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Agenda - Page 8

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 16 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du dimanche après l’Ascension :

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », propre de la messe «Exaudi Domine vocem meam », Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), antienne mariale « Regina Caeli » (XIIe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://www.youtube.com/watch?v=-ZoI8Xu34OU&t=51s

     

    Dimanche après l’Ascension :

    La célébration de l’octave de l’Ascension date seulement du XVe siècle et dans les documents romains antérieurs, ce dimanche est simplement appelé dominica de rosa. La station est assignée au temple de Sancta Maria rotunda, l’antique sanctuaire des Martyrs, jadis le Panthéon d’Agrippa.

    Le Pape lui-même y célébrait la messe et y prononçait l’homélie, annonçant au peuple la prochaine venue du Saint-Esprit. Et pour donner une forme plus sensible au thème qu’il développait, tandis que le Pontife prêchait, on faisait tomber sur les fidèles, de l’ouverture centrale au haut de l’édifice, une pluie de roses, « in figura eiusdem Spiritus Sancti ». Encore à présent, la messe, durant laquelle on fait seulement mémoire de l’Ascension, n’est qu’une préparation à la prochaine fête de la Pentecôte ; l’épître de saint Pierre décrit les divers charismes de l’Esprit Saint, et la lecture évangélique contient la promesse formelle qu’en fit Jésus à la dernière Cène.

    Exaudi Domine maxresdefault (5).jpgL’introït est tiré du psaume 26 : « Seigneur, écoutez ma voix, je vous appelle ; je vous entends me dire au cœur : Cherche ma face. J’ai bien recherché votre face. Ne me voilez pas votre visage. »

    Ce magnifique introït où, avec tant d’insistance, on nous enseigne à chercher toujours le visage de Dieu, c’est-à-dire à l’avoir toujours présent dans nos pensées et dans nos désirs, a suggéré le choix de la station de ce jour à Sainte-Marie ad Martyres. Là en effet, au moyen âge, en un coffret fermé par treize clefs, l’on conservait l’image de la sainte Face, appelée par Dante la Veronica nostra. De son temps, elle avait déjà été transportée à la basilique vaticane.

    Dans la lecture, saint Pierre (I, IV, 7-11), au lendemain de l’incendie néronien et à la veille des bûchers humains dans le cirque Vatican, adjure les fidèles de se tenir dans la vigilance et dans la prière. Les dons que Dieu fait à chacun sont destinés à l’utilité de tous, puisque nous ne sommes que les dispensateurs des communs trésors du Père céleste. C’est avec cet esprit que nous devons user des facultés que nous avons reçues, les employant au service de nos frères.

    Le premier verset de l’alleluia est pris au psaume 46 : Dieu est le Roi de toute la terre. Il a écrasé les sujets qui s’étaient révoltés contre lui, c’est-à-dire les Anges apostats, qui, au début de la création avaient refusé de le reconnaître pour leur Chef dans sa nature humaine. Il a fait asseoir cette humanité sur son trône saint, lequel aujourd’hui est appelé sien, parce qu’il lui appartient en conséquence de l’union hypostatique avec la nature divine, et par les mérites de sa passion et de sa mort.

    Le second verset alleluiatique qui précède l’Évangile est tiré de saint Jean (XIV, 18) : « Je ne vous laisserai pas orphelins. Je m’en vais, mais je reviendrai bientôt à vous par ma grâce, au moyen de mon Esprit, dans mon Eucharistie. Alors vous serez inondés de joie. » Voilà donc les sources de la joie chrétienne : le contact continuel avec Jésus à travers les sacrements de l’Église.

    La lecture évangélique est, elle aussi, de saint Jean (XV, 26-27 et XVI, 1-4). La mission du Paraclet doit être de rendre témoignage à la sainteté de Jésus, contre ce monde qui, autrefois, le condamna à mort. Les Apôtres et l’Église sont associés à cette mission, puisque, par leur sainteté, par leur prédication intrépide, par l’exercice des vertus les plus austères, à travers les plus dures épreuves, dans les prisons, sur les bûchers, sur les échafauds, ils attestent perpétuellement la divinité du Sauveur crucifié.

    L’antienne pour l’offertoire est la même qu’au jour de l’Ascension. Comme la trompette angélique accompagne Jésus montant au ciel, ainsi ce même son se fera entendre le jour de son retour sur la terre, quand tous les morts se lèveront de leur tombeau et iront à sa rencontre. Ces trompettes angéliques symbolisent aussi la prédication de l’évangile faite par les évêques et par les pasteurs d’âmes. En effet, ceux-ci sont appelés dans l’Apocalypse Anges des respectives Églises auxquelles le Saint-Esprit lui-même les a préposés, afin qu’ils paissent le troupeau acquis par le Christ avec son propre sang.

    L’antienne pour la Communion est tirée de la dernière prière de Jésus à la Cène (Ioan., XVII, 12-15) : « Père, tant que je suis resté avec eux, j’ai gardé ceux que, dans ton insondable prédestination, tu m’avais confiés. Aucun n’a péri, sauf le fils de réprobation, et encore parce qu’il l’a obstinément voulu en dépit de tous les efforts de mon cœur aimant pour le sauver. Maintenant je monte à toi. Je te demande donc, non pas que tu enlèves du monde mes fidèles, mais que tu les préserves de l’esprit néfaste du monde. »

    Voici donc la volonté de Dieu : vivre en dehors de l’esprit du monde, mais non hors du monde. Il n’est pas nécessaire, et il ne serait pas toujours licite, de se retirer matériellement de la société humaine pour vivre séparément et fuir tout péril. Le chrétien, et surtout le prêtre, le religieux, vivent et demeurent dans le monde tant que Dieu le veut, mais sans participer à son esprit, sans lui appartenir. Ils sont dans le monde comme le rayon du soleil qui illumine et réchauffe cette pauvre terre sans se souiller des crimes qui se consomment à sa lumière.

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    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy 132, à Liège, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw  

    Messes dominicales, chaque week-end : 

    Samedi, 17h00, messe dominicale anticipée (français, missel de 1970), dimanche, 08h30 (latin, missel de 1962), 10h00 (latin, chant grégorien et orgue, missel de 1962), 11h15 (français, chants grégoriens, latins et vernaculaires, orgue (missel de 1970)

    Prochain week-end :

    Fête de la Pentecôte (23 mai 2021)

    Pentecôte 3171349480969dc3c01bfe9d7b703590.jpg 

    Adresse de contact pour les célébrations (réservations) : sursumcorda@skynet.be 

  • Liège : enregistrée depuis l’église du Saint-Sacrement ce matin du jeudi 13 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) de la Fête de l’Ascension :

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) :  propre de la messe «Viri galilaei», Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), antienne mariale « Regina Caeli » (XIIe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

     

    La solennité liturgique de l’Ascension :

    Moins antique que celle de la Pentecôte, cette célébration est toutefois parmi les plus anciennes du cycle : bien qu’on ne la trouve pas dans les témoignages documentaires antérieurs à l’historien Eusèbe de Césarée (265-339) la fête de l'ascension était pourtant déjà si universelle que saint Augustin put en attribuer la première institution aux apôtres eux-mêmes.

    La liturgie, dans l’introït, avec une mélodie qui est parmi les plus belles du recueil grégorien, nous répète les paroles des Anges aux Apôtres : « O Galiléens, que regardez-vous dans le ciel ? Ce Jésus qui y est allé sous vos yeux reviendra dans la même majesté ». Ita veniet : voilà notre consolation dans les douleurs et l’isolement de la vie. Jésus s’est éloigné, mais il reviendra certainement. Cette attente de Jésus doit déterminer, pour ainsi dire, tout le rythme de notre vie intérieure, le cœur palpitant et les yeux de la foi fixés là-haut vers le ciel.

    La lecture est tirée des Actes des Apôtres (I, 1-11) ; c’est le récit de l’Ascension. Jésus s’élève au ciel du mont des Oliviers, où précisément il avait commencé la Passion, et par là il nous enseigne que la Croix est l’unique moyen d’arriver au paradis. Il promet aux Apôtres l’Esprit Saint, seulement après son entrée triomphale dans son royaume, parce qu’il convenait que la plénitude de la gloire se répandît du Chef dans les membres. Avant de se dérober à leurs regards, Jésus bénit les Apôtres, pour les assurer de sa continuelle assistance, intime et invisible, dans le secret du cœur. C’est là que Jésus, par l’opération du Saint-Esprit, établit le temple où il vient résider avec son Divin Père.

    Suit le premier verset alléluiatique, tiré du psaume 46 : Dieu s’est élevé dans la jubilation et au son des trompettes des milices angéliques, qui l’acclament leur chef et sauveur, et lui rendent grâces parce qu’au moyen de la rédemption des hommes il comble dans leurs rangs les vides autrefois laissés par les Anges apostats. Le second verset, précédant l’Évangile, provient du psaume 67 : Dieu qui se montra sur le Sinaï s’élève maintenant et entraîne avec lui esclave l’esclavage lui-même, c’est-à-dire qu’il triomphe du péché et du démon dont il foule aux pieds la puissance qu’il tient enchaînée. Le chrétien ne doit donc pas craindre Satan. Il est comme un chien attaché, qui ne peut mordre que ceux qui s’approchent imprudemment de lui.

    La lecture évangélique avec le récit de l’Ascension est tirée de saint Marc (XVI, 14-20), lequel, dans un unique tableau, recueille toute l’histoire des quarante jours passés par Jésus ressuscité avec ses Apôtres, et aussi l’histoire ultérieure de l’Église. Les disciples reçoivent la puissance d’opérer des miracles, pour confirmer la divinité de leur mission, et ils vont prêcher sur tous les points de la terre. Du haut du ciel, Jésus donne l’efficacité à leur parole, et ainsi l’Église, à l’image du Divin Maître dont elle continue l’œuvre bienfaisante, passe à travers le monde : pertransiit benefaciendo et sanando. À la fin de l’ Évangile, on éteint le cierge pascal : il était l’image du Christ ressuscité, « Lumière du monde », mais, après l’Ascension, les chrétiens ont mission de prolonger la présence  et l’action du Christ sur la terre.

    L’antienne de l’offertoire provient du psaume 46 : « Dieu monte au ciel au milieu de la jubilation des anges qui soufflent dans les trompettes. » Le jour de l’incarnation, ils annonçaient la gloire seulement au ciel : Gloria in excelsis Deo ; sur la terre, tandis que le Sauveur s’humiliait, le don le plus à propos était celui de la paix entre Dieu et les hommes : et in terra pax hominibus bonae voluntatis. Mais aujourd’hui qu’est accomplie la magnifique rédemption, la gloire du ciel se reflète aussi sur la terre. La barrière de division ayant été ôtée, des deux familles, angélique et humaine, il ne s’en fait plus qu’une : le Chef est glorieux au ciel et les membres travaillent dans le monde, ainsi l’Église milite ici-bas, mais, dans la personne de son Chef, elle a déjà commencé la vie glorieuse du Paradis.

    L’antienne pour la Communion est tirée du psaume 67 : « Chantez des hymnes au Seigneur qui, du côté de l’Orient, monte au plus haut des cieux. » Le plus haut des cieux signifie ici le trône même de la divinité, qu’aujourd’hui va occuper la sainte humanité de Jésus.

    Il s’élève du côté de l’Orient, parce que toutes les œuvres de Dieu sont resplendissantes, lumineuses, sans que l’Église ait jamais eu, comme les théosophes modernes, deux doctrines, l’une cachée, réservée aux initiés, et l’autre commune, pour le grand public : Dieu fait ses œuvres à la lumière du soleil. Le Christ meurt sur une colline, en présence de tout un peuple, au grand jour de la Parascève de Jérusalem ; Jésus ressuscite et se fait voir, non seulement aux Apôtres mais aux saintes Femmes et même à cinq cents personnes rassemblées. Aujourd’hui il monte au ciel, mais sur une colline, en présence de onze personnes au moins, sans compter la Bienheureuse Vierge et les membres de sa parenté.

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    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy 132, à Liège, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

  • Confinement sanitaire anti-covid : la jauge des 15 personnes pour les messes devrait prendre fin le 9 juin prochain

    st sacrement.jpgLa réunion du Comité de Concertation (Codeco) qui vient de se tenir aujourd'hui 11 mai 2021, a élargi les possibilités de réunion et d'organisation d'évènements publics en Belgique. Ainsi, à partir du 9 juin prochain : cultes, mariages et enterrements seront autorisés avec 100 personnes à l’intérieur durant l’office, et 200 personnes maximum à l’extérieur (avec le maintien des mesures de précaution). Les réceptions (mariages, enterrements) seront permises avec 50 personnes maximum. Encore faut-il que le seuil de 80 % de vaccination soit atteint dans le public en « comorbidité » et qu'on soit descendu sous un seuil maximal de 500 hospitalisations en soins intensifs. Moyennant quoi on rouvrira à peu près tous azimuts, avec protocoles. Il nous faudra donc patienter jusque-là et renoncer à l'organisation de célébrations au-delà de la jauge des 15 personnes lors des fêtes de l'Ascension, de la Pentecôte et de la Fête-Dieu.

    Au 1er juillet, à condition que 60 % de l’ensemble de la population ait reçu une première dose, et que le maximum de 500 patients en soins intensifs ne soit pas franchi, 200 personnes à l’intérieur et 400 personnes à l’extérieur seront autorisées pour les célébrations des offices, des mariages et enterrements.

    Enfin moyennant un taux de vaccination de 70 % en seconde dose des plus de 18 ans et moins de 500 personnes en soins intensifs, le 1er septembre marquera la fin de toutes les restrictions concernant les cultes, mariages et enterrements. Cette fois, il s’agira d’une obligation de réouverture et non plus d’une valeur indicative.

    Source : https://www.lesoir.be/371565/article/2021-05-11/voici-le-calendrier-du-deconfinement-partir-du-9-juin

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 09 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du 5e dimanche après Pâques :

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », propre de la messe «Vocem iucunditatis», Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), antienne mariale « Regina Caeli » (XIIe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/s_yllOKBPlg

    Cinquième Dimanche après Pâques

    Plus le départ du Christ approche, plus est grande la Jubilation de l’Alléluia (l’Église ne s’attache pas à un deuil sentimental du départ) :

    moines_psalmodiant-detail_jacobus_de_voragine-legenda_aurea-france13s-mh3027folio30v.jpgIntroït « vocem iucunditatis : « Que le cri de la joie résonne et que tous l’entendent : Alléluia ! Annoncez-le jusqu’aux extrémités de la terre : le Seigneur a racheté son peuple, Alléluia, Alléluia ». De nouveau, nous chantons le cantique de l’action de grâces pour la délivrance de l’exil. C’est le psaume 65, le canticum resurrectionis.

    L’Épître nous fait pénétrer dans la vie chrétienne pratique. Depuis le troisième dimanche, l’Église s’efforce de nous former à la vie rude. L’Apôtre saint Jacques qui, la semaine dernière, nous a donné tant de leçons substantielles et pratiques, se fait, aujourd’hui encore, notre prédicateur. Cet homme qui, à force de prier, avait des « durillons » aux genoux, est parfaitement qualifié pour être notre docteur en ce dimanche de prière. Il développe l’une des demandes de l’oraison. Il ne suffit pas d’écouter la parole de Dieu, il faut la pratiquer ; il faut mettre un frein à sa langue et se garder pur de ce monde.

    L’Alléluia est comme un écho de l’Épître. Nous devons être de petits soleils, des lumières, un reflet du Ressuscité qui se lève au-dessus de nous comme le Soleil de Pâques. Le second verset est une pièce magnifique : « je suis sorti de mon Père, et je suis venu dans le monde ; je quitte de nouveau le monde, et je vais à mon Père ». L’Église nous expose toute la vie du Seigneur dans ces quatre phrases brèves et majestueuses. Comme quatre colonnes, elles portent l’œuvre de la Rédemption. Mais, en chantant ces paroles, nous pouvons nous en faire l’application. Nous pouvons tous les jours les redire.

    A l’Évangile selon saint Jean, chapitre 16, le Seigneur nous donne sa parole sacrée que la prière faite en son nom sera exaucée. C’est vraiment, en ce dimanche de prière, le « joyeux message » sur lequel s’appuient les trois jours qui vont suivre. Ensuite, le Seigneur parle de l’éclat du temps messianique. L’ère messianique est le commencement, pour les enfants de Dieu, de deux grands bienfaits. Ils trouvent un cœur paternel qui leur est ouvert (la prière au nom de Jésus) et le Saint-Esprit exprime sans image, d’esprit à esprit, la vérité intérieure.

    La réalisation de ces bienfaits, nous la trouvons dans toute la vie liturgique cultuelle de l’Église. Le Christ, dans cet Évangile, a donné la plus belle définition de la liturgie : c’est la parole, la prière adressée au Père au nom de Jésus ; du point de vue de Dieu, c’est la manifestation sans voile de la vérité et la communication directe de la grâce par notre Père céleste à ses enfants.

    Les quatre magnifiques phrases de la bouche du Seigneur sont comme la conclusion et le résumé de sa vie avant son Ascension. Il veut, avant son départ, nous dire encore une fois : voilà quelle fut mon œuvre !

    A l’Offertoire, nous chantons encore le cantique pascal (Psaume.65). Dans la personne des néophytes, nous remercions le Seigneur de ce qu’il « a donné la vie à notre âme » et nous a délivrés des filets de Satan. A la Secrète, nous demandons que passant par les fêtes eucharistiques, nous puissions arriver à la gloire céleste » (par conséquent, que nous puissions suivre le Seigneur au ciel).

    L’antienne de la Communion (Psaume 95, 2) est, elle aussi, remplie de jubilation et de joie : enchantant ce psaume, les Hébreux escortaient l’Arche d’alliance pendant son entrée dans le Temple. Et nous, nous chantons l’entrée au Ciel du Christ et de tous ceux que l’Eucharistie réunira dans le même triomphe.

    ***

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy 132, à Liège, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw 

    Fête de l’Ascension 

    ascension af1ad6de8c70b94bd40c40569d43e246.jpg

    Mercredi 12 mai 2021

    18h00, messe de la vigile de la fête (latin, grégorien, missel de 1962) 

    Jeudi 13 mai 2021

    Messes du jour de la Fête

    08h30 (latin, missel de 1962), 10h00 (latin, chant grégorien et orgue, missel de 1962), 11h15 (français, grégorien, chants vernaculaires, orgue, missel de 1970)

     

    Messes dominicales, chaque week-end : 

    Samedi, 17h00, messe dominicale anticipée (français, missel de 1970), dimanche, 08h30 (latin, missel de 1962), 10h00 (latin, chant grégorien et orgue, missel de 1962), 11h15 (français, chants grégoriens, latins et vernaculaires, orgue (missel de 1970)

     Respect des conditions sanitaires préventives du covid19. Adresse de contact pour les célébrations (réservations) : sursumcorda@skynet.be 

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 02 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du 4e dimanche après Pâques :

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (E. Boland, G. Lahaye) : aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », propre de la messe «Cantate Domino», Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), antienne mariale « Regina Caeli » (XIIe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/GQ5P-VWCroc

    Tous les dimanches entre Pâques et la Pentecôte sont pour ainsi dire une continuation de la solennité pascale et la messe de ce quatrième dimanche après Pâques nous manifeste l’action véritable du Saint-Esprit.

    cantate domino maxresdefault (5).jpgDans l’Introït (Ps. 97, 1 et 2), l’alléluia est le point central. « Chantez au Seigneur le cantique nouveau : Alléluia ». On nous dit aussi le motif de notre chant : « Il a fait des merveilles ». Ces merveilles que Dieu manifeste aux regards du monde, ce sont les œuvres du Saint-Esprit.

    C’est le Saint-Esprit qui fond les fidèles dans une unité, le corps mystique du Christ ; c’est lui qui, sur la mer orageuse de la vie, ancre nos cœurs au ciel, où le Christ nous a précédés (Oraison). Le Saint-Esprit « descend de là-haut » il est le « don parfait du Père des lumières », il fait de nous des hommes de lumière « au milieu des ombres obscures » de la vie terrestre.

    Nous avons été « régénérés » à Pâques par la divine « Parole », le Christ. C’est alors que la plante divine a été placée dans le jardin de notre cœur. Nous devons maintenant, laisser agir le divin jardinier, le Saint-Esprit, afin que « notre âme soit bienheureuse » (Epître de saint Jacques, 1, 17-21)).

    Ce divin jardinier est « la droite du Seigneur » (Le Saint-Esprit est souvent appelé, dans la Sainte-Écriture et la liturgie, le doigt de Dieu). La droite de Dieu crée la victoire, l’exaltation, la vie (Alleluia : Ps. 117, 6 et Rom. §,9).

    C’est pourquoi il est bon pour nous que le Christ s’en aille. Ce n’est qu’à cette condition que viendra le Paraclet victorieux, le guide, le docteur qui nous fera pénétrer toujours plus avant dans la doctrine du Christ. C’est lui, aussi, qui glorifiera sur la terre le Christ, le Christ mystique. Cette magnifique activité, le Saint-Esprit l’exerce dans l’Eucharistie (Evangile selon saint Jean, ch. 16).

    Maintenant, dans le Saint-Sacrifice, nous recevons de nouveau ce que nous promet l’avant-messe. Nous chantons avec reconnaissance, au moment où nous entrons dans le sacrifice (Offertoire, Ps. 65, 1-2 et 16), le cantique pascal : « Que de grandes choses le Seigneur a faites à notre âme ! » (c’est la repetenda dans le psaume complet). Dans l’Eucharistie, cet Esprit victorieux vient sur nous et fait de nous des vainqueurs du monde, des martyrs. Et nous chantons à la Communion (Jo. 16, 8) : « Quand le Paraclet, l’Esprit de vérité, viendra ». C’est maintenant, en effet, au moment de la Communion, qu’il descend en nous.

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    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy 132, à Liège, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw 

    Messes dominicales, chaque week-end : 

    Samedi, 17h00, messe dominicale anticipée (français, missel de 1970), dimanche, 08h30 (latin, missel de 1962), 10h00 (latin, chant grégorien et orgue, missel de 1962), 11h15 (français, chants grégoriens, latins et vernaculaires, orgue (missel de 1970)

    Respect des conditions sanitaires préventives du covid19. Adresse de contact pour les célébrations (réservations) : sursumcorda@skynet.be 

  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège : horaires hebdomadaires

    L’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132 à Liège, est désormais ouverte tous les jours, dans le respect des conditions sanitaires préventives du Covid 19 fixées par l’arrêté ministériel du 11 décembre 2020 :  

    HORAIRES 

    Lundi

    18h00, messe (latin)

    Mardi

    08h30, messe (latin)

    17h00 à 19h00, vêpres, adoration, chapelet et confessions

    Mercredi

    18h00, messe (latin) 

    Jeudi (*)

    08h30, messe (latin)

    09h30 à 11h30, confessions

    14h00 à 17h00, adoration et confessions

    (*) Jeudi 13 mai 2021, fête de l’Ascension, horaires comme le dimanche 

    Vendredi

    12h00 à 14h00, chemin de croix, adoration

    18h00, messe (latin) 

    Samedi

    08h30 messe (latin)

    14h00 à 17h00, adoration et confessions

    17h00, messe dominicale anticipée (français) 

    Dimanche

    08h30, messe basse (latin)

    10h00, messe chantée (latin, grégorien, orgue)

    11h15, messe chantée (français, orgue)

    Renseignements et réservations, n’hésitez pas à nous joindre :

    sursumcorda@skynet.be

  • Liège : la Semaine Sainte et Pâques 2021 à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

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    27 mars, messe anticipée des Rameaux :

    →17h00 : bénédiction et distribution du buis, puis messe en français (missel de 1970)

    28 mars, dimanche des Rameaux :

    →08h30 : messe basse en latin (missel de 1962)

    →09h45 : bénédiction et distribution du buis. Chants grégoriens et orgue.

    →10h00 : messe chantée en latin (missel de 1962). Plain-chant et orgue : propre grégorien de la messe « Ne longe ». Psalmodie dialoguée de la Passion selon saint Matthieu.

    →11h15 : bénédiction et distribution du buis, puis messe en français (missel de 1970). Chants grégoriens, lecture de la Passion, orgue.

    29 mars, Lundi Saint :

    →10h00 à 12h00 : confessions pascales

    30 mars, Mardi Saint :

    →10h00 à 12h00 : confessions pascales

    →17h00 à 19h00 : confessions pascales (17h00-18h45), vêpres (17h00-17h30), adoration (17h-18h), chapelet (18h00-18h45), bénédiction du Saint-Sacrement à 18h45.

    31 mars, Mercredi Saint :

    →10h00 à 12h00 : confessions pascales

    1er avril, Jeudi Saint :

    →10h00 à 12h00 : confessions pascales.

    →20h00 : messe de la dernière Cène (missel de 1970). Chants grégoriens et orgue.

    A la fin de la messe, translation du Saint-Sacrement au reposoir et adoration (un quart d'heure).

    2 avril, Vendredi Saint :

    →10h00 à 12h00 : confessions pascales

    →15h00 : chemin de la croix + confessions pascales : méditation des 14 stations (conduite par l’abbé Claude Germeau). Chant du « Stabat Mater » (Jacopone da Todi, XIIIe s.).

    Confessions possibles après le chemin de la croix.

    3 avril, Samedi Saint :

    →10h00 à 12h00 : confessions pascales

    →20h, vigile pascale et messe de la Résurrection (missel de 1970) : rite de la lumière, liturgie de la parole, rite de l’eau, suivis de la messe (chants grégoriens, motets et orgue).

    4 avril, dimanche de Pâques :

    →08h30 : messe basse en latin (missel de 1962)

    →10h00 : messe du jour chantée en latin (missel de 1962) : orgue et plain-chant (propre grégorien de la messe « Resurrexi » et Kyriale « Lux et origo »),

    →11h15 : messe du jour en français (missel de 1970) : chants grégoriens (kyriale du temps pascal) et orgue

     

    Remarque importante

    Les personnes désireuses d’assister à tous ou partie des offices (précisez vos choix) doivent adresser une demande préalable à l’adresse électronique suivante : sursumcorda@skynet.be

    Une autorisation leur sera adressée par courriel en retour, dans la mesure des places disponibles compte tenu de la jauge sanitaire prescrite en raison de la pandémie du coronavirus. Cette autorisation est indispensable pour avoir accès à la célébration.

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 21 mars 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du « Premier Dimanche de la Passion »

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe «Judica me Deus»; Kyriale de la messe XVII (XIVe s.); Credo III (XVIIe s.); Hymne « Vexilla Regis ».

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/mI_tiVAPtrM

    croix voilée 2038544396.jpgAujourd’hui commence la quinzaine d’immédiate préparation à la solennité pascale, qui, au IIIe siècle, comportait aussi le jeûne d’une douzaine de jours avant l’aurore de Pâques. Par la Croix voilée, l’Église rappelle, d’une manière plus accentuée, la mort rédemptrice du Christ.

    La messe de ce dimanche est toute dominée par le souvenir du sacrifice du Golgotha, et elle est parmi les plus riches de sentiment et les plus belles de l’antiphonaire romain.

    Dans l’introït, tiré du psaume 42, le Christ, contre la sentence de mort que trament contre lui ses ennemis, race prévaricatrice et pleine de fraude, le Christ en appelle au jugement du Père, afin qu’il leur en fasse rendre compte au jour de sa résurrection. C’est précisément le jour où se révèlent cette lumière et cette vérité dont parle ici le psalmiste.

    Dans la lecture de la lettre aux Hébreux (IX, 11-15), l’Apôtre Paul met en relief l’excellence du Nouveau Testament en comparaison de l’Ancien, et il en tire la preuve du caractère définitif et parfait du Sacrifice du Calvaire. En effet, tandis que dans l’ancienne Loi il fallait répéter incessamment les mêmes offrandes pour les transgressions du peuple, et que le grand prêtre lui-même avait coutume de pénétrer chaque année dans le Saint des Saints afin d’y offrir le sang de victimes sans raison, Jésus-Christ couvert de son propre sang, et à la tête de l’interminable cortège de l’humanité rachetée, expie une fois pour toutes le péché de la race entière d’Adam, et pénètre définitivement dans le sanctuaire céleste.

    Le répons est tiré des psaumes 142 et 17. C’est le Seigneur qui, à l’approche du jour de l’épreuve, a peur et supplie le Père de le soustraire au triomphe de l’impie. Il ne se décourage pas, il est même assuré déjà qu’au jour de Pâques Dieu le soustraira aux mains de ces hommes cruels et de leur alliée, la mort, pour l’exalter et lui soumettre ses meurtriers eux-mêmes.

    Le psaume in directum ou trait (Ps. 128) s’inspire du même ordre d’idées, mais il décrit avec une plus grande précision de détails la passion du Sauveur : « Combien de fois, depuis ma première jeunesse, Hérode et la Synagogue m’ont-ils combattu, mais ils n’ont pas réussi à me vaincre. Des laboureurs ont tracé leurs sillons sur mon dos, spécialement durant ma terrible flagellation à la colonne dressée dans l’atrium du prétoire de Pilate. Ils ont creusé profondément leurs sillons sur mon dos, mais le Seigneur est juste ; pour ses fins impénétrables, mais toujours magnifiques, Il permet que l’inique opprime l’innocent pour un temps ; mais au jour de son triomphe, à l’aurore pascale, il écrasera la tête des pécheurs. »

    Puis, un extrait de l’Evangile, selon saint Jean, au chapitre 8, témoigne du dévouement absolu de la Passion du Christ à la gloire du Père : c’est pourquoi celui-ci assurera la gloire de son Fils, dans la Résurrection et l’Ascension. Le chrétien qui imitera le Christ, le suivra dans la vie éternelle.

    Le verset de l’offertoire est tiré du psaume 118, qui exprime le désir et la complaisance du juste en suivant la voie des commandements de Dieu, même en face des menaces de ses adversaires. En outre, Jésus, qui est par excellence le Juste chanté par le psalmiste, insiste pour demander au Père de vivre (« ut vivam »), maintenant surtout que les Juifs sont décidés à le faire mourir. Toutefois l’objet de la prière du Sauveur n’est pas d’échapper à la mort temporelle, Lui qui, au contraire, est venu mourir pour nous ; mais il veut la vie de la résurrection, celle qu’au moyen de la grâce, et ensuite, de la gloire, Il devait précisément communiquer à son corps mystique.

    Le verset pour la communion est au contraire emprunté, avec quelques retouches, à saint Paul (I Cor., 11, 24-26), et il exprime fort bien comment le sacrifice eucharistique commémore la passion du Seigneur, dont le souvenir liturgique s’inaugure précisément aujourd’hui. C’est pour le même motif que saint Ambroise put dire que l’Église célèbre chaque jour les funérailles de Jésus, en tant que la vie chrétienne tout entière avec ses peines, ses austérités, ses sacrifices, ne fait que compléter et développer le drame unique du salut, inauguré jadis sur le Golgotha, accomplissant un seul sacrifice, celui de Jésus-Christ, qui centralise, sanctifie et consacre tous nos sacrifices.

    ***

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 7 mars 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du 3e dimanche de carême

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe «Oculi mei »; Kyriale de la messe XVII (XIVe s.); Credo III (XVIIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/3YwRoC9EQZA

    La thématique de ce dimanche

    oculimeieinsiedeln.pngAux Ve et VIe siècles, ce dimanche était pour les catéchumènes un jour de « scrutin », c’est-à-dire de réunion préparatoire au baptême, au cours de laquelle se pratiquaient des exorcismes. Si les textes que nous lisons aujourd’hui ne sont plus ceux de l’ancienne messe de scrutin, ils ne manquent pas d’un certain rapport avec les exorcismes de notre baptême où s’est ouverte notre lutte contre Satan.

    La station romaine de ce dimanche se fait à Saint-Laurent-hors-les-Murs. Et presque tous les chants de la messe traditionnelle font allusion au martyr qui, par sa confiance en Dieu, triompha des Puissances du mal. Par le baptême, nous nous sommes engagés à mener un combat semblable contre le mal et à vivre en fils de lumière qui évitent de retomber sous l’emprise du démon.

    L’introït est emprunté au psaume 24 : « Mes yeux sont tournés vers le Seigneur, car c’est lui qui dégage mes pieds des lacets, alors que je suis pauvre, seul et sans aide. » : comme saint Laurent aux prises avec ses persécuteurs, l’âme captive du péché tend vers le Seigneur un regard suppliant et obtient un triomphe.

    Et c’est à dessein qu’aujourd’hui, dans l’Epître de saint Paul aux Éphésiens (V, 1-9), il est parlé de la lumière et de ses fruits, qui nous sont d’abord décrits sous leur aspect négatif, comme s’abstenir des instincts sensuels, des paroles inconvenantes, du culte de l’argent ; puis, sous leur aspect positif, in omni bonitate, iustitia et veritate.

    Le chant du Répons qui suit est tiré du psaume 9, et invoque l’aide de Dieu pour que, malgré l’apparent moment de triomphe remporté par le tyran sur le martyr, la victoire finale soit à Dieu. Bien plus, Laurent prédit déjà la gloire de ce jour, et voit les ennemis qui reculent, perdent toute force et disparaissent quand Dieu se montre.

    Puis vient la psalmodie du Trait, conclusion primitive de la seconde lecture qui précédait l’évangile : c’est le chant 122 du psautier de David. On y décrit les sentiments de l’âme qui, étreinte de toutes parts par les tribulations d’ici-bas, lève ses regards vers le ciel : ainsi ne perd-elle jamais de vue le Seigneur.

    Le passage de l’Evangile lu ce jour (Luc., XI, 14-28) ne pouvait être plus approprié à la circonstance. Cet « homme fort » qui sans cesse nous attaque et retient captives les âmes, c’est le démon. Mais il a trouvé son maître dans la personne du Sauveur : Jésus seul peut nous aider à ne pas retomber sous son pouvoir. Une femme du peuple prend alors  prétexte des paroles de Jésus pour louer sa Mère bénie : Jésus ne le lui défend point, mais, pour l’éducation de ce monde charnel, il relève le mérite et la grandeur d’une âme qui accueille spirituellement et garde dans son cœur le Verbe divin.

    L’antienne de l’Offertoire chante avec le psalmiste (ps. 18) les louanges de ce Verbe divin, règle éternelle de sainteté qui réjouit les cœurs et ne les opprime pas, puisque la grâce plie aussi la volonté à obéir, tout en la laissant libre pour agir. La parole de Dieu est douce comme le miel parfumé qui coule du rayon.

    L’antienne durant la communion est empruntée au psaume 83 : « Le passereau se trouve une maison, et la tourterelle un nid pour ses petits. Ma demeure est près de vos autels, ô mon Dieu. Bienheureux ceux qui habitent dans votre maison et vous louent sans cesse. »

    Ce sont là en particulier, les sentiments d’une âme religieuse qui habite sous le même toit que Jésus au saint Sacrement, et qui, nuit et jour, rivalise, par les cantiques de la sainte liturgie, avec les séraphins du ciel, pour louer la majesté de Dieu.

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

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    JPSC

  • Ouverture du Carême 2021: célébrations du mercredi des cendres à l’église du Saint-Sacrement à Liège

    mercredi des cendres 3321222590_1_7_KyImRbSU.jpgPour l’ouverture du carême 2021 à Liège, deux messes seront célébrées à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132) le mercredi des cendres 17 février prochain : l’une à 8h30 en latin (missel de 1962, bénédiction et imposition des cendres, propre grégorien de la messe « misereris omnium ») l’autre à 18h00 en français (missel de 1970, bénédiction et imposition des cendres, chants grégoriens, cantiques vernaculaires et orgue).

    Pour mémoire: comme suite à la décision du gouvernement belge (arrêté ministériel du vendredi 11 décembre 2020), depuis le dimanche 13 décembre 2020, il est à nouveau permis à 15 personnes maximum (enfants de moins de 12 ans non-compris) de se rassembler ensemble dans les lieux de culte. Ces groupes de fidèles sont autorisés dans la mesure où on respecte les mesures suivantes : 10 m² par personne (sauf pour les bulles familiales) et les mesures de sécurité prescrites (désinfection, port du masque buccal, distanciation requise).

    Il en résulte qu’en l’église du Saint-Sacrement à Liège, lieu de culte confié par l’évêque de Liège à la responsabilité de l’association de fidèles « sursum corda », la célébration publique et quotidienne de la sainte messe a été rétablie, depuis le 13 décembre 2020 et dans les conditions sanitaires précitées, aux jours suivants:

    Pour les messes de semaine (missel de 1962): lundi 18h00/mardi, 08h30/ mercredi, 18h00/jeudi, 08h30/ vendredi, 18h00/ samedi, 08h30.

    Pour les messes dominicales : samedi, 17h00 (célébration dominicale anticipée, missel de 1970), dimanche, 08h30 (missel de 1962), 10h00 (missel de 1962), 11h15 (missel de 1970).

    Remarque importante: les personnes désireuses d’assister à une des messes dominicales (précisez votre choix) doivent adresser une demande préalable à l’adresse électronique suivante: sursumcorda@skynet.be . Une autorisation leur sera adressée par courriel en retour dans la mesure des places disponibles. Cette autorisation est indispensable pour avoir accès à la célébration.

    Exceptionnellement, il faut aussi s’inscrire ici :  sursumcorda@skynet.be  pour assister aux messes du mercredi des cendres 17 février prochain, célébrées l’une en latin à 8h30 (missel de 1962,) l’autre en français à 18h00 (missel de 1970)