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Conférences - Page 19

  • Famille Chrétienne ? A Liège, une conférence du Président du Conseil pontifical pour la famille

     

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    En route vers le synode sur la famille 

    Zanotti 176.jpgLe 26 mai dernier, à l’église Saint-Jacques à Liège, Mgr Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la famille  a donné une conférence et répondu à plusieurs questions concernant le prochain Synode des évêques sur la pastorale du mariage et la situation de la famille dans la société actuelle. C’est Mgr Jean-Pierre Delville qui a accueilli le prélat devant un parterre d'invités et une très nombreuse assistance. La soirée s’est terminée par le chant du Regina Caeli, repris en choeur par toute l’assemblée. Le texte de la  conférence de Mgr Paglia se trouve sur le site web de l’évêché de Liège. Extraits :

     « Devant nos yeux, la crise profonde que la famille traverse partout dans le monde est évidente, en particulier là où le niveau de vie augmente. L’hégémonie d’une culture de l’individualisme et du consumérisme –qui va de pair avec la mondialisation du marché pur et simple– semble avoir pour premier effet l’affaiblissement d’abord, et la destruction de la famille ensuite, et avec la famille, la destruction de toutes les formes de vie associée stables. (…).Dans cette perspective, la famille n’est pas niée, mais elle est placée à côté des nouvelles formes d’expérience relationnelle qui sont apparemment compatibles avec elle, même si en vérité, elles la démontent ".

    "La mondialisation et l’ « individualisation » de la société

    Le thème du mariage et de la famille doit être placé dans la perspective du processus d’ « individualisation » de la société contemporaine. Au cours des derniers siècles, nous avons vu s’affirmer la subjectivité, une étape positive car elle a permis l’affirmation de la dignité des individus. Mais l’exaspération de ce processus est en train de porter la société vers une dérive pathologique. (…) En confirmation de cette tendance, il est assez inquiétant de relever, en Europe, une augmentation des familles « unipersonnelles ». Si d’un côté, nous assistons à l’effondrement des familles dites traditionnelles (père, mère, enfants, grands-parents, petits-enfants), de l’autre nous voyons augmenter les familles formées par une seule personne. Cela signifie que la diminution des mariages, tant religieux que civils, ne correspond pas à une augmentation d’autres formes de cohabitation, comme par exemple les couples dits de fait ou les couples homosexuels, mais bien à l’augmentation du nombre de personnes qui choisissent au contraire de vivre seules. Quelle en est la raison fondamentale ? Le choix de rester seul signifie que toute liaison liée à un engagement est ressentie comme insupportable, trop lourde. Et la conséquence qui en découle est la tendance à une société qui devient toujours plus dé-familiarisée, composée d’individus qui, s’ils décident de s’unir, le font sans aucun engagement durable (…)

    La nécessité d’une « famille »

    Pourtant, l’aspiration à des relations affectives durables et capables de nous aider lors des situations difficiles de la vie est inscrite au fond de notre cœur. Toutes les études sociologiques le relèvent. Cela signifie que, lorsque la culture contemporaine promeut l’objectif de l’autonomie absolue des individus, en réalité elle ne fait que tromper, car elle propose un objectif qui n’est pas bon. Et de toute façon –et cela est encore pire– elle ne prépare pas à affronter les épreuves et les sacrifices que toute relation durable et véritable exige. Cette tromperie est le résultat d’idéologies faciles dont la dernière, celle qui est prêchée par la révolution sexuelle, reste parmi les plus pernicieuses. (…). Si nous voulons rendre solide la société, il faut faire de même avec la famille : c’est dans la famille que l’on commence à construire et à promouvoir le « nous » de l’humanité. (…). Affaiblir la famille signifie être à la merci des sentiments, de leur instabilité et de l’incertitude. Ainsi, la réflexion de Benoît XVI, qui reliait l’éclipse de la famille dans la société contemporaine à l’éclipse de Dieu, est tout à fait significative. Sans une référence à l’Au-delà (avec une majuscule), il est difficile qu’elle puisse comprendre l’autre que soi.

    L’Évangile de la famille

    (…) Il ne s’agit pas tant d’une doctrine que plutôt d’un don à accueillir. Il est décisif que les chrétiens, en particulier les époux chrétiens et les familles chrétiennes, vivent ce trésor et le fassent resplendir comme une belle et passionnante réalité. Dans un monde marqué par la solitude et la violence, la famille et le mariage chrétiens doivent être une « bonne nouvelle » qui aide ce nouvel humanisme dont la société contemporaine a extrêmement besoin. (…)

    Il y a aussi un bon nombre de questions d’ordre culturel et politique que nous ne pouvons pas ne pas étudier. Je pense, par exemple, à la question de l’identité de genre, à savoir de ce que signifie aujourd’hui être un homme et être une femme. La destruction de la spécificité sexuelle, telle que proposée par la nouvelle culture du genre, qui triomphe aujourd’hui dans tous les contextes internationaux, doit trouver des réponses claires et convaincantes de notre part. Comme est en outre cruciale la question de la transmission culturelle entre les générations, et donc également de la transmission de la foi. (…). D’autres sujets devraient être inclus dans une pastorale de la famille attentive à la réalité contemporaine : les droits des individus; le droit des enfants à naître, à grandir et à vivre dans l’amour et dans la dignité toute leur vie; le droit de mourir sans être tué; le droit des malades à être soignés d’une manière attentive; le droit d’avoir un travail digne et sûr; le droit de la famille de ne pas être exploitée par la dictature du profit financier; le droit d’avoir du repos et de ne pas être réduit en esclavage par le rythme du travail afin de produire sans aucune halte, et ainsi de suite.

    Il s’agit d’un domaine vaste et complexe qui nécessite des interventions culturelles et politiques aussi bien que spirituelles. Il doit en jaillir une nouvelle sagesse, une nouvelle force, aptes à promouvoir et à défendre le mariage, la famille et la vie. (…). Il s’agit d’une action difficile et complexe, mais qui ne peut pas être reportée. Il faut une nouvelle alliance entre la famille et l’Église pour montrer la beauté du « nous » à une société attristée dans son orgueil myope (...)" Ref . sur le site web du diocèse de Liège : Famille chrétienne ? L’Évangile de la famille dans un monde globalisé – JPS

     

  • Liège, 17 juin : "On dirige des hommes, pas des entreprises" avec Jean Stephenne

     

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    Dans le cadre du cycle de lunchs débats "Humanisme chrétien, Travail et Société"

     

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    LIÈGE - BÂTIMENT DU RECTORAT- PLACE DU XX AOÛT, 7 - 1 er ETAGE  - SALLE DES PROFESSEURS

     

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    MARDI 17 JUIN 2014 A 18 HEURES

    "ON DIRIGE DES HOMMES, PAS DES ENTREPRISES"

    Le baron Jean Stephenne est un entrepreneur emblématique à qui l’on doit l’impressionnante croissance de GSK Biologicals en Wallonie, ex-président de l’Union Wallonne des Entreprises. Actuellement, il est président de la Fondation Louvain pour le financement de la recherche, la formation, mobilité internationale, la culture de l’UCL.

    Remettre au centre des activités productives l’homme en tant que personne en favorisant son épanouissement dans un milieu amical de collaboration est aussi la clé de réussite d’une entreprise. C’est ce que le pape François demande explicitement dans son Exhortation apostolique: La crise financière que nous traversons nous fait oublier qu’elle a à son origine une crise anthropologique profonde : la négation du primat de l’être humain !

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    PAR JEAN STEPHENNE
    Président de la fondation Louvain, ancien CEO de GlaxoSmithKline et ancien président de l’Union Wallonne des Entreprises.

     

    PROGRAMME
    Apéritif à 18h00
    Exposé suivi du lunch-débat de 18h15 à 20h30

    Le débat sera modéré par Jacques Zeegers, ancien secrétaire général de l’Association Belge des Banques (ABB) et chargé de cours honoraire à l’Ichec.

    La rencontre se tient a la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place); 2 € pour les étudiants
    Inscription nécessaire trois jours ouvrables à l’avance (12 juin) :

    soit par téléphone : 04 344 10 89

    soit par email : info@ethiquesociale.org

     

  • A Liège le 26 mai prochain: conférence de Mgr Paglia, Président du Conseil pontifical pour la Famille

     A Liège, le lundi 26 mai 2014 ne sera pas que le lendemain des élections : invité par l’évêque du diocèse, Jean-Pierre Delville, Mgr Vincenzo Paglia, Président du Conseil Pontifical pour la Famille donnera, à 20h en la collégiale Saint-Jacques de Liège, une conférence sur ce thème de la famille, enjeu d’un important Synode qui aura lieu à Rome dans quelques mois.

     PAF 5 euro. Gratuit en-dessous de 25 ans 

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    Pour en savoir plus sur l’orateur du jour, voyez son blog et, notamment, le texte d'une conférence que Mgr Paglia a donnée au Collège des Bernardins (Paris) le 25 juin 2013.

     

    http://www.vincenzopaglia.it/index.php/la-famille-reve-et-ressource-de-la-societe.html

    une information de:   

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