pourra refermer. Fortifie en nous et chez nos concitoyens cet amour, plein d’imagination et de tendresse, qui trouve d’autres solutions pour rencontrer la douleur rebelle et la profonde détresse de nos frères et sœurs souffrants, nous t’en prions, Seigneur.

     Voilà une intention de prière, rédigée par Mgr Léonard et ses auxiliaires, qui concerne les églises de l’(archi)diocèse de Malines Bruxelles. Mais, il n’est pas interdit aux autres de s’en inspirer.

    Bien plus: par la voix de son évêque, Mgr Delville, le diocèse de Liège informe qu'il a images (10).jpgdécidé de s'associer pleinement à l'ensemble de la démarche initiée par l'archevêché: outre un appel au jeûne, une veillée de prière sera organisée à la cathédrale Saint-Paul de Liège le mardi 11 février à 18 h. Chaque communauté est, en outre, invitée à organiser une prière à cette fin (proposition à télécharger sur le site de l’évêché) ou à insérer une intention de prière (idem, proposition à télécharger) à ce sujet dans la prière universelle des messes dominicales, les week-ends des 1,2 8 et 9 février

     

    Plus de détails ici, Euthanasie des mineurs : le diocèse de Liège priera et jeûnera le 11 février