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Offices religieux - Page 93

  • Liège: Mgr Delville a célébré la solennité de la Fête-Dieu à l'église du Saint-Sacrement

     

    Une heureuse célébration 

    Ce samedi 1er juin, 13_05_11_18-27-10_DxO-border.jpgl’évêque nommé (il sera consacré le 14 juillet prochain) du diocèse de Liège a célébré, selon la forme extraordinaire du rite romain, la messe de la Fête-Dieu à l’église du Saint-Sacrement située Boulevard d'Avroy, au cœur de la cité ardente.

    De longue date déjà, il était convenu que l’abbé Jean-Pierre Delville célèbre la solennité qui marque, chaque année, la fête du Saint-Sacrement dans cette église dédiée au culte eucharistique. Heureuse coïncidence, c’est la veille de cette célébration que fut annoncé le choix du Professeur Delville comme prochain évêque de Liège.

    Comme l’an dernier, quelque cinq cents fidèles ont pris part à cette messe traditionnelle que le nouveau pasteur du diocèse célébra avec le concours des abbés Jean Schoonbroodt (diacre) et Claude Germeau (sous-diacre), responsables du culte dans ce sanctuaire.

    L’homélie de la messe fut prononcée par le chanoine Eric de Beukelaer, doyen de Liège (rive gauche). Celui-ci commenta la nouvelle du jour, ou plutôt de la veille, comme il le fit sur son blog informatique, ici : Nouvel Evêque de Liège – « Ce qui est né de la chair est chair. Ce qui est né de l’Esprit est esprit » (Jean 3,6).

    Revenant ensuite à l’objet de la fête, il en souligna l’un des sens, au départ du récit évangélique de la multiplication des pains « qui nous parle tout à la fois du don de Dieu et de partage humain. En effet, il aura fallu que quelqu’un offre ses 5 pains et deux poissons, pour que le Christ les multiplie et que la foule soit rassasiée. Comme quoi, il ne faut jamais séparer la dimension verticale de l’Eucharistie (le Christ se donne en nourriture) et sa dimension horizontale (l’Eucharistie invite au partage avec les plus démunis). Certains baptisés insistent sur le vertical. D’autres sur l’horizontal. Ces nuances sont humaines. A condition de ne pas oublier qu’il faut les deux dimensions… pour former une croix, symbole des Chrétiens ».

    La messe,chantée en grégorien, plain-chant, déchant et polyphonie ancienne, par la Schola Resupina de Vienne et le Chœur d’enfants de la Basilique de Basse Wavre, fut précédée par une après-midi d’adoration eucharistique animée par des groupes venus de tous horizons ( Communauté africaine de l’Agneau de Dieu, Mouvement eucharistique liégeois, Association Sursum Corda et Communauté de l’Emmanuel ).

    En leur ouvrant ses portes, l’église du Saint-Sacrement a fait sien, à sa manière, le souci fondamental, exprimé la veille par le futur évêque de Liège, de promouvoir le dialogue au sein de l’Eglise, au service de l’unique Parole de Vie  : Mgr Jean-Pierre Delville, 92ème évêque du diocèse de Liège.

  • 1er juin 2013: Fête-Dieu à l'église du Saint-Sacrement à Liège

    LA FÊTE-DIEU À LIÈGE

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    SAMEDI 1er JUIN 2013 À L’EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132

    MESSE SOLENNELLE À 18 HEURES

    célébrée selon le missel de 1962  par 

    L’ABBÉ JEAN-PIERRE DELVILLE

    Professeur à la Faculté de théologie de l’Université catholique de Louvain (U.C.L) 

    Homélie prononcée par le Chanoine ERIC de BEUKELAER

    Doyen de Liège (rive gauche) 

    Propre grégorien de la fête, plain-chant liégeois, diaphonies et polyphonies interprétées par: 

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    LA SCHOLA RESUPINA DE VIENNE

    Dir. Isabell Kösler  

    Copie de P1030238.jpg 

    LE CHŒUR D’ENFANTS DE LA BASILIQUE

    DE BASSE-WAVRE

    Dir. Charlotte Messiaen

    À L’ORGUE : PATRICK WILWERTH

    professeur au conservatoire de Verviers

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    PORTES OUVERTES LE 1er JUIN 

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    A L'EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège 

    SAMEDI 1er JUIN 2013

    DE 14h à 19h

    ADORATION EUCHARISTIQUE

     animée par 

    14:00 à 15:00 : la Communauté St. Christophe- groupe de prière « Agneau de Dieu »

    15:00 à 16:00 : le Mouvement Eucharistique Liégeois (MEL)

    16:00 à 16:30 : l’Association Sursum Corda

    16:30 à 17:30 : la Communauté de l'Emmanuel -prière adaptée aux enfants et familles 

    De 14:00 à 17:30 : possibilité de recevoir le sacrement de réconciliation chez un des confesseurs présents. 

    À 18:00 : Messe solennelle (missel de 1962) célébrée par l'abbé Jean-Pierre Delville. Homélie du doyen Eric de Beukelaer. Chorales d’adultes (Vienne) et d’enfants (Basse-Wavre)

      19 :00 : Clôture. Bénédiction solennelle avec l’ostensoir

     

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    Liège, église du Saint-Sacrement

     

    BENOÎT XVI : C’EST UNE ERREUR D’OPPOSER LA CELEBRATION ET L’ADORATION 

     Extrait de l'homélie papale pour la Fête-Dieu 2012: Santo_Padre_3.jpg« Une interprétation unilatérale du concile Vatican II a pénalisé le culte eucharistique et en particulier l’adoration du Saint-Sacrement,  en réduisant la pratique de l’Eucharistie au moment de la célébration. En effet, il a été très important de reconnaître le caractère central de la célébration, à laquelle le Seigneur convoque son peuple, où il le rassemble autour de la double table de la Parole et du Pain de vie, le nourrit et l’unit à lui dans l’offrande du Sacrifice. Cette mise en valeur de l’assemblée liturgique dans laquelle le Seigneur agit et réalise son mystère de communion, demeure naturellement valable, mais elle doit être resituée dans un juste équilibre.

     En effet, comme il arrive souvent, pour souligner un aspect on finit par en sacrifier un autre. Dans ce cas, l’accent mis sur la célébration de l’eucharistie s’est faite aux dépends de l’adoration, en tant qu’acte de foi et de prière adressée au Seigneur Jésus, réellement présent dans le Sacrement de l’autel. Ce déséquilibre a aussi eu des répercussions sur la vie spirituelle des fidèles. En effet, si l’on concentre tout le rapport avec Jésus Eucharistie dans le seul moment de la Sainte Messe, on risque de vider de sa présence le reste du temps et de l’espace essentiels. Et l’on perçoit ainsi moins le sens de la présence constante de Jésus au milieu de nous et avec nous, un présence concrète, proche, au milieu de nos maisons, comme « Cœur palpitant » de la ville, du pays, du territoire et de ses différentes expressions et activités. Le Sacrement de la Charité du Christ doit pénétrer toute la vie quotidienne.

    En réalité, c’est une erreur que d’opposer la célébration et l’adoration, comme si elles étaient concurrentes. C’est justement le contraire : le culte du Saint Sacrement constitue comme le « milieu » spirituel dans lequel la communauté peut célébrer l’Eucharistie bien et en vérité. C’est seulement lorsqu’elle est précédée, accompagnée et suivie de cette attitude intérieure de foi et d’adoration que l’action liturgique peut exprimer toute sa signification et sa valeur. La rencontre avec Jésus dans la Sainte Messe se réalise vraiment et pleinement lorsque la communauté est en mesure de reconnaître que, dans le Sacrement, il habite dans sa maison, nous attend, nous invite à sa table, et puis, après que l’assemblée s’est dispersée, il reste avec nous, par sa présence discrète et silencieuse, et il nous accompagne de son intercession, en continuant à recueillir nos sacrifices spirituels et à les offrir au Père. »

     

    BENOÎT XVI :

    JE PRIE AFIN QUE LE «PRINTEMPS EUCHARISTIQUE» SE REPANDE TOUJOURS DAVANTAGE DANS TOUTES LES PAROISSES, EN PARTICULIER EN BELGIQUE, LA PATRIE DE SAINTE JULIENNE »

     imagesCAVSYWZ4.jpg« Je voudrais vous présenter une figure féminine, peu connue,  à laquelle l’Eglise doit toutefois une grande reconnaissance, non seulement en raison de sa sainteté de vie, mais également parce qu’à travers sa grande ferveur, elle a contribué à l’institution de l’une des solennités liturgiques les plus importantes de l’année, celle du Corpus Domini. Il s’agit de sainte Julienne de Cornillon, également connue sous le nom de sainte Julienne de Liège. Nous possédons quelques informations sur sa vie, en particulier à travers une biographie, probablement écrite par un ecclésiastique qui lui était contemporain, dans laquelle sont recueillis divers témoignages de personnes qui eurent une connaissance directe de la sainte.

    Julienne naquit entre 1191 et 1192 près de Liège, en Belgique. Il est important de souligner ce lieu, car à cette époque, le diocèse de Liège était, pour ainsi dire, un véritable «cénacle» eucharistique. Avant Julienne, d’éminents théologiens y avaient illustré la valeur suprême du sacrement de l’Eucharistie et, toujours à Liège, il existait des groupes féminins généreusement consacrés au culte eucharistique et à la communion fervente. Guidées par des prêtres exemplaires, elles vivaient ensemble, se consacrant à la prière et aux œuvres de charité.

    Devenue orpheline à l’âge de 5 ans, Julienne, avec sa sœur Agnès, fut confiée aux soins des sœurs augustiniennes du couvent-léproserie du Mont-Cornillon. Elle fut éduquée surtout par une religieuse prénommée Sapience, qui suivit sa maturation spirituelle, jusqu’à ce que Julienne elle-même reçoive l’habit religieux et devienne elle aussi moniale augustinienne. Elle acquit une culture considérable, au point de lire les œuvres des Pères de l’Eglise en latin, en particulier saint Augustin, et saint Bernard. Outre sa vive intelligence, Julienne faisait preuve, dès le début, d’une propension particulière pour la contemplation; elle possédait un sens profond de la présence du Christ, dont elle faisait l’expérience en vivant de façon particulièrement intense le sacrement de l’Eucharistie et s’arrêtant souvent pour méditer sur les paroles de Jésus: «Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde» (Mt 28, 20).

    A l’âge de seize ans, elle eut une première vision, qui se répéta ensuite plusieurs fois dans ses adorations eucharistiques. La vision présentait la lune dans toute sa splendeur, dont le diamètre était traversé par une bande noire. Le Seigneur lui fit comprendre la signification de ce qui lui était apparu. La lune symbolisait la vie de l’Eglise sur terre, la ligne opaque représentait en revanche l’absence d’une fête liturgique, pour l’institution de laquelle il était demandé à Julienne de se prodiguer de façon efficace: c’est-à-dire une fête dans laquelle les croyants pouvaient adorer l’Eucharistie pour faire croître leur foi, avancer dans la pratique des vertus et réparer les offenses au Très Saint Sacrement.

    Pendant environ vingt ans, Julienne, qui entre-temps était devenue prieure du couvent, conserva le secret de cette révélation, qui avait rempli son cœur de joie. Puis elle se confia à deux ferventes adoratrices de l’Eucharistie, la bienheureuse Eve, qui menait une vie d’ermite, et Isabelle, qui l’avait rejointe dans le monastère du Mont-Cornillon. Les trois femmes établirent une sorte d’«alliance spirituelle», dans l’intention de glorifier le Très Saint Sacrement. Elles demandèrent également l’aide d’un prêtre très estimé, Jean de Lausanne, chanoine de l’église de Saint-Martin à Liège, le priant d’interpeller les théologiens et les ecclésiastiques au sujet de ce qui leur tenait à cœur. Les réponses furent positives et encourageantes.

    Ce qui arriva à Julienne de Cornillon se répète fréquemment dans la vie des saints: pour avoir la confirmation qu’une inspiration vient de Dieu, il faut toujours se plonger dans la prière, savoir attendre avec patience, chercher l’amitié et la confrontation avec d’autres bonnes âmes, et tout soumettre au jugement des pasteurs de l’Eglise. Ce fut précisément l’évêque de Liège, Robert de Thourotte, qui, après avoir hésité au début, accueillit la proposition de Julienne et de ses compagnes, et qui institua, pour la première fois, la solennité du Corpus Domini dans son diocèse. Plus tard, d’autres évêques l’imitèrent, établissant la même fête dans les territoires confiés à leurs soins pastoraux.

    Le Seigneur demande toutefois souvent aux saints de surmonter des épreuves, pour que leur foi soit accrue. Cela arriva également à Julienne, qui dut subir la dure opposition de certains membres du clergé et du supérieur même dont dépendait son monastère. Alors, de sa volonté, Julienne quitta le couvent de Mont-Cornillon avec quelques compagnes, et pendant dix ans, de 1248 à 1258, elle fut l’hôte de divers monastères de sœurs cisterciennes. Elle édifiait chacun par son humilité, elle ne faisait jamais de reproches ou de critiques à ses adversaires, mais elle continuait à diffuser avec zèle le culte eucharistique. Elle s’éteignit en 1258 à Fosses-La-Ville, en Belgique. Dans la cellule où elle gisait, le Très Saint-Sacrement fut exposé et, selon les termes de son biographe, Julienne mourut en contemplant avec un dernier élan d’amour Jésus Eucharistie, qu’elle avait toujours aimé, honoré et adoré.

    Jacques Pantaléon de Troyes, qui avait connu la sainte au cours de son ministère d’archidiacre à Liège, fut lui aussi conquis à la bonne cause de la fête du Corpus Domini. Ce fut précisément lui, devenu Pape sous le nom d’Urbain iv, qui institua en 1264 la solennité du Corpus Domini comme fête de précepte pour l’Eglise universelle, le jeudi suivant la Pentecôte. Dans la Bulle d’institution, intitulée Transiturus de hoc mundo (11 août 1264), le Pape Urbain réévoque avec discrétion également les expériences mystiques de Julienne, soutenant leur authenticité, et il écrit: «Bien que l’Eucharistie soit chaque jour solennellement célébrée, nous considérons juste que, au moins une fois par an, l’on en honore la mémoire de manière plus solennelle. En effet, les autres choses dont nous faisons mémoire, nous les saisissons avec l’esprit et avec l’intelligence, mais nous n’obtenons pas pour autant leur présence réelle. En revanche, dans cette commémoration sacramentelle du Christ, bien que sous une autre forme, Jésus Christ est présent avec nous dans sa propre substance. En effet, alors qu’il allait monter au ciel, il dit: “Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde” (Mt 28, 20)».

    Le Pape lui-même voulut donner l’exemple, en célébrant la solennité du Corpus Domini à Orvieto, la ville où il demeurait alors. C’est précisément sur son ordre que, dans la cathédrale de la ville l’on conservait — et l’on conserve encore — le célèbre corporal portant les traces du miracle eucharistique qui avait eu lieu l’année précédente, en 1263 à Bolsène. Un prêtre, alors qu’il consacrait le pain et le vin, avait été saisi de doutes profonds sur la présence réelle du Corps et du Sang du Christ dans le sacrement de l’Eucharistie. Miraculeusement quelques gouttes de sang commencèrent à jaillir de l’hostie consacrée, confirmant de cette manière ce que notre foi professe. Urbain IV demanda à l’un des plus grands théologiens de l’histoire, saint Thomas d’Aquin — qui a cette époque accompagnait le Pape et se trouvait à Orvieto —, de composer les textes de l’office liturgique de cette grande fête. Ces derniers, encore en usage aujourd’hui dans l’Eglise, sont des chefs-d’œuvre, dans lesquels se fondent la théologie et la poésie. Ce sont des textes qui font vibrer les cordes du cœur pour exprimer la louange et la gratitude au Très Saint Sacrement, alors que l’intelligence, pénétrant avec émerveillement dans le mystère, reconnaît dans l’Eucharistie la présence vivante et véritable de Jésus, de son Sacrifice d’amour qui nous réconcilie avec le Père, et nous donne le salut.

    Même si après la mort d'Urbain iv la célébration de la fête du Corpus Domini se limita à certaines régions de France, d'Allemagne, de Hongrie et d'Italie du nord, ce fut un autre Pape, Jean XXII, qui en 1317 lui redonna cours pour toute l'Eglise. Depuis lors, la fête connut un développement merveilleux, et elle est encore très appréciée du peuple chrétien.

    Je voudrais affirmer avec joie qu'il y a aujourd'hui dans l'Eglise un «printemps eucharistique»: combien de personnes demeurent en silence devant le Tabernacle, pour s'entretenir en une conversation d'amour avec Jésus! Il est réconfortant de savoir que beaucoup de groupes de jeunes ont redécouvert la beauté de prier en adoration devant le Très Saint Sacrement. Je pense par exemple à notre adoration eucharistique à Hyde Park, à Londres.

    Je prie afin que le «printemps eucharistique» se répande toujours davantage dans toutes les paroisses, en particulier en Belgique, la patrie de sainte Julienne »

    Benoît XVI : extrait de l’audience générale du 17 novembre 2010

  • Journée grégorienne à Liège le samedi 11 mai 2013

    PLAIN-CHANT SUR LIEGE

     Au cours de cette journée du 11 mai 2013, l’Ensemble « Psallentes ♀ », dir. Hendrik Vanden Abeele, professeur aux Conservatoires de Leuven, Rotterdam et La Haye, chercheur à l’Université de Leyde et les trente-cinq élèves de l’académie de chant grégorien à Liège, cycle 2012-2013, dir. Stéphan Junker, professeur au conservatoire de Verviers illustreront

     

    LES CHANTS  DE PÈLERINAGE AU TEMPS DES CATHÉDRALES

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    XIIe – XVe SIÈCLES

     

    en interprétant des mélodies grégoriennes, diaphoniques et polyphoniques extraites du Codex Calixtinus de Compostelle (XIIe s.), du Livre Vermeil de Montserrat (XIVe s.), de l’office et de la messe de saint Jacques le majeur (graduel et antiphonaire de l’abbaye de Solesmes) et de l’office liégeois primitif de la Fête-Dieu (Jean de Cornillon, 1246).

     

    Programme du concert

     

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    ( 16h, église des Bénédictines, Bd d’Avroy, 54)

    Académie de chant grégorien:

    Graduel « Constitues eos » et Communion « Ego vos elegi » extraits de la Messe de saint Jacques le Majeur (graduel de Solesmes)

    Hymne « Exultet caelum laudibus », Antienne ad magnificat « Assumpsit Jesus » et « Benedicamus Domino », extraits des Vêpres de saint Jacques le Majeur (graduel de Solesmes)

     Tropes du Kyrie « Pater cuncta »  et « Exultet caeli curia » du Benedicamus Domino, extraits du Codex Calixtinus (Compostelle)

    Canon « Laudemus Virginem », extrait du Livre Vermeil (Montserrat)

    Cantio de Noël « Dies est laetitiae », extrait du Magyar Gregorianum

    Patrick Wilwerth à l'orgue "Le Picard" (1737):

    oeuvres baroques 

    Ensemble féminin "Psallentes":

    Conduit "Nosta phalans" extrait du Codex Calixtinus 

    Antiennes « Sacramentum pietatis », « Misterii veritatem », « Qui semel », « Ore quidem » « Ore vero », Repons «  ad nutum » et Antienne « Jesu bone » de l’Office liégeois primitif de la Fête-Dieu, extraits du manuscrit de Tongres  NL-KB 70 E 4 (13e s.)

     Séquence « Laureata plebs fidelis », extraite de la messe liégeoise de la Fête-Dieu

     Conduit « Congaudeant catholici » extrait du Codex Calixtinus

     Programme des chants de la messe 

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    (18h, église du Saint-Sacrement, Bd d'Avroy, 132) 

    Académie de chant grégorien: 

    Kyriale de la Messe XII « Pater cuncta », Introït, Alleluia et Communion de la messe votive du « Corpus Christi »,  extraits du graduel de Solesmes et du Codex Calixtinus 

    Canon « Laudemus Virginem » extrait du Livre Vermeil (Montserrat) 

    Ensemble féminin « Psallentes »:

    Repons « Christi corpus » et « Panis vivens » extraits de l’office liégeois primitif de la Fête-Dieu  (manuscrit de Tongres) 

    Conduits «  In hac die laudes » et «  Annua gaudia » extraits du codex Calixtinus 

    Patrick Wilwerth: 

    à l’orgue Thomas du Saint-Sacrement 

    La messe sera célébrée, selon le missel de 1962, par Monsieur l'abbé Jean-Pierre Delville, professeur à la Faculté de Théologie de l'Université catholique de Louvain (U.C.L.)U.C.L.)U.C.L)

     Les acteurs musicaux de la journée 

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    imagesCARYE5VP.jpgFondé et dirigé par Hendrik Vanden Abeele, professeur aux conservatoires de Leuven, Rotterdam et La Haye, chercheur à l’Université de Leyde,  l’Ensemble vocal «  Psallentes » est voué à l’interprétation des chants liturgiques du  moyen âge.  Sa branche masculine travaille depuis longtemps la musique ancienne avec la Capilla Flamenca : ensemble ils ont publié de nombreux disques associant le plain-chant à la polyphonie franco-flamande de la fin du moyen âge à la renaissance. La branche féminine qui participe à cette journée grégorienne à Liège a vu le jour en 2007. Elle est composée de jeunes musiciennes professionnelles particulièrement remarquées lors du dernier festival international de Watou, en 2012. Le  Festival des Flandres l’a inscrite à son programme pour 2013.

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    775084727_2.jpgL’Académie de Chant grégorien fête cette année le dixième anniversaire de sa présence à Liège. Depuis 2003, elle y a accueilli plus de trois cents élèves dans les cycles de cours qu’elle organise chaque année dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy. À Bruxelles et à Louvain-la-Neuve, l’académie organise aussi des cycles de cours ouverts tant aux débutants qu’aux persévérants, ainsi que des week-ends consacrés à des formations thématiques de perfectionnement dont la direction est  confiée aux meilleurs spécialistes belges et étrangers. A Liège, les cours sont animés par Stéphan Junker, avec le concours de Gérald Messiaen. Stephan Junker est  licencié en philologie classique de l’Université de Liège et aussi diplômé du conservatoire de Bruxelles, où il fit partie de la classe de Jules Bastin. Il est titulaire d’une classe de chant au conservatoire de Verviers.

    imagesCAA3A3EX.jpgPatrick Wilwerth, organiste, compositeur, professeur d’orgue au conservatoire de Verviers et dans plusieurs académies de la région liégeoise, est diplômé des Conservatoires royaux de Liège et de Bruxelles où il fut l’élève et le disciple d’Hubert Schoonbroodt. Outre ses activités dans le domaine de l’orgue et de la composition, Patrick Wilwerth a fondé en 1994 le chœur de chambre "Praeludium" et a été nommé en 1993, directeur artistique du chœur universitaire de Liège.

     

    Entrée libre à toutes les manifestations. Renseignements : e-mail sursumcorda@skynet.be ou tél. 04.344.10.89