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A peine 14 nouveaux prêtres cette année en Belgique

 

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A peine 14 nouveaux prêtres cette année en Belgique

Selon "La Libre" (avec Belga)

1248130556_ID6623927_eglise2_H38NCF_0 (1).JPG « La Belgique compte cette année à peine quatorze nouveaux prêtres dont la moitié sont d'origine étrangère, selon un tour d'horizon réalisé par l'Agence Belga. L'évêché de Namur remporte la palme avec 7 ordinations suivi par l'archidiocèse de Malines-Bruxelles qui en totalise six. L'évêché de Gand ferme la marche avec une seule ordination. Aucune n'aura lieu dans les évêchés de Bruges, Hasselt, Anvers, Liège et Tournai. A Namur, trois des nouveaux prêtres sont Belges tandis que les autres viennent du Paraguay, du Brésil, d'Italie et du Bénin et cinq d'entre eux appartiennent, en outre, aux nouveaux mouvements religieux comme le Chemin Néocatéchuménal et la Fraternité de Tibériade.

Concernant l'archidiocèse de Malines-Bruxelles, trois des nouveaux prêtres sont d'origine belge tandis que les trois autres sont étrangers. Trois de ces nouveaux prêtres - dont deux étrangers - sont, par ailleurs, membres de la Fraternité des Saints Apôtres érigée le 7 avril 2013 par Mgr Léonard. Ils rejoindront ensuite deux paroisses bruxelloises.

Le manque de prêtres est toutefois de plus en plus criant en Belgique. Certains évêchés comme Malines-Bruxelles font appel depuis plusieurs années à des prêtres étrangers alors que d'autres y sont fermement opposés. Les prêtres d'origine étrangère ne connaissent en effet souvent pas les habitudes pastorales locales et les expériences avec des prêtres étrangers ne se sont pas toujours révélées heureuses.

Des fédérations de paroisses ont été érigées voici quelques années pour répondre au manque de vocations mais à l'heure actuelle toutes les fédérations ne disposent pas de leur propre prêtre. » (22.08.2014) 

Notre point de vue

Que ce soit en Belgique, en France ou  ailleurs, la situation de l’Europe aposà peine 14205.jpgtate est loin de refléter la réalité globale.

Ensuite, c’est souvent la mentalité des évêques de ces pays qui doit aussi changer , abandonner les a priori et les exclusives : combien de fois n’avons-nous pas entendu, un peu partout dans nos régions : non,  pas les Frères de  X car leur théologie ne me convient pas ; non, pas la Communauté Y, car elle est inassimilable dans mon presbyterium ; non, dans mon diocèse, pas de prêtres de ce pays dont la mentalité est « arriérée »; non, pas tel candidat à la prêtrise car son piétisme n’est pas conforme à l’esprit du concile etc.

Un peu moins d’idéologie, un peu plus d’ouverture pour faire l’unité dans la diversité : voilà ce qu’on attend d’un vrai pasteur. Posons-nous la question de savoir pourquoi cela marche dans le diocèse de Mgr Rey ou dans ceux qui recueillent les fruits de l’action de Mgr Léonard et pas ailleurs ?

Il faut vouloir et former des prêtres, comme dit le titre d’un livre déjà ancien du Père Manaranche, et abandonner les mentalités contraceptives qui, ouvertement ou non, estiment que la figure sacrale du prêtre célibataire, mis à part pour Dieu et éduqué dans un séminaire est dépassée ; que tôt ou tard, la fonction presbytérale  sera conférée à des membres élus par le Peuple de Dieu, dont « la base » pourvoira elle-même à ses besoins, en concluant: ne sommes-nous pas l’Eglise ?

V&E

 Vérité et Espérance/Pâque Nouvelle, n° 92, 3e trimestre 2014

 

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