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quand une paroisse se met au chant grégorien (ici, Saint-Georges, de Lyon)…
Vocem jucunditatis annuntiate et audiatur alleluia : nuntiate usque ad extremum terrae : liberavit Dominus populum suum alleluia, alleluia. Ps. Jubilate Deo omnis terra. Psalmum dicite nomini ejus, date gloriam nomini ejus. Gloria Patri…
Avec des cris de joie, annoncez-le et qu’on l’entende, alleluia. Publiez jusqu’aux extrémités de la terre que le Seigneur a délivré son peuple. Ps. Acclamez Dieu, vous, toute la terre : célébrez la gloire de son nom, donnez de l’éclat à sa louange. Gloire au Père…
Au programme de l’Ensemble instrumental Darius: Vivaldi, Haendel, Piazzola
L’antienne mariale « Regina Caeli » pour conclure les chants de la messe
Pâques 2018 : comme chaque année les chrétiens proclament « Χριστός ἀνέστη, Surrexit Christus, le Christ est ressuscité » mais quel est le sens de cette profession de foi ? Dans son livre sur Jésus de Nazareth, Benoît XVI écrit : si dans la Résurrection du Christ, il ne s’était agi que du miracle d’un cadavre ressuscité cela ne nous intéresserait, en fin de compte, pas plus que la réanimation, grâce à l’habileté des médecins, de personnes cliniquement mortes. Pour le monde en général et pour notre existence, rien ne serait changé.
Et le pape aujourd’hui émérite poursuit : saint Paul nous dit dans sa première lettre aux Corinthiens que c’est seulement dans la mesure où nous la comprenons comme un événement universel, comme l’inauguration d’une nouvelle dimension de l’existence humaine, que nous sommes sur la voie d’une interprétation juste des témoignages sur la Résurrection telle qu’elle se présente dans le Nouveau Testament.
Benoît XVI interroge: cela peut-il être en opposition avec la science ? Est-ce que vraiment il ne peut exister que ce qui existait « depuis toujours » ? Est-ce que quelque chose d’inattendu, d’inimaginable, quelque chose de nouveau, ne peut pas exister ? Si Dieu existe, ne peut-il pas, lui, créer aussi une dimension nouvelle de la réalité humaine et de la réalité en général ? Et la création n’est-elle pas, au fond, en attente de cette ultime et plus haute « mutation », de ce saut décisif de qualité ? N’attend-elle pas l’unification du fini avec l’infini, l’unification entre l’homme et Dieu, le dépassement de la mort ?
Du point de vue de l’histoire, la Résurrection de Jésus, c’est la semence la plus petite mais elle porte en elle, comme le suggère l’image du grain de sénevé, les potentialités infinies de Dieu. Ainsi, la Résurrection est entrée dans le monde seulement à travers quelques apparitions mystérieuses aux élus. Et pourtant, elle était le début vraiment nouveau dont, en secret, tout le monde était en attente. Alleluia !
A l’église du Saint-Sacrement au Bd d’Avroy, 132 à Liège, de 19h à 20h30, l’abbé Claude Germeau animera de 19h00 à 20h30 une récollection de carême ouverte à tous sur le thème : « L’Eucharistie fait de nous des missionnaires » :