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Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Page 136

  • L'islam est fragile


    verité et esperance n° 97406.jpgAnnie Laurent : L’Islam est fragile 

    Sur le site « Aleteia », Annie Laurent répond aux questions de Sylvain Dorient. Elle décrit l’islam contemporain comme une religion en proie à une crise profonde, qui pourrait remettre en cause jusqu’à son existence (2 décembre 2015)

     

     

    Annie-LAURENT-ecrivain.jpg« Aleteia : L’islam est actuellement associé à une série d’événements désastreux : terrorisme, disparition des chrétiens d’Orient, etc. Comment l’expliquez-vous ?

    Annie Laurent : L’islam connaît en ce moment une profonde remise en cause. Les musulmans ont accès à Internet partout dans le monde, même en Arabie saoudite ; ils voient d’autres formes de pensées, d’autres façons d’appréhender la religion. Une partie d’entre eux vivent dans des pays dont les racines sont chrétiennes, et cela se traduit naturellement par des interrogations sur leurs propres racines. Certains notamment sont agacés par la prétention de l’islam à régir leur vie avec des règles arbitraires. Chaque année, au Maroc, des jeunes gens mangent dans des squares en plein ramadan, bravant l’interdit religieux. Ils sont d’ailleurs régulièrement arrêtés par la police.

    Pourtant, dans de nombreux pays, comme l’Irak, l’Arabie saoudite ou le Pakistan, l’islam se fait-il plus rigoureux, et volontiers violent. Le voyez-vous vraiment comme en déclin ?

    La violence est un signe de faiblesse ! Je ne dis pas que l’islam va s’effondrer demain, mais qu’il va s’effondrer, inexorablement, et que cela occasionnera de grandes souffrances pour les musulmans et pour ceux qui vivent à leur contact. Cela prendra des décennies, et se traduira par des chocs terribles ! L’une des forces de l’islam, c’est qu’il prend en charge tout l’être humain. C’est une religion très encadrée, dans laquelle la conscience n’est pas interpellée. Chaque personne qui sortira de ce cadre connaîtra une profonde crise existentielle.

    Ne pourrait-on pas imaginer un « Concile Vatican II de l’islam » ?

    2884344459.jpgPlusieurs choses s’y opposent. Il manque d’abord à l’islam une structure faisant autorité sur l’ensemble des musulmans. Depuis la fin du Califat en 1924, il n’y a plus de Commandeur des croyants. Mais plus fondamentalement, la nature même du Coran fait obstacle à son évolution. Il s’agit d’un texte qui vient de Dieu Lui-même qui est incréé ! Dieu dit qu’Il a donné un Coran en arabe, qui est la copie d’un livre gardé auprès de Dieu. Personne n’a le droit d’y toucher. Or, ce texte immuable contient des commandements incompatibles avec la paix et la liberté.

    Pourtant, certains intellectuels musulmans osent interroger leur foi…

    Il y a une émulsion intéressante du côté de ce qu’on appelle « les nouveaux penseurs de l’islam ». Je
     pense à Abdelmajid Charfi, auteur de L’islam entre message et Histoire. Un autre tunisien, Mohammed Charfi, tenait une chaire sous Ben Ali, il a écrit Islam et liberté. Mais ils sont souvent mal reçus ! Contrairement à ce que l’on imagine souvent, ils ont encore plus de mal à s’exprimer depuis le Printemps arabe. Le destin de ces intellectuels, comme Nasr Abou-zeid, qui a été banni comme apostat et a dû fuir aux Pays-Bas, ne me rend pas optimiste sur la possibilité d’une transition « en douceur » de l’islam.

    Vous pensez donc que nous allons vers des temps difficiles…bookofdeath.jpg

    Les musulmans, les premiers, vont vivre des dissensions terribles et de grandes souffrances. Tous les ingrédients de la violence sont là ! Il y a un texte qui la légitime pour affronter les infidèles et qui ne souffre aucune controverse, en plus d’un contexte géopolitique pour le moins compliqué. Je crois que l’islam va imploser et que ce sera violent. En tant que chrétiens, nous avons pour responsabilité de venir en aide aux musulmans qui souhaitent sortir de leur religion. »

    Annie Laurent est écrivain, journaliste et spécialiste du Moyen-Orient. Titulaire d’une maîtrise en Droit international, elle a obtenue un doctorat d’État en sciences politiques pour sa thèse sur « Le Liban et son voisinage ». Elle est, entre autres livres, l’auteur de «  L’islam peut-il rendre l’homme heureux ? », aux éditions Artège. Le pape Benoît XVI l’a nommée experte au synode spécial des évêques pour le Moyen-Orient qui s’est tenu à Rome en octobre 2010. Elle a fondé un site consacré aux rapports du christianisme avec l’islam : « association Clarifier »

  • Monseigneur Léonard: adieu, Belgique


    verité et esperance n° 97406.jpgMonseigneur Léonard : adieu, Belgique

    Dans "La Libre Belgique" du lundi 7 décembre , le journaliste Christian Laporte a retenu ce passage de l'homélie prononcée par Mgr Léonard lors des messes célébrées ce week-end des 5 et 6 décembre à l’occasion de la fin de son mandat d’archevêque-primat de Belgique :

     

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     « Mes frères et mes sœurs, mes fils et filles très chers, après le 13 décembre, ne comptez plus trop me voir en Belgique. Je tourne la page de 25 ans d’épiscopat dans notre petit pays, 25 ans de bonheur. Et là où je serai bientôt en France, si Dieu le veut, chapelain auxiliaire au Sanctuaire de Notre-Dame du Laus, sanctuaire voué à la miséricorde divine et au sacrement de la réconciliation, et vicaire dominical dans la paroisse où j’habiterai et dans les paroisses avoisinantes, ne pensez pas me retrouver facilement, si tant est que cela en vaille la peine, car je serai bien occupé par mes tâches pastorales, par la prière, la lecture et l’écriture, aussi longtemps que cela sera possible. Mais nous resterons en communion par la prière et l’amitié, des réalités qui ne passent jamais, en attendant de nous retrouver dans ces cieux nouveaux et cette terre nouvelle auxquels le temps de l’Avent nous fait aspirer avec tant d’ardeur : « Oh oui, viens, Seigneur Jésus ! » Oui, viens, et le plus tôt sera le mieux ! Alléluia ! »

    Mais notre archevêque a dit aussi bien d'autres choses. Nous en reproduisons ci-dessous deux autres extraits significatifs de son homélie :

     

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    La douce miséricorde du Seigneur

    […] Dans mes homélies, je ne parle pour ainsi dire jamais de moi-même, car cela n’aurait que peu d’intérêt. Mais aujourd’hui permettez-moi une confidence. Tous mes contacts avec vous, vos familles et vos divers milieux de vie m’ont comblé. Mais les moments les plus précieux de mon ministère, ce furent, à mes yeux, mes rencontres avec les prisonniers, détenus pour de lourdes peines, mais touchés par l’amour du Seigneur. Ce furent les nombreuses journées d’accueil, de partage et de prière avec les personnes séparées, divorcées ou remariées, toujours vécues dans une parfaite fidélité à l’enseignement de l’Église et dans la douce miséricorde du Seigneur pour chacun de nous. Ce furent les très nombreuses eucharisties où des femmes blessées par l’épreuve d’une fausse couche ou par le drame de l’avortement ont retrouvé, grâce à Jésus ressuscité, la ferme espérance de pouvoir un jour accueillir, enfin, cet enfant qu’elles n’ont jamais vu, qu’elles n’ont pas pu ou voulu accueillir en ce monde, mais qu’elles embrasseront pour l’éternité. Ce furent les nombreux contacts avec des chrétiens s’occupant des plus pauvres de notre société, les personnes sans revenus ou sans logement, les vieillards abandonnés, les réfugiés et les sans-papiers. Ce furent les nombreuses occasions où il me fut donné de rendre courage et espoir à des prêtres, à des diacres, à des séminaristes, à des consacrés, à des laïcs de toute condition, en leur donnant et leur redonnant ma pleine confiance, même s’il y avait de lourds échecs, voire même des fautes dans leur parcours. Car un homme, une femme, un jeune, a toujours le droit de se convertir, le droit d’avoir une nouvelle chance. Mais une personne ne peut fleurir à nouveau que par la confiance que nous lui accordons. La confiance opère plus de miracles que les coups de bâton ou les suspicions […] 

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    De nombreuses vocations

    Depuis 2011, en visitant les paroisses, je vous ai distribué à des dizaines de milliers d’exemplaires une prière pour toutes les vocations et missions dont notre Église a besoin. Votre prière a été efficace. Je ne cite que l’exemple des futurs prêtres. Quand je suis arrivé en 2010, j’eus la joie de faire la connaissance des 4 séminaristes que comptait alors le diocèse. Un beau cadeau, car ils sont devenus maintenant de bons prêtres. Aujourd’hui nos séminaristes diocésains sont au nombre de 55. Cela m’a coûté peu d’efforts. Il m’a suffi de m’ouvrir, avec vous, aux réalités nouvelles qui touchent particulièrement les jeunes chrétiens d’aujourd’hui. Parmi eux, 18 relèvent de la filière traditionnelle de notre diocèse, celle, en français, du Séminaire Notre-Dame d’Espérance, les cours étant suivis au Séminaire de Namur, et l’autre, en néerlandais, du Séminaire Jean XXIII de Leuven. Ensuite, nous en avons 2 séminaristes diocésains appartenant à la Communauté de l’Emmanuel. Nous en avons 20 au Séminaire diocésain « Redemptoris Mater » de Limelette, avec des jeunes qui ont mûri leur vocation dans des communautés néocatéchuménales. Nous comptons enfin 15 séminaristes diocésains appartenant à la Fraternité des Saints Apôtres, que j’ai créée en 2013. Cette Fraternité nous a déjà donné 6 prêtres dont 5 s’investissent dans deux paroisses de Bruxelles, la petite paroisse populaire de Saint-Joseph à Uccle-Homborch et la paroisse plus prestigieuse de Sainte-Catherine au centre de Bruxelles. Des paroisses dont l’élan missionnaire rejoint celui de tant de paroisses de Bruxelles et du Brabant wallon qui brillent par leur vitalité, grâce aux paroissiens belges, mais grâce aussi à l’apport multiculturel de frères et sœurs chrétiens venus d’ailleurs. Ce dynamisme de tant de paroisses m’a beaucoup impressionné. Et je tiens à vous en féliciter et, avec vous, j’en rends grâce au Seigneur. »

     

    + André LÉONARD 5 & 6 décembre 2015

  • Vendredi 25 décembre 2015, 10h00 et 11h15, messes de noël en l’église du Saint-Sacrement à Liège

    Eglise du Saint-Sacrement

    Bd d’Avroy, 132 à Liège

     

    Messes de Noël

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    Vendredi 25 décembre 2015

    10h00, messe en latin (missel de 1962)

     

    Chants grégoriens:

    Kyriale de la Missa « Cum Jubilo »

    Propre de la messe du jour de Noël

     

    Chants Vieux Romains:

    « Puer natus est » et «Viderunt omnes »(manuscrits du XIIe s.)  

    ci-dessus, chant vieux romain: Puer natus est

     

    Motets polyphoniques anciens:

    Gaudens in Domino (conduit du XIIIe s)

    Magnum Nomen Domini (invitatoire de Noël)

    Adeste fideles (hymne du XVIIe s.) 

     

    A l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers 

    ci-dessus, invitatoire "Magnum nomen Domini" 

     

    11h15, messe en français (missel de 1970)

     

    Chants grégoriens (Messe des anges)

      Noëls populaires : « les anges dans nos campagnes », « il est né le divin enfant », Hymne « adeste fideles »

    A l’orgue, Mutien-Omer Houziaux, (titulaire ém. des orgues de la cathédrale de Liège) et au violoncelle, Octavian Morea (orchestre philharmonique de Liège) 

    Adeste Fideles