Extrait de notre magazine trimestriel « Vérité et Espérance/Pâque Nouvelle », n° 94, printemps 2015:
Lu sur « Belgicatho » : Le 9 mars, le cdH liégeois recevait Corinne VANOOST et Gabriel RINGLET pour traiter des soins palliatifs et de l’euthanasie. En présence d’une centaine de personnes, et comme il fallait s’y attendre en l’absence d’un intervenant ayant un autre point de vue, les conférenciers, malgré une certaine prudence dans les propos, défendirent finalement l’euthanasie comme une bonne solution de fin de vie dans un certain nombre de cas. Madame VAN OOST exprima même l’idée que certains enfants devaient être respectés jusque dans cette extrémité : la loi belge d’extension de l’euthanasie aux mineurs est donc une bonne chose. Pour les personnes démentes, la question est un peu plus complexe et il faut encore approfondir la question. Monsieur l’abbé RINGLET est assez d’accord avec tout cela. Qui l’eut cru ?
L’abbé RINGLET commença par exposer la position des évêques de France (qui serait quasi identique à celle des évêques belges) qui tient en quatre points : renforcer les solidarités, développer les soins palliatifs, éviter l’acharnement thérapeutique et refuser de donner la mort. L’abbé est d’accord avec tout cela « à 95´% ». L’ennui, c’est que dans les 5% qui font la différence, il y a l’essentiel : lui accepte que la mort soit donnée. Sur le ton de la confidence, il dira qu’en privé certains évêques admettent que l’on puisse se trouver « devant un mur » qui justifie l’euthanasie. Tout se laisse dire et comme il n’y avait pas d’évêque dans l’assemblée…
Ne doutant de rien, l’abbé ira jusqu’à dire qu’en face d’impasses absolues, « en concordance avec l’Evangile (d’un libre penseur ?) et surtout avec les béatitudes », il doit accepter l’euthanasie.Rien de moins !
C’est l’abbé qui, avec son onctuosité coutumière, réserva pour l’assemblée le meilleur de lui-même. Il la gratifia d’un aphorisme sorti tout droit de sa morale romantique : « Une transgression fondamentale peut-être commise et ne pas la commettre serait une transgression plus grave encore ». Il accorda beaucoup d’attention aux rites de fin de vie : mettre une goutte de vin sur les lèvres du mourant, le caresser avec un parfum, lui murmurer une poésie à l’oreille. Mais d’une prière, de la dernière confession ou de la réception du saint viatique, pas un mot, bien entendu. Enfin, pour terminer en beauté, il exposa qu’il n’était pas possible de comprendre l’euthanasie si on n’avait pas compris la signification des dernières paroles du Christ à Gethsémani (sic) : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » On pouvait s’attendre à ce que ce cri soit celui de la personne euthanasiée, mais il n’en est rien. Par un renversement de la perspective, ces paroles sont celles de « l’euthanasieur » se sentant abandonné de Dieu quand il commet ce crime ! Cela, c’est vrai…
Commentaires
Dieu comprend que quelqu'un en très grande souffrance puisse demander la mort (l'euthanasie)
mais Il n'acceptera jamais que quelqu'un l'accorde.
Dieu seul est maître de la vie et de la mort.
Celui qui pratique l'euthanasie se prend pour Dieu, de plus il commet un crime et cela ne sera pas pardonné. ( vous savez qu'un meurtrier n'obtient jamais la vie éternelle. (1 Jn 15)
Cependant Dieu dit aussi "Je ne désire pas la mort du pécheur, mais qu'il change de conduite et qu'il vive."(Ez 33,11)
Prions donc pour ceux qui sont responsables de paroles fausses en ce qui concerne des sujets si graves.
Oui, effectivement, Dieu a beaucoup de compassion et comprend la souffrance, mieux que quiconque ! Mais, celui qui propage des "raisonnements" qui sont contraires à la Foi du Christ-Seigneur, et qui plus est, devrait répandre sa Bonne Parole, celui-ci n'aide pas la personne en souffrance mais plutôt, la précipite vers des solutions qui séparent l'homme de Dieu ! On reconnaît là, plutôt, l'oeuvre de Celui qui est homicide dès l'origine... Prions, souffrons pour ceux qui commettent de tels égarements, à la suite de Marie qui demandent que l'on prie et souffre pour ceux qui nous persécutent.
Et quant à ceux qui connaissent la Voie, la Vérité et la Vie, qu'ils témoignent par leurs prières et leurs actions que Seul, Dieu, est Maître de la Vie et de la mort, par leur fidélité inconditionnelle aux trois blancheurs (Eucharistie, Marie, Pape -> vision de saint Don Bosco)
Christ est ressuscité, vraiment ressuscité, Alléluia...