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Marche pour la Vie le 27 mars 2011 à Bruxelles

                                  

 Notre commentaire après la manifestation:

LA MARCHE BELGE POUR LA VIE A DOUBLÉ SES EFFECTIFS

  

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 Pour sa deuxième édition, la « Marche pour la Vie » organisée à Bruxelles le dimanche 27 mars 2011 a doublé ses effectifs.La police a compté 2800 participants (4000 selon les organisateurs), soit le double de l'an passé, parmi lesquels Mgr Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, seul évêque belge présent. 

 

Monseigneur Léonard a déclaré : "Je suis ici pour soutenir les organisateurs de cette manifestation parce que leur message est positif. Je ne suis pas ici pour condamner quiconque. Je voudrais qu'on laisse une chance à chaque enfant de naître. Chacun ici a un jour été un embryon ou un foetus. Pourquoi certains devraient-ils être privés de la chance de venir au monde ?". A la question de savoir si l’actuelle loi belge sur l’avortement devait être abolie, l’archevêque a répondu : "Aucune loi n'est éternelle. Toutes les lois peuvent être améliorées. Mon but est de garder les consciences en éveil. Et c'est le travail des hommes politiques d'éventuellement améliorer la loi sur l'avortement".

 

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« Belgicatho », proche confrère de notre blog, publie à cet égard le commentaire suivant :

 

« Tout vaut mieux que le silence et l’indifférence » me disait une amie au cours de cette manifestation.  On ne peut lui donner tort.

Encore faut-il constater que réunir  trois ou quatre mille manifestants n’est pas suffisant. Il ne s’agit pas de nier ce beau succès, surtout dans un pays où l’on a bien du mal à mobiliser des gens pour une cause de ce type. Plus qu’aucune autre, en effet, la société belge est gangrénée par le matérialisme, l’individualisme et le rejet des valeurs qui ont fondé la civilisation chrétienne.

Après avoir donné ce signal éloquent, il faudra s’engager dans un travail de fond si l’on veut changer réellement les choses.

Il s’agit, bien sûr, de faire prendre conscience aux gens de ce que représente vraiment un avortement qui est tout autre chose qu’un acte bénin. Mais, pour éradiquer le fléau de l’avortement, il faudra surtout s’attaquer aux causes et en particulier aux situations que vivent des femmes qui considèrent que l’avortement est la seule issue possible.

L’éducation des jeunes est une autre priorité. Faute d’être formés à une conception authentique de l’amour humain et à ne voir dans l’acte sexuel que le plaisir qu’il procure, de nombreux jeunes recourent de plus en plus à l’avortement pour effacer les traces d’une contraception oubliée ou mal pratiquée. Il y a une mentalité consumériste du sexe qui rend bien des gens insensibles aux dimensions véritables de l’avortement considéré comme une intervention banale, comme pourrait l’être l’arrachage d’une dent ou l’ablation des amygdales.

Alors, il va falloir se mettre au travail et le but ultime n’est pas d’être deux fois plus nombreux l’an prochain mais bien de communiquer l’amour et le respect de la vie à travers les institutions éducatives et dans la culture ambiante. Et cela, c’est un tout autre challenge ». Lire aussi, sur le même blog : Marche pour la Vie : la mauvaise foi des médias et la solitude d'un archevêque »

 

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Lien permanent Catégories : divers

Commentaires

  • Par cette manifestation, on peut remarquer que les jeunes ont beaucoup réfléchi aux conséquences subies par la banalisation de l'avortement. Ils voient plus loin...
    Comme lors des journées de rencontres, au "Parvis des Gentils", entre croyants et incroyants qui ont eu lieu à Paris, vendredi et samedi dernier, il a été relevé le fait que nous vivons une crise radicale de l'humanisme, une crise anthropologique.
    Le Père Jean Vanier a bien insister sur l'importance de notre regard face à tout humain...
    Le philosophe, écrivain Fabrice Hadjadj s'est aussi exprimé :
    Combien est important, de nos jours, de regarder le Ciel, pour y trouver l'Espérance. Combien l'Homme a besoin de raison pour donner la vie.
    L'Homme doit s'élever vers le Ciel pour bien coucher avec sa femme.

    Visionnaire aussi, Mgr Léonard, s'est joint à la jeunesse, lors de la Marche, qu'il en soit vivement remercié.

  • Oh oui, le challenge, le vrai, c'est de changer les mentalités. Mais pour y arriver, il s'agit d'investir le terrain, le réel, et non le virtuel.
    En effet, j'en ai marre que l'on donne des leçons planqué derrière son écran. Je l'ai fait, et j'en suis arrivé à la conclusion que cela ne peut pas être aussi porteur, aussi fécond que le dialogue franc en face-à-face, dans la rue. Oui, il faut descendre dans la rue! Notre Seigneur n'aurait pas craché sur le média qu'est Internet. Mais il l'aurait pris pour ce qu'il est: un moyen secondaire d'apostolat.
    Oui, il faut risquer le terrain. Risquer des invectives, des insultes. Se faire traiter d'assassin, se faire traité d'attardé quand on distribue des tracts pour la Marche pour la Vie, c'est autre chose que d'exposer sa prose par écran interposé. C'est surtout la possibilité d'un dialogue vrai, de discussions sereines ou animées, mais où il y a de la vie, de la vitalité, et non de l'apathie.
    Enfin, je pose la question: qui y était à cette marche? Qui l'a risquée? Et l'on donne du "il va falloir se mettre au travail"? Mais qui ici a la moindre idée du travail incroyable des organisateurs?

    En cette période de Carême, silence et humilité.

    Jean

  • Vous vous méprenez, Jean, sur le sens du "post" que vous critiquez. Je ne pense pas que la réflexion de l'auteur soit le moins du monde dirigée contre les organisateurs de la "marche pour la vie". Bien au contraire, puisque il a non seulement pris sa part dans la diffusion de l'information préparatoire mais lui-même participé à cette marche (voyez son reportage photos) avec sa famille et ses amis. Ce qu'il a voulu dire, c'est qu'il y a, au delà de l'événement, une action humaine en profondeur à réaliser dans tous les milieux de vie -familiale, professionnelle, ecclésiale...- pour changer les mentalités et les coeurs (en commençant par soi-même): chacun là où il est et comme il peut.In caritate et veritate. Je ne vois là rien de répréhensible, bien au contraire.

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