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  • Liège : la Semaine Sainte et Pâques 2021 à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

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    27 mars, messe anticipée des Rameaux :

    →17h00 : bénédiction et distribution du buis, puis messe en français (missel de 1970)

    28 mars, dimanche des Rameaux :

    →08h30 : messe basse en latin (missel de 1962)

    →09h45 : bénédiction et distribution du buis. Chants grégoriens et orgue.

    →10h00 : messe chantée en latin (missel de 1962). Plain-chant et orgue : propre grégorien de la messe « Ne longe ». Psalmodie dialoguée de la Passion selon saint Matthieu.

    →11h15 : bénédiction et distribution du buis, puis messe en français (missel de 1970). Chants grégoriens, lecture de la Passion, orgue.

    29 mars, Lundi Saint :

    →10h00 à 12h00 : confessions pascales

    30 mars, Mardi Saint :

    →10h00 à 12h00 : confessions pascales

    →17h00 à 19h00 : confessions pascales (17h00-18h45), vêpres (17h00-17h30), adoration (17h-18h), chapelet (18h00-18h45), bénédiction du Saint-Sacrement à 18h45.

    31 mars, Mercredi Saint :

    →10h00 à 12h00 : confessions pascales

    1er avril, Jeudi Saint :

    →10h00 à 12h00 : confessions pascales.

    →20h00 : messe de la dernière Cène (missel de 1970). Chants grégoriens et orgue.

    A la fin de la messe, translation du Saint-Sacrement au reposoir et adoration (un quart d'heure).

    2 avril, Vendredi Saint :

    →10h00 à 12h00 : confessions pascales

    →15h00 : chemin de la croix + confessions pascales : méditation des 14 stations (conduite par l’abbé Claude Germeau). Chant du « Stabat Mater » (Jacopone da Todi, XIIIe s.).

    Confessions possibles après le chemin de la croix.

    3 avril, Samedi Saint :

    →10h00 à 12h00 : confessions pascales

    →20h, vigile pascale et messe de la Résurrection (missel de 1970) : rite de la lumière, liturgie de la parole, rite de l’eau, suivis de la messe (chants grégoriens, motets et orgue).

    4 avril, dimanche de Pâques :

    →08h30 : messe basse en latin (missel de 1962)

    →10h00 : messe du jour chantée en latin (missel de 1962) : orgue et plain-chant (propre grégorien de la messe « Resurrexi » et Kyriale « Lux et origo »),

    →11h15 : messe du jour en français (missel de 1970) : chants grégoriens (kyriale du temps pascal) et orgue

     

    Remarque importante

    Les personnes désireuses d’assister à tous ou partie des offices (précisez vos choix) doivent adresser une demande préalable à l’adresse électronique suivante : sursumcorda@skynet.be

    Une autorisation leur sera adressée par courriel en retour, dans la mesure des places disponibles compte tenu de la jauge sanitaire prescrite en raison de la pandémie du coronavirus. Cette autorisation est indispensable pour avoir accès à la célébration.

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 28 mars 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du « Dimanche des Rameaux »

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : bénédiction et distribution du buis bénit; propre de la messe «Domine ne longe»; psalmodie de la Passion selon saint Matthieu,  kyriale de la messe XVII (XIVe s.); credo III (XVIIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/h1yNkbsbZWw?t=275

     

    emission_radio_rameaux2.jpgLa fonction liturgique de ce dimanche est double : d’abord la bénédiction et la procession des rameaux en souvenir de l’entrée triomphale du Christ à Jérusalem (elle est attestée depuis le Ve siècle) suivie, pour ainsi dire en contraste, par la célébration d la Messe commémorant la Passion douloureuse du Seigneur.

    La cérémonie s’ouvre ex abrupto par l’antienne radieuse dédiée au Fils de David, suivie de deux petites antiennes reflétant l’accueil démonstratif des Juifs que va décrire aussitôt l’évangile selon saint Matthieu. Elle procède ensuite ici à une simple distribution du buis bénit au cours de laquelle se chante l’hymne célèbre « Gloria Laus » de l’évêque Théodulphe d’Orléans qui date du Xe siècle.

    La messe lui succède en contraste absolu : il n’y est plus question de triomphe mais de mort : c’est une note de supplication ardente, presqu’angoissée, qui va marquer toutes les mélodies, à commencer par l’introït « Dominus ne longe » du 8e mode, suivi du graduel « Tenuisti » et du trait « Deus, Deus meus » dont on peut entendre deux versets ornés. La psalmodie des douze autres est ici simplifiée pour faire place au chant de la Passion selon saint Matthieu, suivi du Credo.

    Vient ensuite le chant de l’offertoire « Improperium » du 8e mode : c’est la plainte du Seigneur en Croix sur la solitude dont il est entouré, sans personne pour partager sa souffrance et le consoler, dans personne pour le réconforter sinon avec du fiel et du vinaigre.

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    Beaucoup plus intérieure et silencieuse, mais non moins belle et expressive, est la Communion « Pater » qui est la prière toute d’abandon du Christ durant son agonie au jardin des oliviers. : le 8e mode, sans rien perdre de sa fermeté, sy fait tout contemplatif et émouvant.

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    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 21 mars 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du « Premier Dimanche de la Passion »

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe «Judica me Deus»; Kyriale de la messe XVII (XIVe s.); Credo III (XVIIe s.); Hymne « Vexilla Regis ».

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/mI_tiVAPtrM

    croix voilée 2038544396.jpgAujourd’hui commence la quinzaine d’immédiate préparation à la solennité pascale, qui, au IIIe siècle, comportait aussi le jeûne d’une douzaine de jours avant l’aurore de Pâques. Par la Croix voilée, l’Église rappelle, d’une manière plus accentuée, la mort rédemptrice du Christ.

    La messe de ce dimanche est toute dominée par le souvenir du sacrifice du Golgotha, et elle est parmi les plus riches de sentiment et les plus belles de l’antiphonaire romain.

    Dans l’introït, tiré du psaume 42, le Christ, contre la sentence de mort que trament contre lui ses ennemis, race prévaricatrice et pleine de fraude, le Christ en appelle au jugement du Père, afin qu’il leur en fasse rendre compte au jour de sa résurrection. C’est précisément le jour où se révèlent cette lumière et cette vérité dont parle ici le psalmiste.

    Dans la lecture de la lettre aux Hébreux (IX, 11-15), l’Apôtre Paul met en relief l’excellence du Nouveau Testament en comparaison de l’Ancien, et il en tire la preuve du caractère définitif et parfait du Sacrifice du Calvaire. En effet, tandis que dans l’ancienne Loi il fallait répéter incessamment les mêmes offrandes pour les transgressions du peuple, et que le grand prêtre lui-même avait coutume de pénétrer chaque année dans le Saint des Saints afin d’y offrir le sang de victimes sans raison, Jésus-Christ couvert de son propre sang, et à la tête de l’interminable cortège de l’humanité rachetée, expie une fois pour toutes le péché de la race entière d’Adam, et pénètre définitivement dans le sanctuaire céleste.

    Le répons est tiré des psaumes 142 et 17. C’est le Seigneur qui, à l’approche du jour de l’épreuve, a peur et supplie le Père de le soustraire au triomphe de l’impie. Il ne se décourage pas, il est même assuré déjà qu’au jour de Pâques Dieu le soustraira aux mains de ces hommes cruels et de leur alliée, la mort, pour l’exalter et lui soumettre ses meurtriers eux-mêmes.

    Le psaume in directum ou trait (Ps. 128) s’inspire du même ordre d’idées, mais il décrit avec une plus grande précision de détails la passion du Sauveur : « Combien de fois, depuis ma première jeunesse, Hérode et la Synagogue m’ont-ils combattu, mais ils n’ont pas réussi à me vaincre. Des laboureurs ont tracé leurs sillons sur mon dos, spécialement durant ma terrible flagellation à la colonne dressée dans l’atrium du prétoire de Pilate. Ils ont creusé profondément leurs sillons sur mon dos, mais le Seigneur est juste ; pour ses fins impénétrables, mais toujours magnifiques, Il permet que l’inique opprime l’innocent pour un temps ; mais au jour de son triomphe, à l’aurore pascale, il écrasera la tête des pécheurs. »

    Puis, un extrait de l’Evangile, selon saint Jean, au chapitre 8, témoigne du dévouement absolu de la Passion du Christ à la gloire du Père : c’est pourquoi celui-ci assurera la gloire de son Fils, dans la Résurrection et l’Ascension. Le chrétien qui imitera le Christ, le suivra dans la vie éternelle.

    Le verset de l’offertoire est tiré du psaume 118, qui exprime le désir et la complaisance du juste en suivant la voie des commandements de Dieu, même en face des menaces de ses adversaires. En outre, Jésus, qui est par excellence le Juste chanté par le psalmiste, insiste pour demander au Père de vivre (« ut vivam »), maintenant surtout que les Juifs sont décidés à le faire mourir. Toutefois l’objet de la prière du Sauveur n’est pas d’échapper à la mort temporelle, Lui qui, au contraire, est venu mourir pour nous ; mais il veut la vie de la résurrection, celle qu’au moyen de la grâce, et ensuite, de la gloire, Il devait précisément communiquer à son corps mystique.

    Le verset pour la communion est au contraire emprunté, avec quelques retouches, à saint Paul (I Cor., 11, 24-26), et il exprime fort bien comment le sacrifice eucharistique commémore la passion du Seigneur, dont le souvenir liturgique s’inaugure précisément aujourd’hui. C’est pour le même motif que saint Ambroise put dire que l’Église célèbre chaque jour les funérailles de Jésus, en tant que la vie chrétienne tout entière avec ses peines, ses austérités, ses sacrifices, ne fait que compléter et développer le drame unique du salut, inauguré jadis sur le Golgotha, accomplissant un seul sacrifice, celui de Jésus-Christ, qui centralise, sanctifie et consacre tous nos sacrifices.

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    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

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  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 14 mars 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du 4e dimanche de carême (« Laetare »)

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Laetare, Jerusalem »; Kyriale de la messe XVII (XIVe s.); Credo III (XVIIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://youtu.be/4wzNBFFOjsk

    Laetare.jpgA l’instar des églises byzantines qui, le IVe dimanche de Carême, célèbrent une fête en l’honneur du saint Bois de la Croix, la liturgie romaine dédie ce dimanche, appelé jadis in vigesima, à la célébration des gloires de l’étendard triomphal de la rédemption. Une partie considérable du Bois de la sainte Croix est gardée depuis le temps de sainte Hélène dans la basilique in aedibus sessoriis : d’où le choix de la station romaine de ce jour à la basilique romaine Sainte-Croix de Jérusalem.

    L’introït est tiré d’Isaïe (LXVI, 10-11), là où le Prophète, entrevoyant les destinées futures de l’Église, exhorte Jérusalem à se réjouir, et invite aussi à faire fête avec elle ceux qui furent jadis dans le deuil à cause d’elle, alors que le Seigneur veut l’inonder de consolation. Le psaume qui suit est le 121e, choisi en raison de la mention fréquente qui y est faite de Jérusalem.

    La lecture est prise de l’épître aux Galates (IV, 22-31). Il convient qu’en un jour de fête comme celui-ci, l’Église, devant l’étendard triomphal de la rédemption, proclame son propre affranchissement du péché, représenté par la Synagogue, et revendique cette noble liberté à laquelle le Christ l’appela du haut de sa Croix. Comme autrefois Ismaël persécuta le Fils de la promesse, ainsi le monde persécuta le Sauveur et le cloua sur un gibet. Mais le déicide, loin de nuire à la victime, en prépara le triomphe, tandis que les bourreaux, tout comme le fils d’Agar, sont sous le coup de la malédiction divine. La victoire des méchants n’est qu’éphémère et apparente : l’avenir est au Christ et à l’Église, à qui les âmes appartiennent.

    Le répons-graduel vient du psaume 121, et loue Jérusalem. La seule annonce du retour de l’exil de Babylone à la Cité sainte remplit de joie l’âme fidèle, qui se sent déjà délivrée des liens du corps et libre de prendre son vol vers le ciel.

    Le psaume du trait est le 124e, d’inspiration et de conception presque identique au 121e. La disposition chorographique de la capitale de la Judée devient le type et le symbole de l’âme qui se confie dans le Seigneur. Semblable à la colline de Sion qui est inébranlable, l’espérance en Dieu empêche la foi du juste de vaciller ; de même que les collines environnent Jérusalem, ainsi la grâce du Seigneur forme une muraille de bronze autour de son peuple, afin que ses ennemis ne l’attaquent pas.

    L’ extrait de l’évangile selon saint Jean qu’i s’en suit nous rappelle que la Pâque est proche : comme les Hébreux en marche vers la Terre promise  reçurent la manne, les chrétiens qui feront leur communion pascale recevront du Christ le vrai Pain de route, le viatique du Ciel.

    L’antienne de l’offertoire est tirée du psaume 134 : « Louez le Seigneur parce qu’il est bon ; chantez en son honneur, parce qu’il est doux. Il a fait ce qu’il a voulu au ciel et sur la terre. » Dieu est terriblement puissant, mais cette puissance infinie s’identifie en Lui avec un amour et une suavité infinies ; aussi ne devons-nous jamais séparer dans nos considérations un attribut de Dieu d’avec l’autre. Une justice infinie nous épouvante, mais quand cette justice est la bonté elle-même et la miséricorde, elle nous inspire le respect filial qui est un mélange harmonieux de sainte crainte et d’amour.

    Et, pour terminer, le psaume (121) de la communion recommence à chanter les gloires de la mystique cité de Dieu, la Jérusalem céleste. Elle s’élève sur la montagne de la foi, à l’égal d’une ville munie de tours ; ses artères communiquent entre elles moyennant le lien de la charité, par quoi les saints sont unis entre eux. A travers ses douze portes apostoliques, toutes les tribus du Seigneur entrent pour glorifier le nom de Dieu.

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  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 7 mars 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du 3e dimanche de carême

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe «Oculi mei »; Kyriale de la messe XVII (XIVe s.); Credo III (XVIIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/3YwRoC9EQZA

    La thématique de ce dimanche

    oculimeieinsiedeln.pngAux Ve et VIe siècles, ce dimanche était pour les catéchumènes un jour de « scrutin », c’est-à-dire de réunion préparatoire au baptême, au cours de laquelle se pratiquaient des exorcismes. Si les textes que nous lisons aujourd’hui ne sont plus ceux de l’ancienne messe de scrutin, ils ne manquent pas d’un certain rapport avec les exorcismes de notre baptême où s’est ouverte notre lutte contre Satan.

    La station romaine de ce dimanche se fait à Saint-Laurent-hors-les-Murs. Et presque tous les chants de la messe traditionnelle font allusion au martyr qui, par sa confiance en Dieu, triompha des Puissances du mal. Par le baptême, nous nous sommes engagés à mener un combat semblable contre le mal et à vivre en fils de lumière qui évitent de retomber sous l’emprise du démon.

    L’introït est emprunté au psaume 24 : « Mes yeux sont tournés vers le Seigneur, car c’est lui qui dégage mes pieds des lacets, alors que je suis pauvre, seul et sans aide. » : comme saint Laurent aux prises avec ses persécuteurs, l’âme captive du péché tend vers le Seigneur un regard suppliant et obtient un triomphe.

    Et c’est à dessein qu’aujourd’hui, dans l’Epître de saint Paul aux Éphésiens (V, 1-9), il est parlé de la lumière et de ses fruits, qui nous sont d’abord décrits sous leur aspect négatif, comme s’abstenir des instincts sensuels, des paroles inconvenantes, du culte de l’argent ; puis, sous leur aspect positif, in omni bonitate, iustitia et veritate.

    Le chant du Répons qui suit est tiré du psaume 9, et invoque l’aide de Dieu pour que, malgré l’apparent moment de triomphe remporté par le tyran sur le martyr, la victoire finale soit à Dieu. Bien plus, Laurent prédit déjà la gloire de ce jour, et voit les ennemis qui reculent, perdent toute force et disparaissent quand Dieu se montre.

    Puis vient la psalmodie du Trait, conclusion primitive de la seconde lecture qui précédait l’évangile : c’est le chant 122 du psautier de David. On y décrit les sentiments de l’âme qui, étreinte de toutes parts par les tribulations d’ici-bas, lève ses regards vers le ciel : ainsi ne perd-elle jamais de vue le Seigneur.

    Le passage de l’Evangile lu ce jour (Luc., XI, 14-28) ne pouvait être plus approprié à la circonstance. Cet « homme fort » qui sans cesse nous attaque et retient captives les âmes, c’est le démon. Mais il a trouvé son maître dans la personne du Sauveur : Jésus seul peut nous aider à ne pas retomber sous son pouvoir. Une femme du peuple prend alors  prétexte des paroles de Jésus pour louer sa Mère bénie : Jésus ne le lui défend point, mais, pour l’éducation de ce monde charnel, il relève le mérite et la grandeur d’une âme qui accueille spirituellement et garde dans son cœur le Verbe divin.

    L’antienne de l’Offertoire chante avec le psalmiste (ps. 18) les louanges de ce Verbe divin, règle éternelle de sainteté qui réjouit les cœurs et ne les opprime pas, puisque la grâce plie aussi la volonté à obéir, tout en la laissant libre pour agir. La parole de Dieu est douce comme le miel parfumé qui coule du rayon.

    L’antienne durant la communion est empruntée au psaume 83 : « Le passereau se trouve une maison, et la tourterelle un nid pour ses petits. Ma demeure est près de vos autels, ô mon Dieu. Bienheureux ceux qui habitent dans votre maison et vous louent sans cesse. »

    Ce sont là en particulier, les sentiments d’une âme religieuse qui habite sous le même toit que Jésus au saint Sacrement, et qui, nuit et jour, rivalise, par les cantiques de la sainte liturgie, avec les séraphins du ciel, pour louer la majesté de Dieu.

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    JPSC

  • Liège : L’architecte de l’église du Saint-Sacrement, Louis Schockert, lauréat d'un prix 2020 décerné dans la Classe des Arts de l’Académie Royale de Belgique

    En raison de la situation sanitaire, les séances publiques des Classes de l'Académie Royale au cours desquelles sont proclamés les prix, n'ont pu avoir lieu. L'Académie a toutefois souhaité mettre en avant les lauréats sur son site internet.

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    Dans la liste des prix pour la classe des arts, nous avons relevé le Prix Triennal de la Fondation Vanhove-Vonnêche: ce prix couronne un dossier présenté par un architecte ou un groupe d’architectes qui concerne un traitement de conservation-restauration terminé portant sur un monument situé en Région wallonne (y compris la Communauté germanophone) ou en Région de Bruxelles-Capitale.

    Le prix a été attribué cette année à M. Louis Schockert, « pour sa restauration de la ferme de Wahenge à Beauvechain dans le respect du patrimoine, après des études préalables judicieuses et mettant en œuvre des interventions pertinentes et modestes ».

    Né à Arlon, Louis Schockert a fait ses études à l’ISA Saint-Luc à Liège. Il a passé quatre annéesSchokertIMG_0502imagette31067.jpg à l’Atelier d’Architecture du Sart-Tilman, chez Claude Strebelle, avant de suivre, en parallèle à ses activités professionnelles et en tant qu’auditeur libre, les cours à l’École de Chaillot à Paris, ce qui renforce son intérêt pour le patrimoine. Il a créé ensuite le bureau d’architecture Atelier Nord. Ses activités portent principalement sur la restauration de monuments classés, comme par exemple : la chapelle Saint-Roch à Liège, la maison Guillaume eglise saint sacrement.jpg(art nouveau) à Arlon, la ferme de Wahenge, la « Vieille ferme » de Godinne, les châteaux de Haltinne, Vien, Sclassin…

    Last but not least, M. Schockert est aujourd’hui l’auteur du projet de restauration d’un monument emblématique de l’apogée (1780) de l’art néo-classique, situé au Boulevard d’Avroy à Liège : l’église du Saint-Sacrement  dont la phase substantielle de rénovation est sur le point de s’achever.

    JPSC

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 28 février 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du 2e dimanche de carême

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Reminiscere »; Kyriale de la messe XVII (XIVe s.); Credo III (XVIIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/v5fZcueXs1Y

    La thématique de ce dimanche

    transfiguration.jpgDans la marche d’Israël à travers le désert, la halte après de la montagne du Sinaï, où Dieu se révèle à Moïse et lui confie la Loi pour son peuple, est la plus importante. Dans la marche du Christ vers sa Passion, la Transfiguration sur la montagne (exprimée ici par un regard africain d'aujourdhui) marque aussi un tournant décisif : elle est une promesse de sa résurrection glorieuse. Dans la marche de l’Eglise vers son salut, le rappel de la Transfiguration nous annonce, comme aux apôtres, les apparitions du Christ ressuscité et son retour glorieux à la fin de ce monde. Pour nous y préparer, nous avons toujours le Décalogue, mais aussi la loi nouvelle du Sermon sur la Montagne, et surtout la présence lumineuse du Seigneur en personne. Cette messe reprend les principaux textes des offices des Quatre-Temps de cette semaine, spécialement de la veillée, qui, jadis, se célébrait dans la nuit du samedi au dimanche.

    Dans l’épitre de saint Paul aux Thessaloniciens, saint Paul nous rappelle les exigences de la vocation chrétienne à la sainteté, et d’abord la pureté, sans laquelle nous ne pouvons voir Dieu.

    Le graduel provient du psaume 24 : « Les angoisses de mon cœur se sont multipliées ; soustrayez-moi à mes afflictions. Voyez mes humiliations et mes peines, et pardonnez-moi mes fautes. »

    Le trait est emprunté au psaume 105, qui est un bel hymne d’action de grâces : « Qui racontera les prodiges du Seigneur, et qui publiera sa louange tout entière ? Bienheureux ceux qui gardent la justice, et qui, en toute circonstance, accomplissent ce qui est droit. Souvenez-vous de nous, Seigneur, en favorisant votre peuple ; visitez-nous par votre salut. »

    L’Evangile est extrait du chapitre 17 selon saint Matthieu, consacré au récit de la Transfiguration : « Moïse jeûna quarante jours, Elie également, Jésus lui-même accomplit un jeûne de cette durée. Par Moïse, c’est la Loi qui est représentée ; par Elie se sont les prophètes ; par le Seigneur, l’Evangile. C’est pourquoi, tous trois apparaissent sur la montagne où Jésus se montre à ses disciples, le visage et les vêtements resplendissant de gloire. Il apparait entre Moïse et Élie, comme si l’Évangile recevait le témoignage de la Loi et des prophètes » (St. Augustin).

    Cette messe présente, dans sa composition actuelle, trois ordres de pensées : un De profundis ému (depuis l’Introït jusqu’à l’oraison), une voix d’en haut qui appelle vers les hauteurs (Épître et Évangile) et une suite joyeuse (Offertoire et Communion).

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