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Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Page 214

  • Vos messes de Noël 2011

    LITURGIES DE NOËL 2011 

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    A L'EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d'Avroy 132 à Liège  

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    DIMANCHE 25 DECEMBRE 

    10 h  

    MESSE DU JOUR DE NOËL

    (missel de 1962)

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    procession à la crèche (st-sacrement)

    messe célébrée par l’abbé Jean Schoonbroodt 

    avec le concours de la Schola du Saint-Sacrement et de Patrick Wilwerth (orgue) 

     

    Propre grégorien de la messe « in die nativitatis »

    Kyriale IV « cunctipotens genitor Deus » (Xe s.) et Credo IV (XVe s.)

    Noëls traditionnels : « Puer nobis nascitur », « Adeste fideles » 

     

    11h 15 

    MESSE DU JOUR DE NOËL 

    (missel de 1970) 

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    messe célébrée par l’abbé Claude Germeau 

    avec le concours de la Schola du Saint-Sacrement et de Mutien-Omer Houziaux (orgue) 

     

    Chants grégoriens 

    Introït, Alleluia et Communion de la messe « in die Nativitatis »,

     Kyriale de la « messe des anges » 

    Noëls traditionnels 

    « Puer nobis nascitur », « Adeste fideles »

     

    MARDI 27 DECEMBRE 

    17h 

    Vêpres grégoriennes de Noël, suivies de l’adoration du Saint-Sacrement jusqu’à 19 h (chapelet à 18h) 

     

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    angelot du tabernacle (st-sacrement)

    Célébrants : abbés Jean Schoonbroodt et Claude Germeau

      

    A L'EGLISE SAINT LAMBERT

    Rue du Collège, 80 à Verviers 

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    SAMEDI 24 DECEMBRE 

    23h30  

    VEILLEE DE NOËL 

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    avec le concours de la Capella Verviensis et du Choeur grégorien de Saint-Lambert, P. MOULAN, alto solo, A.SCHÄFER, flûte et L. AUSSEMS, orgue 

     

    Polyphonies 

    Veni, veni, Emmanuel (anonyme, XIVe s.)

    Verbum Patris Hodie (anonyme, XIIe s.)

    Stille Nacht ( F.X. Grüber, XIXe s.)

     

    Alto solo et orgue

     Extrait du "Messie" de Haendel (XVIIIe s.)

     

    Flûte et orgue

    Oeuvres de J.J. Quantz (XVIIIe s.), D. Zipoli (XVIIIe s.) et F.W. Zachau (XVIIIe s.)  

    Plain chant

    Hymne « A solis ortus cardine »  

     

    24h00 

    PROCESSION A LA CRÈCHE 

    suivie de la 

    MESSE DE MINUIT

    (missel de 1962)  

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    messe célébrée par le P. Jos Vanderbruggen, o.praem. 

    avec le concours de la Capella Verviensis et du Choeur grégorien de Saint-Lambert, P. MOULAN, alto solo, A.SCHÄFER, flûte et L. AUSSEMS, orgue 

     

    Plain-chant de la messe de la nuit de Noël 

    Propre « ad primam missam in nocte »

     Kyriale IX “Cum jubilo” (XIIe s.), Credo I (XIe s.) 

    Polyphonie et motets anciens

    Puer natus in Bethleem ( M.. Praetorius, XVIe s.)

    Verbum Patris Hodie ( N. Lebègue, XVIIe s.)

    Angelorum Gloriae (anonyme, XIVe s.)

    Adeste fideles 

    Flûte et Orgue

    Œuvres de J. Pachelbel (XVIIIe s), L.- C. Daquin (XVIIIe s.)

    J.-F. Dandrieu (XVIIIe s.), F. Benda (XVIIIe s.)

     

    DIMANCHE 25 DECEMBRE

    11 h 

    MESSE DU JOUR DE NOËL 

    (missel de 1962)

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    messe célébrée selon le missel de 1962, par le P. Jos Vanderbruggen, o.praem.

    avec le concours de la Schola de Saint-Lambert, Patricia Moulan (alto solo), Albert Schäfer (flûte) et Léonard Aussems (orgue) 

     

    Propre grégorien de la messe « in die nativitatis »

    Kyriale IX « Cum jubilo » (XIIe s.), Credo I (XIe s.)

    Motets classiques et traditionnels

    Flûte et orgue 

     

    Pour vous rendre à l’église Saint-Lambert (train ou voiture).

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    Itinéraire : Prendre l’autoroute E 42 (A l’échangeur de Battice prendre la direction Verviers-Spa). Sortie n° 5 (Ensival).  Suivre ensuite les indications sur le plan (Rue d’Ensival, passer à gauche de la gare, au rond point descendre sur la gauche la rue Xhavée, place verte, dans le prolongement monter la rue Crapaurue, première à gauche et descendre la rue Ortmans.  Après un petit rond point, parking possible devant l’Institut Don Bosco (juste en face de vous dans la rue du Gymnase).  La chapelle Saint Lambert se trouve rue du Collège, 80 (à gauche après le rond point) presque en face de l’ancienne poste de Verviers

    Renseignements: tél. 04.344.10.89

  • Noël 2011 : Hodie Christus natus est

    MÉDITER NOËL AVEC LES PÈRES 

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    Voici un beau texte du pape saint Léon le Grand (440-461) : on y voit mis en relief plusieurs points importants pour notre instruction.

    Le saint pape commence par rappeler la transcendance de Dieu et le rien que nous sommes ; la foi, conditionnée par une humilité véritable ; la possibilité pourtant d’accéder à une certaine connaissance de l’œuvre divine, grâce à l’Evangile et aux prophètes.

    Il nous fait comprendre que la Sainte Ecriture développe son efficacité en nos cœurs par la voix de l’Eglise ; que, bien davantage qu’une assemblée festive, la liturgie est la réalité de la vie du Christ rendue présente aux fidèles, d’année en année, au cours des siècles. « Que n’étais-je là avec mes Francs ! » s’écriait Charlemagne : eh bien, vous y êtes.

    Il établit l’autorité des pasteurs sur cette fonction liturgique qui les fait actualiser, réellement, pour les fidèles, la vie du Christ. Cette actualisation ne peut se réaliser que par leur fidélité à transmettre, en effaçant leur moi, les paroles proférées de la part de Dieu, qu’ils ont reçues de bouche à cœur, par tradition apostolique. Insertion légitime dans la lignée apostolique et fidélité au dépôt de la foi : toutes deux indispensables à l’aujourd’hui du Christ.

    On peut comprendre dès lors que le chrétien soit un alter Christus : oui, nous sommes un ‘autre Christ’ : le Saint-Esprit, qui transcende le temps, opère pour nous maintenant, par l’Eglise, ce qu’il a opéré autrefois, par Marie.

    D’où le besoin où nous sommes de ne pas nous séparer de la volonté de Dieu. Nulle paix pour nous sans cela. Qui n’aime pas ce que Dieu aime, et cherche à se complaire autrement, est en porte-à-faux par rapport à son être Christ, et se coupe par le fait même de tout accès à la paix.

    C’est le mystère liturgique évoqué plus haut qui nous permet donc d’adorer bien réellement comme Enfant dans l’humilité de la crèche celui qui siège maintenant dans la gloire à la droite du Père.

    Inséparable de sa nature humaine, visible, est sa nature divine, invisible, mais immuable évidemment.

    L’Ecriture, dans l’un et l’autre Testament en fait foi, clairement ; à condition de ne pas la lire en s’abandonnant aux conjectures chimériques dont on se persuade ! Le peuple élu lui-même en est tombé dans l’aveuglement, au point de ne pas reconnaître ce qu’il proclame lui-même en relisant les textes sacrés.

    C’est donc aussi aux nations, dont nous sommes, qu’a été révélé par la grâce miséricordieuse de Dieu le mystère de l’Incarnation. Le Fils de Dieu par nature a fait de nous des fils de Dieu par adoption : c’est en faisant comme lui la volonté du Père, c’est en l’imitant en toute chose que nous aurons part avec lui à son héritage.

    J.-B. T 

    Sermon de saint Léon, Pape

    Sermon 29

    Sur la Nativité du Seigneur 9

     

    Chapitre 1

     

    La grandeur de l’œuvre divine, mes bien-aimés,

    dépasse bien évidemment et surpasse de beaucoup

    la capacité de l’éloquence humaine :

    et la difficulté d’en parler

    provient justement d’où procède la raison de ne pas se taire.

     Car dans le Christ Jésus, Fils de Dieu,

    ce n’est pas seulement à l’essence divine,

    mais aussi à la nature humaine,

    que se rapporte ce qui a été dit par le prophète :

    Sa génération, qui en fera le récit (Is 53, 8) ? 

    En effet,

    que l’une et l’autre substance se soient réunies en une seule personne,

    à moins que la foi ne le croie,

    la parole ne l’explique pas. 

    Et voilà pourquoi jamais matière ne manque à la louange,

    car jamais n’y suffit l’abondance de celui qui loue.

      

    Réjouissons-nous donc de n’être pas à la hauteur

    d’exposer un si grand mystère de miséricorde ;

    et tandis que nous ne sommes pas en mesure

    d’expliquer la profondeur de notre salut,

    sentons qu’il est bon pour nous d’être dépassés.

     

    Personne en effet n’approche plus de la connaissance de la vérité,

    que celui qui comprend

    que dans les choses divines,

    supposé même qu’il fasse beaucoup de progrès,

    il lui reste toujours de quoi chercher.

     

    En effet,

    celui qui prétend être parvenu à ce à quoi il tend

    ne trouve pas ce qu’il cherche,

    mais échoue dans sa recherche.

     

    Or, pour que nous ne soyons pas troublés

    par les limites de notre insuffisance,

    les paroles de l’Evangile et des prophètes viennent à notre secours.

    Par elles, nous sommes enflammés et instruits

     de telle sorte que, quant à nous, la nativité du Seigneur,

    en laquelle le Verbe s’est fait chair (Jn I, 14),

    il ne nous semble pas tant la remémorer comme passée,

    que la contempler comme présente.

     

    En effet,

    ce que l’Ange a annoncé aux bergers

    qui veillaient à la garde de leurs troupeaux,

    nous aussi avons été comblés de l’entendre.

    Et voilà pourquoi nous sommes à la tête des ouailles du Seigneur :

    c’est que les paroles proférées de la part de Dieu,

    nous les conservons dans l’oreille du cœur,

    comme on le dit encore en la fête d’aujourd’hui :

    Je vous annonce en bonne nouvelle une grande joie,

    qui sera pour tout le peuple :

    aujourd’hui vous est né un Sauveur,

    qui est le Christ Seigneur,

    dans la cité de David (Lc 2, 10).

     

     En couronnement de cette annonce

    vient se joindre l’allégresse d’anges innombrables,

    afin qu’en soit plus excellent

    un témoignage appuyé de la multitude de l’armée céleste.

    D’une seule voix, ils disaient en l’honneur de Dieu :

    Gloire à Dieu dans les hauteurs,

    et sur terre, paix aux hommes de bonne volonté (Lc 2, 14).

     

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    C’est donc une gloire de Dieu

    que la petite enfance du Christ nouveau-né d’une mère vierge ;

    et la restauration du genre humain

    est à juste titre ramenée à la louange de son auteur.

    Car l’ange Gabriel lui-même,

    envoyé par Dieu,

    avait aussi dit à la bienheureuse Marie :

    L’Esprit saint viendra sur vous,

    et la puissance du Très-Haut

    vous prendra sous son ombre :

    et c’est pourquoi aussi,

    l’Être saint qui naîtra de vous

    sera appelé Fils de Dieu (Lc 1, 35).

      

    Or la paix accordée sur terre

    est celle qui produit des hommes de bonne volonté.

    En effet, cet Esprit,

    par l’opération duquel le Christ

    naît des entrailles de sa Mère immaculée,

    c’est par lui

    que le chrétien renaît du sein de la sainte Eglise.

    Pour ce dernier, la vraie paix,

    c’est de ne pas se séparer de la volonté de Dieu,

    et de ne se complaire qu’en les seules choses que Dieu aime.

     

     

    Chapitre 2

     

    Célébrant donc, mes bien-aimés,

    l’anniversaire de la naissance du Seigneur

    ― jour d’élection entre tous les jours des temps passés ―,

    bien que soit révolu le déroulement des actions corporelles,

    tel qu’il avait été disposé d’avance dans le dessein de Dieu,

    et bien que toute l’humilité du Rédempteur

    ait été transportée dans la gloire de la majesté du Père,

    afin qu’au nom de Jésus

    tout genou fléchisse,

    au ciel, sur terre et aux enfers,

    et que toute langue proclame

    que le Seigneur Jésus

    est dans la gloire de Dieu le Père (Phil 2, 10, 11),

    nous ne cessons pourtant pas d’adorer l’Enfant même

    de la Vierge qui nous apporte le salut.

    Et cette indissoluble unité du Verbe et de la chair,

    ce n’est pas moins au creux de la crèche

    que nous la recevons,

    que siégeant sur le trône de la souveraineté du Père.  

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    Immuable en effet est la Divinité :

    quoiqu’elle retînt à l’intérieur de soi-même son éclat et sa puissance,

    ce n’est pas pour autant toutefois qu’elle ne fut pas présente

    dans ce nouveau-né,

    sous prétexte qu’elle ne paraissait pas au regard humain.

     

    Ainsi,

    par ses origines singulières d’homme véritable,

    on allait le reconnaître né,

    celui qui était le Seigneur et le fils du roi David.

    C’est lui qui chante en effet dans une inspiration prophétique :

    Le Seigneur a dit à mon Seigneur :

    Siège à ma droite (Ps 109, 1).

    Par ce témoignage,

    ainsi que le rapporte l’Evangile,

    a été réfutée l’impiété des Juifs.

     

    En effet,

     

    Jésus demandant aux Juifs

    de qui ils disaient que le Christ était le fils,

    ils avaient répondu :

    de David.

    Le Seigneur, leur reprochant aussitôt leur aveuglement, dit :

    Comment donc David, mû par l’Esprit, l’appelle-t-il Seigneur,

    quand il dit :Le Seigneur a dit à mon Seigneur :

    Siège à ma droite (Mt 22, 43) ?

     

    Vous vous êtes coupé la voie d’intelligence, ô Juifs,

    et tandis que vous ne considérez que la seule nature de la chair,

    vous vous êtes privés de toute lumière de vérité.

     

    En effet,

     

    attendant le fils de David de sa seule souche corporelle,

    selon les conjectures chimériques dont vous êtes persuadés,

    tandis que vous avez mis votre espoir en un homme sans plus,

    vous avez rejeté Dieu, Fils de Dieu.

    Ainsi,

    ce qu’il nous est glorieux, à nous, de proclamer,

    pour vous,

    cela ne peut vous servir de rien.

     

    Car nous aussi,

    quand on nous demande de qui le Christ est le fils,

    nous proclamons par la voix de l’Apôtre

    qu’il est né de la race de David selon la chair (Rom 1, 2).

    Aussi sommes-nous instruits à son sujet

    au début de la prédication de l’Evangile,

    quand nous lisons :

    Livre de la généralogie de Jesus-Christ,

    fils de David (Mt 1, 1). 

     

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    Mais voici pourquoi nous nous démarquons de votre impiété :

    c’est que celui que nous savons né homme,

    de la postérité de David,

    celui-là,

    selon que le Verbe s’est fait chair (Jn I, 14),

    nous le croyons Dieu coéternel à Dieu le Père.

    Ainsi donc,

    si tu étais à la hauteur, ô Israël, de la dignité de ton nom,

    et si tu parcourais les révélations des prophètes

    d’un cœur sans aveuglement,

    Isaïe te découvrirait la vérité de l’Evangile,

    et ce n’est pas sourd que tu l’entendrais dire

    par inspiration divine :

    Voici qu’une vierge concevra,

    et mettra au monde un fils,

    et il sera nommé Emmanuel,

    ce qui veut dire Dieu-avec-nous (Is 7, 14 ; Mt 1, 23).

     

    Et si tu ne le voyais pas dans la si grande précision du nom sacré,

    du moins aurais-tu appris à le connaître dans la parole de David,

    pour ne pas nier,

    contre le témoignage du Nouveau Testament et de l’Ancien,

    Jésus-Christ, fils de David,

    que tu ne reconnais pas pour Seigneur de David.

     

    Chapitre 3

     

    Voilà pourquoi, mes bien-aimés,

    vu que,

    par la grâce ineffable de Dieu,

    l’Eglise des fidèles des nations a obtenu

    ce que la Synagogue des Juifs

    jugeant d’après la chair 

    n’a pas mérité,

    selon ce que dit David :

    Le Seigneur a fait connaître son salut :

    en présence des nations,

    il a révélé sa justice. (Ps 92, 2) ;

    et selon ce que prêche Isaïe :

    Le peuple qui était assis dans les ténèbres

    a vu une grande lumière ;

    sur ceux qui habitaient

    dans la région de l’ombre de la mort,

    une lumière s’est levée, pour eux (Is 9, 2) ;

     

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    et encore :

    Les nations qui ne vous connaissaient pas

    vous invoqueront,

    et les peuples qui vous ignoraient

    se réfugieront auprès de vous (Is. 55, 5) :

             tressaillons d’allégresse au jour de notre salut, et,

    élevés par la Nouvelle Alliance à partager le sort

    de celui à qui le Père dit par le prophète :

    Tu es mon Fils,

    moi, aujourd’hui, je t’ai engendré.

    Demande-moi,

    et je te donnerai les nations pour héritage,

    et pour domaine les confins de la terre (Ps 2, 7),

    glorifions-nous de la miséricorde de celui qui nous prend en adoption.

    Car,

    comme le dit l’Apôtre :

    Vous n’avez pas reçu un esprit d’esclaves

    pour retourner à la crainte,

    mais vous avez reçu un esprit de fils d’adotion,

    dans lequel nous crions : Abba, Père ! (Rom 8, 15).

     

    Il est juste en effet, et convenable,

    que la volonté du Père

    qui fait un legs

    soit accomplie par ses fils d’adoption ;

    et, selon ce que dit l’Apôtre :

    Si nous souffrons avec lui,

    avec lui aussi nous serons glorifiés (Ibid. 17),

    que partagent l’humilité du Christ,

    ceux qui vont partager l’héritage de sa gloire (cf. Rom 8, 3).

     

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    Que le Seigneur soit honoré en sa petite enfance,

    et qu’on ne tienne pas pour injure à sa Divinité

    sa naissance et sa croissance corporelles :

    car à sa nature immuable,

    notre nature n’ajoute, ni ne retire rien.

    Mais celui qui

    dans une condition semblable à la chair de péché

    a daigné partager la forme humaine

    demeure égal au Père

    dans l’unité de la Divinité.

    C’est avec lui,

    et avec le Saint-Esprit,

    qu’il vit et règne pour les siècles des siècles. Amen.

     

    (Traduction par nos soins)

  • Un nouveau cycle de cours de chant grégorien à Liège

    ACADEMIE DE CHANT GREGORIEN

    cours de chant grégorien à liège

    cycle 2011-2012 

    Douze leçons, un séminaire, une journée festive de clôture 

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    à partir du samedi 12 novembre 2011 à 15 heures

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    à l’église du Saint-Sacrement,Boulevard d’Avroy, 132 

    Programme

    « Les quatre saisons du plain-chant » : les plus belles mélodies grégoriennes et diaphoniques au fil du temps liturgique : l’avent et noël, la septuagésime et le carême, pâques, la pentecôte et les dimanches per annum

    Calendrier

    ● Les samedis 12 et 26 novembre 2011, 10 décembre 2011, 14 et 28 janvier 2012, 11 février 2012, 3, 17 et 31 mars 2012, 28 avril 2012, 5 mai 2012, de 15h à 17h30 ● Le jeudi 10 mai 2012, de 19h30 à 21h30 : répétition générale  ● Le samedi 12 mai 2012, de 16h à 18h : concert et messe de clôture

    En options supplémentaires et facultatives :

    ● travail individualisé de la voix et initiation à la pratique liturgique du chant grégorien :4 heures à fixer avec les professeurs

    ●  inscrire des jeunes (de 8 à 16 ans) à l’académie des juniors (10 inscrits minimum) : 5 leçons de 2 heures à fixer avec les professeurs

    Enseignants

    Junker Stephan.jpgStephan JUNKER (professeur au conservatoire de Verviers) : direction et chant d’ensemble, solfège grégorien, technique vocale ● Gérald MESSIAEN (chœur grégorien de Louvain) : initiation pratique à la sémiologie et histoire du grégorien ● Erna VERLINDEN (professeur de l’Académie à Bruxelles) : académie des juniors (sous réserve)

    Le grégorien : pour qui, pourquoi ?

    Le chant grégorien, outre sa principale fonction de servir la liturgie, occupe une place primordiale dans l’histoire et le patrimoine musical de l’Occident. Or, il n’existe en Wallonie et à Bruxelles, aucune école ou académie où il soit enseigné. L’Académie de Chant Grégorien a été créée pour combler cette lacune

    Participation aux cours

    ● les cours sont ouverts à tous, sans pré-requis, même si une expérience musicale est naturellement la bienvenue

    ● il faut remplir le formulaire d’inscription, payer un acompte (20 €) avant le premier cours (12 novembre 2011) et le solde avant le troisième cours (10 décembre 2011)

    ● un problème financier ne doit jamais constituer un empêchement à l’inscription (les demandes de réduction pour motif social sont traitées confidentiellement)

    Participation aux frais

    ● 33 ans et plus                                                                              105 €

    ● moins de 33 ans                                                                            75 €

    ● réduction si vous avez déjà participé aux cours                                  -15 €

    ● supplément pour inscription à un travail individuel (4x1h)                       20 €

    ● inscription des 8-16 ans à l’académie des juniors (5x2h)                        50 €

    Sont inclus dans le prix d’inscription : l’indemnisation des professeurs, le dossier documentaire, les partitions à étudier, l’abonnement à la revue « canticum novum » (jusque fin 2012), les boissons et collations pendant les pauses inter-cours.

     

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    Renseignements et inscriptions

    ● S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège. Tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence, tél portable 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye). E-mail : jpschyns@skynet.be

    ● Informations générales et inscriptions en ligne sur le site de l’académie : http://www.gregorien.be/