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L’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132 à Liège, est désormais ouverte tous les jours, dans le respect des conditions sanitaires préventives du Covid 19 fixées par l’arrêté ministériel du 11 décembre 2020 :
HORAIRES
Lundi
18h00, messe (latin)
Mardi
08h30, messe (latin)
17h00 à 19h00, vêpres, adoration, chapelet et confessions
Mercredi
18h00, messe (latin)
Jeudi (*)
08h30, messe (latin)
09h30 à 11h30, confessions
14h00 à 17h00, adoration et confessions
(*) Jeudi 13 mai 2021, fête de l’Ascension, horaires comme le dimanche
Vendredi
12h00 à 14h00, chemin de croix, adoration
18h00, messe (latin)
Samedi
08h30 messe (latin)
14h00 à 17h00, adoration et confessions
17h00, messe dominicale anticipée (français)
Dimanche
08h30, messe basse (latin)
10h00, messe chantée (latin, grégorien, orgue)
11h15, messe chantée (français, orgue)
Renseignements et réservations, n’hésitez pas à nous joindre :
→17h00 : bénédiction et distribution du buis, puis messe en français (missel de 1970)
28 mars, dimanche des Rameaux :
→08h30 : messe basse en latin (missel de 1962)
→09h45 : bénédiction et distribution du buis. Chants grégoriens et orgue.
→10h00 : messe chantée en latin (missel de 1962). Plain-chant et orgue : propre grégorien de la messe « Ne longe ». Psalmodie dialoguée de la Passion selon saint Matthieu.
→11h15 : bénédiction et distribution du buis, puis messe en français (missel de 1970). Chants grégoriens, lecture de la Passion, orgue.
29 mars, Lundi Saint :
→10h00 à 12h00 : confessions pascales
30 mars, Mardi Saint :
→10h00 à 12h00 : confessions pascales
→17h00 à 19h00 : confessions pascales (17h00-18h45), vêpres (17h00-17h30), adoration (17h-18h), chapelet (18h00-18h45), bénédiction du Saint-Sacrement à 18h45.
31 mars, Mercredi Saint :
→10h00 à 12h00 : confessions pascales
1er avril, Jeudi Saint :
→10h00 à 12h00 : confessions pascales.
→20h00 : messe de la dernière Cène (missel de 1970). Chants grégoriens et orgue.
A la fin de la messe, translation du Saint-Sacrement au reposoir et adoration (un quart d'heure).
2 avril, Vendredi Saint :
→10h00 à 12h00 : confessions pascales
→15h00 : chemin de la croix + confessions pascales : méditation des 14 stations (conduite par l’abbé Claude Germeau). Chant du « Stabat Mater » (Jacopone da Todi, XIIIe s.).
Confessions possibles après le chemin de la croix.
3 avril, Samedi Saint :
→10h00 à 12h00 : confessions pascales
→20h, vigile pascale et messe de la Résurrection (missel de 1970) : rite de la lumière, liturgie de la parole, rite de l’eau, suivis de la messe (chants grégoriens, motets et orgue).
4 avril, dimanche de Pâques :
→08h30 : messe basse en latin (missel de 1962)
→10h00 : messe du jour chantée en latin (missel de 1962) : orgue et plain-chant (propre grégorien de la messe « Resurrexi » et Kyriale « Lux et origo »),
→11h15 : messe du jour en français (missel de 1970) : chants grégoriens (kyriale du temps pascal) et orgue
Remarque importante
Les personnes désireuses d’assister à tous ou partie des offices (précisez vos choix) doivent adresser une demande préalable à l’adresse électronique suivante : sursumcorda@skynet.be
Une autorisation leur sera adressée par courriel en retour, dans la mesure des places disponibles compte tenu de la jauge sanitaire prescrite en raison de la pandémie du coronavirus. Cette autorisation est indispensable pour avoir accès à la célébration.
Aujourd’hui commence la quinzaine d’immédiate préparation à la solennité pascale, qui, au IIIe siècle, comportait aussi le jeûne d’une douzaine de jours avant l’aurore de Pâques. Par la Croix voilée, l’Église rappelle, d’une manière plus accentuée, la mort rédemptrice du Christ.
La messe de ce dimanche est toute dominée par le souvenir du sacrifice du Golgotha, et elle est parmi les plus riches de sentiment et les plus belles de l’antiphonaire romain.
Dans l’introït, tiré du psaume 42, le Christ, contre la sentence de mort que trament contre lui ses ennemis, race prévaricatrice et pleine de fraude, le Christ en appelle au jugement du Père, afin qu’il leur en fasse rendre compte au jour de sa résurrection. C’est précisément le jour où se révèlent cette lumière et cette vérité dont parle ici le psalmiste.
Dans la lecture de la lettre aux Hébreux (IX, 11-15), l’Apôtre Paul met en relief l’excellence du Nouveau Testament en comparaison de l’Ancien, et il en tire la preuve du caractère définitif et parfait du Sacrifice du Calvaire. En effet, tandis que dans l’ancienne Loi il fallait répéter incessamment les mêmes offrandes pour les transgressions du peuple, et que le grand prêtre lui-même avait coutume de pénétrer chaque année dans le Saint des Saints afin d’y offrir le sang de victimes sans raison, Jésus-Christ couvert de son propre sang, et à la tête de l’interminable cortège de l’humanité rachetée, expie une fois pour toutes le péché de la race entière d’Adam, et pénètre définitivement dans le sanctuaire céleste.
Le répons est tiré des psaumes 142 et 17. C’est le Seigneur qui, à l’approche du jour de l’épreuve, a peur et supplie le Père de le soustraire au triomphe de l’impie. Il ne se décourage pas, il est même assuré déjà qu’au jour de Pâques Dieu le soustraira aux mains de ces hommes cruels et de leur alliée, la mort, pour l’exalter et lui soumettre ses meurtriers eux-mêmes.
Le psaume in directum ou trait (Ps. 128) s’inspire du même ordre d’idées, mais il décrit avec une plus grande précision de détails la passion du Sauveur : « Combien de fois, depuis ma première jeunesse, Hérode et la Synagogue m’ont-ils combattu, mais ils n’ont pas réussi à me vaincre. Des laboureurs ont tracé leurs sillons sur mon dos, spécialement durant ma terrible flagellation à la colonne dressée dans l’atrium du prétoire de Pilate. Ils ont creusé profondément leurs sillons sur mon dos, mais le Seigneur est juste ; pour ses fins impénétrables, mais toujours magnifiques, Il permet que l’inique opprime l’innocent pour un temps ; mais au jour de son triomphe, à l’aurore pascale, il écrasera la tête des pécheurs. »
Puis, un extrait de l’Evangile, selon saint Jean, au chapitre 8, témoigne du dévouement absolu de la Passion du Christ à la gloire du Père : c’est pourquoi celui-ci assurera la gloire de son Fils, dans la Résurrection et l’Ascension. Le chrétien qui imitera le Christ, le suivra dans la vie éternelle.
Le verset de l’offertoire est tiré du psaume 118, qui exprime le désir et la complaisance du juste en suivant la voie des commandements de Dieu, même en face des menaces de ses adversaires. En outre, Jésus, qui est par excellence le Juste chanté par le psalmiste, insiste pour demander au Père de vivre (« ut vivam »), maintenant surtout que les Juifs sont décidés à le faire mourir. Toutefois l’objet de la prière du Sauveur n’est pas d’échapper à la mort temporelle, Lui qui, au contraire, est venu mourir pour nous ; mais il veut la vie de la résurrection, celle qu’au moyen de la grâce, et ensuite, de la gloire, Il devait précisément communiquer à son corps mystique.
Le verset pour la communion est au contraire emprunté, avec quelques retouches, à saint Paul (I Cor., 11, 24-26), et il exprime fort bien comment le sacrifice eucharistique commémore la passion du Seigneur, dont le souvenir liturgique s’inaugure précisément aujourd’hui. C’est pour le même motif que saint Ambroise put dire que l’Église célèbre chaque jour les funérailles de Jésus, en tant que la vie chrétienne tout entière avec ses peines, ses austérités, ses sacrifices, ne fait que compléter et développer le drame unique du salut, inauguré jadis sur le Golgotha, accomplissant un seul sacrifice, celui de Jésus-Christ, qui centralise, sanctifie et consacre tous nos sacrifices.
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