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Agenda - Page 27

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 7 février 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du dimanche de la Sexagésime:

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Exsurge, Domine »; Kyriale de la messe XI  « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://youtu.be/doW9TJXAjy8

     

    « Exsurge, quare obdormis Domine?  Exsurge et ne repellas in finem Domine » : lève-toi, pourquoi dors-tu, Seigneur. Lève-toi et ne nous repousse pas pour toujours. Tiré du psaume 43, l’Introït de cette messe est une prière très simple dans laquelle le peuple Juif, écrasé sous l’épreuve et se croyant abandonné de Dieu sans raison, lui demande de revenir et de le sauver.

    Comme en écho, saint Paul dans la seconde Épitre aux Corinthiens répond que l’homme a beau lutter et  souffrir, il reste un pécheur que seule la grâce de Dieu vient sauver. Lui-même n’est qu’un pauvre homme qui a besoin du Christ et trouve en Lui sa force.

    Dans le  chant du Graduel , un extrait du psaume 82 arrive alors comme le plaidoyer qui continue, très habilement d’ailleurs, en évoquant ce que le Seigneur a fait dans le passé pour son peuple.

    Le Trait qui suit est emprunté au psaume 59 que David à un moment où son royaume était attaqué de tous les côtés à la fois. Dans la liturgique de la Sexagésime, il est une prière pour le salut du monde : la prière de Noé et de ses fils à l’heure du Déluge, la prière de David, la prière du Christ, enfin la prière de tous les fidèles qui attendent, de la Rédemption et de Pâques qui la prolonge, le rétablissement de l’ordre et le salut des prédestinés.

    semeur.jpgLa lecture de l’Evangile est empruntée à saint Luc rapportant la parabole du Semeur : elle nous assure que Dieu a pitié de notre terre et qu’il lui envoie son Fils, le Verbe incarné qui, pour notre salut, mourra et sera enseveli comme la semence.

    « Perfice gressus meos in semitas tuas », affermis mes pas dans tes sentiers : il y a plusieurs manières de relier à la liturgie du jour ce chant d’Offertoire dont les paroles sont extraites du psaume XVI. La plus obvie est de le rattacher au sacrifice, qui commence avec l’offrande du pain et du vin. Ce serait alors une prière pour demander la persévérance dans la voie du sacrifice ; dans l’offrande de soi et l’immolation qui s’opère peu à peu par l’acceptation et le support des épreuves dans l’esprit du Christ : ce qui est bien aussi mettre ses pas dans la trace de ses pas. « Celui qui veut venir après moi, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. »

    « Introïbo ad altare Dei » : je m’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu, vers Dieu qui réjouit ma jeunesse : je m’approcherai de l’autel du Seigneur. Cet extrait du psaume 42, chanté à la Communion, exprime la joie du sacrifice eucharistique avec toute l’Eglise : elle le chante au futur parce que, plus elle participe au sacrifice du Christ, plus elle sent ardent en elle le désir d’y participer davantage.

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

    JPSC 

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 31 janvier 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du dimanche de la Septuagésime:

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Circumdederunt me »; Kyriale de la messe XI  « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://www.youtube.com/watch?v=2aY7fg8Ng1g

     

    Circumdederunt.jpgVoici venu le temps de la Septuagésime : septante jours nous séparent de Pâques. Ce temps évoque les septante ans d’exil du peuple fidèle à Babylone. Désormais la liturgie nous oriente vers Pâques, temps du retour en grâce. Le monde chargé de sa misère et de son péché attend que Dieu le sauve par la mort et la résurrection du Christ.

    Depuis Noël et l’Epiphanie, nous connaissons notre Sauveur et notre Roi. La joie fut profonde de « voir les cieux ouverts » et d’accueillir « le Seigneur notre Dieu venu en personne » pour instaurer le royaume de justice et de paix.

    Dieu s’est uni à nous par l’Incarnation et pourtant, aujourd’hui, notre misère reste. C’est seulement la première page qui est inscrite dans l’histoire de la Rédemption. Il nous appartient maintenant d’accepter notre Sauveur et de nous unir à Lui pour qu’il puisse nous sortir de la misère et nous mener à Dieu.

    « Circumdederunt me gemitus mortis » : le chant d’entrée de cette messe exprime le cri d’angoisse de l’homme condamné à mourir depuis la faute des origines : du fond de ma détresse, Seigneur, j’ai crié vers toi, mon rocher, ma forteresse et mon libérateur.

    Comme en écho, la lecture de la première épître de saint Paul aux Corinthiens nous invite à croire que Dieu donne sa grâce, comme il aidait les Hébreux dans le désert.

    Mais cette grâce et la perspective de la victoire ne nous dispensent pas de la lutte : comme nous le rappelle la lecture d’un extrait de l’évangile selon saint Matthieu, engagées les dernières pour travailler à la vigne du Seigneur, les nations païennes sont appelées à partager les privilèges du peuple élu, mais personne n’a de droit à faire valoir devant le Maître de la Vigne. Dans l’édification du Royaume des Cieux, tous nos mérites ne sont que des dons de Dieu : la récompense promise par le maître dépasse infiniment celle que mériterait notre travail.

    Et c’est pourquoi le chant de communion de la messe conclut : « Que la lumière de ta face, Seigneur, brille sur ton serviteur. Dans ton amour, sauve-moi. Je ne serai pas déçu, car j’ai crié vers Toi ».

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

    JPSC 

  • À l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132 à Liège : quelques variations pour chœur et orgue en ce temps de noël et la messe dominicale du 10 janvier 2021 dédiée à la Sainte Famille

    Une animation autour de la crèche 2021 aux 150 santons

    Entré libre durant le mois de janvier

    dans le respect des conditions sanitaires prescrites :

    santons liégeois pour fêtes de  noël st sacrement DSC00444.JPG

    Tous les mardis, de 17h à 19h

    Tous les jeudis, de 10h à 12h et de 14h à 17h

    Tous les vendredis de 12h à 14h

    Tous les samedis de 15h à 17h

     

    Enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 10 janvier 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) est dédiée à la Sainte Famille de Jésus, Marie, Joseph :

    Bradi Barth 72cb63b4ff48278acc32ebe755abcc9c.jpgLa messe « Exultat gaudio » est claire et facile à comprendre : l’Évangile est le joyeux message de la vie cachée de Notre-Seigneur (la disparition de l’Enfant Jésus au temple ne joue dans cette fête qu’un rôle secondaire) ; le verset principal de l’Évangile est celui-ci : « Il descendit avec eux et vint à Nazareth et il leur était soumis ». Nous apprenons ici que souvent un Évangile n’est choisi qu’à cause d’une seule phrase. L’Épître veut nous peindre la vie de la sainte famille : la charité, l’humilité, la patience, la paix, la prière, au foyer de Nazareth. « Tout ce que vous faites, en paroles et en œuvres, faites-le au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ et rendez grâces à Dieu le Père par lui. » L’Épître est en même temps un miroir de vertu pour chaque famille. Les Oraisons demandent l’intercession, la protection et l’imitation de la Sainte Famille. La dernière demande que Marie et Joseph viennent à notre rencontre à l’heure de la mort et que Jésus nous reçoive dans les tabernacles éternels. Les chants sont lyriques, ils transportent l’âme pieuse dans la petite maison de Nazareth et nous montrent la Sainte Famille dans la joie (Intr.) : « Comme elle est aimable ta demeure, Seigneur des armées, mon âme a soupiré avec ardeur vers les vestibules du Seigneur. » L’Église applique aujourd’hui ce beau psaume à la petite maison de Nazareth. Le chant de l’Alléluia admire « le Roi caché, Dieu d’Israël et Sauveur ». Il est caché dans la petite maison de Nazareth. L’Offertoire convient très bien : la présentation de Jésus était une véritable offrande, ce qu’est aussi dans son essence notre sacrifice. La Communion nous permet aussi un beau rapprochement. De même que Notre-Seigneur « descendit avec ses parents et vint à Nazareth » il descend encore sur l’autel et « nous est soumis ».

    Voir les videos de l’église du Saint-Sacrement ? cliquez ici :https://www.youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

    JPSC